« Sommes-nous libres de nos Désirs?, animé par Gérard Tissier.1 commentPosted on 9th novembre 2015 by Carlos in Uncategorized

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Posted on 11th novembre 2015 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 2 au 8 Novembre 2015, pas mal d’événements saisonniers de relief ont eu lieu dans le pays, notamment la reprise des Activités du Sénat et l’Hommage au Général De Gaule à Colombay-les-Deux-Eglises, tandis que d’autres, se produisaient, tels que l’éclaircissement des relations entre la France et le Togo, alors qu’un avion russe s’est écrasait dans le Sinaï, provoquant la mort de 224 passagers, ainsi que celle des membres de l’équipage, et qu’en Indonésie, une alerte à la pollution était lancée, en raison de l’éruption du volcan ‘Rinjani’, l’état d’urgence étant, de son côté, déclaré aux Maldives à cause de la situation politique complexe, dans le pays, ainsi qu’en Birmanie, au Burkina Faso, au Congo, en Turquie et en Colombie, pour les mêmes motifs… Pendant ce temps-là, sur le  Mexique et Cuba, un cyclone s’abattait, laissant craindre l’apparition de cas de Choléra, et en Inde, d’autres plus graves encore, voire abominables, se produisaient, c’est-à-dire, des agressions sexuelles pratiquées envers des femmes étrangères, avant d’être expulsées du pays !!!

Débonnairement, au Café des Phares®, le « peuple philosophe » s’interrogeait sur le sexe des anges… pardon, se demandait : « Sommes-nous libres de nos désirs ? »

On sait, qu’étymologiquement, « DESIR » traduit le souhait de voir les étoiles… Pourtant, on n’en était pas là… et, du point de vue pragmatique, il s’agirait de l’envie d’obtenir quelque chose pour son plaisir ! Alors, prosaïquement, voyons ce qu’il en est de la « LIBERTE’ » et nous constaterons que, du latin, « Libertas », elle désigne la situation de quelqu’un qui n’est absolument pas sous la dépendance de qui que ce soit ! Le sommes-nous ? Il faut savoir qu’une telle situation n’est pas donnée d’avance, et que l’indépendance est une conquête de chaque instant ! Est-ce objet de nos capacités ? En avons-nous l’envie ? Le DESIR ?

Alors, 1° Libres, nous le sommes… 2° Sinon, qu’est-ce qui nous empêcherait de le devenir ? C’est là que le bât blesse !

Les participants à la polémique, ont activement versé leur apport, disant que : « la Culpabilité était un thème cher à René Girard, concluant que le ‘Christ s’est sacrifié pour nous… », d’autres qualifiant le terme de « jargon de Café, ‘vous désirez… ?’ », ou faisant savoir que « 1) Parfois, on ne sent pas ce qu’est ‘être humain’, à moins d’être désiré, alors que Jésus Christ ne voulais pas l’être, 2) Qu’il ne faut pas céder sur son désir, 3) Que, pour Sartre, on n’a jamais été aussi libres que pendant l’Occupation allemande, car on savait ce que l’on devait faire ! ». Il fut ajouté que « le ‘désir’ est de l’ordre de l’Immanence, afin d’accéder à la Transcendance », qu’« il faut prendre en considération les malades », «la devise de la France : ‘Liberté, Fraternité, Egalité’, tous les gens étant égaux devant la Loi », que « le Marketing a inventé la Mode, au point que les ‘jeans’, même usagés, on en vend, rue des Morillons ! », quelqu’un ayant senti le besoin de dire : « si je suis là, c’est que je désirais venir au café des Phares, avant d’aller retirer de l’argent dans le distributeur, et une voix m’a dit : ‘votre compte est insuffisant’ ». Puis, les interventions ont poursuivi, un autre participant s’appuyant sur Sartre et « le bouc émissaire », ou encore sur « le désir imminent, l’imaginaire », « le sacré », voire « sur l’Idée de Dette, chère à René Girard et aux Romantiques ; Mensonge et Violence, transformés en Objets Sacrés », opinions auxquelles il faut ajouter : « le Sujet a des Besoins, le Désir n’a besoin de Rien », et Eugène Delacroix fut évoqué aussi, pour avoir peint ‘La Liberté guidant le Peuple’ !

Jusqu’à ce que, écoulé le temps prévu pour l’exercice, Gill le résumât de ses Vers : « Désir, désirable… étoile de Vérité… Satisfaire ? Pas satisfaire ?… » Et la séance fut levée……

Deux fous sont sur une pente, dans une voiture sans freins.

- A l’aide ! Nous allons nous écraser, crie l’un !

- Mais non ! dit l’autre, il y a un « STOP », en bas de la route !

Carlos

4 Comments
  1. FELLION says:

    Pourriez vous être prècis et rigoureux.
    Desir

    Du latin desiderare, (regretter l’absence de quelqu’un ou quelque chose), dérivé de sidus, sideris, « constellation, étoile » : dans la langue des augures ou des marins, constater l’absence d’un astre signifiait déception, regret, au contraire de considerare, constater sa présence et par extension « considérer, examiner attentivement ».
    desidero de- et sideror (« être sous une (bonne ou mauvaise) étoile »

    Pour plus de complement voir le Gaffiot page 506.

    11th novembre 2015 at 20 h 35 min

  2. Sophie Lebrun says:

    Désir vient du latin : désiderare, qui signifie <>. L’étoile perdue… et bien ce Désir qui et parallèlement Aspiration/Appel… est accessible à sa source en supprimant tous les petits désirs <>.. finalement d’eux même que nous croyons être nous par identification… Car entre les deux Désir que je préfère nommer Appel, il y a l’égo ou petit moi de surface, qui intervient à notre insu et perverti le désir pour son compte par tous les autres petits désirs… Le vrai Désir est de se libérer en réalité de ce qui s’en écarter…être libre de désir n’est pas l’inertie mais laisse place à la manifestation d’être psychique qui lui est très conscient à sa manière
    et très vaste et lumineux et Amour…( pensée d’Olivier)

    11th novembre 2015 at 15 h 49 min

  3. Gerard Tissier says:

    Tout à fait à juste.Si nous ne sommes pas maîtres de nos désir nous pouvons le devenir.En s’apercevant qu’il s sont souvent mimétiques ce qu explique que nous ne trouvons pas la satisfaction en les réalisant.
    Le vrai désir est celui qui correspond à notre nature en qui tend en nous à plus d’être.C’est le vouloir vivre et la volonté de volonté de Shopenhauer.
    La question ici n’est pas tant celui de la définition du désir qui se rattache à un objet que celle de la liberté comme indépendance.Nous désirons certes mais dans le monde et nos avons besoin d’être reconnus.
    je suis ce que mon désir me fait être c’est à dire appelé à devenir.C’est la figure du destin celle de la personnalité qui sont convoquées.c’est la nécessité d’être ce que l’on est et non la contingence d’être dans le désir des autres. Le prix est lourd mais le gain infini.

    11th novembre 2015 at 11 h 10 min

  4. Zub says:

    Nous ne pouvons être libres de nos désirs puisque, par définition, nous devons désirer ce que nous ne pouvons posséder au moment même où on le désire…parce que trop loin…trop gros…trop cher…trop beau…ou parfaitement irréaliste : si c’est voler dans les airs que moi désire, je vais pouvoir désirer longtemps…ou me tuer prestement, à la barre d’une super aile volante !!!
    Pour faire en plus court, on ne peut posséder et désirer la même chose, en même temps !?!
    Ceux qui croient qu’on peut se diriger ne choisiraient-ils pas des broutilles pour raisons de vivre ?…?
    Vouloir évacuer de sa vie tout impondérable n’était-il pas, à terme, casser le ressort même de la vie animale ? Se précipiter soi-même dans la neurasténie !…?
    Le cérébral puissant pouvait certes exploser l’instinct de conservation animal, pour mener l’individu au suicide ou au sacrifice, mais était-ce sage ? Que penser d’une sagesse qui ne menerait qu’à des fins sanglantes ?!?

    11th novembre 2015 at 19 h 12 min

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