Débat du 23 avril 2017 : « Ce qui est difficile, ce n’est pas de faire son devoir mais de le connaître. » Animé par Gunter Gorhan

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Posted on 25th avril 2017 by Carlos in Uncategorized

A trois jours de la Lune Noire (la Lune des voleurs), les heures furent marquées par des tragédies dues au Loup que l’Homme représente, vis-à-vis de ses semblables. Ainsi, les Champs Elysées, furent le lieu d’une fusillade, au cours de laquelle un individu à tiré sur une patrouille de policiers, tuant l’un d’entre eux, et blessant deux autres, avant d’être abattu lui-même, l’attentat étant revendiqué par l’Etat islamique. Le jeudi, précédant dernier Débat politique, onze des prétendants aux élections Présidentielles étaient interviewés par des journalistes. Par ailleurs, en attente du résultat du premier Tour des Elections Présidentielles, afin d’en entamer la suite, le Peuple français s’est trouvé, au cours de la semaine allant du 17 au 23 Avril 2017, à bras avec des problèmes de divers ordres.

C’est à la suite de ces circonstances que, sereinement, comme d’habitude, a eu lieu, le 23 Avril, au Café des Phares@, le Débat Philosophique, dont l’animateur du jour, Gunter Gohran a, parmi une dizaine d’autres, choisi le thème : « Ce qui est difficile, ce n’est pas de faire son devoir, mais de le connaître ».

Même si, comme il paraît, d’après des recherches sur Internet, le jugement vient de Jean Mallard, comte de La Varende, il s’agit encore d’une affirmation, tout simplement, ce qui est contrarie la raison pour laquelle nous nous y sommes déplacés, c’est-à-dire, répondre à un doute, un questionnement nommé ‘Philosophique’. En sus, c’est la charrue avant les boeufs !!! S’il est, effectivement, difficile de connaître son devoir, comment me viendrait à l’esprit de l’accomplir ? Peut-être qu’« il faut de Tout, pour faire un monde » ! Le problème est que nous nous trouvons devant un jugement paradoxal, dans la mesure où l’on juge que ‘ce qui convient de faire n’est pas difficile, quoique le connaître le soit !!!’

Le fait est que, puisque l’on est là, pour ça, les langues se délièrent, les uns disant « trouver la phrase intéressante, mais pas simple », d’autres se demandant « pourquoi ‘faire’ serait plus facile que d’y ‘consentir’ » ! Un peu à côté de la plaque, on avança lentement, entendant les différentes opinions, du genre « on ne peut pas faire son devoir, sans le connaître », ou « que la vraie question suggère que l’on fait son devoir, alors que la connaissance n’y est pour rien ». Il fût affirmé qu’« Hannah Arendt disait qu’Eichmann a obéi , sans juger de sa propre action », que « le Pathos arrête la pensée », que « Kant a créé l’‘Impératif Catégorique’ », « Descartes, la ‘Méthode’ », « qu’au-delà du ‘Devoir’, il y a l’‘Obligation’, la ‘Légitimité’, la ‘Société’ »… et même que « aux USA, celui qui naît avec un ‘bec de lièvre’, peut accuser ses parents de ce fait ». Puisque l’attribution de la Parole était partagée entre ‘Salle’, ‘Fond de la salle’, et ‘Terrasse’, quelqu’un y a « encouragé d’aller voter, conseillant, même, de ‘bien voter’ (?) », « ou de ne pas voter, si l’on écoute la ‘voix Socratique’», même « la ‘doctrine Nazi’ » étant évoquée, « ainsi que « La Banalité du Mal », bien entendu ! Le plus étonnant c’est que l’on est allé jusqu’à parler« de Woody Allen », de la « Gaye Pride » et, je vous jure, des « Blue Jeans », aussi.

Au moyen de ses rimes, Gilles a pratiquement mit fin à la séance et, après quelques balbutiements encore, Tout le Monde se trouva dehors !!!

- Thomas, dit la maîtresse, ta rédaction sur ton chien, ressemble, mot pour mot, à celle de Pierre !!!

- C’est normal, Madame !!! On a le même chien !!!

Carlos