Débat du 19 mars 2017: « L’absolu est-il humain? », animé par Claudine Enjalbert

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Posted on 21st mars 2017 by Carlos in Uncategorized

Le Temps (atmosphérique) est variable, et a du mal à se mettre au « beau fixe ». Le Temps (politique) est versatile, et son inconstance semble déconcertante. C’est ainsi, que ses représentants, politiques, syndicaux et patronaux se soucient sérieusement, sur la voie à suivre, dans le futur proche, s’insurgeant, également, au moyen de multiples ‘meetings’, dont la teneur tient de la vieille idée de « faire du Passé ‘Table rase’ », pour le crier, au cours de ‘défilés’ géants, de plus 100.000 personnes. Chuck Berry, légende du Rock’n’roll, finit ses jours à 90 ans… ‘Le Brexit’ tient bon la barre…, le Pape appelle à manifester contre les ‘violences policières’, ainsi qu’envers l’indifférence des forces de l’Ordre face au racisme,… et le ‘Feuilleton ‘Fillon’, poursuit son bonhomme de chemin, dans les ‘chaumières’… Essayant de remettre tout en question, le 19 Mars, 2017, au Café des Phares@, eut lieu l’habituel Débat philosophique qui, animé par Claudine Enjalbert, avait pour souci de tirer au clair, « L’absolu est-il humain ? »

La question m’a semblé absurde, l’ABSOLU (absolvere= séparer de/ ou achever= terminer)/ étant un CONCEPT, double opération intellectuelle d’abstraction (seuls quelques objets de pensée étant concernés), et de généralisation (les caractères retenus sont étendus à tous les objets semblables les possédant), désignant, ainsi, tout ce qui existe, indépendamment de toute condition. Le Concept s’opposant, ainsi, au relatif, ne peut donc être conçu que par des êtres doués de raison !!! Du latin, «absolutus»(absolvere)=séparer deachever, le mot désigne, en effet, uneTotalité’, sans réserve aucune, et contient, donc, sa propre justification, même en mathématiques, c’est-à-dire, une quantité au-de-là de laquelle, nul ne saurait aller. Il est, naturellement. Enfin, l’HUMAIN (du latin, humanus car il fait partie des rapports entre les HOMMES (Êtres doués de raison), toute relativité étant liée à un ‘doute’, ‘scepticisme’ ou ‘incrédulité’, nuisant, dès lors à un tel commerce.

En somme, l’ABSOLU est : a) Ce qui existe, en soi/b) Ce qui existe, par soi/c) Ce qui est parfait, complet, achevé !!! d) CONCLUSION : Il semble, donc, que l’Humain n’est pas nécessaire à un Processus, global, qui le dépasse. Point !!!

En tous cas, quoiqu’il en soit, les participants ont opiné, les uns qu’il s’agit d’une « quête de perfection », d’autres qu’il y est question « d’une recherche d’absolu », ou encore qu’il s’agit « d’une ‘quête’ extérieure à soi », « indéfinissable », que « l’on ne désire que ce que l’on n’a pas », que « la Pyramide de Maslow » (élaborée dans les années 1940), en tenait compte », que « l’Univers résultait d’un ‘Big-Bang’ », que « l’‘l’absolu’ n’existe pas. Il est une création de la raison humaine, l’Infini étant objet de la Métaphysique, afin d’expliquer le monde », que «Tout est relatif », que « c’est de la Physique, … dont la vitesse de la Lumière constitue la limite », que « la problématique existait déjà du temps de Louis XIV, et Colbert », « que le ‘désir d’absolu’, la ‘femme’ en a aussi », que « Léonard da Vinci ne finissait pas ses tableaux », que « Picasso disait ‘je ne cherche pas, je trouve’ », que, pour Balzac « l’Absolu est une ‘peau de chagrin’ », qu’il y a « 5 niveaux de besoins, selon les interactions sociales du groupe »… et ‘tutti quanti’…

Puis, l’exercice touchant à sa fin, comme habituellement, Gilles résuma le contenu de la Séance, déclamant ses Vers, dont je laisse, ici, quelques bribes… « Désir d’absolu, c’est joindre l’utile à l’agréable … réalisation du Tout humain, tout humain… »

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- Qu’est-ce qui fait : « Nioc ! Nioc ! » ?

- Un Canard qui essaie  de parler en Verlan