Chaque jour est un nouveau jour, avec ses propres projets, directives et dérives…, C’est ainsi que, au cours de la semaine du 12 au 19 janvier 2020, la mobilisation contre la réforme des retraites est en baisse, les grévistes cherchent d’autres modes d’action, car leurs finances sont à sec, après plus de 40 jours de mobilisation. Le Gouvernement promet des explications claires sur le projet, mais, pour le moment, tout reste dans la plus grande des imprécisions. A l’Hôpital public, 1000 chefs de service démissionnent, et refusent d’assurer les tâches administratives, afin d’alerter les autorités, sur leur manque de moyens. Par ailleurs, un tableau de G.Klimt, dérobé il y a 20 ans, a été retrouvé, par hasard, à l’intérieur d’un mur, sur le lieu même du vol, le mystère restant donc entier. Côté triste et mélancolique, le restaurant du chef Paul Bocuse , décédé il y a 2 ans, perd sa 3e étoile au Guide Michelin, alors qu’il la possédait depuis 55 ans, soulevant l’incompréhension d’un grand nombre de Chefs. En Australie, la pluie a enfin fait son retour , permettant une accalmie sur le front des gigantesques incendies.
Arrivé le 19 janvier, les fiancés de Sophie se sont trouvés auprès d’elle, au Café des Phares@ pour, sous la direction de Daniel Ramirez, essayer de trouver une réponse adéquate, à l’intrigante question, à savoir : « S’émanciper, est-ce maîtriser, fuir, ou détruire ? »
1) émanciper (V. latin, emancipare = rendre libre, affranchir.
2) maîtriser (se rendre maître)
3) détruire (V. latin, destruire) = démolir, abattre.
Chaque tête son jugement… , et on a entendu dire … « qu’il est difficile de savoir, Tout dépendant des différentes Cultures, une femme émancipée est dangereuse pour l’homme », « la soumission à la nature , ou aux mœurs en vogue ?», « la différence entre les diverses cultures est un jeu de langage », « La fin de l’esclavage fut un progrès pour l’Humanité », « l’émancipation est une évidence », « Prise de conscience de l’environnement », « L’Homme est-il sorti de la nature, et de Tout ce qui la détruit ? », « Faudrait-il adjoindre aux cycles de la nature… un destin Prométhéen ? », « L’émancipation est liée à la nature, Amazonie et compagnie ? », « Il y a des liens qui libèrent… », «Pouvons-nous sortir de l’engagement ? », « Pour Hegel, il faut qu’un autre Homme renaisse », « c’est plutôt subjectif…, le serf n’est pas libre. », « Le chemin individuel implique une reconnaissance », « On s’émancipe… c’est un terrain assez fragile, c’est repousser », « Je viens, ici, pour croître », « se libérer, vient de l’esclavage », « pouvons-nous sortir de l’engagement ?» Il fut rappelé que « nous sommes soumis à nos pulsions », que « éduquer c’est amener ailleurs » On fît aussi référence à la dialectique du Maître et de l’Esclave d’Hegel ainsi que sur le même thème, au film The servant de J.Losey.
Arrivé l’heure de l’adieu, Gilles nous a fait grâce de sa version versifiée et, après quelques balbutiements de pure forme, tout le monde s’est trouvé sous le timoré soleil du dehors !!!
- Un homme de 70 ans qui vient d’épouser une jeunette de 25 ans demande à son meilleur ami : – Comment me vois-tu à côté de ma belle épouse ?
- Comme l’oreille du taureau répond-il.
- c’est à dire ?
- Loin des fesses et tout près des cornes !!!
Carlos