A cours de la Semaine allant du 10 au 16 Mai, bien des événements eurent lieu dans le Monde, notamment le voyage entrepris par le Président François Hollande à Cuba, afin de rencontrer son homologue Raoul Castro et ayant même pu avoir un entretien avec son frère Fidel Castro. Il y eut aussi l’ouverture du Festival de Cinéma de Cannes, le plus réconfortant de tous, étant l’examen du Recours en Grâce de Serge Atlaoui qui, en Indonésie se trouve toujours dans le couloir de la mort. Au Café des Phares®, comme chaque semaine, eu lieu le débat dominical qui, ce 17 Mai-15, fut animé par Gérard-Tissier, il choisit, comme sujet de discussion, une question de Leibnitz, « Pourquoi quelque chose, plutôt que rien ? » Thème repris par Voltaire dans « Candide », et se trouvant, enfin dans notre « Moulin à Pensées »
Et pourquoi pas ? C’était, peut-être, un peu trop de sable, pour notre petite camionnette, certes, d’autant plus qu’il n’y a rien à justifier, ne serait-ce que s’appuyant sur les dires d’Angelus Silésius « La Rose est sans pourquoi ! », la raison étant parce que « … c’est une Rose, (tout simplement), n’ayant donc pas à en apporter la preuve », idée que, par ailleurs, Heidegger, fait tourner en rond, jugeant « la Pensée comme une idée auto-réalisatrice, celle de « Devenir soi-même », et que Nietzsche reprit à son compte, dans le « Ecce Homo », dès 1888, réglant les comptes entre son propre « moi » et son devenir incertain.
En effet,… les Hommes demeurent carrément les Êtres qu’ils sont, domestiques de leurs instincts, sans prêter attention au Monde qui les forme, déforme, transforme ou informe, et sans s’observer soi-même… telle la Rose qui, pour fleurir, n’a pas besoin que l’on lui fournisse les raisons de sa floraison… Le point de vue mystique étant inspiré par cette pensée, sans chercher la perfection du raisonnement, c’est-à-dire, pourquoi Rien est remplacé par quelque chose qu’il était déjà, « Deviens ce que Tu es », comme le prônait Zarathoustra », admonestation qui est devenue, Devise Olympique.
Il a été dit, par ailleurs, que « toutes les questions ont une ‘causalité première’ », que « moi, je suis bien contente d’exister », « qu’en physique quantique, il n’y a rien, plutôt que quelque chose », mâchant ses cacahouettes, un autre ajoute « on se pose la question, hors du monde », « est-ce de la Nécessité, ou de la Contingence ? », « Toute chose a une raison d’être, si elles sont là », « c’est une question posée par Kant, à propos de Dieu », « Pourquoi ce qui est là, est là, et pas autre chose ? », « Si la vie est un ‘rêve’, rien n’existe », « Est-ce que l’on a besoin d’un Dieu ? », « Il ne nous laisse que des ‘pos-it’ », « le Café Philo est un char à foin, tombé dans le fossé ! », « en anglais, ‘Rien’ c’est ‘nothing’, quelque chose de troublant, et Dieu, beauté et justice, qui ne se touche pas ! En allemand, ‘pourquoi’, avec des nuances de tout acabit, selon qu’il s’agit de théistes, mathématiciens, négationnistes, ou soufistes », « si ce jsujet englobe Dieu, la question est absurde et, une question sans réponse, n’en est pas une ; peut-on imaginer un ‘Rien’ ? s’il n’y a ‘rien’, il y aurait autre chose à la place », « 4+4, dépend du référentiel », « Qu’attendre de Leibnitz, en même temps Mathématicien, Philosophe, Rose-crucien, Franc-maçon ? », « Là, ou il n’y a Rien, c’est une surface nulle »…. Etc. , etc….
Gilles clôt la scéance : « Dieu est le seul être qui n’a pas d’existence… ‘Être, ou ne pas être’, là…»
Un homme voit un attroupement. Il s’approche, et demande à l’un des curieux :
- Que se passe-t-il ?
- Je ne sais pas ! Le dernier qui savait est parti, il y a un quart d’heure !
Carlos
Gilles ROCA says:
Pourquoi y A-t-il quelque chose’ plutôt que rien ?, Leibniz’, Gérard Tissier, Aux Phares,
conforme’ Au principe de raison suffisante,
« pourquoi quelque chose’ existe plutôt que rien,
et pourquoi Ainsi et non’ Autrement », Leibniz’,
une raison d’être … comme’ elle’ est, qui nous hante’,
un principe … qui crée toute chose’, et non rien,
Le sens’ de L’être’, Avec’, ou sans raison, indices,
est-ce La question de L’existence de Dieu ? Dans L’Air …
« Dieu est Le seul être qui, pour régner, n’Ait même pas besoin d’exister », Baudelaire,
La métaphysique … de L’être’, en général, des causes, de L’univers, des principes, fondateurs, de La connaissance … du monde … bien et mal, principe’ originel, principe … créateur, contingence … nécessité, mise’ en’ Abyme, réalité …
Visible’, et réel … invisible’, universel, intime, Voilé, À dévoiler, mis, remis’ en question(s), Le fondement … pour exister,
d’où La question : « être’ ou ne pas’ être’… », ou Le néant de L’être …
« … telle’ est La question »,
notre chose’ À cœur … Âme’- L’être,
de L’ombre’ À La Lumière … naturelle, hier’, Aujourd’hui, demain,
c’est’, ici, Le chemin,
maintenant’, invisible’, À, nous, rendre Visible’, intérieur, extérieur, état … des – marches’…
À monter’… Avec’ une canne’, en non-Voyant, en mal-Voyant, Au temps de Cannes,
festival, du cinéma, de remplissage’, entre … Le quelque chose’ et Le rien … Les marches’…
Au pas – sage’… entre La nuit et Le jour,
À L’écran, en couleurs, noir et blanc, comme nos jours,
tapis rouge’, en tranches … cinéma, carte blanche, dans Le noir, canne …
blanche’, et nœud gordien … de La question …
que L’on ne tranche’, intuition, perception, suscitée, et … res’- suscitée, cette question …
À La Question,
Au bout de La question …
notre résurrection, maintenant’ et ici,
c’est La philosophie, de notre, humain, défi, mais non, mais non … mai si !,
serviteur … Avocat,
Gilles Roca,
Cas-fée- File’- eau … des ( nés – nus ) Phares, 17’ mai 2015, ces – jours … de Floréal,
À La Lumière … des phares, … La question … idéale,
changement d’ère,
G R
19th mai 2015 at 17 h 01 min
Zub says:
Qui dira jamais ce que disent les oiseaux…ou les fleurs…ou même les pierres qui roulent dans les torrents de montagne ??? On attend encore, surtout pour les pierres…qui avaient assurément à en raconter plus que tout le monde, puisqu’elles étaient là avant tout le monde !?! Peut-être ne faisaient-elles que rire et chahuter entre elles…ce qui ne ferait pas très sérieux dans la bouche d’un apprenti-tyran….parce que derrière nombre d’aimables poètess se cache un horrible tyran !…
Quant aux tenants du néant, moi, je crois qu’ils aimaient à se taire : c’est donc normal qu’on les entende peu…ou pas !
19th mai 2015 at 18 h 44 min
GERARD TISSIER says:
Bonjour. Voici un lien avec une émission consacrée à la question des phares de ce dimanche. .
http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-rien-14-pourquoi-y-a-t-il-quelque-chose-plutot-que-
( a copier dans la barre adresse de votre navigateur )
Moi qui suis d’habitude assez interventionniste dans mes animations – autant servir à quelque chose pour faire avancer le débat – j’ai été très discret car les inteventions m’ont parues assez riches..
Mis à part ceux qui se croient plus intelligents car ils sont athées et ceux qui critiquent le sujet pour n’avoir rien à en dire, on retrouvera dans les propos de Fréderic Wolff certains des angles de vue adoptés par nos participants. Preuve que l’on peut faire un effort e penser aux phares. C’est pour moi une question de « sujet < »
Mais évidement me dira- t- on " pourquoi couper les cheveux en quatre si, chauve ,je suis heureux comme cela ! "
Il y a au moins deux questions dans la question.
1 si on cherche à savoir comment ( pourquoi ) il y a eu quelque chose plutot que rien on oublie la possibilité du rien auquel le réel s’oppose
2 si on cherche à imaginer rien, alors comment d’affirmer qu’un rien soit possible puisque ce rien est pensé par nous dans le quelque chose
Evidemment un rien pourrait pré-exister au réel.Le big bang ou le Dieu créateur ( ce qu’il ne fut pas selon la génèse) .Ce seraient à classer dans le même panier. L'un parle de la volonté de l’Esprit et l’autre d’énergie . Peut-être s’agit-il de -grosso modo- la même chose ?
Comme disent certains jeunes aujourd’hui « je ne sais pas, j’ étais pas né"
L'argument de l'insolubilité de la question est rappelé à la fin de l'émission par F.wolff .Il ditt que la formulation croise la question de la causalité et celle de l'être : le « pourquoi » et le « qu'est ce que »
J'ai déjeuné avec Lucie :.une jeune et belle personne qui se destine à l’enseignement de la philo Elle va animer la semaine prochaine.C’est une excellente nouvelle
19th mai 2015 at 15 h 29 min
Elke says:
Pour moi, ce sujet m’a fait penser aux processus d’émergence qui cohabitent joyeusement avec les processus d’effacement. Jusqu’où, on dira qu’il n’y a rien, et à partir quand il y a quelque chose? Ce qui est ne sera plus un jour. Ce qui n’existe pas encore pourra exister plus tard. Dieu dans tout ça? Je partage la sensibilité de ceux qui disent qu’il est inutile de perdre son temps avec la question « dieu ». J’aime la table des lois de Moïse parce qu’il commence par interdire de définir et nommer « Dieu ». Qu’il existe ou qu’il n’existe pas, qu’il soit mort ou vivant: ce qui compte, c’est de se sentir vivant et de mesurer toute la responsabilité inhérente à la condition humaine. « Moi », c’est un rapport au monde, une manière permanent d’interagir avec le non-moi. A la question: pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien, je répondrai donc: A cause de ce dialogue nécessaire et permanent entre un intérieur et un extérieur, à cause de cette séparation fondamentale, cette séparation infiniment répétée de la naissance et de la mort. Un sens à tout ça; un but, une direction? Les lois de la structuration du vivant semblent suivre une logique; elles suivent un modèle qui se répète. Nous développons notre capacité de comprendre comment ça marche, mais notre question du pourquoi restera toujours sans réponse. Parce que c’est comme ça. C’est ainsi que je coupais court aux questions interminables de mes enfants quand ils avaient l’âge à vous trouer le ventre avec des « pourquoi » incessants.
19th mai 2015 at 21 h 06 min
Sophie Lebrun says:
Pourra-t-on répondre à la question de savoir pourquoi il y a quelques chose plutôt que rien?
La question du sens de l’être.
L’existence est le fait original contre lequel la pensée vient buter. Il y a des choses et des êtres
et il y a tout le mystère de l’existence.
19th mai 2015 at 16 h 19 min
GERARD says:
S’il n’y avait rien, nous ne serions pas là pour nous poser la question.il faut qu’il y ait quelque chose un esprit, une conscience pour évaluer l’alternative .Dès lors le « non- rien » est nécessaire pour qu’il existe en esprit une alternative, le rien est une idée produite par les choses dont nous
penser l’infini à partir du fini ne fait pzs que l’infini existe !.
Dieu peut ou pourrait exister car il y a des raisons pour cela ( être la cause de ..) mais il y a aucune raison pour que le rien existe et c’est pourquoi le rien n’existe pas sauf à être l’état d’avant, primordial
Dans un tel cas le rien n’est plus – il a été remplacé par le monde puisque la conscience existe
Si les choses avaient besoin du rien comme origine on ne voit pas pourquoi et comment puisque rien ne produit rien.
Autant dire, à la place de cette hypothèse, que les choses ont toujours été mais dans une mouvement qui les conduit à être par stades successifs ( l’évolution )
Bref le rien ne peut être nécessaire car il nous empêcherait de nous poser la question.Admettons qu’il aurait pu être mais qu’il n’a pas pas été.Donc il n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais
Car depuis Parménide , l’être est et le non- être n’est pas.
19th mai 2015 at 0 h 16 min