Le débat du 21 septembre 2014 : « Comment vivre, quand on ne croit plus à rien ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 22nd septembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 15 au 21 Septembre, l’Angleterre s’interrogea, par un suffrage, sur la sortie de l’Ecosse du corps Européen, puis, le « non », l’emportant, montra qu’elle en resterait membre, tandis qu’en France, est devenue évidente la candidature de Nicolas Sarkozy à la Présidence de l’UMP, Manuel Vals confirma la poursuite de son projet gouvernemental, et François Hollande celle de, sans changer de Cap, continuer jusqu’au bout le sien.

C’est la politique…

Hélas, entre-temps, malgré sa belle performance, l’équipe française de football fût éliminée, au cours de son match qualificatif pour la Coupe Mondiale.

C’est le sport…

Au Café des Phares®, d’après le thème de réflexion publié par la revue « Philosophie Magazine », d’autres valeurs se profilaient, pourtant, dans le but de savoir : « Comment vivre, quand on ne croit plus en rien ? », au cours d’un Débat animé par Daniel Ramirez, le 21 Septembre 2014.

C’est la philosophie…

Quoique, cela s’avérait plus complexe que ce que l’on pourrait « croire » à première vue, et il semblerait que l’on était mal partis. Ne « pas croire », en quoi que ce soit, constituerait un obstacle à la vie ? Cela nous empêcherait de respirer ? Faudrait-il croire pour vivre, au point de ne pas aller au devant de l’existence, sans ces effets ? C’est-à-dire, serions-nous dépourvus de tous moyens ? Sans bagage métaphysique, notamment, puisque la chose serait « plus compliquée que ça… »

Voyons ! 1) Qu’est-ce que « Vivre ? », sinon « exister », (métaphysiquement, « ex-sistere », ‘id est’, « sortir de soi ») ? 2) Qu’est-ce que  « Croire ? », outre que « penser » qu’un fait est véritable, et y adhérer, donnant son assentiment, même si les choses se passent, indépendamment de notre accord ou acquiescement, pourtant ?

Fariboles, donc.

La salle fut loquace, jugeant  que « ce n’est pas possible de ne croire à rien du tout, comme l’explique Jean Rostand, surtout quand la nature ne nous parle plus. », et « qu’il nous faut la possibilité du choix, sinon on est des marionnettes », « puisque pour l’Europe tout est décidé, ailleurs, sans alternative », « la différence étant introduite par le ‘croire (français), ‘believe’ (anglais) ». La réflexion se poursuivi évoquant Kant : « j’ai du abolir le savoir, car la croyance est la ‘foi’ », et avançant d’autres considérations, telles trouver un sens… est notre responsabilité » ; « si l’on ne croit à rien, la vie ne vaut pas la peine », ou « la différence entre ‘penser’ et ‘croire’, c’est un piège magistral », « dormir avec lumière allumée alors que les parents veulent le contraire », « la croyance est un mystère », « Paris, St. Germain, Sarkozy, c’est du pareil au même », « comme John Lenon et Yoko Okono ». Puis on recommence : « Comment vivre ? ».

L’animateur a demandé que l’on définisse le mot ‘croire’, et l’ambiguïté persista entre « ne croire en rien » ou « à quelque chose », « alors que des gens croient au Progrès ? », et fit référence à l’école phénoménologique, avec des concepts plus clairs.

Enfin. Il n’y a pas de lézard… Tout est clair, chaque chose ayant son lieu, le « Là », de l’existence (Heimkunft, de Hölderlin), où l’on se place du point de vue du Sein (être), et le Zeit (le temps), l’ensemble s’enracinant, finalement, dans l’ «Histoire de l’Être », de Martin Heidegger.

Pour Saint Augustin, la Messe était dite : « Credo ut intelligam », « Je crois, pour comprendre », id est : si l’on ne comprenait plus rien, la vie se rendrait difficile…, pas commode à vivre, et il vaudrait mieux s’ôter du doute mais, alors que ce n’était pas le cas, ça avait l’air dramatique, mais point compliqué, raison pour laquelle le revers de la langue, la controverse, a pu durer donc le temps adjugé, deux heures, la poésie de Gilles, comprise.

Bref. Beaucoup de bruit pour rien.

Chacun fait comm’il peut : L’optimiste croit que nous vivons dans le meilleur des mondes possible. Le pessimiste craint que ce ne soit pas le cas.

Carlos

1 Comments
  1. Gilles ROCA says:

    Comment Vivre Lorsque L’on ne croit’ À / en rien ?, Daniel Ramirez’, Aux Phares,

    « [ La question est : savoir ce qu’on’ Appelle « croire’»,
    et non pas ce que L’on peut ou que L’on doit croire ] »,
    Jacques Bouveresse … « peut’- on ne pas croire :
    sur La Vérité, La croyance’ et La foi », « [ La manière de croire’...
    importe davantage que ce que L’on croit ] »,
    Jean-Marie Domenach’, « Ce que je crois »,
    ou L’on sait, L’on connaît … ou bien L’on croit, ma foi …
    croire’… Adhérer’ À une’ idée, une pensée, croyance’… est’ un’ effet de notre Volonté …
    Les’ idées, Les pensées’, on’ y Adhère par Ladite Volonté …
    peut’- on Vivre sans croire’?, ou bien croire’ À … croire’ en … quelque chose … quelqu’un,
    ou bien croire … quelqu’un,
    comme … Le Christ’, ma foi !,
    réflexe’, instinct, naturel, Le besoin de croire’,
    intuition, réflexion, Le désir, ou L’envie, La Volonté de croire’,
    un philosophique … doute … questionnement,
    un – certain’… Appel, d’urgence’, Au dépassement,
    de soi,
    ma foi …
    croire’ en’ un sens’… construire’ un sens’… et … Vivre’ un sens’…
    ou ne pas Vivre’ un sens’… et Le néant … de L’exister … sans Vivre’, un sens’,
    sceptique … pessimisme … sans Vivre … faire …
    « Le pessimiste’ est’ un’ optimiste qui Voit clair »,
    Henri Alleg’, « La Lucidité est La blessure
    La plus rapprochée du soleil »,
    René Char, de nature’ en culture,
    Vivre … croire’… en’ un sens’… est – sens’,
    de L’existence’, et co-naît-sens’… croît – sens’…
    comme’- un … Viable …
    fiable …
    spirituel … éveil,

    Gilles Roca, Cas-fée-Philo des ( nés-nus-) Phares, 21 – 9’- 2014’, en Vendémiaire,
    Vivre … croire … sens’… phare, du Vivre … croire … Vendanges … Lumière, G R

    22nd septembre 2014 at 14 h 33 min

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