Débat du 25 février 2018 :« Il est important de savoir ce que l’on veut, dans la vie, mais il est encore plus important de savoir ce que l’on ne veut pas ». », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 26th février 2018 by Carlos in Uncategorized

Le Temps bouge, et les événements se succèdent. C’est ainsi que le Gouvernement se prépare à opérer par des ‘Ordonnances’, à propos des réformes sur la SNCF, tandis que le Président de la République se dit opposé à l’abandon de la Loi Evin, désavouant, dès lors, son ministre de la Santé, Agnès Buzin. Les jeux olympiques d’hiver se terminent par un bilan mitigé pour la France, avec 15 médailles, dont cinq en or, qui termine donc à la 9ème place.  Autre rendez-vous habituel de ce mois de février,  Le Salon de l’Agriculture, s’ouvre à Paris, alors que le froid refait un retour remarqué avec le Moscou-Paris, le bien nommé.

Afin de s’interroger sur de tels sursauts, le peuple philosophe s’est réuni, au Café des Phares@, essayant de trouver des explications, se basant sur une affirmation de plus, (comme est devenue l’habitude, c’est-à-dire : « Il est important de savoir ce que l’on veut dans la vie, mais il est encore plus important de savoir ce que l’on ne veut pas. », au cours du Débat du 25 février 2018, animé par Gunter Gorhan.

Comment déceler ce que l’on ne veut pas ? Comment parvenir à distinguer l’un de l’autre, dès que, pratiquement, on l’ignore, ou l’on en a qu’une vague connaissance ? Friands de Cogitation, les amants de Sophie, qui ne reculent devant rien, se sont donnés à cœur joie, les uns affirmant que « Renoir n’encourageait pas la ‘corrida’… » (sic), d’autres « qu’il faut savoir » (???)… et aussi que « l’Eglise accepte Dieu et refuse l’Enfer… » (En mettant de côté ce que l’on ne veut pas, obtient-on ce que l’on veut ? Savoir ce que l’on ne veut pas, est-ce le moyen de savoir ce que l’on veut ? Vouloir savoir est une mise en acte, donc plus difficile à éclaircir que le simple fait d’ignorer !!! Qu’est-ce que la Volonté de ne pas ignorer sans savoir ? Est-ce l’ignorance fondamentale ? La Volonté peut-elle se tromper ?  A-t-elle besoin de l’estime vieillotte de soi ? Faut-il partir dans la vie avec une formation du citoyen ? Pourquoi, dès lors, établir une hiérarchie des savoirs, entre ‘vouloir’ et ‘ne pas le vouloir’ ? Qu’est-ce qui gêne ? En politique, il est plus simple et fédérateur, de se dire, ce que l’on ne veut ? Le savoir serait une, Vérité, alors que des affiches proclamaient que ‘Résister’ c’est ‘créer’? Il faut savoir ce que l’on veut, afin de pouvoir décider ce que l’on veut ou l’on ne veut point… c’est-à-dire, ‘dis-moi ce que Tu désires, et je Te dirais qui Tu es, alors qu’il y a des tas de choses que je ne savais pas ne pas vouloir, l’Homme étant un être ‘mal accusé’, d’après Paul Ricoeur, car il faut qu’il dépasse l’humiliation narcissique, l’Homme ‘étant un projet’, selon les dires de Sartre.

tel quel), ainsi que « il savoir ce que l’on veut, et ce que l’on ne veut pas », « ‘dire non’, ce n’est pas français ».

On a repéré que  « peu à peu on avance vers autre chose… », se demandant « quel profit retire-t-on de ce que l’on ne veut pas », puis, enfin : « Pour qu’il y ait un ‘impératif catégorique’, c’est gênant, le problème étant que ‘ce que l’on ne veut pas’, fonde un nouveau horizon !!! »… Puis, quelqu’un a confessé, encore, « pour ce qui est du ‘transgénérationnel’, de mon enfance, il n’en restent que des souvenirs !!! », un autre se demandant « qu’elle différence il y a entre le ‘je ne veux pas d’enfants’, et ‘ je veux une vie sans enfant’ ?, voire « il y a des choses que je ne sais pas » ou, réagissant sur la ‘psychanalyse’, il a été rappelé qu’il y a « un projet tendant à se libérer de ‘papa’ et ‘maman’, remplacé par une ‘ouverture sur le Monde’ », voire, « dis-moi ce que Tu veux, et je Te dirai qui Tu es !!! »…

Au terme du temps réglementaire, Gilles nous a présenté sa version poétique du débat :

« Vouloir savoir/ Savoir vouloir/ Dire ‘Oui’, avec la tête/ ‘Non’, avec le cœur !!!…/ Rubis sur l’ongle/Je jongle !!!…»

J -Pourquoi, Dieu, la Terre est-elle ronde ?

- J’ai fait une boulette

- Pourquoi, les hommes sur la Terre ?

- Pour que mon erreur soit humaine !!!

(Tweet de Bernard Pivot, du 25 Février 2018)

Carlos

4 Comments
  1. Gilles says:

    * « ma grand’ mère’ me disait … «  c’est Vrai que c’est’ important de savoir
    ce que L’on Veut, dans La Vie, mais c’est’ encore plus’ important de savoir
    ce que L’on ne Veut pas » », ___ ____ ___ Gunter’ Gorhan’, Aux Phares,
    Myster’ Arcanes phares,
    * savoir … Vouloir, Vouloir … savoir,
    savoir dire’ OUI, savoir dire’ NON, Volonté sans savoir,
    intuition qui dit NON, « il dit OUI Avec’ La tête’, il dit NON …
    Avec’ Le cœur … » Prévert, « Le cancre », Le NON …
    s’encre … s’Ancre … naïveté fondamentale’,
    et, intuition fondamentale, de ce qu’on ne Veut pas,
    de L’enfance … chemin,
    La prise de conscience, La prise de confiance, de L’injuste – chemin,
    pas’ À pas’, OUI, ou, NON, Appâts’ ou pas’ Appâts ?
    Le NON … premier chaînon … Le NON … chaînon manquant …
    Le NON est’ éloquent … Le Non … est plus marquant,
    * éducation, pédagogie, témoignage’- transmission,
    impératif catégorique’, Alternatif, et, politique’, où L’âme’- agit … en conversion … identification, ou, bien, opposition …
    du OUI Au NON, nous’ y tenons … et que ton OUI soit OUI, et que ton NON soit Non …
    qui te réjouit, ou NON … de L’humaine – nature’, Affective, subjective, de L’humaine – culture’, objective, perspective, prospective’, en ce monde … c’est NON ! et, nous Le maintenons …
    ce monde’, injustifiable,
    * « NON À L’intolérable ! », Jean Cardonnel, J C, « [ Résistance - Combat,
    de Franc-tireur, du NON, À La Libération ] » … ici-bas …
    NON À La soumission, À La domination, et, Aux compromissions, contre … L’Affirmation,
    de son OUI, de son NON, Vers sa Libération, son’ humanisation …
    c’est notre, humain, canon … pacifique, citoyen, canon …
    « résister c’est créer » … Le NON est construction, NON …
    est déconstruction, NON est reconstruction, Le NON est création …
    * ma grand’ mère’… m’enseignait Le OUI, contre … cette famille … j’Ai Appris Le NON,
    Le faire savoir … me réjouit, et, je sais … que ce qui m’A fait, c’est, bien, Le NON …
    et – c’est … ma Vérité … transformée … Vérité, rugby … sur L’ongle,
    je jongle, … serviteur, Avocat …
    Gilles Roca,
    Cas-fée – File’- eau … des ( nés – nus – ) Phares, 25’- 2 – 2018’, en Ventôse …
    c’est Le NON qui file’- haut … c’est, bien, notre NON phare,
    Vent de triviale – poursuite du NON … ose … … Le changement d’ère !,
    _____ « du peuple – L’ère », J-L M & G R

    26th février 2018 at 19 h 05 min

  2. Laure says:

    Poser le non c est placer une limitation, telle une cloison dans la réalité, c est donc construire (rénover) la réalité qui nous est propre.
    Or, une fois toutes sortes de cloisons posées, on se demande si on voulait construire une maison, un labyrinthe ou un tunnel.
    Heureux ceux qui savent ce qu’ils veulent construire avant de commencer les travaux :)

    26th février 2018 at 15 h 56 min

  3. Zub says:

    Savoir ce que l’on ne veut pas était beaucoup-beaucoup plus important que savoir ce que l’on voulait, pour deux raisons au moins : d’une part sera-t-il toujours plus aisé de ne rien obtenir de personne que d’en obtenir une étincelle de bonheur, d’autre part était-il claire que si cela dépendait de nous, nous vivrions tous d’amour et d’eau fraîche : nous avons beaucoup de besoins impératifs et de vraie liberté, que celle de mourir avant l’heure : peu en usait pour eux-mêmes !!!

    26th février 2018 at 19 h 53 min

  4. Zub says:

    En écho à LAURE, non, le propre des vivants, c’est qu’ils peuvent-et-doivent changer…heureux donc celui qui ne sait pas trop à l’avance où il va, pour aller où lui chante, quand lui chante…peut changer de maison ou changer sa maison à son gré : je ne ferai personnellement l’apologie du changement ni celle de l’immobilité : c’est le vivant qui doit passer en premier.
    Personnellement, je crois avoir constaté autour de moi qu’il nous faudrait changer sept fois de maison : on commençait avec deux parents, puis des frères, puis une fringale de liberté, puis un conjoint, puis des enfants, puis de grands enfants…et, en toute fin, la dépendance : brûler les étapes était rarement bon signe !?!
    Lorsqu’il m’a été donné de construire et de me retourner sur ce que j’avais fait, c’est comme si je n’avais moi-même jamais existé : tout semblait là depuis toujours.

    26th février 2018 at 19 h 21 min

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