Débat du 25 mars 2018 : « Être, c’est dépendre !!! », animé, conjointement, par Pierre-Yves Delpon, et Pascal de Oliveira.

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Posted on 27th mars 2018 by Carlos in Uncategorized

Traversant la quiétude de la Nuit, les Jours s’introduisent les uns dans les autres, nous apportant l’Aurore, Midi, après-Midi, et finissent par retourner à la Maison des Rêves. Entre temps, les Hommes se dédient aux activités les plus diverses, créées par la Nécessité quotidienne. C’est ainsi qu’ont vu le jour, des ‘start-up’ de tout poil, aussi bien dans le monde qu’au niveau national, les ‘Ressources Humaines’ s’exposant Porte de Versailles. Le ‘Courage’, qualité morale, se trouva chez un Policier, français, qui, donna sa Vie, afin de sauver, celle d’un individu pris en ‘Otage’ par des activistes se réclamant de Dahesh !!!

Le cœur lourd, donc, le peuple amant de Sophie, se trouva le dimanche, 25 au Café des Phares @, afin d’analyser l’affirmation qui lui était adressée, comme leçon à retenir, c’est-à-dire : « Être, c’est dépendre !!! », la ‘co-animation’ restant à la charge de Pierre-Yves Delpon et Pascal de Oliveira.

Etre’, on sait ce que c’est !!! Du latin « essere », cela signifie le fait d’exister !!! ‘Dépendre’, de son côté, dérive, également du latin, ayant comme sens, le fait de se trouver sous l’emprise de quelqu’un, ou de quelque chose, va savoir de quoi !

Le fait est que le petit Homme naît inachevé, et « être » ce n’est pas, seulement être humain. Je dirais, plutôt, ‘dépendre’, c’est exister ! L’Homme a à être ! Or, sans la dépendance on ne saurait point exister, étant donné que nous sommes inachevés ! Inachevés, du simple fait que nous avons des projets, et sommes le tissu, résultant de différentes influences. Effectivement, la vraie citation est : « Exister, c’est dépendre », et elle serait de Sartre, d’après un commentaire de l’auteur du sujet. Dès lors, nous ne pourrions donc exister, sans les interactions nécessaires au fait.

Désireux de Parole, les participants s’en sont donnés à cœur joie, les uns suggérant que   ‘l’‘Autre ce n’est pas moi’,… d’autres que l’on plonge dans un abîme, … qu’il y a là quelque chose qui se veut indépendant, le ‘Temps’ (Newton), ‘lien, intérieur/extérieur’, ‘hétéronomie/autonomie’, ‘l’être est immuable’, … ou encore, qu’il ‘s’agit du verbe dépendre et, à partir de là, tout change’, voire, ‘il y a là un ton moralisateur’, une atmosphère qui doit être justifiée par quelque chose’. Il fut dit, également, que, ‘dans une société d’Interdépendance, Maître/Esclave, il y a interaction’, qu’‘il faut revenir au ré enchantement du Monde’, que ‘si je ne suis pas pour l’autre, c’est que je ne me suis point reconnu !!!’, ‘que la question n’est pas posée sur le plan juridique, car on n’en a pas les connaissances juridiques’, que ‘la devise est ‘Liberté, Fraternité, Egalité’, ‘quel prix y a-t-il à payer, si je perds ou si je gagne’, cette ‘dépendance’, est-ce bien du réel ? … etc., etc. …

L’heure d’en finir étant arrivée, Gilles transforma en vers, le Verbe dispensé et, après quelques secousses de pure forme, tout le monde se trouva dehors, remâchant, encore, une poignée d’idées, trop crues, ou indéfinies !!!
J « Si jamais, dit un homme à sa femme, regardant une émission médicale TV, un jour tu me vois comme ça, dépendant de machines, je t’en prie, coupe tout !!! Aussitôt, son épouse se lève, arrête la télé, débranche l’ordinateur, et jette toutes les cassettes !!!

Carlos

N/B Dans le cadre des ‘Ciné-Philo’, à l’Entrepôt fut projeté le film ‘L’Apparition’, de Xavier Giannoli, suivi, également, d’un enrichissant débat, sur la Réalité, la foi et la Psychologie Peut-être que chacun a sa ‘Vérité’, ou qu’il y a des Vérités qui surgissent, voire, s’enfoncent… d’où la confusion de la situation.

Peut-on désirer sans dominer ? (Marie-Noëlle Douin)

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Posted on 26th mars 2018 by Gunter in Uncategorized

Depuis le choc de l’affaire Weinstein, un article est paru dans Philosophie magazine de février sous le même thème que nous développons ce soir. Eva Illouz dresse en sociologue un portrait de l’individu contemporain et de son rapport à la sexualité. Elle y constate une souffrance dans l’expérience amoureuse et face à cela, elle met en perspective une quête d’un nouvel érotisme. Pour elle, la sexualité serait un mystère à réinventer. Elle ajoute plus loin : « Reste à ne pas oublier que le sexe est autant un mystère qu’un problème ».

Elle attire notre attention sur la nouveauté d’une situation qui remet en question le pouvoir sexuel : « pour la première fois sans doute dans l’histoire de l’humanité, nous vivons dans des sociétés où la sexualité, qui avait toujours été encadrée par des règles morales et religieuses, s’est trouvée dérégulée. Dorénavant, tout est ouvert : le choix et le nombre de partenaires, les types de relations et de pratiques, tout, pourvu que ceux qui s’y adonnent y consentent. Mais cette libéralisation sans précédent de la sexualité s’est opérée alors même que les hommes conservaient, par ailleurs, l’essentiel de leurs pouvoirs dans la vie sociale. Voilà la source du problème, social avant d’être sexuel. Tout tient au pouvoir social des hommes. Tant qu’ils ne lâcheront pas, les femmes resteront sous leur emprise, y compris sexuelle. »

La question que je me pose est : comment peut-on réinventer quelque chose que je ne comprends pas puisque c’est un mystère ? D’ailleurs, est-ce vraiment un mystère ? Comment peut-on parler de « mystère » alors que la relation sexuelle physique y est disséquée en long et en large, sous toutes les formes et même filmée dans un documentaire pour expliquer scientifiquement ce qui se passe dans le cerveau lors de l’acmé au cours d’un rapport sexuel ? Pourquoi y-a-t-il donc souffrance dans l’expérience amoureuse puisque nous en connaissons la jouissance ?

D’après E.Illouz, « la libéralisation sans précédent de la sexualité s’est opérée alors même que les hommes conservaient, par ailleurs, l’essentiel de leurs pouvoirs dans la vie sociale ».

Derrière ce constat, se cache encore l’idée de dominer, c’est-à-dire d’exercer sa suprématie sur l’autre sexe. Il me semble que le nœud se trouve là. Pourquoi cette idée de « supériorité » sur l’autre est-elle toujours là ?

E.Illouz propose une « éthique de la sexualité » : « Je crois plus dans la possibilité d’inventer une nouvelle culture de la séduction, fondée sur le jeu, l’égalité dans la différence. Cela présuppose que les femmes puissent emprunter les rôles dévolus aux hommes, et inversement. Prendre pleine possession de nos identités multiples, ne pas rester figés sur des rôles rigides. Si une nouvelle éthique sexuelle doit voir le jour, il faut donc qu’elle articule l’égalité de principe, la pluralité des positions et la plasticité des configurations. Cela libèrerait les femmes et les hommes du rôle que le pouvoir joue dans le désir et la sexualité. »

« Sortir du cadre de pensée courant est difficile, car le conditionnement social pèse lourdement sur nous. La société nous influence profondément et façonne notre pensée ; elle agit toujours de l’extérieur tant que nous n’avons pas brisé l’emprise de ce conditionnement. La société étant faite par les individus et leurs actions réciproques, sa transformation ne peut avoir lieu qu’à la condition que chacun intérieurement brise les chaînes le maintenant prisonnier, comme certaines croyances religieuses ou encore l’emprise éducative. La liberté se gagne d’abord dans les têtes avant que d’être un projet collectif. A défaut, le risque est grand que la révolution soit détournée au profit de certains et donc ne pas être l’expression d’une aspiration générale. La révolte de l’intelligence se présente ainsi comme une volonté libératrice animant la personne au plus profond de son être. Reste maintenant à distinguer ce qui permet d’engager cette démarche personnelle. La sagesse peut-être ? Soit, mais une sagesse révolutionnaire qui libère. »  

Il s’agit là d’une conversion intérieure, d’une transformation intérieure. Pour moi, la sexualité future n’est pas un mystère à réinventer, mais plutôt une découverte intérieure extraordinaire en voie de réalisation.

Tout d’abord, je fais la distinction entre « instinct sexuel » qui ne sert que la reproduction et « force sexuelle » qui supplante l’instinct et qui a une fonction plus élevée. Mais on n’a pas compris le sens de celle-ci. La force sexuelle est une pulsion de vie qui permet à l’individu de s’affermir dans son propre genre. Cette force se scinde en 2 activités l’une « active », représentée par l’homme, l’autre « passive » représentée par la femme. En fait, c’est la notion de passivité qui a été complètement déformée (d’où la souffrance féminine). Les hommes y ont vu inertie, absence de mouvement, faiblesse, infériorité, inintelligence (d’où l’émergence réactionnelle du mouvement féministe). En se comparant à l’homme et pour être reconnue par lui, la femme a voulu devenir comme lui (d’où une uniformisation de genre, le masculin excluant le féminin, ouvrant la voie au transhumanisme). En réalité, ces 2 activités, chacune de force égale, asymétriques dans leur fonction ne sont pas opposables, mais complémentaires. C’est pourquoi elles s’attirent pour coopérer et établir un projet en commun au service de la VIE. Il importe de distinguer effectivité et affectivité. Les deux coexistent. « Les notions d’effectivité, de compétitivité, d’efficacité correspondraient aux valeurs portées par le monde masculin, tandis que l’ouverture, l’accueil, l’intériorité, la vie seraient des notions valorisées par le monde féminin ». (Marie de Hennezel). Il y a aussi une analogie intéressante pour illustrer cette différenciation : l’image de l’ampoule électrique : « L’ampoule électrique n’éclaire que parce qu’il y a du courant plus et moins. S’il n’y avait que du positif ou que du négatif, rien ne se passerait ». (André van Lysebeth). Il en va de même chez l’espèce humaine. Il se passe quelque chose entre le genre féminin et le genre masculin lorsque leur force respective – différente dans leur fonction mais de valeur égale dans leur activité – circule harmonieusement. Dans ce cas, la conscience s’éclaire. La force sexuelle n’est plus un mystère mais un processus de conscientisation, un processus de responsabilité éclairée.

Nous sommes en train de vivre une mutation extraordinaire. Mais de quelle mutation s’agit-il ? Proposons-nous un nouvel horizon en sortant du schéma de cette dialectique du maître et de l’esclave : l’esclave qui fait la révolution et qui devient maître à son tour en asservissant celui qui fût son maître ou bien désirons-nous une révolution de maître à maître, c’est-à-dire de sortir du pouvoir sur l’autre afin de permettre à l’autre de devenir ce qu’il est dans son unicité et dans son propre genre ? Ainsi s’exprime notre propre élan vital. Dominer, c’est assumer sa propre vie avec l’autre et non contre l’autre.

Ce que je retiens d’Alain Badiou et que je partage : « l’amour, c’est une relation à l’autre qui n’est pas une relation de possession ou de propriété. C’est un élan vers l’autre avec sa différence pour viser l’unité. Que les DEUX deviennent UN sans perdre leur singularité ».

VA VERS TOI-MEME, JE SUIS AVEC TOI : « S’il nous arrive d’aimer quelqu’un dans notre vie, nous découvrons que, s’il est impossible de faire le bien de l’autre à notre place, on peut tout de même être « avec » lui… »  (Jean-Yves Leloup)

« Combien d’entre nous se sont-ils éveillés à leur destin en passant de victimes de leur sort à l’état de disciples de leur destin ? Combien sont-ils devenus les serviteurs d’un destin qui les dépasse car il concerne l’humanité entière ? C’’est le sens de l’humanité que nous avons à transmettre à nos enfants. Nous pouvons leur dire que ce ne sont pas eux que nous sommes en train d’élever mais nos petits-enfants… Car nous sommes serviteurs du destin si nous servons une histoire qui dépasse notre naissance et notre mort… Etre serviteur du destin, c’est d’abord redécouvrir par le corps cette relation simple et naturelle de la marche… la marche du monde. Avec le temps, tout enseignement devient simple. Il ne s’agit pas d’offrir de grandes techniques, mais de transmettre ce qui est profondément ressenti, c’est-à-dire des choses très simples qui donnent un sens à chaque acte quotidien… Nous devons trouver les clés de ces grands passages afin qu’au terme de notre vie, arrivés au seuil de la dernière porte, nous puissions répondre à cette question : comment as-tu aimé ? » (« L’Effort et la Grâce », Yvan Amar, éd. Albin Michel, coll. Espaces libres).

Cet élan vital rejoint ce flux énergétique de vie qui nous traverse (donc extérieure) que nous utilisons en permanence pour notre propre réalisation (donc intérieure) en vue d’une construction (ou de destruction pour certains, hélas ! C’est le prix de la liberté de choix et de la responsabilité personnelle).  La VIE (Réalité ultime) engendre la vie générant la joie d’être et d’agir en interaction avec tout ce qui existe. A la question : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Je répondrais il y a la VIE qui EST tout simplement.  Elle était avant, pendant notre développement personnel ; elle continuera, sera avec ou sans nous. 

«QU’EST CE QUI FAIT QU’UNE SOCIETE EST JUSTE OU NON ? QU’UNE VIE A DU SENS OU N’EN A PAS ? C’est la présence de la dimension spirituelle. C’est cette expérience personnelle qui relie l’être humain à la source de vie lui donnant lumière, énergie et pensée juste. Une société qui l’ignore ne peut être qu’en perdition ». (Alain Chevillat)
La force sexuelle, connaissable et non mystérieuse, nous permet d’accéder au plan spirituel qui nous appartient.
Mais la VIE, quelle en est son origine ? Mystère. Personne ne peut y répondre.  Nous devons reconnaître avec humilité l’existence de sa Force qui s’exprime par des lois naturelles qui permettent à l’esprit humain de maintenir son existence.  Aussi, doit-il l’honorer, lui témoigner de la reconnaissance en devenant les porteurs et les passeurs de cette petite étincelle intérieure qui nous pulse vers l’avant et vers le haut en participant à l’unité du Tout existant.  La Création entière vibre dans deux dimensions : horizontale et verticale.  Nous sommes inscrits dans ce processus que nous devons respecter.

( Philo Ivry 16 mars 2018)

Débat du 18 mars 2018 : »Peut-on aimer deux fois de la même façon ? », animé par Daniel Philippe de Sudres

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Posted on 19th mars 2018 by Carlos in Uncategorized

Un jour se succède à l’autre, semblable à lui, dans la durée, mais assez différent, en ce qui concerne son contenu. C’est ainsi que, au cours de la semaine s’étalant du lundi 12 au 18 mars, 2018, le Monde eut vent de la rencontre en Afrique du Sud, d’Entrepreneurs, Chercheurs, et Investisseurs, tandis qu’à Paris, Porte Saint Denis (XIIème) s’étalait une Exposition sur le ‘Monde Tsigane’, c’est aussi au cours de cette semaine que nous avons appris le décès du grand physicien Stephen Hawking, cependant, le dimanche, 18 du même mois, comme il arrive chaque dimanche, des sujets friands de la confrontation d’idées, se sont trouvés au Café des Phares @, afin de, entre les différents Sujets proposés par le public, tirer la substantifique moelle de l’impertinente, autant qu’étrange question ouvertement posée…, « Peut-on aimer, deux fois, de la même façon ? » soumise au débat par Daniel Philippe de Sudres.

Curieuse façon de quantifier l’Amour !!! En effet, quelque chose échappe à la notion de ‘couple’, la Volonté étant absente de l’attraction, pas plus que l’on ne se baigne point deux fois dans le même fleuve… cloner son chien relevant aussi du même amour… Quelle est sa nature ? Le plus important ne serait-ce pas un ‘partage’ heureux ? Il n’y a pas des façons strictes d’aimer, sinon pourquoi pas trois ou quatre, dans un joyeux ‘Bordel’, voire ‘JAMAIS’ pareil, la diversité signifiant ‘Variété’, ‘Pluralité’, ‘Imagination’, ‘Invention’ !!!  Il y en a qui aiment la routine, d’autres l’intimité, d’autres encore la fantaisie la plus débridée, voire la ‘bacchanale’… Si l’on part du Principe qu’aucun jour ne ressemble à un autre, dans la qualité et durée d’ensoleillement diurne, les Nuits en différant, également, d’après la position de la Lune, en relation à la rotation de la Terre, tout est possible. Commandant, même, Semailles, Arrosages ou Récoltes, on peut en déduire que l’appréciation du Temps diffère d’une façon non négligeable, et que l’humeur des gens devient aussi tributaire d’une telle réalité.

En outre, ‘AIMER’, c’est un chose, ‘Faire l’AMOUR’, une toute autre !!! AIMER est un verbe transitif, dérivé du latin ‘Amare’, désignant le fait d’éprouver une profonde affection, ou vif attachement pour quelqu’un. ‘Faire l’AMOUR’, ou ‘COÏT’, (du latin, ‘Coire’= aller ensemble), se réfère, lui, à l’accouplement chez les humains.

Se promenant d’ Ovide à Arthur Miller, beaucoup sont restées dans l’Histoire, telles que celles de ‘Don Juan’, de Tirso de Molina, ‘L’Amour fou’, de Breton, ‘Les Confessions’ de Rousseau, ‘Sapho’, du Marquis de Sade, ‘Tropiques du Cancer… et du Capricorne’, d’Henri Miller, … et même la littérature ‘trasch’ des ‘Romans de Gare’ (Erotisme et Pornographie), a eu lieu de Cité.

Essayant d’extraire la substantifique moelle du Sujet, les uns ont ‘fait référence au chanteur Canta’, ‘à Freud’, ou à ‘l’Analyse’, d’autres aux ‘les araignées qui bouffent leurs congénères’, voire, ‘personne ne m’a jamais su dire ce que c’est l’Amour !’, et on a entendu quelqu’un se demander si ‘Aimer’, c’est ‘donner’, ou ‘prendre’ ?, évoquer ‘Platon et son Banquet’, ‘Socrate qui a voulut séduire Agathon, étant donné que c’était ‘celui qui sait’…’

Le ‘rapport avec le Beau’, fut également établi, ainsi que celui de ‘la Beauté du Monde, ou ‘l’Entente envers quelqu’un’, ‘Eros et Agapé,’ par des uns, d’autres entendant que ‘l’Autre’, étant absent, il ne nous reste que ‘la Transcendance !… ou encore, ce que ‘la singularité se construit en soi !’…, aussi bien que ‘l’amour des animaux’,

Personnellement, Je pense que ‘les histoires d’Amour finissent mal, …en général’ !!! Quoique… Il y en a des belles, aussi bien dans la littérature, les rêves, et même dans la Vie réelle !!!

Puis, le Temps alloué à la Partie touchant à sa fin, Gilles, résuma le Tout en vers, après quoi, chacun  se trouva sous le soleil du dehors, essayant de préciser sa Pensée, la confronter à celles d’autres, voire, la réfuter,… par conviction, ou plaisir de la contradiction !!!

« Même s’il n’y a pas de Coq pour chanter, à l’Aube, le Jour se lèvera !!!! » (Proverbe africain), Burundi !!!

Carlos

Le débat du 11 mars 2018 : « Qu’est-ce que la transmission ? », animé par Christophe Baudet et Bruno Lecoris.

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Posted on 8th mars 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 4 mars 2018 : « Sommes-nous notre passé ? », animé par Nadia Guemidi et Michel Turrini.

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Posted on 5th mars 2018 by Carlos in Uncategorized

Au cours du Temps, les jours se succèdent, se chargeant d’événements, les uns imprévus, d’autres rebattus, ou même prévus, voire envisagés, étranges ou souhaités. Dans le lot des premiers, nous avons à signaler ceux qui se sont déroulés au cours de la semaine allant du lundi 26 Février au 4 Mars 2018, tels que, malgré le temps chagrin, les promenades, ‘les week-end’ à la campagne, ou même le désir de courir, comme le Marathon des « Emplaqués », le long de la capitale, sans oublier le Salon de l’Agriculture qui mobilise toujours de nombreuses familles.

Arrivé donc le dimanche, 4 mars, les amants de Sophie se sont rendus à l’habituel rendez-vous du Café des Phares@, Nadia Guemidi, de concert avec Michel Turrini, se sont chargés d’animer l’hebdomadaire Débat Philo, choisissant, parmi une poignée d’autres propositions, le thème : « Sommes-nous notre Passé ? »

Etrange question !!! Elle me semblait absurde dès le premier abord, tel que si des étranges Spectres nous assistaient mais, voyons ce que nous en avons fait. Suis-je la réincarnation de quelqu’un d’autre ? « To be or not to be », telle est la question, se morfondait le pauvre Hamlet !!! Le futur, insondable, est livré à des devins, ou à la chiromancie!!! En effet, le Présent ne dure, parait-il, que trois secondes !!!…Si le Passé n’éclaire pas notre Présent, l’Avenir a peu des chances de voir le jour. Dès lors, de quel ‘Passé’ parle-t-on ?

Ainsi, nous avons pu entendre : « Je ne deviens mon passé, qu’à l’instant infinitésimal de mon Trépas. Auparavant, je peux, toujours, contester ce que l’on dit ou l’on pense de moi », « l’acte que je pose, aujourd’hui, m’engageant pour demain », ou « que vaut ce que l’on songe à propos des autres ». « Le rêve, pour certains, éclaire le passé, pour d’autres, l’avenir !!! ». Au fond, pouvons-nous être assez fidèles pour restituer ce qui nous a été donné, le plus souvent sans savoir par qui, ou en raison de quel mérite ? Suis-je de trop ? Quelles idées doit-je défendre ? Mystère et boulle de Gomme !!!

Peu importe !!! En bons soldats, les présents se démenèrent pour donner une réponse adéquate au ‘busilis’, et tout y est passé !!! La Maïeutique, (quelque chose que l’on porte en nous, et de laquelle il nous faut accoucher), les uns prétendant que « l’on peut dire que ‘je suis’ mon passé, du moment que je ne suis pas mort », « nous sommes la somme d’un tas de moments vécus », « pour Mallarmé, la mort traduit ma vie en destin », l’animatrice ajoutant « que l’on peut toujours se moquer de ce que nous avons été, et se contenter de notre présent ». Le ‘cogito ergo sum’ fut aussi de la partie, « nous sommes notre passé, mais pas que ça », voire, « nous sommes la somme d’un tas de moments vécus », « je ne peux pas être le passé », « Le passé est le néant », etc., etc. !!!

Le fantôme du Futur étant en train de devenir celui du Passé, Gilles a fait état d’un reste de Présent poétique, que la pluie du dehors a vite réduit en miettes.

:-)

Lady Astor à Winston Churchill :

- Monsieur! Si vous étiez mon mari, je verserais du poison dans votre verre!!!

Winston Churchill à Lady Astor :

-        Si vous étiez ma femme, je le boirais!!!

Débat du 25 février 2018 :« Il est important de savoir ce que l’on veut, dans la vie, mais il est encore plus important de savoir ce que l’on ne veut pas ». », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 26th février 2018 by Carlos in Uncategorized

Le Temps bouge, et les événements se succèdent. C’est ainsi que le Gouvernement se prépare à opérer par des ‘Ordonnances’, à propos des réformes sur la SNCF, tandis que le Président de la République se dit opposé à l’abandon de la Loi Evin, désavouant, dès lors, son ministre de la Santé, Agnès Buzin. Les jeux olympiques d’hiver se terminent par un bilan mitigé pour la France, avec 15 médailles, dont cinq en or, qui termine donc à la 9ème place.  Autre rendez-vous habituel de ce mois de février,  Le Salon de l’Agriculture, s’ouvre à Paris, alors que le froid refait un retour remarqué avec le Moscou-Paris, le bien nommé.

Afin de s’interroger sur de tels sursauts, le peuple philosophe s’est réuni, au Café des Phares@, essayant de trouver des explications, se basant sur une affirmation de plus, (comme est devenue l’habitude, c’est-à-dire : « Il est important de savoir ce que l’on veut dans la vie, mais il est encore plus important de savoir ce que l’on ne veut pas. », au cours du Débat du 25 février 2018, animé par Gunter Gorhan.

Comment déceler ce que l’on ne veut pas ? Comment parvenir à distinguer l’un de l’autre, dès que, pratiquement, on l’ignore, ou l’on en a qu’une vague connaissance ? Friands de Cogitation, les amants de Sophie, qui ne reculent devant rien, se sont donnés à cœur joie, les uns affirmant que « Renoir n’encourageait pas la ‘corrida’… » (sic), d’autres « qu’il faut savoir » (???)… et aussi que « l’Eglise accepte Dieu et refuse l’Enfer… » (En mettant de côté ce que l’on ne veut pas, obtient-on ce que l’on veut ? Savoir ce que l’on ne veut pas, est-ce le moyen de savoir ce que l’on veut ? Vouloir savoir est une mise en acte, donc plus difficile à éclaircir que le simple fait d’ignorer !!! Qu’est-ce que la Volonté de ne pas ignorer sans savoir ? Est-ce l’ignorance fondamentale ? La Volonté peut-elle se tromper ?  A-t-elle besoin de l’estime vieillotte de soi ? Faut-il partir dans la vie avec une formation du citoyen ? Pourquoi, dès lors, établir une hiérarchie des savoirs, entre ‘vouloir’ et ‘ne pas le vouloir’ ? Qu’est-ce qui gêne ? En politique, il est plus simple et fédérateur, de se dire, ce que l’on ne veut ? Le savoir serait une, Vérité, alors que des affiches proclamaient que ‘Résister’ c’est ‘créer’? Il faut savoir ce que l’on veut, afin de pouvoir décider ce que l’on veut ou l’on ne veut point… c’est-à-dire, ‘dis-moi ce que Tu désires, et je Te dirais qui Tu es, alors qu’il y a des tas de choses que je ne savais pas ne pas vouloir, l’Homme étant un être ‘mal accusé’, d’après Paul Ricoeur, car il faut qu’il dépasse l’humiliation narcissique, l’Homme ‘étant un projet’, selon les dires de Sartre.

tel quel), ainsi que « il savoir ce que l’on veut, et ce que l’on ne veut pas », « ‘dire non’, ce n’est pas français ».

On a repéré que  « peu à peu on avance vers autre chose… », se demandant « quel profit retire-t-on de ce que l’on ne veut pas », puis, enfin : « Pour qu’il y ait un ‘impératif catégorique’, c’est gênant, le problème étant que ‘ce que l’on ne veut pas’, fonde un nouveau horizon !!! »… Puis, quelqu’un a confessé, encore, « pour ce qui est du ‘transgénérationnel’, de mon enfance, il n’en restent que des souvenirs !!! », un autre se demandant « qu’elle différence il y a entre le ‘je ne veux pas d’enfants’, et ‘ je veux une vie sans enfant’ ?, voire « il y a des choses que je ne sais pas » ou, réagissant sur la ‘psychanalyse’, il a été rappelé qu’il y a « un projet tendant à se libérer de ‘papa’ et ‘maman’, remplacé par une ‘ouverture sur le Monde’ », voire, « dis-moi ce que Tu veux, et je Te dirai qui Tu es !!! »…

Au terme du temps réglementaire, Gilles nous a présenté sa version poétique du débat :

« Vouloir savoir/ Savoir vouloir/ Dire ‘Oui’, avec la tête/ ‘Non’, avec le cœur !!!…/ Rubis sur l’ongle/Je jongle !!!…»

J -Pourquoi, Dieu, la Terre est-elle ronde ?

- J’ai fait une boulette

- Pourquoi, les hommes sur la Terre ?

- Pour que mon erreur soit humaine !!!

(Tweet de Bernard Pivot, du 25 Février 2018)

Carlos

Le débat du 18 février 2018, animé par Daniel-Philippe de Sudres : « Peut-on, doit-on séparer l’oeuvre de l’artiste ? »

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Posted on 15th février 2018 by Gunter in Uncategorized

Débat du 11 février 2018 :  » Les ‘complotistes’ sont-ils rationnels ? «  , animé par Michel Turrini et Irène Herpe-Litvin.

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Posted on 12th février 2018 by Carlos in Uncategorized

Qu’il fasse beau, ou pas, la Terre ne cesse pas de tourner autour du Soleil, lui offrant les différents aspects de sa surface, dans une admirable conjugaison avec tous les autres astres, raison pour laquelle, chaque jour elle se laisse influencer, aussi bien par un tel événement, que par l’action des Hommes, comme les visites aux Musées, les Balades, les Restos, le Cinéma, ou alors, les drames sociaux tels que la suppression de Postes de travail chez ‘Carrefour’, ou la fermeture de 273 magasins ‘DIA’, voire internationaux, le territoire rebelle du Ghouta oriental étant constamment bombardé par l’aviation Russe et Syrienne, tandis que dans les nations pacifiées, Madame Merkel invite le Parti Social Démocrate Allemand, par exemple, à participer à son gouvernement, et d’autres protestations se lèvent contre le massacre des Yézidis. C’est dans un tel climat humain que, au Café des Phares@ a eu lieu l’habituel Débat philosophique lequel, le 11 Février, fut animé par Michel Turrini, qui, parmi une dizaine de propositions, a choisi pour thème : « Lescomplotistes’ sont-ils rationnels ? » !!!!

Eh bien !!! Si l’on analyse  étymologiquement les termes, un ‘Complot’ consiste dans une intention secrète, entre plusieurs individus, et dirigé contre un autre, un groupe, une institution, un parti, un gouvernement ou même un régime…

Si l’on se penche, par ailleurs, sur le sens de la Question,  la ‘Rationalité’, ou caractère de ce qui est conforme à la Raison, sans avoir rien d’empirique, il s’agit, peut-être, d’un appel à la Sagesse. De son côté, la ‘Sagesse’ est une qualité qui fait preuve d’un ‘Jugement’ droit, mûr, averti dans ses décisions, et éloigné des outrances.

La soif de parole a produit une rare satiété auprès du public, et l’on a entendu des tas d’avis… « ‘Rationnels’ ou pas, ces ingénus sont-ils dissimulateurs ? », « Le ‘Complot’ n’existe pas, Tout dérive de la ‘Paranoïa’… » « ‘Je ne suis pas paranoïaque’, clame un patient !!! ‘Si, conteste le psychiatre… il y en a des visibles et des invisibles ! »

L’«‘errare humanum est’ », fut aussi de la partie, ainsi que « l’importance de la ‘rationalité’ de la ‘Méthode’, la ‘Vérité’ étant une Fin,… une Synthèse !!! », ou « le concept de ‘Convergence’, au-delà du ‘Nombre’ », « la ‘rationalité’ fait le tour de la ‘Caverne’ », voire la question, « la Culture est-elle foutue ? », ou « Comment s’orienter là-dedans ? »… etc.

Comme Tout a une Fin, la parole fut donnée à Gilles, qui a tout traduit en poésie puis, après quelques ajouts conceptuels supplémentaires, la salle se désemplit, puisque, dehors, le Soleil se parait de tous ses charmes !!!

J Un négocient en vins a passé une commande à l’un de ses fournisseurs habituels.

Le lendemain il reçoit un fax :

-        Désolé, ne peux pas honorer la commande avant que la précédente ne soit payée.

Le négocient envoie alors à son tour un fax au fournisseur :

-     Annulez la commande. Ne peux attendre si longtemps.

Carlos

Débat du 4 Février 2018: »L’Homme est-il une divine absence à lui-même? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 5th février 2018 by Carlos in Uncategorized

On savait, déjà, qu’il y a des ‘Hommes invisibles’, d’autres qui ‘murmurent à l’oreille des chevaux’, d’autres, encore, qui nous ‘arrivent de Rio’… Alors, pourquoi pas, ‘l’Homme qui s’absente de lui-même’ ? Eh bien !!!! Au cours de la semaine allant du lundi 29 janvier au samedi 3 février, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de Paris…Puis, à son terme, sur le plan sportif, on a assisté à l’amère victoire de l’Irlande, sur les rugbymen français, et les plongeurs de l’extrême dans l’eau glacée de l’Arctique, s’enfoncer… Il nous fallait, donc, quelque chose de glorieux, afin de nous remettre d’aplomb !!! La citation prétendue de Paul Valéry, « l’Homme est-il une divine absence à lui-même ? », prit, alors, son plein sens, servant de sujet de discussion à la spéculation philosophique des visiteurs du Café des Phares@, le dimanche 4 février, au cours d’un Débat que Claudine Enjalbert a bien voulu animer.

Quoique, à bien y voir, l’Homme peut-il prendre congé de Soi ? Peut-il se séparer de sa nature, s’aliéner sa réalité…, épousant les libertés de l’écrivain, les allitérations poétiques, si divine soit l’opération de transformation ou embellissement?

Le fait est que, retirant la langue de leurs poches, les énamourés de Sophie, l’ont tournée dans tous les sens, de façon à embrasser la problématique et à rendre présente son intime essence !

C’est ainsi que l’on a entendu que, ‘selon Bourdieu, l’Homme accède à l’état amoureux, donc, pas absence’…, que, ‘d’après Paul Valéry, ce serait un cimetière marin, ‘une divine surprise’, pour Brassens, ‘chemin de la transcendance’, Gide, ‘Divin’ ou ‘Diva’ ! pour Socrate, plus intéressant, encore : ‘Connais-toi, Toi-même’ !!!…,  ‘l’absence à l’Autre’, aussi, ainsi que ‘Donnez à dieu ce qui est à dieu’… ou ‘la Transcendance’, voire, ‘l’Angoisse est essentielle’, ou ‘l’Omnipotence est Présence totale…’, voire, ‘du religieux!’, ‘l’Homme est absent à lui-même’, paraphrasant Rimbaud !

Quelqu’un fit noter qu’ ‘Absence est Néant, et là, il n’y a pas de limite’…, un autre, que ‘l’Angoisse est essentielle’, que ‘ l’étonnement est une affaire de tous les jours !’, un autre encore, qu’il faut lire ‘l’Ethique’, de Spinoza, une autre conseille ‘de se pencher sur Badiou !!!’, ou opine  que ‘l’Absence’ est, toujours, un étonnement », voire, encore, dans la veine de Ferré, ‘une façon d’aller ailleurs’, l’Homme se projetant toujours dans l’Espoir »…

Woody Allen fut aussi de la partie, au travers de son film ‘Oublions dieu, et ne perdons pas l’occasion de nous taire’.

Arrivée l’heure fatidique qui doit mettre un terme à la cogitation collective, Gilles fit son approche poétique de la perfection liée à la capacité de formuler des jugements, et tout le monde se régala, ensuite, de la générosité de l’Astre Roi !!!

J – Tu sais comment empêcher le chat de monter sur la table ?

- ???

- Tu lui donnes à manger dessous !!!!

Carlos

Débat du 28 Janvier 2018: « Y a-t-il des guerres justes? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 29th janvier 2018 by Carlos in Uncategorized

Un jour ajouté à un autre, puis à un autre encore, finit par en faire une Semaine, … une semaine, souvent pleine d’événements singuliers, qui font la richesse de nos vies, privées ou collectives !!! Et bien. Au cours de celle écoulée entre le 22 et le 28 Janvier 2018, les parisiens vérifiaient, avec stupeur la présence des rats, en raison des fortes inondations et des grands travaux entrepris un peu partout dans Paris, alors que les ‘boules Quiès’ fêtaient leurs centenaire, que la Seine, ainsi que ses affluents, a monté de six mètres, les  prisons se trouvèrent en effervescence, aussi bien du côté des gardiens que des incarcérés, des émeutes ont eu lieux dans un Supermarché, en raison de la braderie des pots de Nutella, tandis que de très gros attentats ont lieu, à Kaboul, provocant 100 victimes ! Comme habituellement, chaque dimanche, le 28 Janvier, il y a eu, au Café des Phares@ le traditionnel débat Philo, animé, alors, par Daniel Ramirez qui, parmi une dizaine d’autres sujets a choisi, comme problématique à développer la question : « Y-a-t-il des guerres justes ? »

Qu’est-ce que la ‘Guerre’ ? Du francique ‘werra’, il s’agit d’une lutte armée entre Etats souverains !!!

Qu’est-ce que ‘Juste’ ? Du latin ‘Justus’, ce qui respecte l’équité, c’est-à-dire, les règles de la morale, ou de la religion.

Sachant que ’’L’Homme est le loup de l’Homme’’, et que le fusil de guerre le plus répandu dans le monde se nomme ‘Parabelum’(prépare la guerre), qu’est-ce que l’on en a tiré ?

On a parlé de « la lutte de classes, ainsi que du marxisme »,  aussi bien que de « la défense de l’Autorité de l’Etat… », et « qu’il fallait bien démarrer, se demandant qui a dit ‘ça’ ?, c’est-à-dire, qui a parlé de ‘guerres justes’, dans l’Histoire » ?

Saint Augustin, fut alors évoqué, « à propos des ‘pentecôtistes’, de l’Ordre dans l’Etat, ou de ‘La Cité des Hommes », ainsi que le fait que « quelque chose de légitime se trouve dans la guerre, alors que la justifier semble difficile ». On a ajouté que « La Guerre est la suspension de l’état de Paix », « pour être juste il faut se défendre, mais pas attaquer », « ‘démarrer’= ‘se marrer’, aujourd’hui, derrière l’écran, autrefois, s’engageant… », et « la guerre des chevaliers, puis de l’esprit, telle Jeanne d’Arc, d’un côté, par exemple, de l’autre, l’économique, le commerce, le scientifique ». Puis, on a rappelé le ‘Terrorisme’, ‘les guerres justes’, la ‘négativité dans le monde’, ‘sans laquelle on s’embourgeoise’, et même ‘le plaisir différé’, et ‘la guerre des sexes’, ainsi que ‘le PIB’, ‘les Croisades’, etc., ETC. !!!’

Il s’en est suivi, dans l’après-midi, un Ciné-Philo, à propos du filme ‘‘L’Aurore’’, de Murnau, décrivant la vie d’un pêcheur qui s’éprend d’une citadine, au point de vouloir noyer sa propre épouse, quoique changeant d’avis, une fois rentré dans la barque…

J Deux militaires à l’entraînement :

- Pourquoi t’es tu engagé dans l’Armée ?

- Parce que je suis célibataire, et j’aime la Guerre ! Et toi ?

- Moi, parce que je suis marié… et j’aime la Paix !!!

Carlos

Débat du 21 Janvier 2018: »Qu’est-ce que le Don ? », animé par Christophe Baudet et Bruno Leucoris

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Posted on 23rd janvier 2018 by Carlos in Uncategorized

Débat du 21 janvier, 2018 : « Qu’est-ce que Donner ? », animé par Bruno Leucoris, et Christophe Baudet.

Les jours s’entassent les uns sur les autres, chargés des événements les plus divers, et c’est ainsi que, au cours de la semaine allant du lundi 15, au dimanche 21 Janvier, les personnels pénitentiaires se sont révoltés contre leur condition de travail, bloquant plusieurs de ces établissements. Côté Gouvernemental, les dirigeants du pays renoncent au projet concernant l’aéroport de Notre Dame-des-Landes et, de ce fait, les ‘Zadistes’ sont, d’un côté, satisfaits, de l’autre, sans savoir ce qu’ils vont devenir. Ailleurs, la Hollande, la Belgique et l’Allemagne sont fustigées par des violentes tempêtes, provocant des gros dégâts dans leur pays.

Côté Transatlantique, Donald Trump fête la première année de son Investiture, fête gâchée par le ‘shutdown’, provoqué par le désaccord, à propos du ‘Budjet fédéral’, le blocage des institutions met au chômage, sans salaire, 800.000 fonctionnaires.

Enfin, entre nous, on apprend une triste nouvelle, celle du décès de Paul Bocuse, le ‘Chef du siècle’ , de la Cuisine Française qui, à 91 ans nous a quitté.

Malgré tout, le dimanche 21 janvier venant prendre sa place dans le Temps, le peuple philosophe s’est retrouvé au Café des Phares@, afin de tirer au clair la question posée par Bruno Leucoris, de concert avec Christophe Baudet : ‘Qu’est-ce que le ‘don’ ?’, la tradition du choix du Sujet, parmi ceux proposés sur place, restant donc toujours en panne.

Voyons, néanmoins !!!

Du latin, ‘Donum’, le terme ‘Don’, polysémantique, signifie : 1) le fait d’être maître de quelque chose que l’on a. 2) Un ‘Bienfait’, ‘Faveur’,’Offrande de Soi’. 3) Qualité naturelle, Disposition, Talent (pour la Musique, lesMaths, etc.), 4) Réussir tout, en général, même si cela énerve les autres, à la rigueur. 5) Titre de courtoisie, réservé aux Rois, et aux Femmes, dans les pays tropicaux, tel que ‘Dona Sofia’, ou ‘Dona Flor,  par exemple.

Qu’en avons-nous fait ?

La salle ayant été, cette fois-ci, théoriquement, partagée en trois, le public répliqua :

Dans la première,  ‘Qui est-ce qui donne ?, Qui reçoit, … et pourquoi ?’ ; Il‘faut‘être heureux, avec ce que l’on a’…, ‘ L’argent, le temps, ayant eut plaisir à le faire, afin d’être récompensé, ensuite ?’ ; ‘S’agit-il des Associations caritatives ?’ ; ‘ Donner pour améliorer l’image de soi-même ?’… ; ‘Le ‘Don’, Oui ! Mais, quel ‘Contre-don’ ?’

Dans la deuxième, ‘Pas de ‘Charité’, mais ‘Justice sociale’ ; ‘Nous sommes dans le terrain de l’anonymat’ ; ‘le Don maintient le rapport entre les gens’ ; ‘Economie 1) du Don. 2) du Marché : ‘je Te donne 2 Euros, Tu me donnes un Croissant… (donnant/donnant)’. Ce à quoi il faut ajouter le ‘Don’, comme provocation, ainsi que le Don, dans le sens de ‘doué’… et point donné, voire rétribué.

Puis, dans le troisième tiers du Lieu, affleura : le ‘Don d’Organes’, ou ‘la Vente de ceux que l’on a en double’, ainsi que la ‘Capacité de ‘donner’ et ’recevoir’, ayant comme exemple Saint Martin, qui donna la moitié de son manteau’. ‘La question affleure à tout esprit, du fait que la place de l’Autre, représente et atteste du Désir’, ou ‘l’analyse du Verbe : 1) la grâce du Don, accordé. 2) la Parole, donnée 3) le Pardon octroyé’.

(Dehors, un chien se mit à aboyer), et, dès lors, la parole fut accordée à l’interlocuteur suivant….

Enfin !!! Les ‘dernières Prises de Parole’ furent également prises en compte, et s’est ainsi que l’on a entendu parler de Bataille, lequel rappellerait que « nous héritons d’un monde déjà construit ».

Pour terminer, Gilles fit son résumé poétique de la question et, après de légers sursauts de pure forme, la séance termina, à l’heure prévue, la Salle s’étant vite désemplie, malgré la pluie quelques échanges continuèrent à l’extérieur.

J Un mendiant interpelle un jeune homme, qui vient de lui donner 1 Euro, lui disant :

- Il y a deux ans, vous m’avez donné 10 Euros, et l’année dernière 5 euros !

- Il y a 2 ans, mon ami, lui répond le jeune, j’étais célibataire mais, l’an dernier je me suis marié, et cette année j’ai eu un enfant !

- Quoi ?, réplique le mendiant, vous vous servez de mon argent, pour faire vivre votre famille ?

Carlos

Le 21 janvier 2018, le débat sera animé par Bruno Lecoris et Christophe Baudet sur le thème : « Qu’est-ce que le don ? »

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Posted on 17th janvier 2018 by Gunter in Uncategorized