En France, les Grands de ce Monde convergeaient vers le Pays, afin de préparer « La COP21 », rendez-vous qui avait pour Objet la Préservation de la Planète et, de ce fait, la Capitale se trouvait en état d’Alerte, et quadrillée par les Forces de l’Ordre, chargées d’assurer la sécurité des Monuments Nationaux, du siège de l’ONU, et autres établissements publiques, surtout en raison de la menace terroriste de Dahesh, toujours présente, et qui s’entête à vouloir faire retourner l’Occident au Moyen Âge, le Pape, de son côté, ayant été prêcher la Paix, en Afrique. Au Café des Phares®, le 29 Novembre 2015, un nouveau Débat philosophique avait lieu, animé ce jour-là par Gérard Tissier, et dont le sujet choisi, fut : « Ce sont les Idées qui font l’Histoire. » Point ! Point final ! Encore une affirmation, alors que nous sommes là, afin de répondre à la problématique posée par des questions !
Mais, enfin… Pourquoi pas! Le fait est que « l’Histoire est au bout des Baïonnettes », voire, « L’Histoire se fait à coups de Cannons » ! Au fond, les Idées ne font RIEN !!! Elles rendent, à l’HOMME, son HUMANITE’ !!! Ce sont des représentations abstraites, aussi bien d’un Être, que d’un Objet et, vu leur caractère chaque fois plus créatif, voire même, universaliste, elles deviennent CONCEPT, ou à défaut, CHIMERE, ILLUSION, c’est-à-dire, RÊVE, SONGE, UTOPIE !!! Les Idées mijotent les trucs les plus étonnants, et un enfant est capable de mettre le feu au LIVRE d’HISTOIRE de son Papa, s’il le voit plus intéressé à sa lecture qu’à lui-même.
Mais, enfin ! Comme de bons soldats, les uns ajoutèrent en pagaille : « les Idées d’abord, puis la Parole », ou « c’est plutôt l’inverse, l’Histoire est issue de la soumission de l’Homme », « une Idée ne meurt jamais, la Grotte de Lascaux a 30.000 ans ; nous sommes obligés d’acheter la Paix Sociale », « Régis Debré vient d’écrire ‘Madame H’, distinguant la notion d’Idée de celle de Concept de Liberté », « aujourd’hui on vit sur l’emprise du ‘Libéralisme économique », « il faut différencier l’Histoire avec petit ‘h’ de celle avec un grand ‘H’ ; ce sont les Grands Hommes qui font l’Histoire », « Que l’on s’intéresse aux Idées ou à la marche d l’Histoire, lequel est plus important ? », « Faut-il concevoir l’Histoire comme Idée, ou comme Processus ? », « Il faut faire le ménage, distinguant ‘Idée’ d’‘Idéologie’ », « sujet Temporel : Société, Politique, Relations Humaines », « souvenir d’une émission sur Laure Adler et ‘La notion de Progrès’, remplacé par ‘Innovation », « les Idées stables sont produites par des grands Hommes, comme le Général De Gaule », etc. … Puis, quelqu’un, ‘prétendant jeter un pavé dans la mare’, fit, tout simplement , une distinction entre le ‘Temps linéaire’, et le ‘Temps circulaire’ ! C’est ‘moi’ qui passe’, et le Temps me paralyse… de peur ! », quelqu’un d’autre, se basant sur le Coran, présuma « qu’il s’agirait de ‘Volonté Universelle’ », des tas d’idées foisonnant de partout…
Pour mettre fin à cette Histoire, Gilles a déclamé ses Vers et, après quelques balbutiements encore, tout le monde se trouva, un instant, dans la rue, avant de regagner, chacun son foyer, car le chaud « climat » politique l’y invitait !
Un gars, en pantoufles, soudain s’écria à l’endroit de sa femme :
- Encore une émission sur la Cuisine !
- Mais, arrête de râler, tu es devant le Micro Ondes !!!
Carlos
Gilles ROCA says:
Est-ce que ce sont Les’ idées qui font L’Histoire ?, Gérard Tissier’, Aux Phares,
* des’ idées … La pensée, son rapport Au réel,
Les’ idées rendent Le monde’ intelligible …
La confrontation entre … pensée et réel,
L’idée suit Les contours de La réalité, formée, pensée, interrogeant … Les – faits, dicible,
* des’ idées … L’Histoire … de La pensée, Actée, Le Lien réalité – universalité,
représentation … de La temporalité, d’Histoire’, universelle, historique … conscience …
La connaissance … L’expérience … La science,
mémoire … de L’Histoire’, idées … mentalités, historique … réalité,
À – prendre … com – prendre … Les structures’… événements’, interprétés,
Le sens’ des’ Actions’, humaines, historicité …
Parole’, et cri, L’Histoire’, en’ Acte’, écrit, L’Histoire’, intuition, perception, conception, création … production, reproduction … naît – sens’, direction … et … signification,
« [ ils font L’Histoire’, ils ne savent pas L’Histoire qu’ils font ] »,
Marx, Ainsi font font font …
Les petits’ hommes,
métronomes … bonshommes,
de L’interprétation … À La transformation … de L’essai des’ idées’…
Aux’ idées transformées … des’ idées conformées … L’Histoire … fécondée …
de L’histoire, des’ idées’, Aux’ idées de L’Histoire,
« ce sont Les’ idées qui mènent Le monde », Renan,
L’Histoire du monde … se fait’ À L’Avenant …
de L’histoire … du sens’… Au sens’ de L’Histoire … de L’Histoire pensée … en L’Histoire parlée,
en’ Histoire … L’Actée,
c’est L’dée, Voie … L’Actée,
L’Histoire … déVoilée,
poussière d’étoile …
L’Histoire … tension Vers … L’Accès’ À L’étoile …
serviteur … Avocat,
Gilles Roca,
Cas-fée – File’- eau … des ( nés – nus – ) Phares,
29’- 11’- 2015’, en ces – jours de Frimaire,
nées – nues – phares’…
de L’Histoire, Les’ idées, Leur frime’- Air …
changement d’ère,
G R ____
29th novembre 2015 at 9 h 00 min
Gérard Tissier says:
je lis sous la plume de Carlos « Point ! Point final ! Encore une affirmation, alors que nous sommes là, afin de répondre à la problématique posée par des questions ! »
Il faut absolument que je vérifie si Carlos s’est bien offusqué que d’autres sujets des phares n’aient pas eu leur point d’interrogation- obligatoire, individuel et portatif,- car sinon, point de problématique ?
J’aurais tendance à pensé que la problématique est dans la question par l’usage de l’idée comme facteur de développement ou de causalité évènementielle. Le mot histoire aussi est objet de problématisation. Evidemment. Tout est problème y compris le fait que note ami Carlos nous restitue les café- philo sous l’éclairage d’un prof de français ayant lu des copies le week end : désabusé et ayant perdu tout espoir que les choses s’améliorent ,
Carlos disserte sur l ’idée ? j’ai pas tout compris alors je me réfère à ce qu’on explique à des futurs bacheliers ;
« L’idée fait référence à l’action de l’esprit qui conçoit un objet quelconque, qui se l’approprie sous une nouvelle forme (ainsi en grec, puis en latin, idée veut dire « forme ») : avec les idées, l’esprit se représente la réalité, sur un mode qu’il convient de distinguer et de la pure imagination et de la perception.
L’idée est donc un objet de pensée en tant qu’il est pensé. Elle n’est pas la chose sensible elle-même, pas non plus une pure image, ni une pure impression de type affectif. L’idée que j’ai d’un chien me le représente susceptible d’aboyer ; mais l’idée, elle, n’aboie pas. L’idée est ainsi par nature abstraite, puisqu’elle provient de l’observation du concret.
Et l’intérêt d’une idée abstraite, c’est de pouvoir être réinjectée dans le concret : c’est donc au contraire le concret qui a besoin des idées pour être pourvu de sens. Peut-on alors penser que les idées puissent se suffire à elles-mêmes, ou nécessite-t-elle une interface (l’homme) pour établir une compréhension du monde ? Aussi, les idées en l’homme peuvent-elles le dépasser au point qu’il n’a pas conscience d’être subordonné à elles ?
Est-ce que cela deviendrait plus clair à notre grand censeur ?A moi , oui. il y a la représentation du monde ( le m onde comme volonté et comme représentation de Shopenhauer ) et la conception que les hommes se font de leur liberté et de ce qui détermine leur histoire. La leur et celle qui constitue la trame de leur existence, celle enfin dont certains sont les acteurs
Il se trouve qu’Alain Parquet a fait un compte rendu pour un sujet identique traité dans un autre vafé philo . je le cite ; « Donc, pour pouvoir traiter d’un sujet définir au préalable des postulats ou des hypothèses afin d’éviter de se noyer dans l’insaisissabilité du réel et l’infinité des points de vue possibles. L’enjeu est de savoir si oui ou non on peut dire quelque chose sur ce réel. Pour que cette pratique philosophique ait un sens, ( le café philo ) il serait sans doute bon de s’en préoccuper »
Pour moi la problématique non pas du sujet mais du café philo- celle que je porte depuis plus de 20 ans -’était dans la capacité d’une assemblée de gens respectables mais n’ayant pas forcément parcouru les grands penseurs de l’idée ( à commencer par Descartes ) à articuler deux choses : les grands courants de la philosophie politique et la philosophie de l’histoire au travers des principales doctrines occidentales proches de nous ( libéralisme, l’utilitarisme, marxisme, etc )
A certains moments la densité du silence dans la salle m’a fait remarquer qu’on y réfléchissait et, sachant que réfléchir c’est comprendre qu’on avait pas tout compris ; il me semble que cette fois ci il y avait de la pensée dans l’air. J’en suis très content
Au passage l’affirmation de référence est celle d’Ernest Renan « ce sont les idées qui mènent le monde > dans un ouvrage consacré à la pensée scientifique.
Bref, la café- philo reste un gentil bricolage bien sympathique malgré les foudres outrancières de l’ami Carlos.
29th novembre 2015 at 2 h 46 min