Alors que ses codétenus ont été exécutés, le sort du prisonnier français, Serge Atlaoui, condamné à la peine capitale pour trafic de drogue, en Indonésie, reste toujours entre les mains de ses geôliers, dans le couloir de la mort, le Président François Hollande faisait une apparition devant le Conseil Economique, Social et Environnemental, avant d’entamer un voyage aux Antilles, se déplaçant ensuite à Cuba. A Paris avait lieu la Semaine Mondiale de Sécurité Routière, organisée par l’ONU et l’OMS, sur la stratégie à adopter à l’égard des enfants`et, le10 Mai 2015, donc, avait lieu au Café des Phares®, l’habituel Débat, dont le sujet choisit : « Peut-on parler de Blasphème en Philosophie ? », fut animé par Eric Auzanneau.
Tiens ! On va se gêner J… Où est le problème ? Puisque, dans un Débat, par définition, chacun a à cœur de parler de Tout, pour mettre les choses au clair, demandons-nous déjà ce que c’est « Pouvoir », « Parler », « Blasphème », et « Philosophie » :
La Philosophie, à la lettre, « Amour de la Sagesse », est une discipline laïque, exercée par des passionnés du « logos », soucieux de trouver des conclusions logiques à partir de deux Prémisses.
Le Blasphème, consisterait dans un Outrage envers le Divin, voire, ce qui est sacralisé, manœuvre, étrangère à l’exercice intellectuel de sujets agissant dans un cadre laïque !
Parler, c’est s’exprimer à l’aide de l’articulation de sons, signifiants, de mode à construire un sens, en l’occurrence, à propos de n’importe quel sujet.
Peut-on ! Pouvoir! Ah ! Là, ça se corse, et il y avait, donc, à considérer l’Autorité, qui dispose de certains moyens pour l’exercer, et nous nous la sommes accordée! Il ne nous restait qu’à entamer notre Polylogue! (de sourds, parfois), « sport » propre à la Philosophie de Salon ; ça ne mange pas de pain… bien que ce ne soit pas toujours évident.
Quoique, apparemment, et pour cause, la seule chose qui posait problème (ou pas), était l’étrange Association du Blasphème (Affaire théologique), et de son éventuelle implication avec la Philosophie, on voit mal, quelqu’un de laïque, incrédule, sceptique, ou athée, monter sur ses grands chevaux ou s’appesantir à propos d’un Affront dans le cadre d’une matière, dont le but est de chercher la petite « bête », là où elle s’est éventuellement nichée, en l’occurrence, le Volume silencieux de la Salle, brisé par la voix des débateurs, portée des micros aux hauts parleurs. C’est ainsi, que l’on a entendu des avis différents, les uns affirmant que « le débat était de nature religieuse », d’autres le trouvant « blasphématoire », « à la frontière de l’interdit », doutant « s’il est collectif ou individuel », « une Parodie de Georges Bataille », ou demandant que l’on établisse la différence entre ‘blasphème’ et ‘sacrilège’ », évoquant Hannah Arendt, Descartes, Saint Augustin, Régis Debré, les Droits de l’Homme, la Morale, le Sacrilège, l’Hubris, voire, comportement orgueilleux, lié à la démesure et à la convoitise », évoquant « Emmanuel Todd » et, dans la foulée, « Emmanuel Valls », demandant que « l’on établisse la différence entre ‘censure’ et ‘ blasphème’ », jugeant que « les experts font ‘tout et n’importe quoi’ », ou rappelant le « drame de Charlie Hebdo », « le lynchage intellectuel », « etc., etc.
Gilles mit fin à l’exercice, faisant rimer « blasphème / problème ; question / solution ; Recommandable / Intolérable… etc. », …Et Voilà !
Un chasseur abat une Colombe ?
- Zut ! C’était le Saint Esprit !
Au Paradis, tout le monde pleure : le Père, le Fils, et la Vierge Marie ; seul Saint Josef se frotte les mains, marmonnant :
- Yaaaaah !!! Depuis le temps que j’attendais ça !
Carlos