Marc
Dimanche*, tu n’étais pas au Phares
Mais, en silence, ta table vide
Songeait à un de ces retards
Auxquels seul le temps préside.
Tu as brouillé sa traque, pourtant,
Te livrant toi-même, de sang froid,
Aux sinistres rets du néant
Envieux de ton être las.
Prises à la gorge, nos pensées
S’accordent, sorties de la stupeur,
Pour te dire leur désarroi
D’une poignée de cœur fort serrée,
Et répéter dans la douleur :
« A plus, très cher Marc ; bien à toi ».
*22/2/2009
Ce site a été créé à la mémoire de Marc Goldstein, afin de poursuivre son dévouement en tant que webmaster et chroniqueur du café-philo-des-phares, avec le propos de mettre la même sollicitude et application dans la constante réinvention de la parole, notre instrument de survie.