Au cours de la semaine, allant du 4 au 10 Septembre 2017, nous avons vécu la ‘Rentrée des classes’, intéressant des centaines d’Ecoliers, les Politiciens se préoccupant, eux, de la manière de riposter aux ‘provocations’ de la Corée du Nord, alors que, après avoir frappé les Antilles, dévastant, au passage, les îles de St. Martin et St. Barthélemy, l’ouragan Irma s’est attaqué à Cuba et se dirige vers la Floride, et un deuxième Ouragan (‘José’) est attendu ce week-end, de pied ferme, sur ces mêmes côtes, faisant craindre le pire.
Cependant, à la ‘fin de semaine’, le 10 Septembre, donc, les entichés de la philo s’adressèrent, eux, au Café des Phares@, afin de tirer la substantifique moelle du sujet : « A-t-on tort de se faire des Illusions ? », au cours d’un débat, dont Michel Turrini se chargea de l’animation !
Un peu tiré par les cheveux, non ? Pourquoi tort, s’il ne s’agit point d’une attitude morale, mais d’une simple rêverie ? En effet, étymologiquement, du latin, ‘illudere’, le mot ‘Illusion’ veut dire ‘se jouer de…’, ‘masquer’ et, à tort ou à raison, ‘tromper’, ‘abuser de la confiance’, voire, faire un usage excessif de la complaisance de l’autre… de sa ‘naïveté…, allant jusqu’à le rendre ridicule. Si on l’applique, à sa propre personne, le même principe est adaptable, le but étant d’y voir où en tirer un ‘avantage’, se voilant la face, si nécessaire !!!
L’Utopie (non Lieu), serait-ce quelque chose d’irréalisable ? La ‘Commune’ prouve le contraire, même lorsque éphémère !!!
Est-ce un « tort », enfin ? Chacun voit midi à sa porte. Certains souhaitent oublier un moment difficile, d’autres s’attendre à des inespérés instants heureux !!! Sachant qu’un ‘tort’ (du latin, ‘tortus’ équivaut à tordu (contraire de droit), il s’agit, là, d’une opinion s’opposant, radicalement à une autre, voire, d’une action contraire à la vérité, à la raison !!!
Alors, dans la salle, à partir des ‘premières prises de parole’, les éventualités les plus disparates et fantaisistes se firent jour, telles : « l’illusion, ça marche, et tout le monde y croit ! », « les scientifiques se partagent à propos de l’existence du réel… », « je me demande s’il s’agit d’illusion… guerre, souffrance », « quoi qu’il en soit, ça vaut la peine d’essayer ! » Puis, « En mathématique, on parle de ‘propositions indécidables’ ; a-t-on tort ou raison ? », « Le sujet est par delà du ‘vrai’ et du ‘faux’ », « Ca dépend de ce que l’on nomme ‘illusion’ !!! Croyances particulières, parfois inconscientes ? », « Tort par rapport à quoi ? », « Marx et Bakounine préconisaient l’Anarchie, et point d’Etat ! », « Personne n’a d’illusions, mais besoin de ‘spiritualisme’, ‘individualisme’ ; je vois, dans le noir, avec une lampe électrique ! », « Pourquoi pas faire de la Réalité, à partir des Illusions ? »
Pour finir, Gilles mit un terme à la Séance, au moyen de ses vers bien inspirés !!!
J Tant que mon chef donnera l’illusion de beaucoup me payer, je lui donnerai l’illusion de beaucoup travailler !!!
Carlos
Gilles says:
A-t-on tort de se faire des’ illusions ? _____Michel Turrini, Aux Phares,
« L’illusion est’ Au cœur ce que L’oxygène’ est’ À L’Appareil respiratoire »,
Maurice des’ Ombiaux, protège, du désespoir, ou, du Vide, de L’existence’, À cœur,
des’- illusions … de nos’ histoires, dont nous sortons Vaincus … Vainqueurs,
illusion – illudere – « tromper » – « se jouer de … » comme’- une’… erreur, Aléatoire’,
Apparence, hallucination, mystification, épreuve’… en – jeu, pour La philosophie,
quête’, et, Amour de La Vérité, humain défi,
illusion – désir, face’ À La réalité, en Vérité, épreuve de Lucidité, piège bâti, ou, désir reconnu, Acté, « L’ À – venir d’une’ illusion », Freud’, illusion, ou, Vision … illusion Vitale – Vitalisme, inconnu … un connu,
finitude … finalité … finalisme,
« Les’ illusions perdues », Balzac’, Les’ illusions perdurent …
illusion, malentendu, qui, chez Les malentendants, perdure …
rêve’, espoir, utopie, tourne … tourne … toupie, Le regard, sur La Vie, besoin, désir … En vie,
« illusion comique », Corneille’, illusion tragique’, « écume des jours », Vian, Vérité … inventée, illusion impossible’… un possible, berceau de notre’ enfance’… À – tester …
« se bercer d’illusions », notre regard d’enfance, Maia … Maia, illusion … illusion,
on’ est Le jouet d’illusions, de notre’ enfance’, en – jeu … notre’ espérance,
La raison d’Avoir tort … Le tort d’Avoir raison … À tort ou À raison … « À tort et À raison » … illusions … des raisons, des raisons … d’illusions, La raison … des – raisons,
des Visions, d’horizon, des’- illusions … Liens, Lianes … de mânes’… en manne … de Vie,
Les’ Arcanes … de Vie, fil d’Ariane, subjectivité / objectivité, fiction, et, confusion,
sujet / objet, Adéquation, Les religions … À cause’/ effet, rétribution,
et, Le doute’ et Le questionnement’, en question(s),
illusion d’optique … L’âme … Dieu, et, Le monde, L’âme … de fond … des’- illusions,
et, des Visions du monde, qui montent’ À La surface, des’- illusions …
en face’, on tord … des’- illusions, dont’ on se fait de droites, rectilignes … Visions,
Vie, « La grande’ illusion », Renoir, Vie, La grande … Vision,
L’illusion est’ À L’être’ humain ce que L’eau est’ À La plante …
comme’- un … besoin Vital, pour Vivre, des’- illusions … pour Vivres … qui nous hantent,
imaginaire … nécessaire’, intuition, fondation … masques … des’- illusions,
« masques’ et bergamasques », Verlaine, danse … des’- illusions, « danse du sabre », danse du goupillon, religion – Aiguillon … « danse macabre »,
Saint-Saëns, sains sens’… des’- illusions, danse d’humanité,
pacifiée, unifiée, illusion … À – tester, ou, Vision … À – tester, serviteur … Avocat,
Gilles Roca,
Cas-fée – File’- eau … des ( nés – nus – ) Phares, 10 septembre 2017’, en Fructidor,
où filent’ haut … des’- illusions phares, en’ Autant de facettes, illusion dort … illusion d’or,
À Salim’, À Nahan’, des’- illusions … Liens, Lianes … de mânes’ en manne … _____ G R …
de Vie, Les’ Arcanes … de Vie, fil d’Ariane … ___d’un changement d’ère
12th septembre 2017 at 17 h 11 min
Zub says:
A-t-on tort de se faire des illusions…oui, parce que le réel dépassera toujours nos capacités à pressentir ou à imaginer…et non, parce que la confiance ne se décrète pas : le cosmos est terrifiant de par son immensité et son inhumanité ; peu d’entre nous pourra en supporter l’idée ; aucun de nous ne pourra vivre constamment avec l’idée qu’il vit tête en bas, une ou deux boules de feu au dessus des yeux…parce que, sur terre, même ceux qui vivent la tête en bas ont des étoiles au-dessus de la tête ; c’est bien a tort, je pense, que d’aucuns se moquaient de tous ceux qui auront professé que la terre était plate : vivre sur une boule qui tourne autour dune autre boule qui court nul ne savait où, était vraiment angoissant !?!
12th septembre 2017 at 17 h 46 min
Zub says:
La fin des temps survenait sur terre chaque fois qu’un homme comprenait tout à la fois le monde qui l’entourait et le monde qui l’habitait, qu’il passait du même coup d’un espace-temps charnel-animal, limité à cent ans, à un espace-temps quasi-illimité où tout est lumière, au sens quantique ou photo-voltaïque : cet homme n’avait subitement plus besoin de se raconter d’histoires.
Promettre la fin des temps à ceux qui n’étaient pas prêts à l’accepter était manière de les empêcher d’y accèder et de justifier artificieusement, entre soi, toutes les violences.
L’annoncer comme un événement nécessairement collectif, c’était vouloir créer artificieusement du collectif où il n’y en avait heureusement pas.
12th septembre 2017 at 17 h 21 min
Zub says:
Si nos illusions nous font tort, que dire alors des espérances : l’espérance serait un bonheur qui nous pousse à agir, pour le plaisir d’agir autant que pour le plaisir de réussir, même quand le succès finissait par arriver…avant de repartir : celui qui avait tout avait-il d’autre échappatoire que tout détruire !?
Pour ceux qui regardaient l’espérance de l’extérieur , elle ressemblait comme une soeur à la persévérance.
Etrangement, la persévérence dans le malheur n’apparaissait jamais aux yeux de personne : c’est, sans doute, qu’elle était trop communément partagée !?!
L’illusion, elle, poussait généralement à ne rien faire, rien changer : c’était toujours tout doux, dans les débuts : seule la fin était triste.
12th septembre 2017 at 17 h 36 min