Le 21 janvier 2018, le débat sera animé par Bruno Lecoris et Christophe Baudet sur le thème : « Qu’est-ce que le don ? »

3 comments

Posted on 17th janvier 2018 by Gunter in Uncategorized

3 Comments
  1. Zub says:

    Le don, c’est ce qui n’est pas un prêt, ni encore un dépôt ou une location, ni l’objet d’un troc, ni une vente, ni un oubli ou une erreur ou un abandon, ni une escroquerie, ni encore une violence.
    Dans le prêt, la chose doit être rendue arpès avoir servi.
    Dans la location, le service est tarifé ; quand il s’agît d’un tarif à l’heure, rendu ou pas, le service restait dû !…!
    Dans le dépôt, elle doit être rendue sans avoir servi ; souvent le dépôt est-il assorti d’un engagement de gardiennage, voire de nourrissage ; souvent est-il assorti d’un tarif.
    Dans la vente, la remise de la chose est compensée par son équivalent en argent : cet équivalent se calcule : il ne dépend ni du donateur ni du récipiendaire.
    Dans l’oubli, il n’y a aucune volonté de se dé-saisir.
    Dans l’erreur, il y a une mauvaise appréciation du prix.
    Dans l’abandon, manque la relation intime donateur-récipiendaire.
    Dans l’escroquerie, l’escroc donne une chose qui ne lui appartient pas : ce cas renvoie au mode d’appropriation des choses et des personnes admis dans le pays ou la communauté humaine concernée : il y a là un choix politique majeur : ce qui est parfaitement légal pour tous les officiers du pays peut être parfaitement crapuleux pour un individu individué précis.
    Le don est libre et rend libre : le récipiendaire n’est pas tenu de conserver l’objet qu’il a pourtant accepté : s’il n’y a pas même acception de recevoir, il n’y a ni récipiendaire ni don : il n’y a probablement que violence.
    Ce qui serait maintenant intéressant à interroger serait le position des gouvernants par rapport au don, puisque certaines écoles prétendent qu’il n’y a vraiment don que lorsqu’on ignore la personne du bénéficiaire, de telle façon qu’aucune contrepartie ne soit possible ou que le don fût vraiment libérateur…ce qui était intolérable aux fiscalistes-nés !!!

    17th janvier 2018 at 19 h 29 min

  2. Zub says:

    Souvent le don est-il présenté comme la quintessence de la bonté…souvent par de parfaits escrocs : donner à autrui les moyens de poursuivre une passion que l’on ne partageait absoluement pas soi-même, c’était effectivement admirable…sauf s’il s’agît de donner les moyens à quelqu’un de détruire un tiers, abominable.
    Le plus souvent s’agissait-il, pour de parfaits escrocs, de s’exonérer de toute obligation de résultat, en exploitant une faille psychologique, la perte d’un être cher dans des circonstances médicales-abominables, ou sociologique, en obligeant des crapules-honteuses à partager leur butin : les anciens jéronimites, dans leur sagesse, interdisaient ainsi aux voleurs professionnels de mêler aux oboles des honnêtes gens tout ou partie de leur butin : à JERUSALEM, en ces temps-là, pour réparer un vol, il n’y avait pas deux façons : c’était de restituer les objets volés.
    Oui, la bonté vraie avait besoin de tous les véhicules possibles pour arriver à ses fins : ce pouvait être le don comme le prêt comme le louage : tout dépendait du problème à résorber.

    17th janvier 2018 at 19 h 45 min

  3. Zub says:

    La loi française parle certes du « don » mais ne le re-connaît pas : tout transfert qualifié « don » est réputé assorti d’une clause non-écrite de retour pour ingratitude !?!
    En ce domaine comme en tout autre, l’homme en général et le français en particulier sont très menteur ; derrière le mot « liberté » se cachent toutes sortes de servitudes…derrière le mot mariage, les pires esclavages sexuels.
    En somme, on était toujours l’inverse de ce qu’on prétendait être haut et fort.

    17th janvier 2018 at 18 h 34 min

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