Le débat du 28 juillet 2013 : » Y a-t-il une autonomie de pensée sans ordre social ? », animé par José Talavera.
Posted on 24th juillet 2013 by Gunter in Uncategorized
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Gilles ROCA says:
Y A-t-il une’ Autonomie de La Pensée, sans’ ordre social ? Gaelle Pravda, Absente,
José, Aux Phares,
Chronos’… Cosmos’… Chaos’…mos’, Ordre … des’- ordres … désordre’, Autonomie, hétéronomie, ordre social, ordre’ établi, ordre – contrainte’, À L’établi … entre L’enclume’ et Le marteau,
ordre social, et, Vertical … entre Les poteaux,
Le Pouvoir, La Loi – cadre … règle … norme sociale’,
ou Le tableau … dans Le cadre’, Autonomie …
dans L’inter’- dépendance’, sociale’, inter’- Activité, du Libre Lien, social,
La Libre créativité, qui se dirige sans contrainte … Librement,
domination, obéissance … soumission, ou L’émancipation, et, La Libération …
de La Pensée, dans L’ordre – désordre social, Autonomie, du Lien, social ,
en Luth’… À Lyre’… Art-piste … d’un compagnonnage’, un’ Accompagnement …
de nature’ en culture … Jean-Claude dit Bernard Besret : « de commencement’
en [re]commencement,
itinéraire … » d’une’ essence …
naît-sens’… est-sens’,
passé, présent, futur, rupture’, évolution,
propre [re]conversion, propre révolution, événement’… Avènement …
naît-sens’… est-sens’… Pensée , en fleur … Aimant,
Aimantée, Aimant … tant, métamorphose … transfiguration, du Lien, d’ordre social,
Pensée unique … dominante’, ou Authentique … qui s’invente, conscient, et, inconscient, s’ouvrir, croître … grandir, mûrir, donner, s’offrir …
Immortelle … Pensée … Souci … du monde … L’Autre … Soi, Les, trois, fleurs, de L’Autonomie …
maintenant’ et ici, telle … qu’on La conçoit, et dans L’ordre social, et dans L’Autonomie,
du Lien social, de La Pensée, et sans’ Antinomie,
dans L’hétéronomie,
Libérer La Pensée, Pensée … Libre … Pensée … Autonome … de L’Homme …
Fille … de L’Homme’,
À-Venir … Humanité, À AdVenir … de La philosophie,
comme’-un’ … humain … défi,
Gilles Roca,
Cas-
fée-Philo des Nés-nus-Phares, 28’ juillet 2013, ces-jours de Thermidor,
Autonomie de La Pensée … dans L’ordre social phare’,
où, sur d’Ardentes braises …
chaude … brûlante … La Pensée … À terme’… y … dort,
nouvelle’ ère …
G R
24th juillet 2013 at 8 h 11 min
Elke says:
Quel sujet ! Associer des concepts aussi importants que l’autonomie, la pensée et l’ordre social, cela pouvait décourager certains. Mais quelques fidèles se sont attelés à la tâche pour nous permettre de mieux penser notre autonomie de sujet pensant. C’est la pensée qui crée l’ordre ou est-ce que l’ordre permet la pensée? L’ordre opposé au chaos, l’ordre social opposé à l’anarchie. L’un en lien direct avec la loi, l’autre avec le pouvoir. Qui fait la loi? Quelle loi ? Loi naturel, loi des gens, lois des rois… Nous évoquons la trajectoire du développement qui mène de l’hétéronomie vers l’autonomie : pour devenir, l’humain doit s’inscrire d’abord dans la loi venue de l’extérieur, se soumettre à un maître (en premier lieu la loi parental) ou à une législation « divine », imposée par la voix de dieu. La maturité venant, le sujet s’affranchit pour laisser une place grandissante à sa « loi propre », qui est la traduction littéral du terme autonomie. L’activité de penser se situe donc dans la tension entre loi externe, la contrainte du déjà là, d’une réalité externe à soi et la loi interne, celle qui est gouverné par ce que Freud désignait « principe de plaisir ». « L’autonomie », quelqu’un convoque Ricœur, « c’est l’art de se diriger sous contrainte ». La loi interne est probablement en lien avec les besoins internes de l’individu. La contrainte externe est nécessaire au sujet pour exprimer sa loi propre. C’est dans le monde externe qu’on puise les ressources pour croître, pour décliner le potentiel de développement du vivant. Il s’avère donc utile de distinguer l’autonomie de la dépendance. Une dépendance irréductible du vivant à son environnement l’oblige à l’interaction, invite au dialogue entre soi et le monde, de manière permanente. A travers des jeux d’alliances, de mésalliances, d’attrait et de rejet, l’humain se dégage de sa vulnérabilité extrême pour se trouver, enfin adulte, parmi les sien avec son lot de responsabilité non seulement envers soi mais envers « le collectif ». Quel est ce collectif, comment se structure-t-il ? Y-a-t-il un principe structurant particulier pour donner un « ordre social » plus enclin à favoriser la pensée? Y-a-t-il plusieurs manières d’ordonner ? Nos systèmes apparemment si différents qu’on appelle « démocratie », « communisme », « capitalisme » : sont-ils vraiment si différents ? Nous effleurons les enjeux de pouvoir comme élément structurant de l’ordre social en « haut » de la pyramide. Nous n’abordons pas la nécessité qui structure le plus « bas » de l’échelle. Ou alors nous aurions du parler du principe de plaisir et du principe de réalité comme élément structurant ? Les idées affluent… L’ordre social à lui seul aurait pu remplir une heure. Brièvement, le contrat intergénérationnel (le lien parent/enfant ou plus généralement enfant/adulte) et sa trahison possible à travers des problématiques incestueux a été effleuré avec son incidence destructeur sur la capacité du sujet de (se) penser. Mais cet aspect-là était manifestement trop lourd pour ce dimanche d’été. Ce sera peut-être pour une prochaine fois ?
24th juillet 2013 at 6 h 09 min
Gunter says:
Un grand Merci, Elke, pour ce compte-rendu ! Comme je n’avais pas pu assister à ces échanges dimanche dernier, ton texte me permet – et à d’autres, j’en suis sûr – d’y participer et d’y réfléchir après-coup; je regrette beaucoup de ne pas avoir pu y être, car le sujet me semble important pour au moins trois raisons.
La distinction souvent ignorée entre autarcie et autonomie que tu abordes dans ton texte – j’ajouterais l’auto-création.
Est-ce l’ordre ou le chaos (« Vous avez encore assez de chaos en vous pour accoucher d’une étoile qui danse », Nietzsche s’adressant au dernier homme) qui menace le plus notre humanité profonde qui consiste à croître indéfiniment : « L’homme passe infiniment l’homme », Pascal.
Peut-on éduquer (« paisiblement ») à l’autonomie – autre nom de la liberté – ou bien cette liberté se conquière-t-elle (par un acte de rupture et toujours « violemment ») ?
24th juillet 2013 at 8 h 45 min
Elke says:
Peut-on considérer l’autonomie comme synonyme de la liberté? La liberté sans autonomie semble difficile. Mais on peut considérer, dans un premier temps, l’autonomie du sujet préservé même en situation d’esclavage. C’est le sujet qui décide de se soumettre ou non: dans des cas extrêmes, c’est « à la vie, à la mort ». Refuser un service sous contrainte, c’est parfois risquer sa vie. Un acte suicidaire en quelque sorte, suicide des plus nobles. Un autre esclave peut décider de servir sans s’asservir, dans le but de maintenir le bien précieux qu’est la vie. Le maître qui impose l’asservissement devient dès lors l’enfant immature qui a besoin d’être « servi ». Drôle de renversement des rôles! Oui, autonomie et liberté sont intimement lié. En absence de choix (la liberté suppose qu’on ait le choix!), c’est le sens donné à la situation par le sujet autonome qui crée l’espace de liberté au sein des contraintes. Maintenant, il y a sûrement à distinguer entre « contrainte » du à la pression environnementale globale et qui invite au travail, et « l’oppression » qui empêche non seulement de grandir, mais qui empêche même de respirer. Même dans l’histoire douloureuse de l’esclavage, on pourra peut-être différencier entre des esclaves « contraints » et « opprimés » selon la qualité de leur « maître ». Ce qui va perdurer de cette période peu glorieuse de l’humanité, c’est l’enrichissement du patrimoine musical par l’activité créatrice de ces « esclaves ». L’art qui cherche depuis toujours à relier l’homme au ciel. Dans la pire des détresses, le besoins se fait sentir de chanter l’hymne à la vie et à la liberté, non?
24th juillet 2013 at 7 h 54 min
José says:
Je crois que le père du sujet avait l’impression que la
pensée qui est un questionnement en mouvement était partitionnée.
Je vais tenter de donner un exemple sans réduire la question à
cette exemple mais plutôt utiliser cet exemple comme un des possibles
points de départ.
La pensée du médecin est liée à ce qu’il est. La pensée du cordonnier est
liée à ce qu’il est.
Je veux dire par » ce qu’ils sont » que le métier qu’ils exercent ou
leurs pratiques quotidiennes et tout ce qui gravite autour les préoccupent,
les occupent et les structurent.
Le médecin et le cordonnier sont déterminés et identifiables.
Donc est-ce que le médecin et le cordonnier peuvent-ils penser en
dehors de cette structure qui les déterminent ?
J’élargirai la question par est-ce que le cordonnier et le médecin
peuvent-ils se rencontrer et devenir amis ?
Ou alors est-ce que leurs particularismes les divisent à jamais ?
24th juillet 2013 at 0 h 50 min