Le débat du 23 août 2015 : « Notre devoir réel est de sauver nos rêves. », animé par Christophe (animateur, entre autres atouts, du café philo du Puy du dôme).

15 comments

Posted on 19th août 2015 by Gunter in Uncategorized

15 Comments
  1. Gilles ROCA says:

    « Ton devoir réel est de sauver ton rêve », dit Modigliani, ____
    Sabine’ Miniconi, Christophe’, ___Aux Phares,

    « Les rêves sont Les clefs … pour sortir de nous-mêmes »,
    File’- eau … du silence … de Georges Rodenbach, sorti hors de Lui-même,
    « Je ne connais que deux belles’ choses’ dans L’univers :
    Le ciel étoilé sur nos têtes, Le sentiment … du devoir dans nos cœurs », unis – vers …
    Kant’, Emmanuel, et sous son’ Aile’,
    où Kant’… est parmi nous, du rêve … Le réel, ____
    rêver … Vagabonder, réelle … Vague’- à – bond, Vague’ à l’âme … de fond, de sommeil …
    en Veille … se soustraire’ Aux contraintes … Le réel éveille,
    besoin, désir, En – Vie … Voie d’ un – conscient … réveil,
    contingence – réalité, du rêve … La nécessité, impératif catégorique, Le rêve’ porte conseil,
    « J’ai fait un rêve … » qui se réalisera, L’Appel d’urgence’… À sauver Le rêve’… opéra,
    L’ opéra … du réel … est de – voir … Le réel, intuition, perception, de L’imagination, Aura …
    d’imaginaire … Via Les’ Artistes … parmi nos congénères, du Lien … rêve – réel …
    de Vie, Vive’ L’utopie !, projet de Vie … pro – jet, jailli, réel …
    tapi … dans Le rêve … d’où re – jaillit … ce qui nous sauve’, et « Ce qui Vient’ Au monde … pour ne rien troubler … ne mérite’ ni patience, ni égard », Re-naît … Char, réel, en rêve’, innove’, invente … découvre … notre’ être’, À émerger, déchiré, et, comblé … je rêve’,
    À transformer, changer’, À naître’, et, À re – naître’, Au monde’,
    À L’autre’, À soi, À transformer, ma foi … d’illusion en Vision, La créativité,
    fou … pas – sage … mais – sage … L’être … créateur, en – quête … d’Aboutir, en soi,
    de s’Accomplir, en passeur, transmetteur … de finitude – mort … en finalité –
    Vie, but’, objectif, en – fin … de Vie … En – Vie … de Vivre’ en rêve … d’être … soi … Salvador Dali, en Veille’, éveille’… À être’ un’ Autre’, Au saut du Lit … Vent, Ailes …
    Souffle … de L’Esprit, sur Les rets … dans Lesquels, ici-bas, L’on’ est pris, réalité du rêve … de – voir … Le réel, Aux radicales’ Ailes, intimes, universelles,
    tels qu’en nous-mêmes, en … fin, rêve’… alité nous change,
    de semailles’ en moissons’, en récoltes, en Vendanges,
    en’ éveil, et debout, Au réel, sans tabou, des rêves …
    bout’- À – bout … d’un Modigliani, en peinture’, en sculpture’, en scène’, un Goldoni, planches’- et … gazon béni, en réel … un – fini, réelle’ épiphanie … d’une … polyphonie, humaine … symphonie, À – vie – de … plénitude … de L’humanité,
    intime’, universelle … convivialité, rêve’… alité, en beauté, Vérité, éveil d’éternité …
    serviteur … Avocat, ____
    Gilles Roca,
    À Salim’ Hadji Himidi, où … d’ énergie … L’âme’- agit … des’- espoirs’… élargis,
    des rêves’… Au réel, qui naît, qui Vient, surgit, des racines’… Ailes, Allah … bougie,

    Cas-fée-File’- eau … des ( nés – nus – ) Phares, 23’ Août’ 2015, ces – jours … de Fructidor,
    de réel … rêve … phares, … en fleurs … et en fruits … d’or, changement d’ère,
    G R

    19th août 2015 at 19 h 27 min

  2. Sophie Lebrun says:

    Shakespeare – disait, que le réel était fait de l’étoffe de nos songes.
    Emmanuel Levinas avec raison dit: Il me semble parfois que toute la philosophie n’est qu’une méditation de Shakespeare.
    Il est urgent de reprendre confiance dans la puissance et les ressources de la pensée, de comprendre que la pensée à prise sur la réalité.

    19th août 2015 at 14 h 31 min

  3. pierre--yves says:

    N’ayant pu assister au débat et y participer -ah, les aléas!- , ayant néanmoins et par compensation pris connaissance du l »énoncé du sujet et de la prestation de notre poète Gilles, je prends l »initiative de revenir sur un ancien débat qui roulait, et s’est déroulé, sur la notion précise de « devoir ».

    Ce terme, « devoir », à mon sens recèle un « piège cataclysmique abyssal »-si si j’assène et j’assure- où le monde saute à pieds joints et périt donc, hélas, sous la noyade subséquente.
    En effet, c »est un infinitif substantivé; Or, la dérive culturelle est d’en faire un participe passé substantivé. C’est là l’erreur. Et là -poum!-, le piège cataclysmique abyssal s’ouvre, le cyclone se double du tsunami, le piège cataclysmique abyssal se refermé, bref c’est la totale avec, en guise de cerise , la noyade assurée; là-haut sur le gâteau,; de tout un pan potentiel de lucidité, IE de « lumière intellectuelle élucidante ».

    Pour exposer ici un éclairage de synthèse en perspective sur ce mode de perception qu’est le « voir », avec ses trois sens « vue », « vision », « regard » et ses enrichissements par les préfixes
    « voir » donne « avoir » et « savoir », puis « revoir et « devoir »
    « vu » donne « eu » et « su », puis « revu » et rien-du-tout-!, euh… si!, « dû »
    « dû » donne « dette » et « don » donne « dot »
    « garder » donne rien-de-rien-!, puis »regarder » et rien-du-tout-!

    J’en ai fait trop dans le « abstrait, abstrus, abscons » ou dans l’amphigourique ?
    Alors je vais focaliser…

    Pour faire plus clair et surtout plus simple et plus précis, le devoir n’a strictement rien à voir -justement!- avec le dû et la dette.
    Devoir quelque chose à quelqu’un, c’est avoir une dette envers lui, pense-t-on.
    Soit. Donc j’en conclus que devoir est une manière particulière d’avoir.
    Mais c’est un avoir tel que si je l’ai je ne peux le donner, car personne ne veut le recevoir.
    Et si je ne puis donner ce dont je suis doté, que dois-je faire pour m’en débarrasser ?
    Résumons. Je dois quelque chose à quelqu’un, j’ai donc une dette dont je suis doté. Je dois faire quelque chose pour m’en débarrasser, et ce quelque chose c’est quoi ?
    Cela s »appelle régler ses dettes, ou si on est très très chanceux, faire qu’un très très bon ami régle ces dettes à notre place. C’est seulement là qu’intervient le verbe infinitif substantivé « devoir ». Régler ses dettes est un devoir; Ouf! J’ai eu chaud , j »étais à moins une de tourner en rond !

    Autre logique. Voir, avoir un rêve, voir une vision. Puis désirer regarder ce rêve comme une réalité, un événement, un fait. Mais comment faire ? La « the question ». Car qui veut garder ce qu’il n’a pu re-garder ? Le regard autre, avec les deux yeux de son visage, le droit et le gauche, ne peut voir ma vision. Cette vision que j’ai eue, et que j’ai été seul à re-garder même si j’en ai parlé à mes proches et à d’autres, je me dois de la garder pour que d’autres la re-gardent enfin, et la garder c’est la revoir et la revoir et la revoir encore. Cela je me le dois je le dois à mon rêve, je m’en fixe le devoir car j’en ai le désir. Et où est-il ici question de dette, de dû, et de que sais je encore ?
    Devoir, c’est désirer. Devoir ‘revoir’, c’est désirer ‘faire regarder’. Et le travail acharné, le vouloir industrieux, du magicien avant son passage en scène, personne n’y verra jamais rien

    .Jamais rien. Sauf que…, Georges Méliès ?
    Merci, Martin Scorcese merci Hugo Cabret.
    Personne, donc, sauf peut-être les magiciens nantis d’un devoir, que dis-je, d’un vouloir supérieur. Car l’un des quatre commandements de tout magicien, n’est-il pas de vouloir, au lieu de désirer ?… Je laisse répondre le magicien Alphonse-Louis Constant, qui aurait sorti paraît-il de son éternité rêvée le philosophe itinérant Apollonius de Thyane.

    Jamais rien. Que du Feu. Et c’est très bien.
    Le devoir fait donc couple, -que dis-je- corps, avec le revoir.
    A y penser ainsi, cela n’a rien de surprenant;

    Cette thèse n’ayant probablement pas été soutenue lors du débat, je me suis dû de la soutenir ici, afin ce puisse être su, et par le plus grand nombre

    pierre–yves
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    http://www.rei-vitae.fr

    19th août 2015 at 4 h 42 min

  4. Gérard Tissier says:

    Le devoir un « piége » dans lequel nous tomberons tous ? c’est bizarre autant qu’inqiétant ,car enfin si personne a des devoirs qui me donnera du pain quand j’aurais faim et qui me soutiendra quand je me sentirais faible.?

    1/ Ce serait un cataclysme ( inondation, déluge) créant un abîme sans fond (abyssal ) ? Comme c’est bizarre.
    A part la mer qui s’ouvre pour laisser passer la fuite du peuple juif et ensevelir ensuite les chars de pharaon, je ne vois où est l’image mais comme dit l’autre ; « le style c’est l’homme »..

    Beaucoup de raisonnements sont construits sur des distorsion de la langue.Cela sert de prémisse ( la premiéree séquence permettant de construire une argumentation ).Et comme nous ne sommes plus très regardant sur l’usage de langue sa manipulation et le foisonnement d’éléments de langage qui sont à nos portes, dans nos journaux, dans nos écrans et pire au café philo !

    Ainsi le « devoir» est une dette. Désolé mais le devoir est une obligation morale que l’on se donne comme nécessité objective de l‘action.( Kant et tous les autres )

    Dans le contexte du sujet cela ne peut être que cela mais bien transposé sur le plan existentiel et se rapportant à soi même à son historicité, a sa vie comme unité intelligible donatrice de sens pour le sujet. ( on est loin de la transaction et du rapport dette /créance)

    « Sauver son rêve » pour une figure d’ artiste comme Modigliano ce serait plutôt( je cite ) « survivre au trouble captieux de la confusion en étant bien sûr de ce qu’on pense, en sachant où on est, et en tenant sa ligne avec une main de fer ». Le dé-voie-ment en toute autre, commence par le premier pas ».

    J’ajoute que c’est celui là qui devient une dette vis à vis de soi, dette que jamais on ne pourras payer

    2. Pierre Yves parle d’« avoir une rève » ? d’où cela sort ?. La langue dit « j’ai fait une rêve , j’ai rêvé. Avoir un rêve c’est possiblement ne pas l’avoir et donc qu’il était ou pas hors de mon action et hors de moi. S’il s’agit d’une « vision »( pierre Yves) alors c’est un songe( une suite d’images ) ou une apparition (une image fixe comme celle de la vierge) .
    On ne peut pas selon moi ( et tous les autres )mélanger les plans, le descriptif et le symbolique.Sauver son rêve ne peut avoir de lien quelconque avec la psyché.Ils’agit d’une valeur, d’un projet, d’un espoir et mieux de l’espérance.Celle que l’on doit garder malgré toutes les dénégations venues des faits.. Pourquoi ? Parce que l’impossible a déjà eut lieu sauf que nous ne l’avons pas vu.A nous donc de rester les yeux ouverts en de ne pas dormir ! usteemnt
    .
    si l’on suit le fil du rêve diurne, est ce que sauver son rêve ce serait de ne pas se réveiller ? bizarre…
    Sauver le rêve pour un artiste, c’est plutôt la tentation de l’impossible, du parachèvent d’une oeuvre dans l’absolu du projet artistique. En tant qu’elle est la création médiée par la matière ou la langue, d’une singularité à laquelle on peut attacher un nom (et non seulement une école à la manière de ..)

    C’est aussi conserver une idéal de soi L’espérance en acte d’une éternité qui ouvre la clôture de la vie sur un idéal de soi qui perdurera dans le regard d’autrui..

    On posait à la question à Dali ;quel est votre rêve ? il répondait ;Etre Salvador Dali.

    Pierre Yves est un homme sympathique. il vaut bien qu’on lui réponde. Il ne m’en voudra pas de n’avoir pas le même regard

    19th août 2015 at 17 h 37 min

  5. pierre--yves says:

    réponse à l’intervention, de gérard, ci-dessus
    merci, vieil ami, de te prêter à cette ponctuelle occasion de dialogue…
    et pourquoi donc t’en voudrais-je ?
    le multiple n’étant pas le divers, confusion n’est peut-être que jeu d’ombres
    zt le ressentiment n’aurait été qu’un assentiment attendant de mûrir…

    soutenir le moral des troupes, c’est un des attributs du gradé ce qui contribue à ses attributions, non son devoir, et soutenir la morale aristocratique bourgeoise ou parasitaire sous couvert de philosopher c’est plutôt sous couvert de civisme faire une forme très particulière de politique, désolé vieil ami…
    dès que l’on entend fonder ses arguments en se servant de l’alibi de la morale, avec ou sans Kant, je rétorque la surtaxe à charge de mon détracteur, tout en remerciant au passage mes prédécesseurs, Léo Ferré et d’autres…

    une langue dit peut-être, mais elle dit aussi « réver à » autant que « rêver de », et une autre langue ne dit-elle pas « I had a dream » ?
    se refuser à considérer le mot « devoir » comme l’infinitif substantivé d’un verbe dont le participé passé est « dû » au sens de « dette », et en appeler au « et les autres » pour étayer son argumentaire, cela manque de puissance pour me convaincre sérieusement que l’on est « loin de la transaction et du rapport dette /créance »

    le regard d’autrui… ce regard bourré de lunettes, de lentilles et d’artifices destinés à lui faire croire, à cet autrui, qu’il sait voir avec ses propres yeux grimés de frime, voir sans les yeux de l’autre d’autrui, car l’autrui a un autre pour vis-à-vis comme je suis censé avoir un autrui, sinon c’est de la triche, genre astuce politicienne pour asseoir un pouvoir (moral!) sur de « pauvres aveugles »…
    le nerf de la guerre s’il en est, tu l’as effectivement pressenti, vieil ami, est bien a mon sens la problématique de mise en conflit entre trois tendances qui se déchirent entre elles chez le sujet concerné, Modigliani ou un autre peu importe, la première est justement cette morale imposée par les aînés qui prétend castrer toute dangerosité potentielle ou naissante chez l’adolescent dès sa cerise de puberté et même avant, la deuxième est le libre-accès à un monde de rêves créés où se réfugier , adaptés by him-self, adoptées comme prêt-à-l’emploi ou accaparés comme identifiants sur-mesures, que le sujet soit destiné à une vie d’artiste ou à une autre vie

    l’impossible n’a pas « déjà eu lieu », vieil ami, car c’est ce que demain ou plus nous me verrons faire et vous seriez marris à rester sans rien faire…

    pierre–yves
    rei.vitae.filosATgmail.com
    http://www.rei-vitae.fr

    19th août 2015 at 2 h 49 min

  6. Gérard Tissier says:

    A la langue cher ami, la langue ! mais bien sûr  » que l’impossible a déjà eu lieu »!.Sauf « que vous ne l’avez pas vu car ma résurrection état là et vous l’avez cherchée ailleurs.Que ceux qui voient continue de voir et pour les autres pas de perles aux pourceaux! ( les textes que tu connais )

    d’ailleurs la logique voudrait que le possible soit toujours du possible dans l’avenir sinon il s’est actualisé dans le passé ou il a été déclaré impossible après examen ou essai.il en découle que l’impossible c’est toujours avant puisque il s’agit d’un passage obligé et effectif du possible à l’impossible ( je ne parle pas des contraintes propres à la vie humaine ou aux lois de la nature )

    Quant au devoir se résumant à comptabiliser une dette qui serait un dû pour le détenteur de la créance, c’est de l’ordre du juridique
    Mais le devoir, mon cher et à Dieu ne plaise , reste une obligation morale qu’on se donne ou qui est donnée par la loi ou l’honneur.Et une obligation morale n’est ni une religion, ni une normativité mais renvoie à l la conscience qui elle, a organisé les critères de sa subjectivité sur le plan du bien -pour soi et pour les autres- et du non-bien..

    Je note que tu persistes à ne pas saisir la nuance.je vais donc – par pur respect de ta profondeur de pensée, ajouter au crayon ta position sur les trois 3 dictionnaires de philo que j’ai consultés et qui, pour l’entrée « devoir », listent plusieurs philosophes qui eux ne sont pas du tout d’accord avec toi.ton caractère minoritaire t’honore mais n’emporte pas la conviction.je reste conformiste

    D’ailleurs et enfin,toutes les dettes ne sont pas dues à due concurrence : la dette générationnele est payée par une donation à la génération suivante Les morts n’avaient pas de créance, car ils avaient reçu..

    je veux bien rajouter ta thèse dans ma bibliothèque.Faut il encore que tu l’écrives et que tu y penses sérieusement

    bon courage

    Gérard
    « 

    19th août 2015 at 16 h 04 min

  7. pierre-yves says:

    cette fameuse guerre de Troie, qui selon J Giroudoux n’aura pas lieu,
    alors que chez Homère elle a déjà eu lieu,
    j’affirme qu’elle se prépare en ce moment même,
    parce qu’elle aura lieu nécessairement sauf exceptionnelle exception demain,
    et ce demain est emblématique-problématique
    même si pour l’occasion je saurai m’appeler Cassandre…

    alors… si tu t’y tiens absolument restons formaliste à l exces, vieil ami,
    et simultanement je te remercie de l’exceptionnelle entorse faite délibérément a ta consciencieuse lecture de ces trois dictionnaires de philosophie car au crayon tu y rajoutes ma thèse, que je m’attelle a ecrire il est vrai,

    pour résumer ma position et la réduire à l’essentiel, DE-VOIR = DÉSIRER RE-VOIR
    car, oui, je persiste à nier la morale, telle qu’elle a été est et sera apprise et comprise

    gerard merci de ton amitié,
    et de tes bons voeux de courage
    que je sais bien sinceres me seront fort utiles…

    pierre–yves
    rei.vitae.filosATgmail.com
    http://www.rei-vitae.fr

    19th août 2015 at 16 h 30 min

  8. TISSIER GERARD says:

    je reconnais bien volontiers que dans les jeux de la langue l’art de voir puisse passer pour le participe passé DE VOIR. La morale ici est ailleurs dans le point de vue de nulle part.

    Cela i m’inspire ce qui se voudrait être de la prose poétique mais, je te rassure, sans véritable intention de la donner :

    Ainsi :

    DE VOIR
    tant de malheurs
    il fut meurtri
    par tant de menaces au présent
    par l’oubli même de ce qu’ils virent
    tant de fois sans le voir

    alors il lui resta l’espoir
    comme un salut navré
    à la fraternité

    Gérard

    19th août 2015 at 11 h 56 min

  9. Zub says:

    Si le rêve et notamment le rêve nocturne était bien la marque de l’inaccomplissement et de la superfèterie, que les rêves s’envolent étaient une nécessité…et le ressassement, une marque de dysfonctionnement cérébral…individuel ou collectif.
    Tant que modèles, hypothèses, systèmes et autres instruments nécessaires à la pensée ne se posaient pas comme indépassables ou indiscutables, aucun ne relevait du rêve…mais des ruses de l’intellect !?!

    19th août 2015 at 17 h 35 min

  10. pierre--yves says:

    A GERARD T.
    si cette prose poétique est de toi, j’encouragerai désormais tes talents de “proseur poeticien“.

    A ZUB
    dis voir… quelle différence tu fais, TOI, entre rêve et ruse de l’intellect, dans ton commentaire ci-dessus?
    si tu pouvais honorer ma curiosité, j’ai sincerement hâte de savoir…

    pierre–yves
    rei.vitae.filosATgmail.com
    http://www.rei-vitae.fr

    19th août 2015 at 16 h 57 min

  11. Zub says:

    Pour moi et beaucoup d’autres, le rêve était tout d’abord une faculté cérébrale réparatrice commune aux hommes, aux chiens, aux chats et toutes sortes de métazoaires qui vivaient de l’air du temps…donnant vraiment de bons résultats, tout au contraire de cette faculté supérieure qui visait à tout modéliser, disséquer ou optimiser dans des avenirs radieux, encore plus fuyants que radieux…alors même que parier sur l’avenir était une attitude des plus irrationnelles : s’il n’y avait pas vraiment tromperie, du moins pouvait-on parler de ruse de l’intellect !?
    De même une hypothèse se présentait-elle à la fois comme vraie « et » fausse…tandis que le rêve se présentait à celui qui se réveillait en transe en fin de nuit, comme parfaitment vrai « puis » comme parfaitement faux.
    Confondre rêve et hypothèse scientifique ou intellectuelle risquait fort de mener les rêveurs-éveillés à croire que la solution de tous nos maux serait de prendre l’exact contrepied du temps présent, linéairement…or non, changer supposait beaucoup plus d’imagination, de méthode de ruse ou d’organisation !? Pour changer de vie, tous en même temps, c’est raser tout ces palais nationaux légués par nos pères, qu’il faudrait !?
    Si si, le rêve était foncièrement conservateur !…
    Bien mieux, bien pis, changer, pour tous nos rêveurs-éveillés, c’était arrêter enfin de rêver !

    19th août 2015 at 18 h 09 min

  12. pierre--yves says:

    merci ZUB de ta réponse, que je me sentirais fondé à adopter tant elle induit une posture prudente, avisée, distante, lucide.

    euh… sauf pour ma part, et avec ta permission anticipée et supposée, un codicille à ton codex… car le contexte de ta pensee incite à discerner entre rêve et hypothèse scientifique, et fait abstraction -intentionnellement ? c’est possible- du temps. Ce Temps qui est comme l’Etat pour Bakounine, «ce mal nécessaire».

    Nécessaire pour que le rêve soit condensé en réalité abstraite, laquelle devra être concrétisée dans la réalité quotidienne -la quantité des jours-, puis que cet événement donne naissance à une visibilité continuellement offerte à la sagacité -qui reçoit le crédit de ma pensee bien plus que la sagesse- de l’esprit humain predispose scientifiquement, lequel sera -allez savoir pourquoi ou comment, nanti de l’esprit de ruse et fondé à prétendre démasquer une scientifique cachée…

    Le Temps, ce «mal nécessaire», signe cette évidence -particulière mais non singulière, du fait de son frere dont le fils en fait fi- qu’il y a loin de la coupe aux levres, si le buveur tient à son rêve sans devenir la proie de l’obsession… à moins d’etre mandaté par l’Histoire, ou pour le moins et pourquoi pas par sa propre histoire sans cela ne lui soit fatal… encore que…

    J’ai néanmoins été conduit à remarquer que la «recherche scientifique», qui élabore des «hypothèses scientifiques» avant de les divulguer, demande au chercheur d’être nanti non seulement de l’esprit de ruse, mais aussi de l’esprit de réceptivité. Réceptivité à l »imaginable’ ? a l »inspirant’ ? au ‘rêvable’ ? au ‘temps qu’il faut pour faire un arbre’ euh… un ‘homme debout’ ? Allez savoir…

    quoi qu’il en soit, merci de ton texte, j’ai savouré

    pierre–yves
    rei.vitae.filosATgmail.com
    rei-vitae_fr

    19th août 2015 at 13 h 14 min

  13. pierre--yves says:

    correctif additif

    […] prétendre démasquer une HYPOTHÈSE scientifique (gîtant là, gisant là) cachée…

    19th août 2015 at 13 h 26 min

  14. Gérard Tissier says:

    Zub m’inspire cette modeste remarque : si le rêve est de changer de monde, on a eu  » le royaume est déjà là  » par un certain Jésus après qu’il le fit descendre du ciel ( en sa personne) pour les aveugles et les sourds et donc ceux qui ne voient rien et n’entendent de rien de quoi que ce soit d’autre que le petit rêve petit bourgeois du non excès en tout à toutes les époques.

    On a eu aussi et on a toujours les  » c’est déjà demain » avec leur cortège de signes avant-coureurs
    (ils faut les écouter s’étendre dans les média qui eux sont en en chasse de nouveau 24/24 : le monde bouge !!)
    Maintenant s’agissant de ceux qui sortent du lit encore chaud en se demandant s’il vont se souvenir du dernier rêve ,ce serait à ceux là qu’il faudrait dire sauve ton rêve ?

    je ne suis pas absolument sûr que ce soit et sans doute aucun, que la question soit celle- là.

    bon , ok , j’ai dû rêver ..!

    19th août 2015 at 15 h 00 min

  15. Zub says:

    Moi, bakouninien, ça ne me va pas bien : quelque part, pour moi, le temps n’existe pas : il n’est que la mesure de notre insatisfaction…et vouloir être satisfait dans la durée ou la permanence, c’était déjà s’installer dans l’aigreur, le désespoir, le ratage.
    Plus concrètement, si présentement je lutte, c’est pour soustraire au temps qu’il fait mon lot de petites satisfactions quotidien, non seulement pour ne pas mourir de mort subite mais aussi pour ne pas succomber aux charmes d’amis-libérateurs riches, puissants et bien informés.
    Non, je ne suis pas un héros ; non, je ne suis pas un martyre, pas même un homme libre de se transmuter en chauve-souri aux premières heures de la nuit ; quant à me croire petit-bourgeois, il faudrait que je mette mon bonheur dans la possession de petits objets…alors que certains soirs, c’est le ciel tout entier qui flamboie pour moi.
    Mon seul regret, ce serait qu’on doive inscrire sur ma tombe ou mon cénotaphe « ci-gît un soudard ».

    19th août 2015 at 18 h 24 min

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