Le débat du 20 août 2016 : « Contrôler, est-ce nécessairement maîtriser ? », animé par Pierre – Yves.

5 comments

Posted on 17th août 2016 by Gunter in Uncategorized

5 Comments
  1. Zub says:

    Contrôler, c’est savoir tout maîtriser sans en avoir l’air…avec un minimum d’effort…mais le must, c’était assurément d’arriver à se contrôler soi-même…pour un maximum de profit personnel : à partir d’un certain niveau, plus on se contrôle, plus on profite : non, le dolorisme n’est pas l’horizon indépassable de l’intelligence humaine !…

    17th août 2016 at 14 h 20 min

  2. pierreyves says:

    l’expression “sans en avoir l’air“ meriterait un développement philosophique,

    l’emploi du verbe à la forme réflexive est-il implicitement sous-tendu par l’idée que l’action que désigne ce verbe est une promesse faite à la conscience qu’a cette action d’elle-même precisement dans le monde des causes enchaînées entre elles, d’accoucher d’elle-même, en ce sens qu’elle prend sens donc corps en s’objectivant comme subjectivité se mirant sans s’admirer ?

    que suis-je conduit à comprendre quand j’écris dans ma pensee qui se pense ce que ta plume m’a offert à lire ?

    merci de ta contribution

    17th août 2016 at 21 h 38 min

  3. Zub says:

    Finalement, maîtriser ou contrôler, c’ était d’abord une querelle d’apparence : celui qui maîtrise ou se maîrise a l’air d’un maître ; celui qui contrôle a l’air d’un con…alors que c’est sans doute celui qui n’en laisse rien paraître, le grand maître.
    Pour distinguer les vrais cons des faux, rien de plus simple : il suffisait de se persuader qu’on était la personne la plus importante au monde, dans sa vie propre, pour que toutes les problèmatiques nées des apparences ne se posent plus.
    De même joue-t-on rarement à contrôler des choses parfaitement inutiles ; de même se plaît-on souvent à maîtriser des savoirs futiles…même quand la futilité serait vitale….apparences encore…apparences toujours.

    17th août 2016 at 18 h 01 min

  4. Zub says:

    En réponse à PIERREYVES et si j’ai bien tout compris, non, inutile de me poser la question, je ne me sentais personnellement-nullement comptable des effets que pouvaient entraîner mes écrits sur mes amis lecteurs : je les supposais tous grands-et-vaccinés, doués de raison et de parole autant et mieux que moi ; quant à mériter remerciements, c’est eux et eux-seuls qui pouvaient dire ce que eux avaient pû retirer de positif de ma lecture.
    Chercher à se mirer soi-même me paraissait déjà une démarche bien hasardée…même si ce qui était valable pour soi, l’était de toute chose : le réel ne donnait jamais à voir de lui-même qu’une face à la fois ; peut-être le problème, quand il s’agissait de soi-même, c’est qu’il n’y avait plus de regard croisé possible : ou il fallait se contenter de sensations, ou il fallait s’en remettre totalement aux représentants de la médecine…malheur à qui voudrait s’en remettre aux deux !?!
    En plus court, le bonheur, c’est toujours comme disparaître à ses propres yeux !?!

    17th août 2016 at 18 h 32 min

  5. Elke Mallem says:

    Je contrôle mes comportements: j’ai le choix de faire ou de ne pas faire. Si je ne fais rien, je n’ai pas d’effet. En agissant, on a évidemment envie d’avoir un effet et j’utilise, parmi tous les comportements possibles celui qui me paraît le plus efficace possible. Derrière toute acte, même de parole, une intention. Je contrôle ce que je dis. Ce que j’écris aussi, d’ailleurs. Mais je ne maîtrise pas forcément l’effet que j’ai réellement. La maîtrise émerge peut-être de l’humilité que je peux développer dans le constat que l’intention et l’effet ne sont pas superposable. Ce n’est pas l’intention qui compte, mais l’effet et de savoir s’interroger sur l’effet qui n’est pas celui que j’ai eu l’intention, d’avoir: c’est ça qui permet peut-être l’acheminement vers une certaine maîtrise du réel. L’effet dans l’interaction humaine nous échappe toujours un peu, parce qu’en face, il y a une volonté autonomie, une expérience de vie différente, un socle d’apprentissages, de « vérités premières » structuré différemment. Quand les mots dans les débats d’idées sont perçus comme des flèches, comme des attaques personnelles, la parole a perdu sa fonction médiatrice, il me semble. Comme s’il n’avait plus l’espace minimal entre moi et l’autre qui permet de « se » penser et tout en laissant une place à « l’autre ». La maîtrise se transforme en mépris: pour maintenir l’illusion du contrôle, illusion sécurisante, j’exclue la volonté de l’autre pour réduire le risque d’être l’auteur d’un acte contraire à ma volonté. Cela empêchera le chemin de la maîtrise, cela ouvrira le champ de la guerre.

    17th août 2016 at 15 h 07 min

Laisser un commentaire