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Bonjour à vous, qui vous intéressez à la philosophie. Sachez que vous pouvez trouver sur ce site, le compte rendu des débats qui ont lieu au Café des Phares (Paris, Place de la Bastille), chaque dimanche de l’année, et auxquels rien ne vous empêche d’ajouter vos propres commentaires. Par ailleurs, d’autres rubriques sont en mesure de vous aider à vous orienter quant aux activités et autres événements philosophiques de la cité et du monde en général.

Le webmaster.

Le débat du 24 mai 2015 : « Pourquoi devons-nous remettre en question nos certitudes ? », animé par Lucie Crespin.

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Posted on 27th mai 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 24 Avril 2011: « Les vices privés font-ils le Bien Public ? », animé par Christiane Graziani.

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Posted on 26th mai 2015 by Carlos in Uncategorized

Dès qu’un participant du Café des Phares s’avise de lire un bouquin dans la semaine, comme s’il s’agissait du battement d’ailes d’un paillon, il faut le dimanche suivant se mettre en alerte rouge à la Bastille, et je m’explique. C’était Pâques, ce 24 Avril, 2011, et il y avait partout des dragées, des œufs, des lapins et des cloches en chocolat. Eh ben, ce sont les abeilles qui nous sont tombées sur le paletot, parce que quelqu’un, ayant lu « La Fable des Abeilles », de Bernard de Mandeville, en a tiré un sujet de débat « Les vices privés font-ils le bien public ? » et, quoique « bien mal acquis ne profite à quiconque », l’animatrice, Christiane Graziani l’a choisi pour alimenter notre discussion. J’avais, moi même, lu un opuscule sur « Le Poisson », en tant que figure eucharistique célébrée ce jour pourtant, malgré ma passion pour les sardines grillées je me suis abstenu d’en parler.

La première idée sur l’énoncé a être exploitée, semblait très originale : « C’est bien connu, ma bonne dame, le malheur des uns fait bonheur des autres ». OK !!! Essayons donc de passer à des choses sérieuses, le politique, bien entendu, avec l’histoire de « La main invisible », par exemple, et tant que l’on y est, « à la taxation du tabac et de l’alcool, puisque l’on persiste à fumer et à boire », ainsi qu’au « cas Baudelaire, dont le vice aurait contribué, en l’occurrence, au bien public » ou « le Souverain Bien », comme on dit. « Chacun devant lutter pour lui-même et tolérer les abus des autres », « les jouisseurs étaient donc invités à consommer toujours plus pour jouir plus », excusez-moi du peu. Là, on a fait une pause pour se demander, tout compte fait, « Qu’est ce que le bien public » et « s’il n’y avait pas dans ce concept une manipulation, le confondant avec ‘bien commun’», puis quelqu’un a « étalé le vice public sur plusieurs étages, notamment droit et valeur, de ceux qui s’enrichissent, et a fait de même pour le vice privé, le partageant entre humain et individuel ». Après un passage obligé par « La Banalité du Mal », ma voisine a déduit qu’il « s’agissait dans nos analyses de formulations malsaines », le cynique Mandeville concluant, lui-même dans son œuvre que « le vice est aussi nécessaire que la faim, certes affreuse, mais utile à la démarche propre à se nourrir » et « que sans elle et sans le vice, on ne peut pas rendre une nation célèbre et glorieuse ».

Voilà, la messe était dite, mais parce que Mandeville tourne autour de l’abeille comme il pouvait le faire autour d’une mouche afin d’y dénicher des fausses vertus, j’invitai l’assemblée à se prononcer sur la récente polémique ayant trait à « la criminalisation du recours à la prostitution ». Trop vulgaire peut-être pour la bien pensante assemblée de philosophes, la question a été évacuée, ce qui m’astreint à y revenir à présent. Inscrite dans la stratégie de dissimulation et manipulation des réelles intentions du politique qui ne voit dans la morale que l’exercice de la domination des individus soumis, comme s’il était question d’une drogue cette loi réprime, avec six mois de prison et 3.000 € d’amende, le recours à l’amour et au sexe, l’autre rive de nous-mêmes. Or, c’est infâme de traiter quelqu’un de délinquant parce qu’il s’adresse à une fille visiblement disposée à ça et que cela concerne parfois des femmes remarquables, telle Grisélidis Real, que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ici. D’où sort-elle cette morale, si tant est qu’il s’agit d’une ? Faut-il se cacher, se taire, faire taire ? Ou est-il question de ramasser des voix électorales, commerce infâme des vraies « putes » ? « Bien privé, vice public ? »

Voilà, la boucle est bouclée et la question reste entière : « Vices Privés et Bénéfices Publics », pour être fidèle à l’auteur d’une piteuse « Fable des Abeilles ».

Cynique, ce Mandeville, surnommé Le Diabolique (Man-Devil), connaissait certainement beaucoup de choses sur les fripouilles dont il décrit les travers, mais peu sur l’hyménoptère ni même les fleurs que celui-ci butine, témoins d’un message d’ordre eschatologique compris par les poètes qui dénichent le sacré dans le signe et découvrent la plénitude de l’étant dans l’épanouissement de la totalité dont l’abeille assure la continuité, génétiquement incertaine par la reproduction somatique ; ils, les êtres pénétrés par la poésie, ont la terre dans l’âme, les philosophes, eux, l’ont sous les pieds… La vitre cassée, ça fait marcher l’économie, c’est certain, mais ce n’est pas pour ça que l’on les casse, parfois ; c’est de rage.

Carlos Gravito

Débat du 17 Mai 2015: « Pourquoi quelque chose, plutôt que rien? », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 19th mai 2015 by Carlos in Uncategorized

A cours de la Semaine allant du 10 au 16 Mai, bien des événements eurent lieu dans le Monde, notamment le voyage entrepris par le Président François Hollande à Cuba, afin de rencontrer son homologue Raoul Castro et ayant même pu avoir un entretien avec son frère Fidel Castro. Il y eut aussi l’ouverture du Festival de Cinéma de Cannes, le plus réconfortant de tous, étant l’examen du Recours en Grâce de Serge Atlaoui qui, en Indonésie se trouve toujours dans le couloir de la mort. Au Café des Phares®, comme chaque semaine, eu lieu le débat dominical qui, ce 17 Mai-15, fut animé par Gérard-Tissier, il choisit, comme sujet de discussion, une question de Leibnitz, « Pourquoi quelque chose, plutôt que rien ? » Thème repris par Voltaire dans « Candide », et se trouvant, enfin dans notre « Moulin à Pensées » 

Et pourquoi pas ? C’était, peut-être, un peu trop de sable, pour notre petite camionnette, certes, d’autant plus qu’il n’y a rien à justifier, ne serait-ce que s’appuyant sur les dires d’Angelus Silésius « La Rose est sans pourquoi ! », la raison étant parce que « … c’est une Rose, (tout simplement), n’ayant donc pas à en apporter la preuve », idée que, par ailleurs, Heidegger, fait tourner en rond, jugeant « la Pensée comme une idée auto-réalisatrice, celle de « Devenir soi-même », et que Nietzsche reprit à son compte, dans le « Ecce Homo », dès 1888, réglant les comptes entre son propre « moi » et son devenir incertain.

En effet,… les Hommes demeurent carrément les Êtres qu’ils sont, domestiques de leurs instincts, sans prêter attention au Monde qui les forme, déforme, transforme ou informe, et sans s’observer soi-même… telle la Rose qui, pour fleurir, n’a pas besoin que l’on lui fournisse les raisons de sa floraison… Le point de vue mystique étant inspiré par cette pensée, sans chercher la perfection du raisonnement, c’est-à-dire, pourquoi Rien est remplacé par quelque chose qu’il était déjà, « Deviens ce que Tu es », comme le prônait Zarathoustra », admonestation qui est devenue, Devise Olympique.

Il a été dit, par ailleurs, que « toutes les questions ont une ‘causalité première’ », que « moi, je suis bien contente d’exister », « qu’en physique quantique, il n’y a rien, plutôt que quelque chose », mâchant ses cacahouettes, un autre ajoute « on se pose la question, hors du monde », « est-ce de la Nécessité, ou de la Contingence ? », « Toute chose a une raison d’être, si elles sont là », « c’est une question posée par Kant, à propos de Dieu », « Pourquoi ce qui est là, est là, et pas autre chose ? », « Si la vie est un ‘rêve’, rien n’existe », « Est-ce que l’on a besoin d’un Dieu ? », « Il ne nous laisse que des ‘pos-it’ », « le Café Philo est un char à foin, tombé dans le fossé ! », « en anglais, ‘Rien’ c’est ‘nothing’, quelque chose de troublant, et Dieu, beauté et justice, qui ne se touche pas ! En allemand, ‘pourquoi’, avec des nuances de tout acabit, selon qu’il s’agit de théistes, mathématiciens, négationnistes, ou soufistes », « si ce jsujet englobe Dieu, la question est absurde et, une question sans réponse, n’en est pas une ; peut-on imaginer un ‘Rien’ ? s’il n’y a ‘rien’, il y aurait autre chose à la place », « 4+4, dépend du référentiel », « Qu’attendre de Leibnitz, en même temps Mathématicien, Philosophe, Rose-crucien, Franc-maçon ? », « Là, ou il n’y a Rien, c’est une surface nulle »…. Etc. , etc….

Gilles clôt la scéance : « Dieu est le seul être qui n’a pas d’existence… ‘Être, ou ne pas être’, là…»

Un homme voit un attroupement. Il s’approche, et demande à l’un des curieux :

- Que se passe-t-il ?

- Je ne sais pas ! Le dernier qui savait est parti, il y a un quart d’heure !

Carlos

Débat du 10 Mai 2015: « Peut-on parler de Blasphème en Philosophie ? », animé par Eric Auzanneau.

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Posted on 11th mai 2015 by Carlos in Uncategorized

Alors que ses codétenus ont été exécutés, le sort du prisonnier français, Serge Atlaoui,  condamné à la peine capitale pour trafic de drogue, en Indonésie, reste toujours entre les mains de ses geôliers, dans le couloir de la mort, le Président François Hollande faisait une apparition devant le Conseil Economique, Social et Environnemental, avant d’entamer un voyage aux Antilles, se déplaçant ensuite à Cuba. A Paris avait lieu la Semaine Mondiale de Sécurité Routière, organisée par l’ONU et l’OMS, sur la stratégie à adopter à l’égard des enfants`et, le10 Mai 2015, donc, avait lieu au Café des Phares®, l’habituel Débat, dont le sujet choisit : « Peut-on parler de Blasphème en Philosophie ? », fut animé par Eric Auzanneau.

Tiens ! On va se gêner J… Où est le problème ? Puisque, dans un Débat, par définition, chacun a à cœur de parler de Tout, pour mettre les choses au clair, demandons-nous déjà ce que c’est « Pouvoir », « Parler », « Blasphème », et « Philosophie » :

La Philosophie, à la lettre, « Amour de la Sagesse », est une discipline laïque, exercée par des passionnés du « logos », soucieux de trouver des conclusions logiques à partir de deux Prémisses.

Le Blasphème, consisterait dans un Outrage envers le Divin, voire, ce qui est sacralisé, manœuvre, étrangère à l’exercice intellectuel de sujets agissant dans un cadre laïque !

Parler, c’est s’exprimer à l’aide de l’articulation de sons, signifiants, de mode à construire un sens, en l’occurrence, à propos de n’importe quel sujet.

Peut-on ! Pouvoir! Ah ! Là, ça se corse, et il y avait, donc, à considérer l’Autorité, qui dispose de certains moyens  pour l’exercer, et nous nous la sommes accordée! Il ne nous restait qu’à entamer notre Polylogue! (de sourds, parfois),  « sport » propre à la Philosophie de Salon ; ça ne mange pas de pain… bien que ce ne soit pas toujours évident.

Quoique, apparemment, et pour cause, la seule chose qui posait problème (ou pas), était l’étrange Association du Blasphème (Affaire théologique), et de son éventuelle implication avec la Philosophie, on voit mal, quelqu’un de laïque, incrédule, sceptique, ou athée, monter sur ses grands chevaux ou s’appesantir à propos d’un Affront dans le cadre d’une matière, dont le but est de chercher la petite « bête », là où elle s’est éventuellement nichée, en l’occurrence, le Volume silencieux de la Salle, brisé par la voix des débateurs, portée des micros aux hauts parleurs. C’est ainsi, que l’on a entendu des avis différents, les uns affirmant que « le débat était de nature religieuse », d’autres le trouvant « blasphématoire », « à la frontière de l’interdit », doutant « s’il est collectif ou individuel », « une Parodie de Georges Bataille », ou demandant que l’on établisse la différence entre ‘blasphème’ et ‘sacrilège’ », évoquant Hannah Arendt, Descartes, Saint Augustin, Régis Debré, les Droits de l’Homme, la Morale, le Sacrilège, l’Hubris, voire, comportement orgueilleux, lié à la démesure et à la convoitise », évoquant « Emmanuel Todd » et, dans la foulée, « Emmanuel Valls », demandant que « l’on établisse la différence entre ‘censure’ et ‘ blasphème’ », jugeant que  « les experts font ‘tout et n’importe quoi’ », ou rappelant le « drame de Charlie Hebdo », « le lynchage intellectuel », « etc., etc.

Gilles mit fin à l’exercice, faisant rimer « blasphème / problème ; question / solution ; Recommandable / Intolérable… etc. », …Et Voilà !

Un chasseur abat une Colombe ?

- Zut ! C’était le Saint Esprit !

Au Paradis, tout le monde pleure : le Père, le Fils, et la Vierge Marie ; seul Saint Josef se frotte les mains, marmonnant :

- Yaaaaah !!! Depuis le temps que j’attendais ça !

Carlos

Débat du 3 Mai 2015: « L’ennui a-t-il un intérêt philosophique? », animé par Claudine Enjalbert;

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Posted on 4th mai 2015 by Carlos in Uncategorized

Alors que huit de ses codétenus, accusés de fabriquer de l’Ecstasy ont été déjà exécutés, en Indonésie, Serge Atlaoui, employé pour faire de la maintenance de machines, son recours en grâce ayant été rejeté, attend lui-même le peloton d’exécution dans le « Couloir de la Mort » malgré les protestations internationales.

La Foire Internationale de Milan a ouvert ses Portes le Premier Mai, la France se frotte les mains en raison des six milliards d’Euros à empocher en échange de 24 avions « Rafale » à livrer au Qatar et, au Café des Phares®, avait lieu le conciliabule habituel, animé par Claudine Enjalbert, qui a choisi, pour en débattre, le sujet « L’ennui a-t-il un intérêt philosophique ? »

Il paraît que, (du latin, « inodiare »), c’est-à-dire, odieux, il y a deux types d’ennui, l’un, sémantique, correspondant à un sentiment de démotivation, l’autre, de nature métaphysique, recouvrant l’état d’esprit de celui qu’attend le bus le jour de grève, par exemple, Kierkegaard faisant savoir que ce désagrément est la mère de tous les maux, auquel il oppose l’oisiveté (ajournement du temps utile), et l’ennui de soi, (manque d’appétit de vivre), face à une temporalité sans contenu, un vide appelant à un intérêt pour quelque chose d’autre, propre à passer le temps.

Alberto Moravia y ajoute l’incommunicabilité, Heidegger le compare à une salle d’attente, Schopenhauer pensant, lui, que la souffrance est inhérente à l’existence, et Léopardi que l’Homme est, tout simplement, un animal métaphysique.

Où nous sommes nous baladés ?

Alors qu’il s’agissait d’Ennui, je préférerais voir Anna Karina dans Pierrot le Fou de Godard, (« Qu’est-ce que j’peux faire ? J’sais pas quoi faire ! ») mais, hélas, nous avons plongé dans l’affaire, « l’affaire de vente d’armes et avions Rafale », jugeant que « la science est athée », nous demandant si « nous sommes fatigués de l’Homme », si « l’expérience de l’ennui a un intérêt philosophique », appelant, à la rescousse, « Jankélévitch », « Moravia », et « Sartre ».

Puis, quelqu’un a jugé qu’il fallait faire une différence entre « ennui » et « les ennuis » ; « entre l’apathie et la super activité », « le solitaire, le désoeuvré et l’oisif », et même « l’ennui possessif ». Un autre participant, se disant revenu du Cambodge, affirme « pouvoir témoigner de ce qui s’y passe », un autre, revenu de nulle part, ajoute « quand je m’ennuie, je crie », un autre encore « parle du désir de se jeter dans le vide », « de l’ennui de la télé », ou  « de la peur du néant, terme négatif », « le silence est insupportable pour les jeunes ». L’animatrice demandant s’il y a une différence entre ‘ennui’ et ‘savoir s’ennuyer’, quelqu’un répondit « que l’on peut en tirer parti », et quelqu’un d’autre d’ajouter « qu’il faut se jeter dans le futur », ou encore : « la diversité du faire, alors qu’il y a de la musique partout », etc., etc.

Gilles mit un terme à l’effervescence cérébrale, avec son brin de poésie s’exclamant : « Ex…Ex… Ex… Ex premier voyage… Ex première couturière… En attendant Godard…

Que faire de l’ennui ?

Athéisme : il n’y a pas d’ennuis !

Bouddhisme : quand les ennuis t’arrivent, s’agit-il vraiment d’ennuis ?

Catholicisme : si j’ai des ennuis, c’est que je les ai mérité…

Hindouisme : ces ennuis, ce sont déjà produits auparavant…
Judaïsme : pourquoi les ennuis m’arrivent-ils, toujours à moi ?

Islam : s’il t’arrivent des ennuis, la solution est dans le Coran.

Taoïsme : il se peut que des ennuis arrivent.

Témoins de Jéhovah : toc, toc, toc, voilà les ennuis !

Carlos

Débat du 26 Avril 2015: « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du Monde », animé par Michel Turrini.

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Posted on 28th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

Que de malheurs ! Le Séisme annoncé pour le Népal, a effectivement eu lieu à Katmandou, avec un bilan désastreux, notamment  pour des vies humaines, tandis qu’en Libye la situation politique se dégrade, provoquant une immigration désordonnée sur les côtes de la Sicile qui a déjà coûté des centaines de victimes naufragées, et qu’en Indonésie, pour des faits discutables, un français de 51 ans, Serge Atlaoui attend son exécution dans le couloir de la mort à Cipinang, les participants présents au Débat du 26 Avril 2015, au Café des Phares®, qu’animait Michel Turrini, portèrent leur dévolu sur une affirmation encore : « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du Monde ».

Ce précepte est attribué à Confucius, et fut aussi utilisé par Albert Camus dans « L’Homme Révolté », (‘mal nommer un objet, c’est ajouter aux malheurs de ce monde’), voire, maintes fois verbalisé, auparavant, par d’autres philosophes, dont Chomsky, qui poursuivait « …ne pas les nommer c’est nier notre humanité », lui-même étant victime de l’opprobre en France.

Mais, bien que souvent, dans notre « messe » hebdomadaire, des participants s’obligent à « parler », et surtout à « parler pour ne rien dire », il faut considérer que le « silence est d’or » étant souvent plus éloquent que des dizaines de paroles, raison pour laquelle les religieux font fréquemment un « jeûne » de mots, au cours de « Retraites », faites d’examen de conscience et de « bouche cousue ».

Le « Quiproquo », issu du langage pharmaceutique, est un « Malentendu » qui mène prendre une chose pour une autre, ou quelqu’un pour son semblable, le tout étant préférable au fait d’ignorer, si l’on suit Ferdinand de Saussure, qui insiste, lui, sur l’acte de la communication, le Dialogue. Analysons, donc, l’élément linguistique « DIA », indiquant Séparation, Distinction, sans oublier les Qualités du Langage, qui exige Clarté, ni, si l’on veut peaufiner, les Figures de Style (allégories, anaphores, chiasmes, ellipses, euphémismes, hyperboles, métaphores,  oxymores, antiphrases, etc.) ou encore des Sketches humoristiques, comme celui de Raymond Devos,

Là, dans notre « Forum », c’est chacun pour soi, ainsi, ‘tirant à hue et à dia », nous avons récolté des : « Sois heureux et tais-toi », « est-ce une affaire de morale ? », « Faut-il cultiver notre Jardin ? », « Pourquoi le ‘Barça’ a battu le ‘PSG’ ? », ou « différencier : 1) « Les philosophes qui ne s’appliquent qu’à définir les mots ! » 2) « à mettre les faits d’un côté », suivis, dans la foulée « du ‘Mariage gai’ », « l’Indiscipline du Monde Economique qui exige ‘efficacité’ et ‘rentabilité’, ainsi que « la différenciation entre ‘terroristes’ et ‘héros’, lors des attentats à caractère revendicatif », intervention amendée dans la foulée, par le correctif «  c’est l’effet qui compte, selon que cela se passe dans le terrain protégé par l’Islam, ou par les USA et ses alliés », ce à quoi ont succédés, « la différenciation entre ‘signifiant et signifié’, et l’appellation d’un ‘chat un chat’ »;  .

Ca commençait à tourner en rond, mais la Montre vint mettre fin à la polémique, non sans que Gilles troque l’aridité de la controverse, récitant son interprétation de la colle, au sujet de laquelle nous avons brûlé un soupçon de notre matière grise : « …Mensonge, imposture, lupanar…

Au commencement d’un Débat Philosophique, un Ange apparut à l’animateur lui proposant de choisir pour thème la « Sagesse », la « Beauté », ou l’« Euro ». Celui-ci choisit « La Sagesse ». Un éclair traversa la salle, et l’animateur fut pétrifié, une auréole sur la tête, les yeux rivés sur son micro. Un participant lui chuchota à l’oreille : « Dis quelque chose ! ». Alors, l’animateur murmura : « J’aurais dû choisir l’Argent »

Carlos

Le débat du 19 avril 2015 : « L’imagination est-elle plus importante que le savoir ? », animé par Adrien.

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Posted on 14th avril 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 12 Avril 2015: « Quels sont les enjeux d’une mort sous anesthésie?

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Posted on 13th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

La semaine ayant été prodigue de vie, mouvement et déplacements, dont le plus notoire fut celui du Président François Hollande à Alger et Tlemcen, en  République Algérienne, où il s’est risqué à affirmer que « la reprise est là », sans oublier l’achat à la France de quelques « Rafales » par le Gouvernement Indien, ou la victoire obtenue par le Kénian Mark Korir dans le Marathon de Paris, le souci manifesté au Café des Phares®, au cours du Débat qui eut lieu le 12 Avril 2015, fut un peu plus terne, voire morbide, se posant la question de savoir, « Quels sont les enjeux d’une mort sous anesthésie ? », au cours d’une controverse conduite par Bruno.

La manœuvre était tout simplement motivée par le souci de s’interroger, finalement, à propos des tenants et aboutissants constituant la Proposition de « Loi Claeys-Leonetti » sur « La Fin de Vie », récemment adoptée par l’Assemblée Nationale.

Bien que le Suicide soit interdit par les Instances Religieuses, quoique ayant été pratiqué, individuellement, par maints Philosophes, Hommes Libres ou Désespérés, en raison de problèmes personnels paraissant insurmontables, il est concevable d’au moins y songer, l’Euthanasie étant une façon d’y mettre aisément un terme, et tel fut le cas, abondamment commenté, celui de Vincent Lambert. Suite à un accident de la route, il se trouva plongé dans un état d’inconscience assez long et précaire pour, en accord avec sa famille, prendre la résolution de cesser l’absorption de toute nourriture, le but essentiel étant de ne pas laisser le moribond livré à lui-même, dans ses Derniers Instants, lui manifestant des sentiments d’attachement et de respect, l’Expiration constituant, elle, la Fin du Voyage.

Est-on compétant pour le décider, une fois qu’il y a des moyens passifs pour le faire ?

Comme il est permis d’au moins y songer, le linge, ad hoc, fut lavé en famille et, comme habituellement, on a eu droit à tout, souvent, hélas, à côté de la plaque :

« Est-on compétant pour en juger ? », « La Loi du 17 mars l’interdit ! », « la Carte Vitale a tout informatisé, et s’impose au médecin », « il y a des questions économiques en jeu ; ça peut durer longtemps ! », « le cerveau, lui, ne survit que quelques instants », « on pourrait inscrire, peut-être, ce désir quelque part ! », « La Loi n’arrive pas par hasard ; ce sont des questions économiques, le système des retraites est en faillite, et il faut réduire le nombre de gens pris en charge », « la Transplantation d’organes est strictement contrôlée », « le problème est difficile à résoudre, et tout le monde sait que l’on peut finir parler sous la torture » ; Saint Pierre ayant trahi son Maître pour moins que ça », « et cliniquement, ça se passe autrement ! ». Il était Temps de dégager !

Gilles a fait son interprétation poétique de la question et, la salle étant dégagée, les fans de sport se sont penchés sur les barrières, admirant le dévouement des coureurs…

Dans une Galerie d’Art, un type aborde une fille, et lui demande de sortir avec lui Dimanche.

- Non, Dimanche, je me suicide !

- Et que faites-vous, Samedi soir, alors ?

Carlos

Débat du 5 Avril 2015: « L’émotion et les émotions, à quel prix? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 6th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

La ligne politique à établir dans les rapports Hommes-Femmes étant un des soucis majeurs de la Société Contemporaine, beaucoup de Gestes Publics et Manifestations d’Encouragement à la Bonne Entente eurent lieu dans ce sens, au cours de la Semaine écoulée, en même temps que l’Attention à réserver à l’Emploi des Jeunes, pour lesquels des actions spécifiques ont été réservées, tandis qu’au Café des Phares®, le 5 Avril 2015, avait lieu l’habituel échange de vues sur un sujet philosophique, à propos de « L’émotion, et les émotions, à quel prix ? que l’animatrice, Nadia Guemidi, a choisi parmi 11 autres.

Sachons, déjà, qu’à l’origine du terme « Emotion », il y a le verbe Latin « emovere », « faire sortir hors de », pour lequel, le Grec emploie le mot «σǔγκίνσή» et, en ligne de mire, nous trouvions la Sensation, le Sentiment ou la Sensibilité, affectant l’Âme et les Passions, voire, la Conscience ou, creusant bien, même la Douleur ! Tout cela, a t-il un Prix ? Voyons ! Regardons-en, déjà, la Liste, ou les Etiquettes, qui en général changent selon les saisons, quoique, dans le Catalogue Général des Emotions, on trouve au moins deux centaines de ces Affects. Je suppose qu’elles n’on pas toutes les mêmes origines, que leurs buts différeraient et que, leurs effets ou conséquences, n’étant pas similaires, leur Prix serait donc à déterminer, certainement, ou à comparer d’après une liste à consulter, affichée, néanmoins, on ne sait pas où. C’est ce que fait l’acheteur averti, puisque, peut-être, comme toute marchandise, la valeur de l’Emotion dépendrait des Saisons ou, tout simplement, de l’Offre et de la Demande !

L’auteur du Sujet a confié que, celui-ci, serait lié à « une recherche sur l’Âme », supposant que l’on en a une, ce qui paraît logique, mais il a aussitôt soulevé le soupçon du premier intervenant :

Il se demandait si, « lorsque l’on sait ce que c’est qu’‘une ‘Emotion’, un ‘Sentiment’, ou une ‘Sensation’, le verbe ‘Sentir’ ne surgit-il pas, aussitôt, dans le sens de ‘Percevoir’ ou ‘Eprouver ‘ ? Y a-t-il un prix à payer ! »

Puis, comme habituellement, se sentant obligé d’apporter son grain de sel, tout le monde s’est exprimé… untel  jugeant que « c’est l’amour, la passion, etc. », tel autre « qu’il est difficile d’en parler d’une façon quantifiée », d’autres encore « que c’est le fait de voir des gens studieux », ou «  le 11 Janvier/ 11 Septembre : la Révolution Russe… », voire « la Rencontre, e-movere », « l’avis de Castoriadis (l’erreur de Descartes) », « l’erreur propre à l’Homme », « ‘une agitation interne momentanée’, d’une part, de l’autre, un état affectif vécu dans la durée», ou encore « ‘émotion’ = joie collective ; ‘sentiment’= contentement individuel », alors que pour d’autres, il s’agissait « d’un rapport entre ‘joie’ et ‘souffrance’ (sœurs jumelles), d’après Nietzsche », « le fait d’avoir une bonne retraite », « le Marché, inflationniste des œuvres d’Art », «  Le ‘sublime’, si l’on suit Schopenhauer », «  la Cote des Artistes »,

Gilles en a fait son interprétation lyrique de la Transaction, et l’Affaire fut conclue en bonne entente et dans la belle Humeur.

Un Gendarme fait arrêter un Automobiliste, vient jusqu’à sa portière et lui dit :

- Papiers !!!

- Ciseaux !!!, lui répond l’autre. J’ai gagné !

Carlos

Le débat du 29 mars 2015 : « Pourquoi l’express de 10h15 est-il toujours l’express de 10h15 (même si les wagons, les passagers, etc. ne sont pas les mêmes) ? », animé par Alain.

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Posted on 1st avril 2015 by Gunter in Comptes-Rendus |Uncategorized

Au cours de la semaine, un Pilote d’Airbus A320, de la Compagnie Germanwings, après s’être enfermé dans la cabine de son appareil, l’ a envoyé volontairement contre la montagne, entraînant avec lui 149 personnes dans la mort. En France, les citoyens s’adonnaient consciemment à leur devoir électoral, tandis que le Président faisait une visite de courtoisie à son homologue Tunisien. C’était du lourd. Alors, pour alléger, peut-être, un peu l’atmosphère, au Café des Phares®, comme des petits enfants, les participants présents ont fini par « Jouer au Train », au cours du Débat-Philo du 29 Mars 2015, l’animateur, Alain Lecoris, ayant choisi pour thème du jour : « Pourquoi l’Express de 10h,15 est-il l’Express de 10h,15, si les wagons ne sont pas les mêmes ? » que, si mon souvenir est bon, il dit avoir lu, dans un bouquin…
PEU IMPORTE !!!! Oubliant l’histoire de « L’Homme qui regardait passer les trains», de Georges Simenon, essayons de décliner, néanmoins, le truisme proposé, comme s’il s’agissait d’une devinette, et regardons de plus près !!! « PAS LES MÊMES WAGONS » ! « LES MÊMES » que Quoi ? que Quand ? que Quels autres ? Est-il si intrigant, au niveau de la pensée, qu’une Composition Ferroviaire change le matériel roulant, selon les besoins du Trafic, plutôt que d’obéir tout simplement à la Pendule ou au Prospectus ? Désolé, mais, ça fait un peu, « L’Homme qui regardait passer les trains » ! En effet, il se trouve que, dans les campagnes, les paysans se rendent compte de l’heure qu’il est, lorsque passe l’Express de 10’15, indifférents à la couleur des wagons, et encore plus aux passagers qui voyagent dedans. Chaque chose change, « PANTA REI » !
… Effectivement, l’Horaire ne varie point, sinon il n’en serait pas un !!! Le Matériel Roulant, OUI ! Il le peut.
En outre, (quoique les Temps affichés sur le Panneau Indicateur de la Gare, ou votre Fiche Horaire, ne soient pas une PROMESSE, et n’aient rien à voir avec le confort, apparence ou dissimilitude du Matériel Roulant circulant sur la Voie X ou Y d’une Station Ferroviaire, voire d’Autocars), étant donnée la disparité du Trafic quotidien, (qui va des ‘Wagons Tombereaux’, remplis de ferraille, aux ‘Wagons de Luxe’ ou même ‘Wagon-lit’). Pour la bonne régulation d’une telle Circulation, UN PLAN de Roulement est pré-établi, avec des horaires bien définis, faisant en sorte qu’un Train ne quitte pas une Gare, sans que celui se trouvant dans la suivante ne l’ait dégagée, le tout à l’aide de téléphones propres au réseau, de drapeaux, sifflets, morse, etc., et, selon des Codes bien définis. Vue cette nécessité, je me remémore, à l’occasion, le spectaculaire accident arrivé en Gare de Montparnasse, le 22 Octobre 1895, la Locomotive ayant éventré toute la façade pour rester suspendue de la hauteur d’un deuxième étage, sur la Rue de Rennes. Enfin ! N’importe quel Môme est capable de faire la distinction entre le Prospectus et le Film qui va être projeté ; ce n’est pas le Prospectus du Cinéma (ou l’Horaire des Trains) qui fait rêver ; c’est le Voyage !
Le fait est, donc, que chacun a voyagé dans sa tête, laissant savoir que « ça paraît évident ; suis-je toujours le même ? », ou affirmant « l’importance du sujet », dès qu’il nous interroge sur « l’authenticité d’un vrai changement », « que l’on change de plus en plus de tout : de voisin, de maison, ou de femme », ou même, « évoquant « le groupe ‘rock’ les ‘Players’ », jugeant que « c’est vieux comme le monde », voire la chanson « Non, je n’ai pas changé… » de Julio Iglesias, déclarant même que « c’est un sujet important, puisque l’on change de plus en plus de tout », « l’avion qui s’est écrasé, se serait-il écrasé avec un équipage différent ? », « le changement de sexe », «  le fait qu’en nous, le fond profond ne change pas », « Vivre sa ‘doxa’, c’est très vague », « la nécessité de trouver un nouvel équilibre », « à chaque changement polymorphique se présente un problème d’entropie », « Qu’es-ce que le Temps Universel ? », « Le drame du manque de mots qui nous habite ».
Enfin, « A’ chaque tête, son avis » !!!!

Débat du 22 Mars 2015: « Faut-il avoir peur des nouvelles technologies », animé par Claude Grognet.

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Posted on 24th mars 2015 by Carlos in Uncategorized

Constatant, avec dégoût, la férocité qui eut lieu au sein de certaines structures étatiques membres de l’ONU, au point de provoquer des dizaines de victimes, 21 morts, comme il est arrivé en Tunis et 142 au Yémen, ainsi que les inquiétants niveaux de pollution partout, Paris en étant la ville la plus affectée du Monde le mercredi, 18 et, après avoir assisté, le vendredi 20 Mars, cette fois-là, au spectacle rare d’une éclipse solaire, j’ai pris le chemin du Café des Phares®, pour le Débat du 22 Mars, 2015,dont le sujet, animé par Claude Grognet, porta, sur la question: « Faut-il avoir peur des nouvelles Technologies ? ».

C’est aussi absurde que de se demander si l’on craint la Souris de l’Ordinateur ou le Stylo à Billes, mais, enfin…

Le fait est que, les Nouvelles Techniques de l’Information (NTIC), (du grec : Tekhné) incluent la Télé, l’Internet, le « Smart phone », ainsi que d’autres réalisations entreprises en matière de stockage, rapidité, définition, voire, le transport des messages par fibre optique, câble, ou satellites, jouent un rôle considérable dans toute la Vie et en particulier dans l’Economie du Savoir, faisant d’elle un des éléments majeurs de la compétitivité, dont les risques et nuisances ne cessent de nous menacer, raison pour laquelle certains secteurs de la Société cherchent à lutter contre de tels abus, de mode à former un Mouvement Anti-Industriel de plus en plus agissant.

Très vite nous sommes tombés dans la facilité, « évoquant les femmes âgées qui font appel aux mères porteuses pour avoir leurs bébés », élevant la « nanotechnologie à un niveau industriel », et de là nous sommes partis vers le « Stylo-bille », la « SiliconValley », « Google », « Face Book », « Technologie NBIC », « la peur du GIAD », et à « la nécessité de changer ‘l’Être humain’ », « à la chirurgie esthétique », au « clivage entre les USA et la vieille Europe », « s’endormir 100 ans et revenir », « Frankenstein », « le désir d’avoir un avion, une voiture, etc. étant toujours pareil », « le recours à des prothèses », « qu’il faut faire arrêt sur l’image, etc., etc. , Gilles finissant par se poser la question : « Homme augmenté ? Ou diminué ?

- Dis, donc! Quel était le sujet d’aujourd’hui ?

- L’Homme élastique!!!!

- Oh, la bonne blague!

Carlos

Le débat du 15 mars 2015 : « Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu’elles le sont! », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 17th mars 2015 by Carlos in Uncategorized

On sait, ô combien, la semaine qui vient de passer fut désastreuse à divers point de vue, si l’on songe aux destructions provoquées par le cyclone « PAM », qui a rasé l’Archipel d’Vanuatu à 90%, au « crash » d’hélicoptères qui, en Argentine, a fauché la vie de trois sportifs français de haut niveau, Françoise Arthaud, Camille Muffat, Alexis Vastin, et de deux membres de l’équipe employée au tournage d’un film destiné à une Emission-Jeu, victimes auxquelles il faut ajouter les deux Pilotes chargés de les déplacer, un cruel motif de réflexion sur la Vérité de l’Existence, ou des moyens employés pour la mener, lorsque des faits si inattendus à la sérénité de nos activités et pensées s’y ajoutent. Voilà, donc, l’état d’esprit avec lequel, au Café des Phares®, nous avons abordé le Débat du 15 Mars 2015, portant, comme il devient habituel, sur une affirmation, attribuée cette fois-ci à Nietzsche, « Les Vérités sont des Illusions dont on a oublié qu’elles le sont ! », et que Gunter Gohran se chargea d’animer.

Bref ! De Nietzsche ou pas… que les Vérités soient des Illusions ou non, en question se trouve l’Oubli, un point, c’est tout !!! « On » les aurait laisser croupir dans les « Oubliettes » de notre conscience, à l’image des Cachots où étaient précipités les prisonniers, dans les souterrains de la Bastille. Pourquoi pas ? Un oubli, ça peut arriver, l’Amnésie étant une pathologie assez fréquente, et la dite Vérité est de surcroît suspectée de n’être qu’une Illusion, ou d’un intérêt érotique plus que moral, peut-être, puisqu’issue d’un coquin « Lever de Voile » qui la cache tel que, étymologiquement, le grec « a-litheia » le laisse entendre ! Et pour cause… Si l’on se trouvait ailleurs qu’au Café des Phares, au Café du Commerce, par exemple, on arguerait qu’au Tribunal, par oubli, peut-être, on demande sérieusement aux Témoins d’un fait pénal, de « jurer de dire la Vérité, toute la Vérité ! » Quel serait l’intérêt, s’il s’agit d’une fade Illusion, aussi convoitable fusse-t-elle ? En fait, l’arme absolue pour détecter une Vérité Formelle étant le Syllogisme (deux prémisses et une conclusion logique), ou, s’il s’agit d’une Vérité Matérielle, l’accord entre la Parole et l’Expérience vécue, les Vérités ne sont pas des Illusions, et ce n’est pas par Oubli que ce n’est point ainsi.

Dans la salle, on a ajouté le fait, « de penser que les enfants nous aiment, ce que, finalement, ce n’est souvent qu’une illusion », que « regardant par la fenêtre d’un train, l’image reflétée à l’intérieur en est une également », ou « affirmer, par exemple, qu’aujourd’hui le ciel est bleu », alors qu’il est toujours noir, etc.

Gilles en a tiré son habituelle conclusion lyrique : « …les vérités sont des illusions… projets en clair/obscur… », et, convivialement, le public philosophe, quitta la salle…

Chaque matin, en sortant les poubelles, un concierge clame :

- Mon Dieu, faites en sorte que cette a maison soit épargnée par les tigres !

- Mais, il n’y a pas des tigres par ici, lui dit l’éboueur !

- Vous voyez que ça marche, ma prière ?

Carlos