Le débat du 11 août 2013 : « L´art est-il un court-circuit de la vie reelle ? », animé par Michel Turrini.

2 comments

Posted on 5th août 2013 by Gunter in Uncategorized

2 Comments
  1. Gilles ROCA says:

    Quand L’Art essaie de courcircuiter La Vie réelle … Michel Turrini, Aux Phares,

    L’Art essaie d’être’ une’ issue À La Vie réelle’, une porte de sortie,
    une’ échappatoire … bien … féeminité, part de féeminité, plutôt qu’un court-circuit …
    Aux radicales’ Ailes, intimes, universelles … de L’imaginaire … plutôt Long circuit …
    de L’imagination, et de L’inspiration, sortie
    de L’ordinaire … de La création, Au gré de L’intuition, ressenti,
    pressenti,
    quelque chose … de plus’+, comme- un … dépassement,
    sublime … transcendance, de réelle’ immanence, rêvée, habilement …
    en reflet, en miroir, entrevoir, percevoir … une mise’ À distance, comme’- un’… Aboutissant,
    du réel, nous tenant …
    cigale fourmillant …
    quête nous titillant …
    une’ émancipation, une Libération,
    naît … co-naît … re-naît … sens’,
    Art, nouvelle naissance’, esthétique … d’éthique’, électrique’, éclectique’, expression,
    sensation, sensibilisation, est-sens’…
    et direction, et signification, un’, électrique, déclic’… déclencheur, Accoucheur … maïeutique’, Artistique’ …
    est « teckhné »
    ( « Art, métier » ) …
    « Vingt fois, sur Le métier,
    remettez Votre’ ouvrage’! » … Boileau … en partage’, Art … qui-naît
    ( un métier ) … et fait naître … ma-sœur …
    et porteur, et passeur …
    un Vecteur, transmetteur … entre … folie,
    génie,
    Appel À L’émotion, mise’ en’ œuvre’, en scène … de réalisations, L’Art est détonateur,
    et L’Art est donateur …
    d’une Vision du monde … L’Autre … soi, en cause’, et, entre … ciel et terre’,
    un’ éclair,
    Virtuose’, et donnée, et reçue, partagée, fulgurance’,
    et, en’ inter’- Action, une … proche … présence,
    de L’Art, Aura, tu Aimeras !, … son’ énergie,
    où L’âme’- agit …
    qui courcircuite … La conduite … L’inconduite’, en’ Avant, fuite’, où L’Art Va nous « rendre Visible … L’invisible »,
    « part nocturne … du monde »,
    Malraux, ses Vibrations, ses’ ondes, …
    Gilles Roca,

    Cas-
    fée-Philo des Nés-nus-Phares, 11’Août’ 2013, ces- jours de Thermidor,
    L’Art … phare … sur d’Ardentes … braises ’ À terme’- y – dort …
    nouvelle’ ère …
    G R

    5th août 2013 at 15 h 01 min

  2. Elke says:

    Trêve d’été: je n’étais pas aux Phares ce dimanche et je n’y serai pas avant le premier septembre. Dommage : j’aurais eu plaisir à retrouver Idriss qui s’est fait rare ces derniers temps. Ce dimanche dernier, on a donc soupçonné l’art de chercher à court-circuiter la vie réelle. Court-circuit ? Vie réelle ? Un artiste, forcément déconnecté de la vie réelle ? L’art, c’est comme dieu. Moins on en parlerait, mieux il se porterait, je pense. Pourtant, on a abordé l’art pour la deuxième fois en peu de temps. Celui qui a été saisi une fois dans sa vie par une œuvre artistique ne se pose plus de question sur l’art et à quoi il sert. Une véritable passion pour les œuvres d’art peut s’ancrer dans une expérience de ce type puisqu’on recherche à la renouveler. Ce frisson ou ce saisissement trouve son équivalent dans la contemplation de la nature, d’un beau jardin. On y puise espoir et ressource. Ressource pour se réjouir, mais aussi ressource pour se ressaisir, pour s’indigner s’il faut s’indigner. Un support pour penser. Se penser, penser son rapport au monde, penser le monde…. L’art, cour-circuit de la vie réelle? On va évidemment jouer avec ce terme de « cour-circuit » qui fait allusion à l’interruption d’un courant mais est aussi utilisé pour parler d’un non respect des procédures, quand on ose sauter par exemple un étage de l’hiérarchie pour éviter le non d’un petit chef. Je proposer de l’entendre comme « créer un circuit court », un raccourci. Comment peut-on imaginer qu’on puisse faire des raccourcis dans une vie ? Il faut le temps, un temps pour tout. La progression se déroule en étapes, et vouloir brûler une étape se paie toujours, tôt ou tard. Cela ne veut rien dire de la durée de l’étape : certains processus de transformation sont accélérés par le contexte, d’autre se ralentissent. Mais on ne peut passer d’un état donné à n’importe quel état autre. Nous devons respecter ce qu’est possible dans l’immédiate, dans la proximité du déjà-là sans pouvoir arriver toute suite à l’état qu’on rêve, qu’on imagine être plus confortable, plus valorisant, plus exaltant ou que sais-je. Celui qui cherche dans l’art l’économie de sa vie, d’arriver avant de partir, il cherchera en vain. Mais l’œuvre d’art peut remettre dans le chemin de la vie quand on a pu s’égarer. L’art peut baliser, et la sensibilité à l’art est intense pendant les périodes de vie vulnérables : adolescence, deuil, chagrin d’amour. Fin de vie. Le besoin d’exprimer sur un média, qu’il soit visuel ou sonore, ce qui cherche à naître, ce qu’est empêché de naitre ; ce qui doit mourir, ce qu’on reçoit, ce qu’on voudrait refuser: les traces de nos congénères qui avaient la capacité d’exprimer mieux que la moyenne ce qui nous agite (et les agitations d’une vie humaine sont, finalement, très banales et répétitives à travers les époques) nous servent de support pour trouver plus facilement ce qui sommeille en nous. On trouve dans toute production humaine le meilleur et le pire. C’est le regard de l’autre transforme une œuvre humain en art. Impossible de s’autoproclamer artiste. Le faible revenu de la majorité de personnes qui cherchent à vivre de leur « art » le prouve : c’est une activité qui s’impose presque contre raison avant d’en imposer avec le produit de son activité. Il peut s’agir de l’art de l’ombre ou de la lumière. L’art de la chouette ou de la biche, pour utiliser les qualitatifs évoqués récemment pour la philosophie. Le pire devient révélateur du meilleur, et dans le meilleur se niche le mouvement vers le pire. Dans cette polarité se situe le mouvement de la vie. Croissance, décroissance. Et l’art est capable de renforcer, aiguiser notre regard, notre sensibilité à ce mouvement. Il s’agit d’épouser au mieux ce mouvement. Mais l’art nous ne permettra jamais d’avancer si notre volonté ne relève pas le défi de la vie, ce temps limité entre naissance et mort pour investir notre énergie, chaque jour, chaque minute pour vivre « sa » vie, construire « son » histoire. L’art, ou, soyons précis : les productions artistiques ne nous transportent pas d’un éclair dans les cieux promis. Ils ouvrent l’horizon, lèvent le voile, redonnent de l’espoir. Et nous invitent à être meilleur, à nous perfectionner, d’aller vers le plus beau, le plus simple. Le plus simple étant à bien distinguer du simpliste… Encore un puits de réflexion qui s’ouvre. J’arrête pour aujourd’hui !

    5th août 2013 at 9 h 57 min

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