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Bonjour à vous, qui vous intéressez à la philosophie. Sachez que vous pouvez trouver sur ce site, le compte rendu des débats qui ont lieu au Café des Phares (Paris, Place de la Bastille), chaque dimanche de l’année, et auxquels rien ne vous empêche d’ajouter vos propres commentaires. Par ailleurs, d’autres rubriques sont en mesure de vous aider à vous orienter quant aux activités et autres événements philosophiques de la cité et du monde en général.

Le webmaster.

La vie : « Un métier ou un art ? »

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Posted on 3rd juin 2016 by Gunter in Divers

La Vie : un métier’, ou un’ Art ? ____
* – un’ Art de Vivre, hier’… Les salons Littéraires, et, Aujourd’hui, comme’- un …
Vivre’- ensemble’, en chemin, et peut’- être demain … un métier … d’Art … humain,
Parole’ en’ Acte’… et – cri … du cœur, que L’Art décrit … métier d’Art, du Langage’,
Artisan, Le partage … Le métier L’engage … L’Artiste Le partage,
hier’, Les compagnons, Les bâtisseurs, de cathédrales, qui ont pignon … de précurseurs …
sur Les rues de Leur Vie … dont’ ils’ ont fait’… une’ cathédrale’, en chœur,
Leur propre Vie … de naguère’ et jadis’, un présent’, exercice’,
Artificier, feu d’Artifice’, Accessoires … services,
en souffrance … L’Artiste’, en circulaire piste’, immanence …
transcendance … finalité, Vie, métier – d’Art, contingence …
nécessité, Vie – métier – d’Art … nous’ enhardit’, et nous grandit … où La fonction de L’Art, dans Les métiers du monde’, est de nous révéler …
ce que Malraux Appelle, de L’Artiste … La part,
« part nocturne du monde » … notre … rêve’- Ailé,
d’urgence … notre’ Appel, une’ esthétique’… éthique … métier d’ Art … de Vivre …
qui Livre … délivre,
* – La Vie, c’est’ un métier’, un’ Art, un métier d’Art,
un’ Aiguillage’, un’ Aiguillon, Frédéric … D’art !,
un métier’- à – tisser … Large … comme’ – un’… Artiste … comme’- un’… Apprenti – sage … coureur, en piste’, un philosophique’ Art – et – métier … d’une … Vie, Apprentissage’…
À – vie … À La population !
En – vie … de faire … de sa Vie … une’ œuvre … d’Art,
Combat … de Franc-tireur … de La Résistance’, Art,
À La Libération … propre … révélation, propre … révolution, pour qui Apprend tissage …
de La Vie, pas sage … fou … mais sage’,
en Liens, tissés, qui Vient … propre’ œuvre … d’une … Vie, sa propre … création,
« Vingt fois, sur Le métier, remettez Votre’ ouvrage ! »,
Bois l’eau … ou, Alors, nage !, c’est du bouleau … Arbre’- À – Lettres … cahier des charges, Arbre’ – À – L’être … de Vie, Aux feuilles … d’une … Vie, Parole’ en’ Acte’ et cri … un métier, d’Art … écrit, Vie d’Artiste’, un métier, Arbre’ – À – L’être … fruitier’, une’ Arme’, en marge’, Apprends – tissage … de ta Vie !, un, Vrai, métier, un, Vrai, chantier,
L’Art de Vivre’, un métier’… À tisser … tant de Liens … toute’ une … Vie, en Lien, de moitié en moitié, Vie, Lien d’humanité, Lien d’Amour d’Amitié, Le Lien, humain, entier,
* – « Mettez’ un peu d’Art,
dans Votre Vie,
et un peu de Vie,
dans Votre’ Art ! » Louis Jouvet,
oui, j’y Vais … __/_
mettez’ un peu d’ Art, ____
dans Votre métier’,

Le débat du 29 mai 2016 : « L’expérience », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 25th mai 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 22 Mai 2016: « La rivalité est-elle féconde ou nocive? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 23rd mai 2016 by Carlos in Uncategorized

La semaine du Lundi 16 Mai, au Dimanche 22, fut assez rude, à tous les points de vue, l’incompréhensible  Crash d’un avion d’Egyptair, dont les causes (accident ou attentat) restent à déterminer, ayant provoqué 66 morts, tandis que la pénurie de Carburant se fait sentir, surtout dans le Nord et dans l’Ouest de la France, suite à des mouvements sociaux qui bloquent les raffineries, afin de protester contre la nouvelle « Loi Travail », les Partis Populistes se trouvant en très forte augmentation partout, dans le monde démocratique, notamment, en Amérique, en Pologne, et en Autriche… C’est, peut-être la raison pour laquelle, le peuple philosophe, réuni au Café des Phares®, le 22 Mai 2016, s’intéressa à la question « La rivalité est-elle féconde ou nocive ? », au cours du Débat, animé, en l’occurrence, par Gunter Gorhan.

C’était le jour de sainte Emilie, dans le monde chrétien, Aemilius. Or, ce mot propre, dérive étymologiquement du mot latin, RIVUS, qui a le sens commun de ‘Rival’, c’est-à-dire, relation malaisée entre les personnes qui puisent l’eau de la même RIVIERE en somme, RIVALITE’, terme, qualifiant, par la suite, la concurrence sportive, industrielle, intellectuelle ou amoureuse entre deux personnes, en général dénommée, dans ce cas, de « Jalousie ».

Alors ? Fécond ou Nocif ?

Les participants au Débat se sont exprimés selon leurs avis, fondés certainement sur leurs propres expériences, (ou savoirs), les uns disant que « la vie se compose essentiellement de tristesse et de douleur, parfois même de paranoïa ou refoulement », d’autres « qu’il s’agissait d’un rythme », ou encore, que « ça dépend des enjeux ou des situations ». Le cas de « Caïn et Abel » fut aussi évoqué et, dans la foulée, celui de « John McEnroe et Jimmy Connors, en compétition », « la Chine face aux USA, dans une compétition sans vainqueur ni vaincu », et le fait que « la rivalité est aussi bien féconde que nocive », un autre opinant que « si l’on vient ici, c’est par ‘rivalité’ et point « ‘adversité’ », « j’ai travaillé pour IBM, apprenant que la ‘rivalité’ cherche ‘l’excellence », fit remarquer encore quelqu’un, et que « l’idée initiale se trouvait déjà dans l’Eden avec le Serpent », un autre le voyant « dans la Lute de Classes de Marx », un autre encore « dans les Salons de Mode », ou « chez les milliardaires » .

Gilles mit fin à l’exercice intellectuel, au moyen de sa verve et, après quelques sursauts, la séance toucha à sa fin !!!

Un fermier remplace par un jeune, son vieux coq qui dit à l’autre: « Toutes les poules sont à toi si tu me bats à la course, m’accordant, en raison de mon âge, 5m d’avance ! » « OK ! », fait le premier, et ils s’élancent. Le fermier sort et, voyant ça, abat le jeune coq, se plaignant : « On m’a encore vendu un coq, homo !!! »

Ceux qui ont bien voulu prolonger le Débat, se sont déplacés jusqu’au Cinéma l’Entrepôt, afin d’assister au film « Le Château de l’Araignée », œuvre du japonais Akira Kurosawa, d’après Macbeth de Shakespeare, une histoire donc de Rivalité, retraçant la dérive de généraux qui, rentrant de la Guerre, traversent la forêt, où ils rencontrent des esprits rôdeurs, leur annonçant la destinée qui les attend !

Carlos

Débat du 15 Mai, 2016: « L’Amour est-il un Art ou une Vertu? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 17th mai 2016 by Carlos in Uncategorized

Le lendemain d’une « Nuit Debout », mouvement social, inspiré d’autres mouvements européens qui, ayant pour but d’imaginer d’autres façons de faire de la Politique, en France des milliers de gens ont occupé les artères des grandes Villes, afin d’entraver le recours à l’article 49, qui permettrait au Gouvernement de poursuivre sa réforme du Code du Travail, alors que d’autres projets portaient, ailleurs, dans l’Espace Culturel français, sur la Littérature francophone, à propos de Colloques sur l’écriture théâtrale, ainsi que d’un regain d’intérêt pour l’œuvre d’Albert Camus, le 15 Mai 2016, au Café des Phares® eut lieux l’habituel débat philosophique hebdomadaire qui, choisi et animé par Michel Turrini, portait tout bonnement sur la question : « L’Amour est-il un Art, ou une Vertu ? »

Va savoir !!! En tous cas, il a été chanté par des Poètes, pratiqué par Tous les Humains, dont quelques uns ont excellé, au point que les Mémoires de leurs Faits, soient devenues des Romans célèbres dans le monde entier. Serait-ce l’un ou l’autre ? Art ou Vertu ? Au regard de l’Amour, nous avions déjà à considérer cinq cas d’espèce, c’est-à-dire, Sophia, ou Amour de la Sagesse, Eros, autrement dit, la Relation charnelle, intime…, et Agapé, le Rapport désintéressé, divin, qui s’oppose à la haine… Puis, on pourrait y ajouter Himeros (désir platement amoureux), et, enfin, Philo, ou philein (plus concrètement, l’amour social) ! Est-ce, donc, un Art ? Ou serait-ce une Vertu ? Bien malin celui qui en distinguerait la nuance !!!

Si on le considère comme Art, où arrivera-t-on à le classer, sinon dans le chapitre « Esthétique », discipline ayant vocation à réfléchir sur le Beau, soit en tant que valeur propre, ou, alors, dans ses manifestations, prêtant, dans ce cas, le flanc à la Psychologie, voire à la Sociologie… en tous cas, à ce qui a un rapport avec les Sens ! Peut-on en faire une Synthèse ? Chaque Relation, eue, ou a avoir, est quelque chose de surprenant, pas banale, mais plutôt hasardeuse, concernant quelqu’un, et comportant un risque, le risque de la nouveauté et, par conséquence, un certain danger. Il s’agit du Récit d’une Aventure humaine qui s’étend, parfois, sur plusieurs Générations, entre grands Parents et Petits Enfants, les étalant, sur plusieurs siècles, témoignage dont les Cimetières gardent le Registre !

Avides de se manifester, les participants à l’événement, ont évoqué « Ovide, et ‘l’Art d’aimer’ », « ‘Agapé’ (amour divin, audible, mystérieux et immatériel), en interaction avec ‘Eros’(attraction sexuelle) », et même « la figure de Hitler », ou l’opinion que « l’Amour est une construction, complexe »,  « qu’aimer’ et ‘être amoureux’, ce n’est pas pareil », poursuivant… ou encore, que… « nous sommes des êtres naturels », « notre société est basée sur des Concepts… », etc., etc…..

…jusqu’à ce que, comme d’habitude, Gilles ne résume tout en rimes libres et, après quelques balbutiements de plus, les Lumières dont Sophie, qui ont rayonné de tous ses Feux et de tous ses Charmes, s’éteignirent, l’arbitre de la Partie mettant un terme à la Controverse…

- Oh ! T’as vu ? « Un mouche !!! »

- C’est pas « Un mouche ! » C’est une mouche !!!

- Dis, donc ! T’as d’bons yeux, Toi !!!

Carlos

Le débat du 8 mai 2016, animé par Daniel Ramirez : « La nuit debout, permet-elle de rester eveillé ? »

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Posted on 4th mai 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du Premier Mai 2016: « Peut-on vivre sans travailler? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 3rd mai 2016 by Carlos in Uncategorized

Si l’on se penche sur les événements de la semaine, allant du lundi 25 avril, au Premier Mai 2016, on verra que, dans une action protestataire , les ‘Intermittents du Spectacle’ ont occupé le Théâtre de l’Odéon, ainsi que la Comédie Française afin de peser sur les négociations, en cours, sur leur Assurance Chômage et ont obtenu gain de cause. Par ailleurs,  de nombreuses autres manifestations sociales ont été réprimées de plus en plus brutalement par les Forces de l’Ordre, le tout culminant, parallèlement, avec le proverbial Débat hebdomadaire qui a lieu au Café des Phares®, ce jour-là, les participants s’étant intéressés  à la question «Peut-on vivre sans travailler ?», ce boulot étant confié à l’animation de Bruno Leucoris.

Quand on fête,… on fête…, et il y avait de quoi !!! Le Premier Mai ! La Fête du Travail ! Le Muguet !!!

On pourrait commencer par le plus pénible !

Le TRAVAIL, dont le terme, dérivé du latin populaire, tripaliare, (tourmenter) s’est retourné vers l’instrument de torture « Tripalium », à l’origine façon de ferrer les bœufs. Ainsi, le sens de souffrance subsiste, désignant, entre autres, les travaux serviles, comme ceux des champs, le service militaire ou même, douloureux, à l’exemple de ceux de l’enfantement des femmes. Au fond, toutes les activités pénibles, endurées par l’homme, afin de faire face à la réalité, ont été prises en considération depuis Aristote, qui différenciait « poïêsis et praxis », et mises en théorie par Ricardo (XVIII/XIX siècle), puis Marx (1818/1883), qui la qualifiait de « quantité de travail, socialement nécessaire, pour déterminer la valeur économique des marchandises », jusqu’à Hannah Arendt qui différencie, Travail-Oeuvre et Travail-Activité, à partir des réflexions d’Aristote.

Puis, il y avait Le PREMIER MAI, « Labor Day », célébrant les luttes des ouvriers qui, en 1886, à Chicago, un ‘œillet à la boutonnière’, s’efforçaient d’obtenir les huit heures de travail, mouvement réprimé violemment. Il fut reproduit par Saint Juste, qui, commandait les « sans Culottes » ; des Anarchistes, ont été condamnés à mort et pendus  le 11 octobre 1887, vendredi noir qui déboucha sur la Révolution Française de 1889, Jules Guesde créant, alors, la Fête du Travail en 1890, une de telles manifestations, menée par Fabre d’Eglantine, ayant tourné au drame, lors qu’une sévère Fusillade, du Pouvoir, provoqua 9 morts…

Enfin, Le MUGUET, («convalaria megalis », de la famille des Liliacés), est une plante liée à la magie, la légende voulant qu’elle ait été créée par Apollon, afin de tapisser le sol du mont Parnasse , pour que les 9 Muses ne souffrent point en marchant sur le sol ! Les Romains ont continué la tradition, et des Bals étaient, alors, organisées pour les jeunes filles, en dehors de la présence de leurs parents.

Enfin ! Les Participants au Débat, n’ont pas esquivé la question, faisant valoir que « si l’on travaille on souffre », « qu’une vie, sans travail, n’existe que dans l’Eden », « qu’il y a 14 millions de retraités en situation dramatique », que « qu’on le veille ou pas, on joue sur la morale », « que Jérôme Bosch représente l’Eden  comme un jeu », « que la vie moderne fait des Hommes des prolétaires », « que la vie des gens ressemble à celle d’un ‘Club Med’ », « ou à la ‘Grande bouffe’ », « qu’Hanna Arendt, reprend le thème de la société horizontale »,  « qu’il faudrait revaloriser le Travail », « qu’il y a un âge pour philosopher », un autre affirmant qu’il est « retraité depuis 24 ans », « que le Travail signifie responsabilité », « que Max Weber s’est référé au désenchantement du Monde », « qu’il y a un âge pour ‘vivre’, un autre pour ‘philosopher’ », le Tout étant, comme habituellement, clos par la veine poétique de Gilles !!!

Définition : « Paresse  : habitude de se reposer avant la fatigue ». Jules Renard.

Carlos

Débat du 24 Avril 2016: « Qu’est-ce qu’être riche ? », animé par André Stamberger.

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Posted on 25th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

« Et pourtant elle tourne ! » Soupira, avec 70 ans, Galileo Galilei qui, condamné à la mort par l’Inquisition, devait se dédire de son allégeance au système héliocentrique de Copernic, entendant que la Terre tourne autour du soleil. Non seulement elle tourne, mais les Hommes réfléchissent, et y créent des tas de théories, entre autres, économiques, comme celles de « croissance » dues à Adam Smith et David Ricardo, ou de Solow qui, lui, conçoit, à sa base, le ‘travail’, la ‘productivité’, et le « progrès technique », voire des événements scientifico-politico-sociaux, que Karl Marx a finement analysés, en compilant son Œuvre mondialement connue, et génératrice de résistances sociales « Le Capital ». Se considérant, généralement  en mesure de faire face, les amants de Sophie, se sont réunis à la Bastille, le dimanche, 24 Avril 2016, au Café des Phares®, pour rendre hommage à la Sagesse, donc, se souciant de savoir, « Qu’est-ce qu’être riche ? », aidés, dans leur quête, par André Stamberger.

Bonne question !!! On se le demande qu’est-ce qu’un tel phénomène qui, à part l’Héritage, ou tous systèmes de Roulettes, Loteries, Actions d’Entreprises,…ou le Vol, rarement se produit, d’un claquement de doigts !

Il se peut que ceux, qui ne le sont pas, le sachent, sans en être envieux, mieux que les chanceux qui le sont, et recourent à tous les moyens, pour en assurer la possession, tels que le dessous de matelas, soupières, chaussettes… à portée de main de fins cambrioleurs !!! ou d’astucieux voleurs, tels Mandrin, Billy le Kid, Robin des Bois, Arsène Lupin, et toutes les Mafia, comme la ‘Camorra’, la ‘Cosa Nostra’ qui se sont imposées, par la violence la corruption, un Pouvoir occulte, incontournable, surtout en Sicile, au Japon, en Russie et en Chine, Pouvoir symbolisé, bien à propos, par une Pieuvre !

Des doigts, avares de parole, se sont levés, pour dire, « Etre riche, ce sont des patrons, qui gagnent des mille fois le SMIC », « la richesse, est celle du cœur », « on est toujours ‘le pauvre’ de quelqu’un », « Riche, c’est être libre de dire ‘zut’ aux autres », « être libre de pouvoir… pouvoir faire », « le riche est un esclave qui n’a pas l’occasion d’être pauvre », « il y a des gens qui ont des Coffres-forts, pleins de Van Gogh », « aller dans les Biennales » « avoir des ‘couverts en argent’ », « j’ai été fasciné par  la famille Rothschild », « je pense à McArthur et la guerre de Corée », « les riches méconnaissent leur richesse, les pauvres leur pauvreté », « la richesse est résultat d’un effort, et les ‘Châteaux sont achetés par des riches…  », « dans Proust, on savait placer les favoris, et il est, lui-même, tombé dans le piège des glorioles du pouvoir», etc.

Usant de ‘vertu’, j’ai cédé mon droit à la parole, au gars qui se trouvait au Comptoir… et il a dit « Mon père était Styliste et, en Iran, il a fondé 2 écoles de mode ; mais, j’ai perdu mon père, et ma mère a commencé à philosopher… ».

Puis, ce fût le moment de donner la parole, à ceux qui la prenaient pour la première fois… et les échanges se sont poursuivis, quelques instants… jusqu’à ce que  Gilles s’en empare, pour traduire le polilogue  en vers, le débat haletant, encore, quelques instants, par la suite…

« Et pourtant elle tourne ! » Soupira, avec 70 ans, Galileo Galilei qui, condamné à la mort par l’Inquisition, devait se dédire de son allégeance au système héliocentrique de Copernic, entendant que la Terre tourne autour du soleil. Non seulement elle tourne, mais les Hommes réfléchissent, et y créent des tas de théories, entre autres, économiques, comme celles de « croissance » dues à Adam Smith et David Ricardo, ou de Solow qui, lui, conçoit, à sa base, le ‘travail’, la ‘productivité’, et le « progrès technique », voire des événements scientifico-politico-sociaux, que Karl Marx a finement analysés, en compilant son Œuvre mondialement connue, et génératrice de résistances sociales « Le Capital ». Se considérant, généralement  en mesure de faire face, les amants de Sophie, se sont réunis à la Bastille, le dimanche, 24 Avril 2016, au Café des Phares®, pour rendre hommage à la Sagesse, donc, se souciant de savoir, « Qu’est-ce qu’être riche ? », aidés, dans leur quête, par André Stamberger.

Bonne question !!! On se le demande qu’est-ce qu’un tel phénomène qui, à part l’Héritage, ou tous systèmes de Roulettes, Loteries, Actions d’Entreprises,…ou le Vol, rarement se produit, d’un claquement de doigts !

Il se peut que ceux, qui ne le sont pas, le sachent, sans en être envieux, mieux que les chanceux qui le sont, et recourent à tous les moyens, pour en assurer la possession, tels que le dessous de matelas, soupières, chaussettes… à portée de main de fins cambrioleurs !!! ou d’astucieux voleurs, tels Mandrin, Billy le Kid, Robin des Bois, Arsène Lupin, et toutes les Mafia, comme la ‘Camorra’, la ‘Cosa Nostra’ qui se sont imposées, par la violence la corruption, un Pouvoir occulte, incontournable, surtout en Sicile, au Japon, en Russie et en Chine, Pouvoir symbolisé, bien à propos, par une Pieuvre !

Des doigts, avares de parole, se sont levés, pour dire, « Etre riche, ce sont des patrons, qui gagnent des mille fois le SMIC », « la richesse, est celle du cœur », « on est toujours ‘le pauvre’ de quelqu’un », « Riche, c’est être libre de dire ‘zut’ aux autres », « être libre de pouvoir… pouvoir faire », « le riche est un esclave qui n’a pas l’occasion d’être pauvre », « il y a des gens qui ont des Coffres-forts, pleins de Van Gogh », « aller dans les Biennales » « avoir des ‘couverts en argent’ », « j’ai été fasciné par  la famille Rothschild », « je pense à McArthur et la guerre de Corée », « les riches méconnaissent leur richesse, les pauvres leur pauvreté », « la richesse est résultat d’un effort, et les ‘Châteaux sont achetés par des riches…  », « dans Proust, on savait placer les favoris, et il est, lui-même, tombé dans le piège des glorioles du pouvoir», etc.

Usant de ‘vertu’, j’ai cédé mon droit à la parole, au gars qui se trouvait au Comptoir… et il a dit « Mon père était Styliste et, en Iran, il a fondé 2 écoles de mode ; mais, j’ai perdu mon père, et ma mère a commencé à philosopher… ».

Puis, ce fût le moment de donner la parole, à ceux qui la prenaient pour la première fois… et les échanges se sont poursuivis, quelques instants… jusqu’à ce que  Gilles s’en empare, pour traduire le polilogue  en vers, le débat haletant, encore, quelques instants, par la suite…

Deux amis se partagent un gâteau. Celui qui coupe fait 2 parts très inégales et, ayant prit la plus grosse, son copain le lui reproche, disant que c’est ‘très impoli’…

- Qu’aurais-tu fait à ma place ? lui demande l’autre.

- J’aurais pris la plus petite !

- Alors, de quoi tu te plains ? Tu l’as !!!

Carlos

Puis, afin de terminer la journée, en beauté, ceux qu’ainsi le désiraient, se sont déplacés, à l’Entrepôt, et ainsi poursuivre leur cavalcade, assistant à un Ciné-Philo, qui avait, comme propos, le film « Les Chevaliers blancs », Daniel Ramirez ayant animé le riche Débat qui s’en est suivi. C…..

Le 24 avril 2016, le débat sera animé par André Stamberger.

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Posted on 20th avril 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 17 Avril 2016: « Se moquer de la philosophie, est-ce, philosopher? », animé par Eric Zernik.

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Posted on 19th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 11 au 17 Avril, le Monde a vécu bien des péripéties, telles que des sérieuses secousses sismiques au Japon et en Equateur (le plus grave depuis 40 ans), tandis qu’au Brésil, la Présidente, Dilma Rousseff se trouvait menacée de destitution, pour avoir falsifié les Comptes Publiques, afin de faciliter sa réélection de 2014, alors que de gros scandales de corruption secouent le pays, bien qu’elle y soit pas associée. De son côté, avant de partir en voyage diplomatique en Jordanie et en Egypte, le Président, François Hollande, ayant été interrogé, à la TV, par 4 français, pendant près de 2 heures, a soutenu que « la France va mieux… », ce qui a encouragé les aventuriers de la Pensée, à se déplacer jusqu’au Café des Phares®, où le débat, hebdomadaire, animé par Eric Zernik, portait, le 17 Avril 2016, sur le sujet « Se moquer de la philosophie, est-ce, vraiment, philosopher ? »

En somme, « Peut-on rire de Tout ? » La Sagesse, la plus basique, dira « Oui !!!… Mais pas avec n’importe Qui ! »

Alors ? Il est clair, donc, que l’on peut se moquer, également, de la philosophie, et je dirais même, tout en philosophant!!! Les philosophes grecs, les « stoïciens » (disciples de Zénon), et particulièrement, les « cyniques », tels Antisthène et Diogène de Sinope, (dont l’attitude publique consistait à adopter des postures scandaleuses, comme aller pieds nus, se masturber en public, cracher au visage des gens, et administrer leur enseignement à coups de bâton), nous l’ont appris ! La Vie, aussi bien que le Bonheur, sont de courte durée, la Foule faisant son propre Malheur, car nous vivons en Esclaves, prétendant, néanmoins, à la Gloire, aux Richesses, au Ciel, au lieu d’accepter notre Vie, telle qu’elle est. C’est ce qu’a prétendu Descartes, ou du moins, le pratiquant, au cours de son enseignement…

Quoique, Le « rire »… ça s’apprend ! Ou ça s’exprime ?

La MORALE nous donne, pourtant, des règles de Conduite prétendant être universellement valables, voire, celles qui concernent le Bien, l’Intérêt, le Devoir ! Est-ce être philosophe ?

En somme, dans l’acte de philosopher, il s’agit d’une élévation de la pensée, transformée en ‘contemplation’, faits auxquels Platon se réfère dans l’allégorie de la caverne, le philosophe ne quittant le monde sensible que pour y redescendre, afin de gouverner la Cité Idéale, dont le développement, affiné par Hegel, permet d’en saisir toute la rationalité !

Le public n’a pas manqué d’imagination, les uns se conformant au fait que « l’apprentissage de la philosophie n’est pas facile »,  d’autres que « l’Eglise a condamné le rire », quelqu’un ayant  fait mention de l’opus dû à Humberto Ecco, ‘Le nom de la Rose’, alors que « le rire est le propre de l’Homme », tels, qu’inspiré d’Aristote, l’a perçu Rabelais, dans « Gargantua » !

La Salle, néanmoins, s’est largement exprimée, les uns faisant valoir que « philosopher est apprendre à le faire, ce qui n’est pas facile », d’autres que « l’Eglise a condamné le rire », ou que « c’est quelque proche  de ‘Le nom de la Rose’ dû à Humbert Ecco », à quoi fut ajouté que « Le Catholicisme se pétrifie », « qu’il nous faut des actes et point de paroles », que « l’humour est spirituel, l’ironie sarcastique », etc., etc. !

Le Temps réglementaire étant arrivée à son terme, Gilles siffla la fin de la partie au moyen de son lyrisme poétique, et le Jeu était joué !!!

Question : « Faut-il réévaluer la spéculation Astro-Mythologique de Freud, dans son approche Structuraliste de la Psychomatique Fliessienne ? »

Réponse : Ca dépend !!!

Carlos

Débat du 10 Avril 2016: »Que dévoile notre combat contre le Dogmatisme? », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 11th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

« Crazy-Love » (Amour Fou), tel était l’inscription affichée sur le Tee-shirt d’une des clientes de l’établissement duquel je sortais, et cet « Amour Fou », nous concernait, Tous, le peuple philosophe s’y entretenant du cheminement des Idées dans la Cité, cette fois-ci, au terme d’une semaine chargée d’événements assez singuliers, comme les difficultés des agriculteurs Hollandais face aux parasites, les révélations de journalistes européens qui, travaillant de concert, sur le monde des d’affaires, ont réuni plus de onze millions de documents, « Panama Papers », mettant en cause 214.000 sociétés offshore, ce qui sème la panique dans l’Univers de la finance. En France, un mouvement de contestation citoyenne, « Nuit Debout » se répand en occupant les places publiques dans une soixantaine de villes, s’inspirant du mouvement espagnol « Podémos ». Le peuple philosophe, lui, allait se consacrer au Débat hebdomadaire du Café des Phares® en l’occurrence: « Que dévoile notre combat contre le Dogmatisme ? », dont l’animation était laissée, ce dimanche 10 avril 2016, à la charge de Georges Sefinal.

Il y avait là, la certitude d’un COMBAT, et qu’il était porté contre le DOGMATISME. Mais encore ?

Voyons, donc ! « Dévoiler » est la définition même de Vérité, (a-litheia=enlever le voile) recherchée par Tout philosophe qui s’estime. De son côté, DOGMATISME, du grec « DOGMA », évoque une constance de l’esprit, tel que l’opiniâtreté, consistant à, sans la mettre en cause, tenir pour vraie une doctrine, s’opposant donc, au scepticisme, doute raisonné, ou au sophisme, argument douteux, sous l’apparence de vérité, auquel  KANT fait face, avec le « questionnement critique ».

Finalement, COMBAT, est un terme qui exprime l’action d’un, ou plusieurs adversaires qui s’affrontent, loyalement, sans évoquer l’âpre lutte des polyglottes, car il y en a qui disent qu’il faut parler, au moins, 3 langues pour se comprendre (celle de sa naissance, l’anglais, pour s’entretenir d’affaires, et l’italien, pour parler d’amour). Or, la langue n’est pas un trois pièces, (veste, gilet, pantalon, voire, blouse, jupe, et collant !) Elle est un outil… et un obstacle, voulu, par la force des choses, la transparence étant nuisible à l’évaluation des distances et ce n’est que rationnellement et pragmatiquement que l’on peut arriver à embrasser l’ensemble des phénomènes qui tentent de nous échapper.

Comment expliquer une telle réalité ? C’est le problème auquel se sont coltinés les participants présents, les uns arguant que « toute idée peu devenir incohérente », « la Vérité finit par se transformer en Dogme », d’autres maintenant que « les gens confondent croyance et religion, alors que sans elle, on est toujours tranquille », ou encore que « le Dogme est rigide comme 2 et 2, qui font 4 », que « la Vérité nous pète à la gueule », « certains sujets sont absurdes, tel celui de la croyance »… etc. !

Au terme du temps qui nous était alloué, Gilles mit, pratiquement fin à l’opération intellectuelle, au moyen de ses vers : « Dogmatisme/ Opinion/ Attitude intellectuelle/ Raison… », l’esprit de Marc Sautet revenant, encore, envoûter la Salle, un instant, par l’évocation que l’on en a fait !!!

La forme des Pyramides le prouve, … l’Homme a toujours tendance à en faire de moins en moins !!!

Carlos

Débat du 3 avril 2016: « La violence peut-elle avoir raison? », animé par Claude Grognet.

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Posted on 6th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du 28 mars au 3 avril 2016, le Monde a vécu des moments bouleversants, et la France n’en fut pas épargnée, Paris se trouvant toujours sur le devant de la  Scène lors des événements les plus spectaculaires, qu’il s’agisse d’Attentats, de Journées Créatives, ou de Congrès, telles que « La journée des innovations », organisée par le Ministère de l’Education Nationale, « La Mobilisation générale contre les Lois du Travail », engageant des centaines de Lycéens, ou de Congrès : « Le Congrès de la IDRRIM », le Congrès des Syndicats UNSAF, le Congrès des Audio-prothésistes, le Congrès de la Fédération Européenne des Syndicats, Congrès de la Prestation Intellectuelle, auxquels il convient d’ajouter, évidemment, les Manifs, comme celle de « Courir pour la Vie », à Chalons en Champagne. Pourtant, tout  cela, n’a pas empêché les amateurs de Philosophie, de se réunir comme habituellement, chaque dimanche, au Café des Phares®, le 3 avril se faisant autour de l’animateur auquel revenait la tâche de célébrer notre messe, en l’occurrence, Claude Grognet, qui nous a invité a disserter sur le sujet « La violence peut-elle avoir raison ? », choisi, par lui, parmi une quinzaine d’autres !

Ce qu’est la Violence, ne constitue un secret pour personne ! Dérivé du latin ‘vis’, voire ‘violentas’ (issu du verbe ‘volere’, ‘vouloir’), le terme signifie, ‘étymologiquement’, le fait d’agir, contre quelqu’un, ou le faire réagir, en dépit de sa volonté, en employant la force, la provocation, ou l’intimidation, afin d’y arriver !!! Pareil, pour « se faire violence », autrement dit, s’imposer, à soi-même, une attitude contraire à celle que l’on aurait normalement à vivre dans une situation paisible, et on peut ajouter, encore, qu’un tel événement peut être constitutif d’un bouleversement naturel, soit-il une Tempête climatique, un Volcan, ou la furie d’un Cyclone.  La Raison, de son côté, dérivant de « ratio », consiste dans la qualité, propre à l’esprit humain, lui permettant de fixer les critères de « conformité à une Loi, naturelle ou réfléchie », en tous cas, capables de l’aider à faire la distinction entre la « Vérité » et « l’Erreur », ainsi que le « Bien » et le « Mal ». Le verbe, Pouvoir, lui, exprime, tout simplement, l’hypothèse d’un possible, ou la capacité de le créer. Pour sa part, Avoir, a le multiple sens de : 1, posséder, 2, acquérir 3, disposer de… 4, éprouver !

Alors ? Revenons à nos moutons, dans l’interrogation, La Violence peut-elle avoir raison ?, il  paraît être question du souci d’évaluer la capacité d’agir d’un type d’ETAT d’ESPRIT, dépourvu de « Vouloir », donc, causé par des circonstances particulières, et dépourvu de vouloir, donc, face à des expérience aléatoires, elle ne peut RIEN ! Elle n’a pas de Vouloir, ni des capacités pour formuler un Jugement, et encore moins … des qualités intrinsèques ou critères moraux pour le faire. C’est un état constitutif des choses qui, de surcroît, est à même de TOUT bouleverser, lorsque, pour ce-là, les conditions nécessaires se conjuguent. Ce sont les animaux, et même les êtres inanimés, comme les Conditions atmosphériques, qui exercent leur violence instinctive, physique, ou naturelle, au point de bouleverser l’Habitat, et même, le Travail constructif et patient, élaboré par ses congénères, pourvus d’Intelligence et de Logique ! Qu’a-t-on fait ?

Inspirés de Max Weber, les uns se demandaient, « s’il ne s’agissait pas, là, d’un état de nature », d’autres,  « de Folie ! », d’autres encore « se référaient à Lacan », « à l’Ignorance ! », « à la Signifiance ! », d’aucuns évoquant même, « la Nature », « les Instincts », « les années 70 », «  la Consommation »,  «  la difficulté à porter un Jugement », que « son père était Pallas, sa mère Styx, le fleuve des enfers, et sa sœur Niké », voire, établissant la différence entre «généalogie et morale », « la force et la suprématie militaire », tout en se demandant si « un Etat peut réagir par la violence, au cas où un Martin Luther King se lève, démontrant que la violence est relative », et « le cas d’’Exodus’, un pays, le Danemark s’étant abstenu de toute persécution sur les Peuples ciblés » ! « Badiou, naturellement, fut aussi évoqué, pour son analyse des processus de violence », et l’on fait remarquer que « si l’on avait stoppé Hitler, toute cette hécatombe n’aurait pas eu lieu »…

Bref ! Comme toutes choses ont une fin, le Débat est arrivé à son terme, une fois que Gilles l’a transformé en Poésie !!!

:-) L’expérience est cette chose merveilleuse, qui vous permet de reconnaître une erreur, quand vous la faites à nouveau…

Carlos

Débat du 27 mars 2016: « Peut-on se libérer de l’Etat? », animé par Gregory Dabadie.

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Posted on 29th mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Exceptionnellement, nous avons deux compte-rendus, celui habituel de Carlos et celui d’Emmanuel Mousset, ex-animateur aux Phares et à St. Quentin dans l’Aisne, qui nous a rendu visite.

Chaque instant est un renouvellement de l’Univers, raison pour laquelle il n’y a pas de jour sans ses peines et, au cours de la semaine allant du 21 au 27 Mars, pas mal d’eau a coulé sous les Ponts de Paris, tandis que dans ses Rues, et dans le Monde, bien de drames ou tragédies se déroulaient, telles celles des ignobles attentats à Bruxelles (revendiqués par Daech) causant la mort d’une trentaine de personnes et provocant au moins deux cents de blessés, deux des Kamikazes étant morts, un troisième, toujours recherché, les réseaux terroristes montrant de nombreuses ramifications en Belgique, Allemagne,  Italie, Pays-Bas et France, où l’une de leurs actions a été déjouée. Ailleurs, l’armée Syrienne a repris Palmyre, et Radovan Karadzic a été condamné à 40 ans de détention par TPIY, en raison des génocides et autres crimes de guerre contre l’Humanité, pratiqués au cours du Conflit en Bosnie.

Attentifs, pourtant, à Tout ce qui concerne l’Humain, les amateurs des Débats qui ont lieux au Café des Phares®, s’y sont réunis le dimanche 27, pour s’entretenir d’un sujet spécifique, en l’occurrence, politique, formulé par la question fatale : « Peut-on se libérer de l’Etat ? », au cours d’un Débat animé par Gregory Dabadie.

Voyons ! L’ETAT serait-ce un MALHEUR, … une HORREUR, de laquelle nous aurions à nous débarrasser, comme de la Peste ? La « Liberté », on sait ce que c’est ! C’est la situation de celui qui n’est sous la contrainte ou la dépendance de personne… et, étymologiquement, se « Libérer », provient du latin ‘liberare’ (‘liber’=LIBRE), Victor Hugo entendant « qu’elle commence là où l’ignorance finit. En tous cas, les Humains en jouissent en vertu d’un triple Droit : 1) Naturel, 2) Civil, 3) Politique, voire Moral.

L’« Etat », lui, a une double signification : a) Organisation politique et juridique d’un Territoire, Historiquement légitime ou, b) En vertu d’une Conquête, la coordination des actions à entreprendre afin de maintenir l’Ordre, des Sujets étant soumis à la Gouvernance d’un Roi, d’un Prince, d’un ou d’un Chef d’Etat, historiquement légitime, ou c), par un « Coup d’Etat ».

« Peut-on s’en libérer ? » La réponse est NON, à moins de vivre en ANARCHIE, un noble idéal de transformation de la société, assez ardu à mettre en pratique, sur lequel beaucoup d’intellectuels se sont interrogés, tels Georges Woodcock, Proudhon, Stirner, Jean Jacques Rousseau, Bakounine, ou Tolstoï, qui répandirent largement leurs idées, aussi bien en Russie, qu’en France, en Espagne et en Italie.

Qu’en avons-nous fait ?

Les uns dirent que « ça fait penser aux Lois sur le Travail », d’autres « aux Entreprises qui en font le commerce », « qu’il y a des Etats dictatoriaux », que « nous vivons dans un royaume de morts », « que la Commune de Paris a avorté », « que l’Etat c’est à chacun de le ‘faire tous les jours’», que « l’Etat, c’est nous, mais nous sommes passifs », un autre « que nous partons d’un préjugé négatif, alors que les Etats ne sont pas tous les mêmes », ou que « ce sont les ‘énarques’ qui se trouvent au pouvoir, au bout du compte » …

Enfin ! Dans l’ensemble, on partait d’un préjugé plutôt négatif, jusqu’à ce que l’heure romantique arrive et que Tout devienne Poésie, dont Gilles prit le soin.

- Quelle est la différence entre une mini-jupe et un bon discours ?

- Il y en a pas ! Ca doit être assez court pour maintenir l’attention… et assez long pour couvrir l’essentiel !!!

Carlos

Et voici le compte-rendu d’Emmanuel Mousset :
Hier matin, au café philo des Phares, place de la Bastille à Paris, l’animateur était un jeune prof de philo, Grégory Darbadie, enseignant à Aulnay-sous-Bois et auteur de l’ouvrage « Paris Philo », paru l’an dernier (vignette 1). Surprise : il m’apprend qu’il a vécu à Saint-Quentin, de 6 mois jusqu’à l’âge de 5 ans et demi place de l’Hôtel de Ville ! Autre coïncidence : il habite à Pantin, où j’ai vécu de nombreuses années. Il a mis en place, dans la bibliothèque municipale de cette ville, un café philo. Le monde est petit, plein de chassés-croisés inattendus.

J’étais en bonne compagnie (vignette 2) : à mes côtés, mon ami Gunter Gorhan, l’un des fondateurs historiques de ce premier café philo, au début des années 90. Nous avons eu le plaisir de l’accueillir plusieurs fois à Saint-Quentin. A notre table, Jean-Jacques Rousseau s’était invité (à droite, en costume d’époque). Sujet de la séance : Peut-on se libérer de l’Etat ? Plusieurs courants de pensée, souvent opposés, répondent pourtant positivement à cette question : les anarchistes révolutionnaires, les libertariens ultralibéraux, les décentralisateurs girondins. Paradoxe pour paradoxe : Karl Marx, qui a inspiré malgré lui des régimes totalitaires, espérait, dans sa société communiste, un « dépérissement de l’Etat ».

N’y aurait-il que Louis XIV qui s’en fasse le défendeur ? « L’Etat, c’est moi ! » fait-on dire au monarque absolu. C’est une boutade : un Etat, ce n’est jamais une seule personne, ni même quelques-unes, mais un ensemble vaste et indéterminé d’institutions, d’administrations, de lois, de territoires et de fonctionnaires. C’est une machine ou un appareil, qui pose le problème de son utilité, de son utilisation et de ses dysfonctionnements. Nietzsche qualifie l’Etat de « monstre froid » : c’est un nouveau paradoxe, car un monstre a le sang chaud, et c’est ce qui le rend dangereux. Hobbes file aussi la métaphore monstrueuse, en parlant de Léviathan.

Il a été aussi question de Montesquieu, Engels (son ouvrage « L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat », association intéressante), Platon (le « noble mensonge », l’appelle-t-il dans son livre « La République »), jusqu’à La Fontaine, sa fable « Le loup et le chien », où il est montré qu’il vaut mieux être un loup famélique et libre qu’un chien gras avec collier. Mais de quel Etat parle-t-on ? Entre Etat de droit, Etat providence ou Etat autoritaire, les variantes sont nombreuses. Milos Forman, laissant le communisme pour le capitalisme, a eu cette formule : « J’ai quitté un zoo pour la jungle ». Le choix est-il entre le fouet du dompteur ou les mâchoires du fauve ?

Aujourd’hui, nous avons l’impression ambivalente qu’il y a de moins en moins d’Etat (nous déplorons son retrait, son impuissance, son inefficacité) alors qu’il y a, de fait, de plus en plus d’Etat (subventions, réglementations, aides de toute sorte). Ne faisons-nous pas l’Etat à notre image ? Il est la projection de nos rêves, de nos fantasmes, de nos angoisses. L’Etat, c’est moi ? Contre le souverain de droit divin, le café philo des Phares s’est institué en Commune de libres citoyens, proclamant plutôt : L’Etat, c’est nous !l’investissant, à petite échelle, de la souveraineté populaire.

Selon la tradition, c’est notre ami poète (vignette 3) qui a conclu nos discussions, pour nous montrer, en bonne poésie, qu’il y a une ivresse des mots, dont il faut à la fois se réjouir et se défier. La philosophie a aussi ses limites.
Pour voir les photos et commentaires, son blog : http://jaitantdechosesavousdire.blogspot.fr/2016/03/letat-cest-nous.html