L e débat du 25 aout 2013 : « L´amour est-il le contraire du pouvoir ? », animé par Jean-Luc Berlet.

4 comments

Posted on 21st août 2013 by Gunter in Uncategorized

4 Comments
  1. Gilles ROCA says:

    Le contraire’ de L’Amour n’est pas La haine , mais Le Pouvoir, Jung’, Jean-Luc’ Berlet, Aux Phares,

    déception Amoureuse … de L’Amour déçu, trahi, Amour, haine … deux faces …
    de La même … pièce’, Avec’ La jalousie, de L’Amour dé-saisi, Avec’ L’indifférence,
    narcissique’ existence’,
    Amour fou … ou sage’- est-ce’ ? , en miroir, Le Pouvoir,
    de séduction, de manipulation, possessif, Le Pouvoir, de domination / soumission, face’ À face,
    Pouvoir – compensation, de L’Amour du Pouvoir …
    Au pouvoir de L’Amour, SoFiliAgapÉros’,
    quand Le Pouvoir … est-rosse !,
    Pouvoir, manque … d’Amour, Amour en Liberté, prise … de risque’, Acté(e), Amour – sublimation,
    Art, créativité, Amour – extrémité, et haine’- extrémité, Adorer, détester, Pouvoir – opposition, Pouvoir – Autorité, égoïsme’, ou Altruisme, Pouvoir – rupture, de foi, d’Amour, de L’Autre …
    soi, de L’Amour contrarié … Au Pouvoir, Le contraire’, Au pouvoir de L’Amour …
    de parler, de se taire, du Pouvoir’ immanent … À L’Amour transcendant, L’exemple … de L’Amour, seul moyen de changer’… et de transformer L’Autre’,
    et Le monde’, et soi-même … L’en-je … de nos jours, Aimer’, et être’ Aimé,
    Amour – contrepouvoir, semailles … de qui sème … se respecte … s’aime’, est’ Aimé,
    et qui Aime, Le Pouvoir – intérêt, L’Amour – désintérêt, où Le Viol du Pouvoir … est Le Viol de L’Amour,
    « Les’ Actes désintéressés … sont Les’ étoiles de La terre », Montherlant, et des Liens de Pouvoir … Au Lien d’Amour … pour-voir, Lien d’Amour d’Amitié, Pouvoir – Antinomie … de L’Amour,
    de L’Ami(e), Pouvoir subi, Pouvoir choisi, Amour choisi, mais NON subi … Pouvoir …
    de destruction, plus’ que de construction, Amour de construction, plus’ que de destruction,
    conscient’, et inconscient, Amour – Animation, L’Amour est création …
    du Veau d’Or … de L’Argent, Le Pouvoir … de L’Argent, Au fruit d’or … de L’Amour, de L’art … gens !, de L’Amour, et-tant-d’art … d’Amour … Phares, de L’enfance de L’Art … Au Vieil-art …
    de L’Amour … Phares, inverse’- Amour … Versus’- Pouvoir, Lien, relation, rapport,
    de finitude – mort, du Pouvoir de La mort … en La mort du Pouvoir,
    en finalité – Vie, Lien d’Amour, Lien de Vie, Élan, EnVol, Essor,
    force’, Énergie, de Vie,
    en souffrance … travail … Passion, et compassion, Passage … fou, mais-sage !, contre Pouvoir
    de La mort … L’Amour c’est La Vie !
    Gilles Roca,

    Cas-
    fée-Philo des Nés-nus-Phares, 25’ Août’ 2013, ces-jours de Fructidor,
    Pouvoir … ou … Amour … phare’, où … sur d’Ardentes braises … L’Amour est fleur, fruit d’or !
    G R

    21st août 2013 at 16 h 26 min

  2. Gabriel says:

    Dans l’amour il y a le sujet amoureux et l’objet aimé . Et si nous désignions par contraires ,aimer et être aimé . C’est un peu hasardeux ,certes . Mais nous pourrions dire que le contraire d’attirer c’est peut-être être attiré ! Pour notre cas c’est l’objet aimé qui a le pouvoir , en particulier celui de pouvoir faire attendre comme bon lui semble le sujet amoureux . D’après Roland Barthes, « Faire attendre : prérogative constante de tout pouvoir , passe-temps millénaire de l’humanité « . Le sujet amoureux est aussi dépendant : »
    Dépendance : figure dans laquelle l’opinion voit la condition même du sujet amoureux asservi à l’objet aimé . L’autre( l’objet de l’amour) est assigné à un habitat supérieur, un Olympe, où tout se décide et tout descend sur moi . »
    Roland Barthes nous précise : le sujet amoureux est assujetti et voudrait bien assujettir, il a une envie de pouvoir……N’avons-nous pas trop considéré l’amour sans distinguer sujet et et objet ?

    21st août 2013 at 18 h 10 min

  3. Elke says:

    Pas de traces de ce débat au sujet prometteur? Le pouvoir, cette main invisible et omniprésente… L’amour, essence fondamentale…. J’en appelle aux plumes nouvelles pour donner aux voyageurs solitaires qui naviguent à temps perdu sur internet, une idée de l’air du temps : Quel consensus émerge du rapport que pourraient nouer ces deux notions, amour et pouvoir ? Sont-elles comparables, joignables, entretiennent-elles un lien qui rendrait possible ou impossible la comparaison ?
    Car, dans la réalité de l’expérience, si nous proposons une réponse positive, « l’amour est le contraire du pouvoir », il faudra rapidement s’intéresser aux rapports de ces deux notions. Deux faces d’une même médaille ou réalités totalement séparées, distinctes ? S’il faut opposer ces deux notions, on peut penser à la concurrence, penser qu’elles cherchent à s’entretuer, ou leur suffit-il de nier la présence de l’autre pour exister ? Du pouvoir sans amour, ou l’amour sans pouvoir, est-ce que cela existe? Ou alors, si on peut, doit, voudrait marier les deux notions : qu’apporte l’amour au pouvoir? Et qu’apporte le pouvoir à l’amour ?
    Il est important pour chacun de nous de penser « le pouvoir » et le rapport qu’on entretient avec lui. Ignorer le pouvoir, c’est laisser tout-pouvoir à ceux qui auraient tendance à s’en servir excessivement. Le pouvoir est en lien avec nos fantasmes de toute-puissance et d’impuissance, inscrite dans l’expérience de notre dépendance absolue néonatale. Le pouvoir dessine les limites de cette puissance, cette force vitale qui cherche à s’exprimer. Le pouvoir désigne la manière d’habiter notre territoire, la manière d’utiliser l’espace temps de notre vie. Pouvoir : commande et contrôle ; qui commande et qui contrôle ? Je fais parti de l’environnement, je suis donc « contrôlée », mais je contrôle en retour l’environnement avec mon pouvoir personnel qui s’oppose, qui s’impose, qui en impose… L’amour dans cette histoire?

    21st août 2013 at 9 h 47 min

  4. Elke says:

    « N’avons-nous pas trop considéré l’amour sans distinguer sujet et objet ? »
    Voilà une question intéressante soulevée par Gabriel. Et si la difficulté de l’amour résidait justement dans le fait que l’humain n’est jamais objet, mais toujours actif dans l’autonomie du sujet qui peut dire oui ou non? L’idée de l’humain « objet de l’autre » présentée dans la littérature psychanalytique, trahit à mon avis un fantasme d’emprise et nourrit une relation type agrippement ou l’un ne peut exister sans l’autre. Or, si l’agrippement est nécessaire lors de la période de dépendance absolue, ceci n’a rien avoir avec l’amour : c’est une nécessité de survie. « Aimer » se situe à un niveau supérieur du développement : c’est moins un verbe d’action qu’un verbe d’orientation. Aimer, c’est d’être capable de décentrer son action de l’intérêt singulier vers un intérêt commun. Notre vie ne se résume plus à « pour soi », mais devient « avec les autres ». La distinction entre sujet et objet valide les relations de soumission et d’aliénation. Dans le couple, l’un vivrait pour l’autre : ce n’est pas mieux que de vivre pour soi. Dans l’amour s’intègre la notion d’ouverture vers le monde qui nous entoure pour chercher à vivre en harmonie, mais sans perte de soi ou restriction de l’autre. En ce qui concerne l’attirance entre les humains de sexe opposé, c’est d’abord un phénomène biologique. Après le pouvoir de séduction biologique (silhouette, prestance,…) vient le pouvoir de la relation, de la parole. A partir de quand, cela devient de l’amour ? Quand la confiance s’installe, peut-être. Et comment faire pour installer cette confiance ? Et que faire pour ne pas la trahir ? L’amour devient donc une exigence plus qu’un havre de paix mielleux ou tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Le problème n’est donc pas tant d’aimer ou être aimé. Le problème se résume à « Aimez et soyez digne de la confiance qu’on vous accorde ! » Et si on considère la capacité d’aimer des enfants, ne s’agit-il pas d’une grande capacité de faire confiance?

    21st août 2013 at 5 h 45 min

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