Débat du 10 Avril 2016: »Que dévoile notre combat contre le Dogmatisme? », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 11th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

« Crazy-Love » (Amour Fou), tel était l’inscription affichée sur le Tee-shirt d’une des clientes de l’établissement duquel je sortais, et cet « Amour Fou », nous concernait, Tous, le peuple philosophe s’y entretenant du cheminement des Idées dans la Cité, cette fois-ci, au terme d’une semaine chargée d’événements assez singuliers, comme les difficultés des agriculteurs Hollandais face aux parasites, les révélations de journalistes européens qui, travaillant de concert, sur le monde des d’affaires, ont réuni plus de onze millions de documents, « Panama Papers », mettant en cause 214.000 sociétés offshore, ce qui sème la panique dans l’Univers de la finance. En France, un mouvement de contestation citoyenne, « Nuit Debout » se répand en occupant les places publiques dans une soixantaine de villes, s’inspirant du mouvement espagnol « Podémos ». Le peuple philosophe, lui, allait se consacrer au Débat hebdomadaire du Café des Phares® en l’occurrence: « Que dévoile notre combat contre le Dogmatisme ? », dont l’animation était laissée, ce dimanche 10 avril 2016, à la charge de Georges Sefinal.

Il y avait là, la certitude d’un COMBAT, et qu’il était porté contre le DOGMATISME. Mais encore ?

Voyons, donc ! « Dévoiler » est la définition même de Vérité, (a-litheia=enlever le voile) recherchée par Tout philosophe qui s’estime. De son côté, DOGMATISME, du grec « DOGMA », évoque une constance de l’esprit, tel que l’opiniâtreté, consistant à, sans la mettre en cause, tenir pour vraie une doctrine, s’opposant donc, au scepticisme, doute raisonné, ou au sophisme, argument douteux, sous l’apparence de vérité, auquel  KANT fait face, avec le « questionnement critique ».

Finalement, COMBAT, est un terme qui exprime l’action d’un, ou plusieurs adversaires qui s’affrontent, loyalement, sans évoquer l’âpre lutte des polyglottes, car il y en a qui disent qu’il faut parler, au moins, 3 langues pour se comprendre (celle de sa naissance, l’anglais, pour s’entretenir d’affaires, et l’italien, pour parler d’amour). Or, la langue n’est pas un trois pièces, (veste, gilet, pantalon, voire, blouse, jupe, et collant !) Elle est un outil… et un obstacle, voulu, par la force des choses, la transparence étant nuisible à l’évaluation des distances et ce n’est que rationnellement et pragmatiquement que l’on peut arriver à embrasser l’ensemble des phénomènes qui tentent de nous échapper.

Comment expliquer une telle réalité ? C’est le problème auquel se sont coltinés les participants présents, les uns arguant que « toute idée peu devenir incohérente », « la Vérité finit par se transformer en Dogme », d’autres maintenant que « les gens confondent croyance et religion, alors que sans elle, on est toujours tranquille », ou encore que « le Dogme est rigide comme 2 et 2, qui font 4 », que « la Vérité nous pète à la gueule », « certains sujets sont absurdes, tel celui de la croyance »… etc. !

Au terme du temps qui nous était alloué, Gilles mit, pratiquement fin à l’opération intellectuelle, au moyen de ses vers : « Dogmatisme/ Opinion/ Attitude intellectuelle/ Raison… », l’esprit de Marc Sautet revenant, encore, envoûter la Salle, un instant, par l’évocation que l’on en a fait !!!

La forme des Pyramides le prouve, … l’Homme a toujours tendance à en faire de moins en moins !!!

Carlos