Débat du 6 juillet 2014: « Y a-t-il de l’ineffable ? », animé par Claudine Enjalbert

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Posted on 6th juillet 2014 by Carlos in Uncategorized

Finie, à la SNCF, la grève à laquelle personne n’a rien entravé, et compulsé le Rapport Ministériel sur la Cybercriminalité où l’on ne comprend pas plus, la Cour des Comptes fit connaître, en vain, l’état des finances publiques. Si l’on y ajoute les violations répétées du cessez-le-feu en Ukraine, confirmant le « malentendu » général, rien n’allait mieux, au Moyen Orient, dans les Territoires occupés par Israël, où des affrontements entre policiers et palestiniens ont eu lieu, suite à la mort d’un adolescent kidnappé et brûlé vif, suite au passage à Tabac du cousin de l’adolescent cramé. S’inscrivant dans l’ordre des choses singulières la poursuite du championnat du Monde de football coulait de source, naturellement, et, au Café des Phares®, il était aussi naturel qu’il y eut lieu un Débat philosophique, celui du 6 Juillet 2014, qui a été animé par Claudine Enjalbert, après avoir choisi, parmi une quinzaine, le sujet du jour, « Y a-t-il de l’ineffable ? ».

Certainement. Il ne nous restait qu’à trouver où…

Quoique, possédant, ici, la valeur de nom, le terme « Ineffable » soit plutôt un adjectif traduisant la qualité de « ce qui est, même si l’on ne trouve pas de mots pour le dire », optimistes, nous partîmes de l’avant, nous assurant qu’il provient étymologiquement du latin « ineffabillis », c’est-à-dire, « ce que l’on ne peut pas exprimer », par des paroles, comme les sentiments, voire l’état physique, par exemple, ou bien il n’est pas convenable, acceptable ou opportun d’en parler, à moins de le faire de façon détournée, usant de subterfuges, ruses, faux-fuyants, circonlocutions, périphrases, alors qu’un débat philo prétend faire la lumière sur ce qui parait obscur. Or, dans notre cas, il s’agissait, en l’occurrence, d’en débattre, comme il est la coutume, au cours d’un échange d’idées hebdomadaire, prévu, organisé et orienté par un animateur (ou animatrice), afin de, au cours d’une heure et demie, environ, retirer la substantifique moelle d’un concept donné. Celui-là, en l’occurrence.

Et pourtant… Pourquoi l’interroger, s’il y a des choses (agréables ou pas) dont la réponse pourrait être formulée, à la rigueur, par un signe de la tête, tout simplement, la secouant de haut en bas, en signe d’approbation, ou de gauche à droite en cas de désaccord… sans plus de chichis ? En effet, « ineffable » ne veut dire rien d’autre qu’« INDICBLE ». Autant avaler un parapluie et l’ouvrir à la sauvette dans le ventre, si l’on voulait forcément sortir de la léthargie ou la morosité dont le jour était annonciateur.

Mais, enfin ; soyons souples : « Y a-t-il de l’ « Indicible ? ». En avant la compagnie, et vogue la Galère !

Il fut conjecturé que « les langues anciennes étaient plus complexes que les actuelles ». Voilà une bonne nouvelle. Puis, il a été « évoqué le 11 Septembre 2001 qui provoqua un grand ‘Ouà !!’ », « le critique d’Art devant un tableau abstrait », « les amoureux qui parlent d’amour » ; « lorsqu’un mot n’existe pas, on prétend l’inventer, tel la ‘bravitude’ », « Proust qui affirmerait : ‘la vraie vie est la littérature’ la forme étant le fond qui reste à la surface », « ‘inéffable’, viendrait de ‘fable’, fabuleux », «  Finkielkraut qui dénoncerait la prostitution dans les Sports d’Hiver », « Sommes-nous prisonniers de la pensée », « ‘Les mots pour le dire’ de Claudia Cardinal, « une barrière infranchissable entre les mots et l’ineffable », « le Soulier de Vair et la pantoufle de vers », et tout à l’avenant, « l’ineffable, (serait) de l’ordre de la métaphore », puisque « Wittgenstein : affirmait ‘de ce que l’on ne sait pas on ne peut rien dire’ », et qu’il « ‘faut savoir si l’on parle de l’écrit ou de la parole’ »

Où va-t-on ????????, est-il légitime de se demander… alors que, pour finir ce patchwork, Gilles récita sa poésie, closant ainsi la séance…

Au cours de philo :

- Ah ! Non. Demandez-moi autre chose. L’ « Ineffable », je l’entends trop souvent…

- Où ça ?

- `A la maison ! C’est toujours sur ça que mes parents se disputent !

Carlos

3 Comments
  1. Gilles ROCA says:

    Y A-t-il de L’ineffable ?, Claudine’ Enjalbert, Aux Phares,

    Silence’ !, … on tourne, moteur !, Action !, ineffable fonction … ineffable beauté …
    Les mots me manquent … pour La dire’, indicible beauté,
    pas de mots pour La dire, … « Heureux celui qui sait qu’Au cœur de tous Les Langages s’élève L’indicible » … Rilke … qui ne se partage,
    grandes douleurs muettes,
    de La foi, de L’Amour, de L’Art, de L’ineffable’, une palette,
    Le drame de L’incommunicabilité …
    d’âme ! … femme … flamme … d’intemporalité …
    saint’ Augustin : Le temps « passe par Le présent, il Va Vers Le passé » …
    « L’Histoire … Vient de L’À – venir » … « Le présent du passé,
    Le présent du présent, Le présent du futur » … ineffable’, À – venir …
    ineffable réel, À nous’ Autres … Voilé,
    À nous’ être … La fin … dévoilé(e), révélé(e),
    La fin, finalité … À naître’, en devenir, qui Était’, Est, qui Vient, ineffable’ Advenir …
    de L’Humanité, Lien … Fille de L’Homme’, Au féeminin, Humanité,
    un – dicible’… À – tester, À Vivre … d’exister,
    « Car Le plus Lourd fardeau, c’est d’exister, sans Vivre »,
    Victor Hugo, Alter’ Hugo, « La forme c’est Le fond, qui monte’ À La surface »,
    L’énorme … nous confond … qui nous monte’ À La face’,
    où … de La Fontaine … L’ ineffable … jaillit’, L’inexprimable … spirituel, À Vivre …
    qu’il nous’ est donné de dire … L’indicible’, un – dicible’, impalpable’, un – palpable’, impartageable’, un – partageable’, inconcevable’, un – concevable’…
    L’ineffable … qui dépasse … Le raisonnable’…
    La grâce … de L’ineffable … notre’ Humain’… ineffable …
    de nos, cinq’, sens’ – quinte’- est – sens’…
    substantifique moelle … L’Accessible’ étoile’ – Au sens’, notre … sens’,
    Gilles Roca,

    Cas-fée-Philo des Nés – nus – Phares, 6 juillet 2014’, en Messidor,
    oh … L’ineffable … phare !, mais non, mais non … mais – si … d’or !,
    en nous, qui dort,
    Gilles de Messidor

    6th juillet 2014 at 15 h 45 min

  2. Zub says:

    Oui…le bonheur : le nommer, c’est déjà s’en trouver chassé : c’est déjà se retrouver transporté dans un après…ou un présent qui n’arrive pas. Appliqué au temps, c’est du temps qu’on ne voit pas passant, même une montre à chaque poignet ; ici, les montres et les hommes se heurtent aux mêmes contraintes : ils ne dé-comptent les uns et les autres que des malheurs.

    6th juillet 2014 at 18 h 02 min

  3. Zub says:

    Oui…tout : parle-t-on, veut-on croire qu’on est compris…écoute-t-on, croit-on qu’on a compris…et continue-t-on à parler…parce que parler est pour nous un besoin…et mentir, une nécessité : pour pouvoir communiquer parfaitement faudrait-il être tous parfaitement parfaits !? Le problème alors, c’est que nous n’aurions plus rien à se dire !?
    Certes, on ne saurait dénier à ceux qui font des fusées interstellaires, celles qui volent, de savoir penser et calculer juste…sauf que restait à savoir pourquoi certains voulaient aller dans la lune plutôt qu’au casino…mystère !

    6th juillet 2014 at 13 h 01 min

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