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Bonjour à vous, qui vous intéressez à la philosophie. Sachez que vous pouvez trouver sur ce site, le compte rendu des débats qui ont lieu au Café des Phares (Paris, Place de la Bastille), chaque dimanche de l’année, et auxquels rien ne vous empêche d’ajouter vos propres commentaires. Par ailleurs, d’autres rubriques sont en mesure de vous aider à vous orienter quant aux activités et autres événements philosophiques de la cité et du monde en général.

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Débat du 21 Décembre 2014: « Faut-il aimer pour vivre ? », animé par André Stamberger.

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Posted on 21st décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

La semaine du 15 au 20 Décembre a été marquée par des événements politiques majeurs, dont le rapprochement des USA avec Cuba fut l’un des plus étonnants, alors que le massacre brutal de 141 personnes, dont 132 enfants et enseignants confondus, dans une école au Pakistan, sema la désolation dans tous les esprits éclairés ou dignes de respect. Des questions existentielles effleuraient donc les esprits, une raison, peut-être, pour que, le 21 Décembre 2014, au Café des Phares®, le Débat du jour, animé par André Stamberger, porta sur le thème : « Faut-il aimer pour vivre ? »

Vaste programme ! Alors que de toute évidence, il faut plutôt « VIVRE pour aimer », les dés étaient pipés, mais, enfin, on ne fait pas dans la dentelle. Nous avons eu deux minutes pour réfléchir, et c’est parti mon Kiki !

Dès lors, « qu’est-ce que l’AMOUR ? », pourrait-on commencer par se demander, d’autant plus que la réponse à cette question, peut s’étendre, par exemple à :

1)    l’Amour de Soi. Chacun ne tenant qu’à vouloir son propre bien.

2)    l’Amour Propre. L’égoïsme tendant à valoriser le ‘moi’, comme centre de Tout.

3)    l’Amour de l’Autre, que l’on peut étendre à l’Amour :

A)  Sensuel.

B)   Philanthropique.

Il y avait là de quoi « faire flanelle » alors, comme habituellement, « chaque tête sa sentence » et, dans le désordre, on a fait feu de tout bois, appelant à l’actualité, toujours pratique. Après la citation de Jean Genet « c’est la haine qui m’a fait vivre et écrire », on a convenu que « le sujet était très large, le chemin de la ‘création’ allant de soi », d’autres parlant plutôt de «survivre », ou « l’envie de faire quelque chose avec quelqu’un », « ‘aimer’, ‘s’aimer’, ‘nous aimer’, sinon on n’avance pas, ‘aimer étant un ersatz de la société de consommation », « autant parler de la haine », « ou des ‘amours’ de D. Juan », « Bergson ayant affirmé qu’il y des millions d’amours », d’autres « qu’ils aiment le ‘fric’, qu’ils aiment le ‘capital’ », « faire la différence entre ‘protéger’ et ‘partager’ », « les ‘Camps de Concentration’ étant aussi évoqués »,  Freud ayant affirmé (?) « que l’on n’est jamais malade si l’on peut aimer et travailler », quelqu’un opinant que « l’on ne rentre pas vraiment dans le sujet, tant que l’on ne traite pas le rapport entre la mère et l’enfant », un autre que « l’on est au solstice d’hiver, les jours commençant à diminuer, et les nuits à s’allonger », un autre, encore, que « le sein maternel est un rapport Oedipien »

Est-ce, vraiment sérieux ???

Gilles a terminé le tout en récitant sa poésie, qui finissait par «… Amour ! Quand tu nous tiens ! »

- Dis, donc ! Il parait « qu’il faut aimer pour vivre ! »

- Que veux-tu que je te dise ? Je haie tout le monde, et je ne connais même pas la date de ma mort !

Carlos

Débat du 14 décembre 2014: « L’Homme est, par nature, un électron libre », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 15th décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Cette semaine, du 7 au 14, la société civilisée avait à se réjouir de la libération de l’otage Serge Lazarévic, détenu par des djihadistes pendant trois ans, alors que de violentes intempéries suivies même d’un tremblement terre, s’observaient en Indonésie, et au Moyen Orient, d’autres bouleversements, liés à la nature humaine, avaient lieu, l’ancien ministre Palestinien succombant, victime d’agression, au cours d’une manifestation contre la poursuite de la colonisation Israélite, alors qu’en France, de gros moyens sont employés pour interpeller des jeunes délinquants de plus en plus impertinents. A Paris, comme chaque semaine avait paisiblement lieu, au Café des Phares®, le Débat du 14 Décembre, dont le sujet fut : « L’Homme est, par nature, ‘un électron libre’ », que Georges Sefinal se chargea d’animer. Sans que l’on sache s’il s’agissait d’une affirmation ou d’une question, il est logique que l’on se demande :

Qu’est-ce qu’un HOMME ? Qu’est-ce que la NATURE ? Qu’est-ce qu’un ELECTRON LIBRE ?

Un Homme (lat. Homo), est un être doué de raison, pensant, vivant en société, et aspirant à devenir Surhomme, ou même, « Être-pour-la-mort », d’après Heidegger, et sa dimension complète doit prendre en compte trois aspects : biologique, psychologique et sociale, l’espèce « Homo Sapiens » étant considérée comme douée de langage.

Le terme Nature (lat. natus= né) s’applique aux êtres et choses telles qu’elles sont, sans l’intervention de la volonté ou du hasard.

Un Electron est une particule élémentaire de charge négative faiblement liée au noyau atomique… et, au sens figuré, un « électron libre » viserait un individu désintéressé du corps social duquel il fait partie.

Voilà ! Nous pouvions nous considérer habillés pour l’hiver, puisqu’il s’agissait d’une affirmation, et point d’une question.

Pourtant, le jeu consiste à donner la parole aux participants, qui ne se sont pas privés de la saisir, et quelqu’un a tenté d’expliquer « ça », du point de vue de la physique élémentaire, suivi d’autres, affirmant que ce serait le « Ca, Moi, Surmoi », que « le nourrisson a besoin d’être entouré », que « le Sujet, ça regarde d’autres sujets », que, à la différence du singe, l’homme n’est pas couvert de poils », « que l’Homme est un animal qui parle, sinon on ne peut pas se comprendre, même si l’on tient au mythe du bon sauvage », « qu’il a un encéphale, que n’ont pas d’autres animaux, lui permettant de se poser des questions », que « l’on est là, par hasard, et que le hasard n’est pas une liberté », « que ça dépend des parents et de l’amour qu’ils dispensent aux enfants ».

Ensuite, il a encore été dit « qu’il s’agissait de Résistance », et, dans la foulée « de Résilience », « de Sade et de sadisme », « Don Juan », « jouir sans entraves », « que 90 % des Hommes, sur Terre, ne sont pas libres », « vive la résignation tranquille », d’autres affirmant « qu’un ‘électron libre’, c’est un paradoxe », « que les électrons sont tous pareils, et ne font que tourner autour d’un noyau », « que l’Homme n’est pas libre, mais a une énergie vitale, capable de le libérer », « qu’un Homme ‘ça s’empêche, et que les mathématiques ça aide a le comprendre ». Quelqu’un a voulu systématiser le tout, résumant, qu’un Homme est : 1) un électron libre (famille, je vous haie) ; 2) Dieu est mort ; 3) « Deviens ce que tu es, de Nietzsche », et un autre, opinant que « dans la Liberté il y a beaucoup de risques à courir ; il faut sortir de la ‘Caverne de Platon’ ».

Et, pour finir, incitant l’Homme « à devenir ce qu’il est », c’est-à-dire, « LIBRE », Gilles clôt, de ses vers, la séance.

Un couple emménage dans nouvel appartement et, décidant de refaire la tapisserie de la chambre, demande au voisin, dont la pièce a les mêmes dimensions : « combien de rouleaux avez-vous acheté ? »

-Sept !

Le couple achète sept rouleaux mais, comme à la fin du travail, il leur restèrent trois, Monsieur le fit remarquer à son voisin.

-Ah, oui, dit-il. Il nous est arrivé la même chose !

Carlos

Débat du 7 décembre 2014: « Qu’est-ce que la raison d’être ? » animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 9th décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Tandis que, à New York, une nouvelle fois, suite à la relaxe d’un policier ayant abattu un jeune noir lors d’un contrôle de police, éclataient de rudes et sérieux combats de rue réclamant plus de justice ; en France, les députés votaient la reconnaissance de l’état palestinien et, à Orléans, avait lieu l’Election de Miss France 2015, dont le titre fut attribué à Miss Nord Pas de Calais, c’est-à-dire, Mademoiselle Camille Cerf. Concernant tout le monde, le Téléthon, destiné, comme chaque année, à récolter des dons pour la recherche médicale, a mobilisé les téléspectateurs, alors que Patrick Modiano allait à Stockholm prendre possession du Prix Nobel de la Littérature qui lui fut attribué ; au Café des Phares®, le 7 Décembre 2014, avait aussi lieu l’habituel débat hebdomadaire, qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur le sujet : « Qu’est-ce que la raison d’être ? » choisi par lui-même parmi les autres proposés.

Question singulière ! « Qu’est-ce que… ». En effet, même sans « qu’est-ce que », ce vocable (être) admet déjà, ICI, au moins trois acceptions, de nature différente. Alors, « Être, c’est quoi, au fond ? » Que veut-on savoir ? Quel est le sens d’être ! Mais, « L’‘Être’ », Substantif ? Ou celui de « l’être », Verbe ? Il y a là, en effet, 1) un verbe intransitif dont on voudrait connaître éventuellement la forme d’emploi, d’où la question, ‘qu’est-ce’, ou 2) l’autre hypothèse étant Verbe plus Substantif. A) raison d’‘être’ (verbe, qu’est-ce), B) raison d’‘être’ (substantif), désignant des existences pourvues (ou pas) de jugeote. Puis, 3) ‘Être’, au sens ontologique, créature (humaine ou pas).

Finalement, alors que CE QUI EST ne peut pas, en même temps, être et ne pas être, il faudrait en déduire, au fait, que la question « ce qui est, est-il ? » constituait une colle de bizut du genre : « Quelle est la couleur du Cheval blanc de Napoléon ? » ou du Paradoxe « de l’œuf et de la poule, lequel fut le premier ? » En somme, un genre de « cercles vicieux », auxquels même Einstein, en quête de la plus simple expression de l’univers (a=mc2), a fait le dos rond, et, cherchant une formule simple pour régler les inquiétudes de l’être, Descartes a été aussi victime, d’après Antonio Damàsio (L’erreur de Descartes). Définissant « ETRE », tout simplement, la colle est résolue. C’est-à-dire : sans jouer aux chiens savants, on constate que l’Être EST, tout bonnement, sans raison ; c’est, être, tout simplement, et on peut l’étendre à « deux » comme l’a fait Shakespeare dans le poignant constat d’Hamlet : « To be or not to be », (« Etre ou ne pas être ») que beaucoup de réalisateurs ont mis en scène. La question choisie, semble donc avoir un « être » de trop.

Alors ? Traquenard ? Souricière ? Embûche ? Terrain glissant sur lequel les participants présents devaient se prononcer ? Ils l’on fait, de façon pertinente :

Ils se sont précipités dans cet appel d’air, affirmant : « s’il y a un sens, ce serait notre raison, sinon, on lui en donne un ; celui de la vie », se demandant, aussi, « peut-on parler de ‘raison ?’ », ou affirmant « la raison d’être est fondatrice de notre Liberté », et poursuivant : « Si, oui, pourquoi s’en soucier ? » Un doute persistait, donc, qui provoqua comme réplique, aussi bien : « L’enfer, ce sont les autres ! » que : « L’Homme a une mission ! », et encore, « le problème de la raison,  est une question de langage ! »

-« D’où ça sort ? », se demanda l’animateur, qui poursuit, lui-même, ajoutant que « Kant insistait sur le fait que le ‘logos’ traduit le sens global de l’être ».

Comme tout a une fin, et notre Débat aussi, Gilles n’ayant pas pu déclamer ses vers, à ce propos, la séance fut levée, car l’horloge ainsi le voulait.

Maxime à retenir :

- Aussi bien remplie que soit ton existence, il y aura toujours de la place pour une petite bière !

Carlos

Débat du 30 Novembre 2014: « De qui se moque-t-on ? », animé par Pascal Hardy

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Posted on 2nd décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Dans la semaine qui s’est écoulée du 24 au 30 Novembre, bien d’événements ont eu lieu, dont le déplacement pour trois jours du Pape François en Turquie, et du Président Hollande à Conakry, en Guinée Equatoriale lors du Sommet de la Francophonie, ainsi que l’élection attendue de Nicolas Sarkozy à la Présidence de l’UMP, mais aussi des désastreuses intempéries dans le Midi de la France, ou les violentes émeutes dans la ville de Ferguson, aux USA, à la suite du « non » Procès à l’encontre du Policier qui a tué, en Août, un enfant noir. Pour ce qui est du Café des Phares®, au cours du Débat du 30 Novembre 2014, les participants présents ont eu à décortiquer, du point de vue philosophique,  le sujet suivant : « De qui se moque-t-on ? », que Pascal Hardy se fit le plaisir d’animer.

En d’autres termes, « Vous vous foutez-vous de ma gueule ? »  Mais, pour être sérieux, personnellement, JE N’EN SAIS RIEN, et je serais bien surpris si quelqu’un vînt à le savoir. Apparemment, il faudrait chercher à connaître qui fait la figue, et qui en est l’objet ; qui est l’énigmatique « QUI », victime du ricocher. Puis, s’efforcer de trouver un responsable de l’affront, un sujet, un individu masqué, un quidam anonyme, et certainement pusillanime, représenté par le « ON » !

En effet, si l’on décortique grammaticalement la colle posée, « QUI » est un pronom relatif désignant une personne, ou une chose, un être inconnu, singulier, à identifier, en somme, dans notre rébus, comme Objet ; « ON » du latin « homo », est un pronom personnel indéfini, de la troisième personne, faisant toujours fonction de Sujet, là, Sujet de la collusion zygomatique. Puis, finalement, le Prédicat « MOQUER » est un verbe pronominal réflexif, signifiant ‘tourner en en ridicule’, ‘en dérision’ ; « mettre en boîte ». Dès lors, va savoir qui est le chat et qui est la souris, c’est-à-dire, l’objet de la moquerie, que le « QUI » prétend représenter. En somme, QUI se moque de QUI, ou de Quoi ?  C’est-à-dire, ça tourne en rond, en farandole, et l’effet cynique paraît foirer !

C’est ainsi, que le sibyllin rébus finit en lapalissade, en ritournelle… Les uns prétendant « qu’il s’agissait là, d’une philosophie du rire subtil », d’autres « de jeux hasardeux », et même « la mort de Pierre Bérégovoy (premier Ministre sous Mitterrand) trouvé sans vie le 1er Mai 1993 au bord du Canal de Nevers) » fut évoquée. On fait feu de tout bois, et on ajoute « la méchanceté », « le rire incisif », « le rire jouissif », « la critique positive », « les petites histoires, drôles, mais méchantes », « on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui », « rira mieux, celui qui rira le dernier », « le rôle du ‘Canard Enchaîné’ », « Georges Courteline (vulgo Moineau) qui suivait les Procès dans les Tribunaux »… D’un autre côté, il y en avait « qu’y découvraient la méchanceté », d’autres « la colère ! », « les années 68 ou l’on pouvait rire de Tout », suivies des « années Mao, où l’on ne pouvait rire de Rien », « ‘Le Nom de la Rose’, d’Umberto Eco, (ou la mystérieuse disparition des moines dans une Abbaye Bénédictine) » et « Orwell 1884 », poursuivant avec « ‘Le Canard Enchaîné’ », le « ‘rire de colère’ » de « ‘Diogène’ », « ‘Le fou du Roi’ », « se moquer de la taille de Sarkozy », « le Ricanement », « le ‘Tribunal des Flagrants délires’ de Pierre Desproges », « les Clowns », le fait de « mettre les rieurs de son côté » ; Etc., etc. ….

Nous avons largué les voiles, et Gilles mit fin à la séance «… qui rit bien, châtie bien… », et voilà… De qui se moque-t-on !

Coluche :

-Je ferai aimablement  remarquer aux hommes politiques, qui me prennent pour un rigolo, que ce n’est pas moi qui ai commencé !

Carlos

Débat du 23 Novembre 2014: « L’Avenir, on ne l’attend pas, comme un train; on le fait! », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 24th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Sur le terrain Politique, la Semaine de la Solidarité Internationale fut un événement de relief, de ces jours-ci, de pair avec d’autres faits moins glorieux, tels que le Congrès de l’UMP, qui promettait d’être houleux en raison du coût de la dernière Campagne Présidentielle, (le sport du « smart phone piégé » se propageant dans toutes le couches de la Société) ou, les déboires du Président Hollande, victime d’une atteinte à la vie privée par le biais  de photos,  prises va savoir par qui… Quoi qu’il en fut, le 21, les amateurs de vin ont a goûté joyeusement le ‘Beaujolais nouveau’, et le dimanche, 23 Novembre 2014, nous avons, sans sourciller, fait face au Débat philosophique hebdomadaire qui eu néanmoins lieu, au Café des Phares®, Gérard Tissier, qui l’animait, ayant choisi pour thème « L’Avenir, on ne l’attend pas, comme un train ; on le fait ! ».

« On le fait ! » Quelle prétention ! Peut-on le « FAIRE », l’Avenir ? Fabriquer de la temporalité ? C’est le plus banal des constats que, s’opposant au Passé, l’Avenir est un Moment FUTUR, dans la flèche du Temps, le Présent étant couramment évalué à 3 secondes à peine. Dès lors, on peut à la rigueur l’observer, dans la trajectoire convenue du Soleil, ou le « Lire », puisque Stephen Hawking en a écrit « Une Brève Histoire », et les diseuses de Bonne Aventure en font un métier, le décryptant dans les lignes de la main. Et pourtant, en fieffés bonimenteurs, nous nous prêtions l’arrogance d’affirmer, sans sourciller, être capables de le FAIRE, en regardant passer les rames de Métro, peut-être, ou en croisant des aiguilles de Tricot, entretien pratiqué durant les Heures d’attente devant la Guillotine. Pourquoi pas ! Ce qu’y est sûr, c’est que l’on a, toujours, tout essayé pour le retarder, le Temps, au point de lui causer des plis semblables à ceux d’un accordéon, des rides ! Ou, alors, des encoches, comme l’on constate dans les Puzzles, par exemple ; ce jeu de patience destiné à occuper les désoeuvrés, dans la reconstitution d’un Train Fantôme, de l’Arc du Triomphe, ou de la Place de la Bastille, entre autres, voire, en jouant au Billard, aux Echecs, ou au Babyfoot, nous demandant « Quelle était la couleur du Cheval Blanc de Napoléon ? », et… Aux Micros Citoyens ! :-), au lieu de nous poser des questions métaphysiques !

Mais, ne point faisant la fine bouche, les philosophes, ou simples assistants, présents, ont puisé dans leurs ressources, affirmant que « Octavio Paz conseillait aux jeunes de ‘ne rien attendre’ du XXI Siècle, mais que celui-ci attendait tout d’eux », que « Sacha Guitry considérait la nuit comme étant la terrible certitude du lendemain », « Saint Augustin, dans ‘Philo Magazine’ : ‘ce que existe, c’est la durée’». Puis, quelqu’un proclama que : « le Présent, on le fait, certes, mais, de quel Avenir nous parle-t-on ? », et quelqu’un d’autre affirma « qu’il y a ‘avenir’ et ‘projet’. Or, tout le monde se souvient de la ‘fin du monde’ promise pour l’an 2000 », ou de « Heidegger considérant que le temps qualitatif c’est celui de l’Avenir, ‘Être sur le point d’agir’, l’être humain étant ‘un projet jeté’» dans « une existence qu’il n’a pas choisi », « que chacun doit trouver sa place », « est-ce que le ‘on’ représente un ‘collectif’ ? », tandis que d’autres jugeaient que « l’‘avenir’ est un passe-temps », entre « pessimistes et optimistes »

Puis, le temps venu, Gilles mit fin à la séance, déclamant sa poésie : « … ».

Le mari :

- Qu’est-ce qu’il y a à manger, ce soir ?

Puis :

- Qu’est-ce qu’il y a à manger, ce soir ?

Et encore :

- Qu’est-ce qu’il y a à manger, ce soir ?

La femme :

- Pour la troisième fois, du poulet !

Carlos

Débat du 16 Novembre 2014: « Plus de Lois, est-ce plus de Liberté ? », animé par Eric Zernik.

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Posted on 17th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Alors que le problème du Climat et de l’Energie, ainsi que les Evénements Politiques survenus au Burkina Faso, occupaient une place de relief dans l’Agenda du Parlement Européen, l’inquiétude à propos du Développement Durable intéressant particulièrement, de son côté, les administrateurs de la Faculté de Sciences Poe,… au Café des Phares®, les participants présents ont choisi, sous la conduite d’Eric Zernik, de pencher leur curiosité sur la question suivante : « Plus de Lois, est-ce plus de Liberté ? »

Qu’est-ce que le cul a à voir avec le pantalon ?, si je peux me permettre l’expression. C’est-à-dire, quel type de subordination logique aurait-il entre la Liberté et un certain quantum de Lois ou de contrôle Policier ? Quel rapport avec la Loi, la Liberté, et la Police, ne serait-ce qu’en raison de la séparation des Pouvoirs ? La devise « Liberté, Fraternité, Egalité », constitue un Principe Républicain, inscrit sur le fronton de chaque édifice public, et dans l’ordre des trois compétences, (pouvoir Législatif, Juridique et Exécutif, rassemblés dans les mains des représentants du Peuple), chaque citoyen a son X millième de l’autorité suprême qui, pour être reconstituée, nécessite l’addition de toutes les parcelles, la Police ne formant qu’un Quatrième Pouvoir, soumis aux trois premiers car, par expérience, tout le monde sait ce que ça peut bien donner une Police Autonome et libre de ses mouvements (voir la Police de Vichy). L’être humain a toujours eu le sentiment de vivre sous le contrôle de forces qui le dépassent. Persuadé, pourtant, qu’un destin gouverne toutes choses, la Liberté serait une valeur absolue. Illusion ? Fatalisme ? Destin ? Autant se taire.

Mais, c’est parti, mon Kiki ! On démarra, donc, avec « les 10 Commandements, qui nous ôtent la liberté de faire », passant de là au « droit positif », à « Antigone et Créon » et, sans sourciller, « aux Multinationales, comme groupes de pouvoir », ou « les libertés personnelles », « l’attitude de Robespierre, voire, la suspicion généralisée », aussi bien que « la gêne à accréditer la thèse, puisque la démocratie évite l’anarchie, alors que l’on a un devoir d’obéissance », « les lois nazies étant abjectes », faisant complément d’objet, avant de poursuivre :

« Aux USA, tout ce qui n’est pas objet d’interdiction, est permis, tandis qu’en France ce n’est qu’autorisé ». Il fut aussi suggéré de faire la différence entre ‘décrit’ et ‘prescrit’, et évoquée l’anecdote « des camionneurs devant le tunnel interdit à partir d’une certaine hauteur, mais qui pensaient s’en sortir vue l’absence de police », « le Contrat social », « la Liberté Personnelle et la Volonté Générale », « la différence entre sujet psychologique et sujet concret », « les dispositifs policiers qui transforment la Loi en Règlements », aussi bien « que le problème est pire que la solution », … etc., etc..

Gilles nous a gratifiés de son analyse poétique, jugeant que : «… nécessité fait Loi,… que trop de Loi tue la Loi… que la Loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure… à part la Loi de la Liberté… », et la partie fut terminée comme elle a commencée.

L’un :

- Pourquoi un éléphant est-il gros, gris et doté d’une trompe ?

L’autre :

- Parce que, s’il était petit, blanc et rond, ce serait une aspirine.

Carlos

Débat du 9 Novembre 2014: « Faut-il promettre? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 10th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Que de tracas ! Aux USA, le Président Obama se trouve en difficulté, à l’occasion des élections de « demi-mandat », tandis que François Hollande s’est exercé à faire une Conférence de Presse, adressée aux français, en vue de l’aider à remonter sa Cote de Popularité, au plus bas dans les sondages, et alors qu’au Moyen Orient on ignore comment remettre les wagonnets sur les rails, afin d’établir une situation de Paix, condition de progrès dans une région qui en a bien besoin, le 9 Novembre 2014, au Café des Phares®, Michel Turrini a entreprit d’animer le Débat du Jour, pour lequel il choisît comme thème, entre une dizaine d’autres propositions, la question : « Faut-il promettre ? »

Quelle question !!! « Promettre », tel quel ! Qui plus est, « Faut-il! » Pour quoi faire ? Se donner au salutaire exercice de gruger sans scrupules son vis-à-vis ? Ca ne mange pas de pain. Où est l’intérêt philosophique d’une telle question, si l’on peut facilement y répondre par ‘oui’ ou par ‘non’, sans conséquence directe, que l’on soit quelqu’un d’intègre ou bonimenteur ? Elle est bien bonne ; l’art pour l’art ? Il ne s’agit pas du doute transcendant « To be or not to be », « Promettre ou ne pas promettre ». Non ! Il y va du fait de « Promettre », sachant que « ce qui est promis est dû ! », au cas où l’on tient à avoir une bonne réputation. Où est le problème, si tout l’univers n’est que ça, la Promesse tacite que demain tout sera là, comme au premier jour, tant que l’Apocalypse, avec ses Cavaliers et tout, ne s’annonce pas ? Nous aurions, donc, pu nous demander, plutôt, « Faut-il ‘tenir’ ses promesses! », chacun s’obligeant à orienter sa vie, dans le souci de, librement, « tenir sa parole », …ou pas, et j’entendais déjà, Georgette Plana, chantant : « Promesses, Promesses/ Hommage à ceux qui les tiennent. / Je te promets la Lune,/ Je te promets monts et merveilles ; / Promesses, promesses ! »

Le fait est que « la Chose » est partie, comme toujours, sur les chapeaux de roues…, sans plus de précautions que ça… C’est-à-dire, se demander « qu’est-ce qu’une « Promesse » ! A quoi engage-t-elle, explicite ou tacitement, étant un fait constaté dans la vie quotidienne de chacun, dès que le réveil sonne pour nous tirer du lit, afin de nous envoyer à l’action, regagnant nos différents postes de travail ? Le phénomène se trouve si présent, aussi bien dans la nature, sous forme de « prémices », tel que sont nommés les premiers produits de la terre, ainsi que les premiers nés du troupeau, offerts, autrefois De quoi se mêle-t-on, donc, si les promesses n’engagent que ceux qui les tiennent, et qui sont un acte commun, libre, légitime, de tout temps usité, sans causer aucun doute ?

En fait, c’est le « Faut-il » qui moisit l’agrume, par son côté « injonction », ou imposition, tacite, alors qu’une « Promesse » est un engagement délibéré, réfléchi, intentionnel, voulu, avec donc l’intention de le tenir, constituant ainsi, l’affaire de chacun, sans préjugé moral. Mais, faute de merles on mange des grives, et c’est parti, mon kiki !

« Il y a une sorte de moralisation dans le faut-il », constata quelqu’un et, à partir de là, Ricoeur fut appelé à la rescousse, avec la question subsidiaire, « qu’est-ce qu’une bonne vie », « estimée, en général à cent ans », de laquelle on est passés « au mariage », fidélité que « l’on ne peut pas promettre, puisque l’on n’en a pas la certitude », le sujet étant jugé « intéressant et, à la divinité, en gage, ou témoignage d’amour, en raison du prodige constaté, à l’évidence. profond », alors que d’autres « se demandaient s’ils tiendraient jusqu’au bout », voire « où va-t-on avec 10 euros par jour », ou différenciant « celui qui promet de celui qui reçoit la promesse », « sentiment lié à l’espoir », « que Nietzsche parlait de ‘promesses d’amour’ et pas de ‘sentiments », « le chaos s’installant dès qu’il n’y a pas de promesses », d’autres estimant « qu’il ne faut jamais rien promettre », car « on ne sait pas si le soleil va se lever demain », même si « Dieu connaissait Abraham et Abraham Dieu », le « tout étant une question de confiance », « Nietzsche (encore) étant d’avis qu’il faut se faire confiance à soi-même », « étant donnée sa vitalité ». « C’est une question de Foi », « comme deux et deux font quatre », ou « le juge qui dit ‘racontez-moi votre vie, et j’y trouverai des éléments pour vous condamner à mort ». « On peut raconter des fonds et des merveilles ».

Tout étant passé en revue, Gilles déclama sa poésie : « Objectif, finalité/ Tenir parole/ En Acte/ Où l’on va de son Être… »

Un peintre chez son Galeriste :

- Alors, comment ça se présente, au niveau des ventes ?

- J’ai une bonne, et une mauvaise nouvelle…

- Quelle est la bonne ?

- Un homme est passé, me demandant si vos œuvres prendraient de la valeur après votre mort, et, comme je lui dit que « oui ! », il a tout acheté.

- Wow !!!! Génial !!!!! Et quelle est la mauvaise ?

- C’était votre médecin !

Carlos

Le débat du 2 novembre 2014 : « Le libre arbitre est-il une illusion ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 29th octobre 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 26 Octobre 2014: « Qui suis-je ? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 27th octobre 2014 by Carlos in Uncategorized

Le 26 Octobre 2014, « Qui suis-je ? » au Café des Phares®, animé par Claudine Enjalbert.

Les plus empressés ont trouvé immédiatement moyen d’ouvrir le feu

Disons, Pourtant, me basant sur l’impeccable raisonnement (« cogito, ergo sum ») de Descartes, j’en déduisis que, Logiquement, je suis un être dont la pensée admet l’Existence. Puis, poussant plus loin ma réflexion, pour peu que ce fut, j’ajouté que, Métaphysiquement, mon Existence (ex-sistère) m’en expulse, et, dès lors, le projet de réalisation de « Moi » part en vrille, « Personne » équivalant, dès lors, à l’absence de qui que ce soit. En somme, l’obsédante question de l’Identité, qui nous tient à cœur et constitue la pierre angulaire de la Démocratie, nous donne, en même temps du fil à retordre, « Persona » (de ‘personare’=retentir), désignant même le masque de théâtre des comédies grecques, tandis que l’« ipséité » (du latin « ipse »), désignerait « la chose en elle-même ». Si l’on y ajoute le fait singulier qui constitue « l’empreinte digitale » ou ‘dactylogramme’ signe unique caractérisant chacun de nous, on est forcés d’admettre que la modernité a, ainsi, trouvé les moyens de contrôler et discipliner la meute des humains qui, sans ça, seraient définis par « Homo lupus Homini », c’est-à-dire, les pires ennemis d’eux mêmes.

Les opinions divergèrent, les uns « faisant appel à Socrate », d’autres rappelant « le thème de la Famille et ses liens privilégiés dans son sein », ou « distinguant la pensée de gauche par rapport à celle de droite », voire « la possibilité d’un ‘néant’ », « ou encore du « Dasein », en passant par « l’évocation de filmes », « ou le constat ‘d’être’, mais de « ne pas avoir de voix au chapitre ».

Pour finir, Gilles a fait preuve de son inspiration, nous gratifiant de ses vers pertinents, et la salle se désemplit, lentement, en raison des liens, voire les complicités, que dans ce lieu se trament.

Avant de terminer, je vous rapporte me souviens d’avoir vu, dans un numéro du « New York Times », un dessin humoristique représentant une tête barbue, et couronnée, dont je vous fait accompagné de la légende :

- Quel Louis suis-je ?

Carlos

Débat du 19 Octobre 2014: « Elever l’impuissance jusqu’à l’impossible. », animé par Alois Sandner..

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Posted on 20th octobre 2014 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 13 au 19 Octobre, on a constaté que tout ne va pas pour le mieux en ce monde, puisqu’en Octobre on s’attend à une nouvelle éclosion du virus Ebola qui atteindra même les USA, une violente tempête de neige s’est déclenchée au Nepal, alors que Hong Kong s’enfonce dans une dangereuse crise économique et qu’en France, on assiste, dans sa course à l’Elysée. Il en ressort, également, qu’au Synode de Rome, l’Eglise Catholique ne s’accorde point sur la doctrine à suivre à propos des couples divorcés ou homosexuels, tandis que, déterminée dans sa course à l’Elysée, Marine le Pen fait, de plus en plus, parler d’elle. C’est peut-être la raison pour laquelle, au Café des Phares®, les participants  réunis ont choisi pour thème de leur débat : « Elever l’impuissance jusqu’à l’impossible » (sic), animé par Alois Sandner.

Constat, ou Défi ? Interrogation, ou Affirmation ? Périphrase ou Hyperbole ? va savoir !

D’abord, hélas, il ne s’agissait point là d’une question, en effet, mais d’une simple affirmation, constatation, souhait, destin ou fatalité, susceptible d’avoir, au demeurant, un dénouement décevant, en deçà de nos espoirs, tel ce qui s’est passé avec Icare, en raison de ses ambitions immodérées, face à son défi hasardeux, pari, gagné pourtant, par Louis Blériot (25/8/1909) traversant pour la première fois le Canal de la Manche en 27 minutes. Arriver à l’impossible, tout en étant impuissant pour le faire. Chapeau !

Désolé, mais nous étions mal partis pour répondre au contenu d’une telle question, d’autant plus que, comme si l’on prétendait joindre « la faim à l’envie de manger », il s’agissait de chercher à faire en sorte que « l’impuissance atteigne l’impossible » et, risquant de nous enfoncer dans le terrain de la psychanalyse, constater, dès lors, un déficit sémantique de nature à nous égarer. Puis, il faut avouer de surcroît que, par ailleurs, l’assertion relève d’une naïveté déconcertante, l’expérience nous enseignant que s’élever dans l’air à l’aide seulement de ses propres membres, est impossible, et nous étions, dès lors, invités à jeter nos béquilles, et à nous confier donc au seul sortilège de l’improvisation : essayant de Hausser…, Eriger, donc, l’« Impuissance jusqu’à l’Impossible »,  effort probablement voué à l’échec ! Et pourtant…

Beaucoup d’idées ont été avancées, telles par exemple : « Il y a des choses qui semblent impossibles, ou invraisemblables, comme la vitesse de la lumière », « En Chine, autrefois, il n’y avait pas d’autorité », « impuissance équivaut à ‘passivité’ », « trois voies sont laissées à l’Autorité : 1) La voie légale, 2) La manière psychologique, 3) L’attentisme, ou façon politique », et, si tout échoue, La Terreur. Puis, on a ajouté : « le recours à la clandestinité », la « mention de Badiou et Lacan », « qu’il faut parer à l’échec scolaire des enfants » et, étant donné que « Dieu est le seul être à même de résoudre tous les problèmes », sachant que « l’‘impossible’ n’est pas français » (slogan de Mai 68), « l’important serait d’arriver », « ‘La Salamandre’ d’Allan Tanner », et tout à l’avenant… « le « ça ira, de 1789 », se trouvait à même de faire l’affaire…

Gilles a, finalement mis un terme à la l’extravagance que la raison a plaisir à se permettre, de façon hebdomadaire, clamant, pour terminer, que : « … impossible n’est pas français », et la salle fut évacuée dans les instants qui suivirent.

- Est-ce que c’est impossible, pour les tigres, d’attaquer, lorsque l’on porte une lampe électrique ?

- Ca dépend, si tu arrives, ou pas, à prendre, en même temps, ta lampe… et les jambes à ton cou!

Carlos

Débat du 12 Octobre 2014:  » Y-a-t-il une différence entre adaptation et résignation? », animé par Eric Auzanneau.

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Posted on 14th octobre 2014 by Carlos in Uncategorized

L’Europe s’apprêtant à voter au Sénat de Rome le « Jobs Act », qui encadrerait la Réforme du Travail, pour en faire diversion, on pouvait aller assister au concert de la femme à barbe, Conchita Wurst, devant le Parlement Européen, alors que les Ecossais refusaient leur propre indépendance, et que les Européens faisaient face à une insolite crise de confiance vis-à-vis de l’UE, à la remorque de celle des USA. Puis, revenant à la misère humaine, on apprit le meurtre d’une jeune fille, perpétré par son propre père, et qu’un maçon de Marseille a battu à mort un adolescent cambrioleur. Ya-t-il de quoi s’en féliciter ? Du fait que Patrick Modiano se soit vu attribuer le Prix Nobel de la Littérature, de l’Agenda du Développement Durable et Politiques Publiques en faveur de l’Egalité en France, du fait que le Prix Nobel de la Chimie 014, fut attribué à Stefan Hell, de pair avec deux américains et, dans une certaine mesure, de notre Café des Phares®, où, le 12 Octobre 2014,  Eric Auzanneau se proposa d’animer le sujet du jour : « Y a-t-il une différence entre adaptation et résignation ? »

C’est clair ! 1) Adapter (du latin, « ad+aptare »), équivaut à ajuster quelque chose à une nouvelle situation. 2) Se Résigner (également du latin, « re-signare ») revient à s’incliner, sans volonté d’agir, ou de réagir, à un ordre ou une situation; c’est renoncer, se démettre, se soumettre au sort, se faire une raison, s’adapter, se démettre… en faveur de quelqu’un éventuellement.

Quoiqu’il en soit, d’un côté, par définition, cela ne permet pas d’avancer, et entrave plutôt toute action. De l’autre, la différence, soit-elle exprimée par Oui ou Non, est tellement évidente, quelle suffirait à clore le débat. Ce ne fut pas le cas.

Dès lors, où veut-on en venir ? Quel est le but de la question ? Qu’il s’agisse d’adaptation, ou de se résigner c’est comme si l’on frappait sur du fer froid, ou l’on faisait du sur place sur un tapis roulant ; l’affaire n’avance pas, et il nous faut admettre que :

1) Créer, inventer, imaginer, est la seule issue pour provoquer, voire, susciter une action dynamique, c’est-à-dire, faire ‘advenir’ du nouveau à chaque instant, ou 2) Transformer, produire, élaborer, fournir un effort, serait une bonne alternative, si l’on aspire à aller réellement de l’avant, constituant, donc, des ponts solides, passages constructifs, des sauts audacieux… vers le futur.

Le public s’est prononcé en patchwork, parfois de façon paradoxale, se demandant, par exemple, si « Les sourds-muets, ou les mimes, font-ils de la philo ? », alors qu’ils peuvent parfaitement exprimer des idées abstraites, ou avouant leurs limites, par des confessions du genre : « Je me résigne à ne pas trop parler au Café des Phares, sinon je ne sais plus quoi dire l’après midi », voire, sortant du sujet, arguant que « le scorpion, s’il se coiffe, il est mort », aussi bien qu’« au café des phares on fait de la lumière, mais on ne connaît pas le voltage », ou alors, que « la philo n’est qu’un arrosage du ‘Verbe’ qui déborde », et même, que « ‘se taire’, c’est pas la même chose que penser », le tout s’enchaînant de façon assez décomplexée, voire avec un certain aplomb !

Gilles, fini par résumer le débat, en vers libres, nous faisant écouter sa poésie, « … se battre et combattre, du Couchant au Levant, ‘En Avant’, Humanité ! »… , la séance fut ainsi close,  et le public se trouva dehors, commentant, par petit groupes :

- Alors ? s’adapter ou se Résigner ?

- Ce n’est pas du même ordre. C’est pas pareil, d’avoir un Camembert Président ou d’avoir un Président Camembert !

Carlos

Débat du 5 Octobre 2014: « Vieillir est-ce apprendre à perdre ? », animé par Bruno Lecoris

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Posted on 5th octobre 2014 by Carlos in Uncategorized

Après la décapitation d’Hervé Jourdel, encore l’assassinat d’un humanitaire, le chauffeur de taxi, Alain Henning, engagé dans l’aide aux victimes du conflit Syrien, y fut perpétré et, tandis que le travesti Autrichien, ou « chanteuse à barbe », Conchita Wurst entamait dans son pays sa spectaculaire Tournée, au Quebec débutait le Sommet international des Coopératives, ainsi qu’un nouveau Forum International de l’ Environnement. Au Café des Phares®, le 5 Octobre 2014, nos soucis étaient tout autres, Bruno Lecoris se proposant d’animer le débat hebdomadaire et, de son propre chef, il a choisi de l’intituler « Vieillir, est-ce apprendre à perdre ? »

D’abord, j’observerais que, de tradition, les sujets sont proposés ‘in loco’, c’est-à-dire, au Café même, en début de séance. Puis, pour pouvoir y répondre, il serait bon que l’on définisse la portée des termes de la question, en l’occurrence le sens d’Exister, et l’impact du Temps qui, inexorablement nous mène à la mort, comme Tout être, au demeurant. C’est-à-dire, se référer au « Conatus », qui consiste, selon Spinoza, dans l’effort déployé par chaque chose, afin de préserver dans son être. Constater, en somme, que « Vieillir » serait s’accrocher à une vie, qui nous fuit, aussi longtemps que la « Faucheuse » ne passe pour accomplir le devoir qui lui revient, de nettoyer le plancher ; on le fait, survivant, plus ou moins bien, mais, combien de gens âgés ne donnent-ils, dans tous les domaines, des leçons de vie aux nouvelles générations ? Comme exemple, nous pouvons nous souvenir de Stéphan Hessel et son « Indignez-vous ! »…

De son côté, « Apprendre », répond à l’ambition de « Connaître », et nul n’est censé SAVOIR, avant d’entreprendre un travail intellectuel qui lui permette de saisir la complexité de son environnement, en vue d’un échange satisfaisant avec ses congénères, ensuite.

Et puis, pour terminer, « Mourir » ! Echéance qui consiste à rendre l’Âme, et en finir ! Voilà ! Casser sa Pipe ; passer l’arme à gauche, agoniser, expirer, trépasser, claquer, clamser. Tirer sa révérence, « aller à perpète ».

Que Neni ! Vieillir est devenu, en somme, pour les participants au débat, « faire le deuil de nos visions, rêves ou projets », « apprendre à s’endormir une fois pour toutes », c’est-à-dire, « une question pour le troisième âge », « 55 ans étant un âge limite », voire, « ‘Vivre’ dans une épouvantable solitude, n’ayant d’autre échéance que la mort », alors que : « Malraux, reconnaissait tout devoir, à son grand âge, tandis que Chirac aurait même oublié d’avoir été Président », « ‘Alzheimer’ étant devenue une maladie assez répandue », «  le sujet étant donc assez large, une inégalité devant la mort, se rendant évidente », « bien que l’on vive dans une société assez performante », et que « certains grands écrivains ont atteint un âge assez long », « peut-être parce qu’ils ont su s’y préparer », « sans avoir peur de la mort », ou « grâce au culte de ‘l’eugénisme’ », puisqu’« il faut ‘mourir’ à soi-même’ », « après avoir eu une vie bien remplie », « le mot ‘vieux’ ne devant pas exister, tant que vous avez des rêves », « alors que l’on rencontre des jeunes qui parlent comme des vieux », d’autres disant « qu’il faut se préparer à mourir ». Puis…, « Que fait-on de la personne âgée ? », « elle est retraité dès les 70 ans » ! « Tout le monde a des vieux dans sa famille », où « l’enfant est roi », « effet d’un narcissisme », « qu’il faut, peut-être reconnaître… autant que l’on fait pour le bon vin ».

Le devoir accompli, comme d’hab. , Gilles gratifia l’assistance de sa poésie, terminant par : «… surtout apprendre à ne pas vieillir ! C’est la vie ! ».

- Taratata !!!!!

- Quoi, « taratata » ?

- Quelque chose me turlupine !

- Quoi, donc ?

- Si, « Vieillir », est apprendre à mourir, celui qui meurt jeune, meurt comme un con, non ?

Carlos