Débat du 25 juin 2017 « La nuit des temps est-elle étoilée ? » Animé par Gunter Gorhan

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Posted on 28th juin 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du lundi 19 au 25 Juillet, on constate que le Monde a vieilli autant que nous, mais cela se remarque moins, car il a une espérance de vie sans comparaison avec la nôtre, car la nôtre est partagée par chacun de nous, bien que d’une façon qui laisse à désirer, ou dont le partage est pour le moins, douteux. Mais, enfin ! On fait avec… et on passe à autre chose. C’est ainsi qu’il y a eu une Conférence Internationale de Techno en Russie, à propos des Start-up à NWX, le Festival d’été sur l’Eco Système et la Technologie Numérique, ainsi que, en Allemagne, où l’on s’en intéressa à l’économie digitale, à Marseille, étant prévus les rendez-vous des chercheurs de EDP (Paris Saclay), ‘Look’, et ‘Forwards Faschion’, afin d’imaginer la Mode de demain, ‘Tec BOSS’ s’occupant de la Musique.
Maître de Soi, le Peuple Philosophe se trouva, lui, au Café des Phares@
la Bastille, afin d’éclaircir la question qui lui fut adressée, c’est-à-dire, « La nuit des Temps est-elle étoilée ? », au cours d’un débat, animé par Gunter Gohran.
Avec une telle question, nous frôlions l’Apocalypse, qui est, tout autant, ‘Catastrophe’, que ‘Révélation’, mais enfin, il nous faut aller de l’avant ! Etymologiquement, « Etoile » s’énonce par le terme latin, ‘Sideris’(sidération), et par l’expression, ‘nuit des temps’, on entend d’ordinaire, une période très reculée dans la Préhistoire, allant jusqu’au-delà du paléolithique, voire de la Création du Monde… Et pour cause. En réalité, il s’agit d’une période sidérale, très reculée dans l’échelle de l’Univers, dont nous ne connaissons rien, vraiment, quoique les Savants s’en occupent passionnément, essayant de la mesurer exactement. Des Historiens se forcent d’en faire des hypothèses, des Alchimistes (XII-XVIII s.) s’intéressent à son côté occulte.
Pourtant, c’est l’érotisme qui a pris l’attention des participants, dont le « Désir inatteignable », l’un d’entre eux en déduisant « ‘le plaisir de la nuit’ », un autre « ‘la nuit de l’humain’ », ou « ‘un côté positif de l’Histoire’, pour les uns, « une explosion céleste, pour les autres », et même « un lien a été établi avec Mao Zédong », « quelque chose qui nous dépasse », voire « ‘La Nuit Debout’, un ‘sujet’ qui inspire et qui éveille » ou, « pour les ‘scientifiques’, quelque chose qui les oriente dans la vie, vue la définition du terme’, en somme : « faites en sorte que vos rêves deviennent réalité » !
S’en suivirent « les années Lumière », « La ‘Poussière d’histoire’ », que nous serions ! et, une voix habituelle suggéra que le mot évoquait « l’origine du Temps, quoi ! Le Monde, quoi ! Pas de début, ni de fin, quoi ! », « … Temps de détente, de stabilité, vertical, le jour, allongé, la nuit », « Le cri des étoiles », en somme.
Or, le problème semble assez simple, et même très humain, trop humain, étant donnée étymologie du terme, lié au ‘Désir’, le désir d’en voir une, ce qui, dans nos campagnes, constitue un jeu, un peu érotique, facilitant le rapprochement de ceux dont la sympathie a fait un premier choix !!! Démembrant Nuit, Jour, Etoile et Guide, nous arrivâmes à « donner un sens au Tout », « à lui trouver une fonction Positive », même à « la Nuit des Temps », ou, du point de vue eschatologique « tendre la main au Cosmos », ou « aux étoiles éteintes ». Quelqu’un, dans son style propre, clamait « pour moi, ça évoque l’origine du Temps, quoi ! le Monde, quoi ! Pas Début, pas de Fin, quoi !!! », puis, quelqu’un d’autre, que « l’entomologie donne à percevoir que le Ciel est bleu/nuit/et/jour » !!!
C’est étonnant que l’on considéra le Temps, en tant que ‘nuit’, c’est-à-dire, un moment abandonné aux rêves, l’oubli de ‘vivre’ d’autres ‘événements’, alors que le Temps passé, recèle Toute l’Histoire, et est riche de bouleversements créatifs, nourris d’une Lumière absente bien que Procédant de nous-mêmes !!!

Gilles nous présenta sa vision poétique de l’événement, et ce fut, dehors, sous un ciel bleu que l’on a fait éclore d’autres considérations, encore !!!
:-) Deux fous sont dans leur chambre. L’un d’eux regarde par la fenêtre, et dit :
-Tiens, la nuit tombe !!!
L’autre lui répond :
-Tant pis pour elle !!!

Carlos

Débat du 18 juin 2017 : « Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 20th juin 2017 by Carlos in Uncategorized

La semaine écoulée entre le 12 et le 18 Juin, fut prodigue en événements socio-politiques assez signifiants et, parfois, avec des graves conséquences pour les jours qui vont suivre, tels que des vastes incendies dans les forêts au Portugal, ainsi qu’à Londres, dont une Tour de Grand Ensemble d’un quartier populaire prit feu, provocant 79 victimes dans la population de la capitale, d’autre part, en France, cette semaine était celle de l’entre-deux tours des élections législatives qui fait craindre une très forte abstention des électeurs.
Ce dimanche, 18 Mai 2017, donc, comme chaque dimanche, le peuple philosophe s’est réuni au Café des Phares, à la Bastille, afin de, au cours d’un Café Philo@, prendre part au coutumier Débat philosophique qui, animé par Daniel Ramirez, tournait autour d’un doute existentiel, c’est-à-dire : « Tout ce que j’ai le droit de faire, est-il juste ? »
J’ai toujours été surpris, par la façon dont le Peuple français est attaché au Droit !!! Arrivé en France, j’entendais dire, tout le temps, à tout propos, les enfants : « c’est pas juste ! », les adultes : « j’ai bien le droit de… non ? », « De quel droit m’empêcherait-on de… », « ‘On a volé une orange au marchand’ », tel que si joyeusement l’entonna Gilbert Bécaud !!!
Qu’est-ce qu’un tel ‘Droit’ ? En quoi consiste le ‘Faire’? Qu’est-ce qui est ‘Juste’, ou pas ?
Du bas latin, ‘directum’, « Droit » est la faculté d’accomplir un acte, ou l’exiger d’autrui, en vertu de règles reconnues par tous.
« Faire », également du latin ‘facere’, veut dire, réaliser quelque chose, par son action, son travail.
« Juste », du latin, également, ‘justus’, signifiant, ‘agir’ selon une certaine équité !
Nous voilà informés, et il ne nous restait qu’à brasser les cartes, tirer les cartes, distribuer les cartes, se trouvant avec autre chose de plus intéressant qu’« une paire !!! », tel que le chantait Aznavour.
C’est ainsi que, comme nous en avons l’habitude, l’on en a entendu des ‘vertes’ et des ‘pas mûres’, quelqu’un relevant que « lorsque le juge, juge, il sanctionne, mais ne peut pas embrasser toute la situation dans laquelle se trouve l’intéressé ; il juge les faits », « ‘Droit’ et ‘Morale’ sont deux choses bien différentes » ; « même démocratiques, les Lois peuvent être scélérates » ; « il est juste de donner à chacun ce qui lui revient », « ‘Juste’, c’est la part congrue », « il faut considérer l’égalité symétrique, géométrique, et juridique », ainsi que « la dimension éthique », le « classique débat du XIX siècle : ‘légalité’, droit positif, ‘légitimité’, justice », « les enfants en ayant, une certaine appétence, s’écriant volontiers, ‘c’est injuste !!!’, lorsqu’ils s’estiment lésés ». Quelqu’un ajouta que « c’est immoral de gagner de l’argent sans travailler », quelqu’un d’autre que « c’est le B, A, BA de la philo », puis, l’intervenant suivant, que « la Loi est un bouquin, faisant plus de mille pages », … et ainsi de suite !
Personnellement, j’ai songé à la Sentence de Salomon. Devant deux femmes, qui réclamaient la maternité du même enfant, prenant son épée, le Sage se prépara à le partager en deux. L’une était d’accord, l’autre préférait plutôt le perdre, mais qu’il vive… Ainsi, Salomon le confia à celle qui optait pour la vie du garçonnet, estimant être, celle-la, sa vraie maman.
Voilà ! L’heure de ranger sa langue, arrivant, Gilles nous a fait part de ses considérations poétiques, et tout le monde s’est retrouvé dehors, au soleil, essayant de démêler, encore, les notions de ‘Droit’, et de ‘Justice’, ou ‘Equité’… Vaste Sujet !!!!

Un philosophe, reconnu comme mécréant, retira son chapeau, lorsqu’il passa devant un Calvaire. Quelqu’un le lui faisant remarquer une telle attitude, venant de lui, il répond :
- « Oh, vous savez, ça n’engage à rien ! Nous nous saluons, certes, mais nous ne nous parlons point !!! »

Carlos

Le débat du 11 juin 2017 : « Comment sélectionne-t-on le chef ? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 8th juin 2017 by Gunter in Uncategorized

Débat du 4 Juin 2017: « Les voyages nous conduisent-ils vers nous-mêmes? », animé par Christophe Baudet

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Posted on 5th juin 2017 by Carlos in Uncategorized

Chaque jour traîne, avec lui, une suite d’événements qui, accrochés les uns aux autres, forment le Convoi de l’Histoire. C’est ainsi que, au cours de la semaine allant du lundi 29 Mai, au dimanche 4 juin, les parisiens ont enduré des grèves d’approvisionnement de carburant dans la Capitale, provoquant de gigantesques embouteillage devant les Stations Service. A part ça, ils ont pu vérifier l’engagement du Peuple syrien, dans sa Lutte contre la dictature sévissant dans leur pays et, Place de la République, la révolte qui subsiste, depuis quatre ans, à propos de la mort de Clément Méric. Donald Trump, faisant bande à part, s’est retiré de l’accord de Paris sur le climat, provoquant une onde de choc mondiale. Cependant, le peuple philosophe, venant tout juste d’apprendre le grave attentat de Londres, s’est rendu malgré tout, ce 4 Juin 2017, au Café des Phares@, afin de répondre à la question qui lui était posée, c’est-à-dire : « Les Voyages, nous conduisent-ils vers nous-mêmes ? », une réflexion d’Albert Camus, paraît-il !!! au cours d’un débat conduit par Christophe BAUDET.

On sait que les Peuples ont toujours été passionnés par le fait d’aller voir ce qui se passe ailleurs, poussés par la curiosité de l’Etrange, et de se déplacer même jusqu’à la Lune, ou autres Planètes, afin d’y trouver l’Etrange, le Différent, le Bizarre, le Singulier et, effectivement, ce n’est pas le ‘Singe’, évolué fût-il, qu’ils on débusqué, mais de nouveaux et passionnants Points d’Intérêt !!!

Il s’agit, là, dans notre cas, d’une introspection, un voyage sur Soi-même, et les lieux d’affection qui nous entourent, c’est-à-dire, ‘chercher sa voie’ intérieure, dont Descartes a donné le départ avec sa déduction : « Cogito, ergo sum ! »

Les langues se délièrent, avides d’exprimer des pensées, des sentiments, des présomptions, des jugements, car nous ne pouvons pas celer ce qui, constamment nous remue l’esprit.

C’est ainsi que l’on a entendu ‘des vertes et des pas mûres’, tels que « Je me voyage ! », « aller de ‘Soi’ à ‘Soi’, en passant par ‘Nous’ ! », « Sortir de Soi, pour y revenir ! », « Je m’excite, en voyageant ! », «  Voyager jusqu’au bout du monde, sans escale, ça n’intéresse plus personne ! », « C’est un café Philo, pas religieux », « La Liberté consiste à sortir de Soi (aliénation), s’incarner dans l’Autre, et revenir à Soi (le pour soi)» ! « ‘Trois choses’, réplique un autre ! 1)‘Voyager’= sortir de soi-même ; 2) Quantification de Liberté ; 3) Aliénation », puis, quelqu’un l’accuse : « Vous êtes misogyne » !!!… et ainsi de suite !!!

Puis, Gilles a eu raison de Tout, au moyen de ses rimes : « Voyage intérieur/extérieur ! Ascension/ Descente, de l’esprit…. ».

J Deux hommes sont poursuivis, dans la brousse, par un lion affamé, et l’un  d’eux a mis ses baskets…

-T’es fou, dit son copain ; tu crois courir plus vite que lui ?

- Non ! Mais j’espère courir plus vite que toi !!!!

Carlos