A « La solitude du coureur de Fond », il conviendrait d’ajouter l’angoisse du Premier Ministre, Manuel Valls face au péril Lepéniste, ainsi qu’à propos de la Présentation du nouveau Projet de Loi sur la Santé, et de tout le Monde libre, en général, en raison du danger chaque fois plus probable d’un Ben Laden Saharien. En sus, il serait question d’une Grève annoncée par la SNCF, de laisser participer les Patrons aux décisions de la Banque Centrale, et de la colère des familles des victimes du vol fatidique MH370, choquées par l’absence d’informations sur cet accident, de la part de Malaysia Airlines. Paisiblement, au Café des Phares®, le 8 Mars 2015, avait lieu l’habituel Débat Hebdomadaire animé, ce jour là, par Georges Sefinal, le thème, surgit d’on ne sait pas où, étant « Doit-on, constamment, remettre nos certitudes en question ? »
CONSTAMMENT !!!!! Persévérance ou Fidélité ? Il n’y a pas là, un peu trop d’ambiguïté ? Ca voudrait dire, dans un cas, que « l’on se plaint de ne pas » et, dans l’autre, que « l’on exige de » ? … 1) D’avoir des occasions où l’on se sentirait forcés d’agir par l’exigence de nos CERTITUDES, au lieu de feindre les ignorer ! 2) D’être confrontés à d’autres instants à la frustration, en raison de l’accablant constat d’être Mutilés par la mise en doute de cette même CERTITUDE ! La crainte qu’un jour un de nos truismes, ne nous permettrait plus de bouger, de construire, et il y aurait, là, une exhortation à le faire ? Trop de zèle ? Ou excès d’esbroufe ? Si l’on rejoint les deux cas par le même fil logique, cela voudrait dire que l’on n’a pas un moment pour agir, faire, construire ! Ou serait-ce le contraire ?
Les participants au débat ont jugé que « selon Descartes, il faut mettre en cause toute certitude », ou demandé à « savoir s’il s’agit d’un principe moral ou rationnel », « quel est le gain ‘à remettre en cause’ par rapport à « conserver », « qu’en allemand il y a deux ‘réels’ ; un qui est efficient, l’autre qui siège dans le tribunal de la raison, et qu’ainsi, il y aurait deux niveaux, l’un individuel (flexible), l’autre collectif (comprendre son époque)», « qu’il ne faut pas avoir des certitudes, mais des convictions », « ‘constamment’, ça ne veut rien dire », « … il faut penser aux attitudes d’Einstein et de Newton », « que sur le plan de la chimie « ça équivaut à retourner sa veste, changer d’avis, et ne pas persévérer dans ses idées », « il faut considérer deux niveaux, l’individuel et le collectif, ainsi que leur flexibilité », « les certitudes peuvent prêter à la fermeté », « méthodologiquement, pour arriver à une synthèse, il faudrait considérer l’Espace et le Temps, alors qu’Uranus, fut le premier père sans père… »
Puis, à l’heure dite, Gilles nous fit part de son commentaire poétique, terminant par une assertion de Nietzsche :
« … Ce n’est pas le doute, mais plutôt la certitude qui rend fou !»
- Quel est ton signe du zodiac ?
- Cancer !
- Tu as du pot !
- Pourquoi ?
- Le Scorpion, s’il se coiffe, il est mort !
Carlos
Gilles ROCA says:
Doit – on, constamment, remettre toutes nos certitudes en question ?, Georges Séfinal, Aux Phares,
« Ce n’est pas Le doute … c’est La certitude … qui rend fou »,
Nietzsche, « certitude’» …
« Assurance’», une’… Assurance – Vie, Vérité – qui – étude,
ses critères … de conviction, de conduite … de Vie, mis bout’… à … bout,
qui interdisent … Le doute … philosophique’, et La mise’ en question(s),
La remise’ en question(s), questionnement, éthique’, et La tension …
Vers La Vérité, non’ Acquise …
non détenue, qui échappe’ À L’Analyse’,
et Le travail sur soi, pour y Avoir Accès,
Via L’intuition fondamentale’, et, en procès,
et contre … L’évidence … La démonstration, L’expérience … sa composition – partition …
Au risque … de L’ in – tranquillité, L’ in – quiétude,
remettre’ en question … toutes nos certitudes …
« [ Vingt fois, sur Le métier, remettons notre’ ouvrage’] », Boileau, en’ question(s), en’ Action, et en Lien … Au monde’, À L’Autre’, À soi, moi, en question,
c’est dans L’épreuve’, en question,
que L’on fait ses preuves, science … de L’intime’, universelle …
conscience, de L’intime … conviction … questionnement … doute, de L’universelle … remise’ en question(s), quête … d’intention, recherche’, en’ Aboutissement,
en’ Accomplissement, du doute … réflexion,
qui s’élargit … croît – sens’, et, se re – connaît – sens’…
de L’exemplaire’… itinéraire, de L’exigence …
de cette … constante …
remise’ en question (s) … de nos certitudes’… et de nos convictions,
moralement’, en mouvement’, Au service … de toutes … Les questions …
qui … certes … nous tourmentent,
Gilles Roca,
Cas – fée- File’- eau … des (nés – nus -) Phares,
coule … file’- eau, en nous, sans fard,
du doute … constamment,
et, du questionnement,
quant’ À nos certitudes,
À Leur in – certitude’,
en question(s),
La question,
en ces – jours de Ventôse,
8 mars 2015’, et, Au féeminin, ose !,
changement d’ère,
GR
10th mars 2015 at 18 h 58 min
Zub says:
Doit-on remettre ses certitudes en question constamment…non : qui s’est constamment remis en question n’a jamais eu aucune certitude à remettre en question, n’a jamais eu que doutes et interrogations !?!
Ceux qui avaient des certitudes faisaient ou feraient cependant bien de les remettre en cause de temps en temps, dès fois que le réel ait changé, lorsque ces certitudes se rapportaient à des objets contingents du moins, ou qu’ils n’en avaient tiré vraiment aucun profit, lorsqu’il s’agissait de règles de vie immatérielles, par exemple !?!
Avoir des certitudes semblait de toutes les manières quelque peu mortifère : bien mieux vaudrait avoir des buts ou des méthodes, dans sa vie !?!
Enfin, pour ceux qui étaient en quête de sécurité, seules les idées totalement fausses étaient éternelles !!!
10th mars 2015 at 19 h 17 min
GERARD says:
Ce sujet adresse le doute méthodique de Descartes et le statut de la certitude qui est à la fois à un rapport – la fonction du croire – et le rapport entre les représentations et le réel.
la certitude scientifique n’en est pas une :c’est une vérité limitée à ce qui ressort de sa définition. ( la preuve expérimentale ) Elle est régionale au sens qu’elle couvre un périmètre.( Bachelard )
Elle n’a pas besoin d’être éternelle car comme nous somme dans l’histoire, nos certitudes s’inscrives dans des paradigmes ( KHUN) dont la durée est plus ou moins longue.
A l’intérieur de ce paradigme ( par exemple le relativisme ambiant ) nous n’avons aucune raison de jouer les rebelles et de se faire exclure de nos communautés ( la psychologie sociale l’a bien démontré )
Ce qui me frappe dans les divers sujets ces deniers temps, c’est le thème récurent du » tout ce que l’on sait c’est qu’on est sûrs de rien » Autrement dit; » que celui qui est sûr de quelque chose, lève la main « . Cela s’appelle la tolérance ? Non : le politiquement correct.
C’est dommage..
10th mars 2015 at 16 h 11 min
Gunter says:
Je suis tout à fait d’accord avec Gérard qu’aujourd’hui, et de plus en plus avec le temps qui passe, celui qui affirme détenir une ou des vérités, ou simplement d’avoir des convictions, n’est pas loin d’être soupçonné d’être terroriste…
Ce relativisme « philosophico-anthropologique » est exigé par les nécessités économiques de rendre les états, réduits par la guerre économique à des simples entreprises, les plus rentables possibles, afin d’attirer les capitaux des marchés financiers et d’avoir une bonne note délivrée par l’une des agences privées de notation.
Cette course à la meilleure rentabilité possible implique la flexibilisation maximale des citoyens et même des civilisations qui ne peut être menée à terme que par la généralisation d’un relativisme diffus dénoncé à juste titre par Gérard.
Mais, Gérard, en relisant les sujets traités ces derniers mois aux Phares, je ne vois pas qu’ils aient été alignés sur le « politiquement correct » que je critique, je crois, autant que toi !
10th mars 2015 at 21 h 19 min