Le long de la semaine allant du 20 au 26 mars 2017, à l’Hôtel Djoloff, de Dakar, eut lieu une réunion de responsables Politiques, au sujet de l’épineuse question du Logement, aussi bien qu’un débat sur l’engagement des Jeunes, dans les Milieux politiques, ainsi que de l’Egalité hommes-femmes. Pendant ce temps-là, les cinq candidat mieux placés, entre onze, pour briguer la Présidence du Pays (Madame Le Pen, Monsieurs Macron, Mélenchon, Fillon, et Hamon), ont été réunis pour un Débat commun, afin de confronter leurs idées à ce sujet. Au Goethe Institut, de la même ville, a été présenté un recueil de poèmes de Frank Kmit, à propos des relations France-Afrique,…Par ailleurs, au Musée de l’Homme, la Musique fut à l’honneur et, de son côté, la Banque Mondiale clôturait son Rapport Annuel sur l’état du développement du Monde, en 2015. Au Café des Phares@, les habitués du lieu, de concert avec des nouveaux visiteurs, se donnèrent, comme thème de réflexion philosophique, la question suivante : « Comment aller Bien, dans un Monde qui va Mal ? », au cours d’un Débat, animé par Pascal d’Oliveira…
Je dirais, comme on le dit dans mon pays, « le Cul n’a rien a voir avec le Pantalon » !!! Mais, enfin !!! ‘Bien’ et ‘Mal’, ce sont autant des Noms que des Adverbes, ayant un Sens, tout aussi Moral que Physique, selon leur place dans une phrase, donc. ‘Comment allez-vous ?’, par exemple, revenait, autrefois, à se préoccuper de la santé de son vis-à-vis, comme si on lui demandait, « comment allez-vous à la selle ‘turcique’ », c’est-à-dire, les toilettes. D’autre part, pour quelle raison n’irais-je pas ‘Bien’… même si mon voisin souffre l’enfer (moral ou physique) ? « Si un aveugle suit un autre aveugle, ne risquent-ils pas de tomber tous le deux dans l’abîme » ???
Mais, enfin !!! Un coup dans le clou, le suivant dans l’enclume, la Barque avança, les uns opinant « que l’Abbé Pierre et Mère Térésa, ont pu aller ‘bien’ dans un monde qui va mal », « Six millions d’individus, ça devient alarmant », « il n’y a jamais eu autant de faim, dans le monde, qu’aujourd’hui », « Winston Churchill disait qu’il aimait la ‘siesta’ », « Il y a des approches optimistes de Solidarité », « Nous ne sommes pas distanciés du Monde », « Il est difficile d’aller Bien ; la Société ayant beaucoup changé, elle a perdu sa générosité. », « Faut-il ne pas bien aller, pour que Tout aille mieux ? », « Brassens chantait ‘Comment le Monde peut-il mieux aller, pendant que Rome brûle », « Si je suis en haîne, « Il faut assembler ce qui se ressemble », « Le Monde marche, le Monde bouge », « Je vais bien, dans un monde qui va bien », « je pense que cette phrase, m’inculque de la culpabilité », « qu’est-ce que je fais, sachant que des gens souffrent ? Je me sens impuissant », « les gens satisfaits, sont ceux qui regardent la Télé, parce que là, ils sont au courant de Tout », « L’ ‘Info, c’est du Spectacle, et c’est ce qui nous rend impuissants ». « La Mer ne peut plus dissoudre tous les plastiques qui l’envahissent !!! », … etc., etc.
L’heure venue, la verve de Gilles clôt la séance, et tout le monde est allé profiter du généreux soleil qui brillait dehors.
Puis, finalement, ceux qui l’ont désiré, se sont déplacés jusqu’au cinéma « L’Entrepôt », afin de, dans le cadre du Ciné-Philo, assister à un Film sur les Extra-Terrestres, « PREMIER CONTACT », suivi d’un Débat, animé par Daniel Ramirez.
« Attend d’avoir traversé la rivière, avant de dire que le Crocodile a une sale gueule !!! » (Proverbe africain)
Carlos
Zub says:
Comment allez bien dans un monde qui va mal…très facile : il suffit de faire le bien…non point comme une marche vers le commandement suprême …mais comme un agrément de plus à son quotidien.
Beaucoup plus dur serait d’aller parfaitement bien dans un monde allant parfaitement bien : le corps humain n’est pas armé très bien contre la surabondance, disent déjà les nutritionistes.
Le jardin d’éden, pays sans hiver, était lui-même déjà un lieu de travaux douze mois sur douze : les animaux y parlaient peut-être la langue des hommes mais pas les rateaux !!!
Rien n’était donc pis que les cités-jardins clef en main : n’était laissée à leurs occupants que le loisir de les détruire…notamment les nuits de saint-sylvestre : les plus fautifs n’étaient peut-être pas ceux qu’on dit !…
28th mars 2017 at 17 h 24 min
Zub says:
Personnellement et après réflexion, je n’ai jamais été aussi bien que lorsque j’étais au plus mal : la dernière fois, c’était le 28 avril : les copains de Manuel VALLS m’avaient inondé les yeux d’un liquide corrosif et moi ne savais plus si je courais…volais…ou commençais à mourir de convulsions.
Une autre fois, c’est un médecin qui m’a prescrit une potion forte : je suis tombé raide saoûl sur mon lieu de travail : tout le monde était aux quatre cent coups sauf moi.
Enfin, il y a très longtemps, me trouvant à la mort, je regardais s’enfoncer l’aiguille du médecin, aux anges : miracle, je ne sentais rien : plus personne ne pourrait jamais me faire de mal : bref, pour souffrir, la première condition, c’est d’être en bonne forme…dans un petit monde pas si agité !
28th mars 2017 at 17 h 49 min