Débat du 30 Octobre 2016:  » Avec un seul cul on ne peut danser à deux noces », animé par Eric Zernik.

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Posted on 30th octobre 2016 by Carlos in Uncategorized

A en juger par les nouvelles qui nous arrivent du monde entier, au cours de la semaine allant du 24 au 30 Octobre, beaucoup d’entraves bureaucratiques empêchent les citoyens de vivre tranquillement leur vie, leurs gouvernants multipliant les efforts pour mettre fin à des graves Crises Politico Sociales ; en ce qui concerne Paris, le cas de la fermeture des voies sur berge se trouve mise en cause, devant les Tribunaux, par l’Association des Maires de France, Bayrou s’insurgeant, d’autre part contre Sarkozy, tandis que François Hollande se conserve tapis dans ses retranchements, alors que de tels atermoiements constituent un jeu pervers qui ne fait que profiter au FN. Le 30 Octobre 2016, le peuple philosophe ayant d’autres chats à fouetter, se retrouva, lui, sereinement, comme chaque semaine, au Café des Phares®, afin de s’entretenir du sujet du jour « Avec un seul cul, on ne peut pas danser deux noces », un proverbe d’origine yiddish, (apparemment !!!), que Eric Zernik allait se charger d’animer !!!

Il m’est venu à l’esprit un proverbe portugais « il n’y a pas de main, si pure soit-elle, qui n’ait pas touché le cul de son propriétaire ». Mais enfin ! Un proverbe est un proverbe, et les proverbes s’enracinent, en général, dans le long vécu d’un peuple, le Yddish, en l’occurrence, étant le colporteur d’une langue errante parlée, aujourd’hui, par plus d’un million de personnes, constituant, pour le peuple Ashkénaze une langue vernaculaire ! Or, il y a dans un alphabet, une vingtaine de consonnes ! Eh bien ! Elles ne nous serviraient à rien, lorsque nous voudrions exprimer une idée, sans les parsemer de voyelles, cinq à peine… Avec cinq voyelles,  on peut faire danser toutes les Bibliothèques du monde.

Ceci dit, les participants au débat se sont manifestés, tour à tour, les uns choqués par l’évocation d’un organe subalterne, d’autres rappelant le Marquis de Sade, Salvador Dali, ou les expressions « faux-cul », « faux-derche », quelqu’un se disant intrigué par « le mot ‘danser’, incapable de fêter deux noces ». D’aucuns trouvaient « la formule assez morale, finalement », « appelant, de ce fait, Georges Bataille à la rescousse… » ou que « ‘sacré’= ‘sacrum’ », voire, encore, que « le Sujet constitue une Métaphore  », invitant, même, à « penser, les uns, avec les autres, sans partir sur des grandes envolées des philosophes les plus renommés » !!!

A’ vrai dire, on patinait… pas très sûrs d’un équilibre stable, à même de donner un peut d’élégance à nos cogitations !!!

Gilles a, comme d’habitude, donné le signal que notre exercice touchait à sa fin, y mettant un point d’orgue : « … danser dans mon cul !!! »

Pour la forme, on a tiré encore un peu la couverture, puis le peuple philosophe a poursuivi ses échanges, dehors, auprès des participants qui désemplissaient la Salle, ou autres copains qui venaient se rejoindre à eux!!!

:-) Une femme, mariée, va voir une voyante, qui lui dit :

- Je vois, Madame, que votre mari, va mourir de mort violente !!!

L’autre :

– … Et est-ce que je serai acquittée ?

Carlos