Débat du 3 avril 2016: « La violence peut-elle avoir raison? », animé par Claude Grognet.

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Posted on 6th avril 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du 28 mars au 3 avril 2016, le Monde a vécu des moments bouleversants, et la France n’en fut pas épargnée, Paris se trouvant toujours sur le devant de la  Scène lors des événements les plus spectaculaires, qu’il s’agisse d’Attentats, de Journées Créatives, ou de Congrès, telles que « La journée des innovations », organisée par le Ministère de l’Education Nationale, « La Mobilisation générale contre les Lois du Travail », engageant des centaines de Lycéens, ou de Congrès : « Le Congrès de la IDRRIM », le Congrès des Syndicats UNSAF, le Congrès des Audio-prothésistes, le Congrès de la Fédération Européenne des Syndicats, Congrès de la Prestation Intellectuelle, auxquels il convient d’ajouter, évidemment, les Manifs, comme celle de « Courir pour la Vie », à Chalons en Champagne. Pourtant, tout  cela, n’a pas empêché les amateurs de Philosophie, de se réunir comme habituellement, chaque dimanche, au Café des Phares®, le 3 avril se faisant autour de l’animateur auquel revenait la tâche de célébrer notre messe, en l’occurrence, Claude Grognet, qui nous a invité a disserter sur le sujet « La violence peut-elle avoir raison ? », choisi, par lui, parmi une quinzaine d’autres !

Ce qu’est la Violence, ne constitue un secret pour personne ! Dérivé du latin ‘vis’, voire ‘violentas’ (issu du verbe ‘volere’, ‘vouloir’), le terme signifie, ‘étymologiquement’, le fait d’agir, contre quelqu’un, ou le faire réagir, en dépit de sa volonté, en employant la force, la provocation, ou l’intimidation, afin d’y arriver !!! Pareil, pour « se faire violence », autrement dit, s’imposer, à soi-même, une attitude contraire à celle que l’on aurait normalement à vivre dans une situation paisible, et on peut ajouter, encore, qu’un tel événement peut être constitutif d’un bouleversement naturel, soit-il une Tempête climatique, un Volcan, ou la furie d’un Cyclone.  La Raison, de son côté, dérivant de « ratio », consiste dans la qualité, propre à l’esprit humain, lui permettant de fixer les critères de « conformité à une Loi, naturelle ou réfléchie », en tous cas, capables de l’aider à faire la distinction entre la « Vérité » et « l’Erreur », ainsi que le « Bien » et le « Mal ». Le verbe, Pouvoir, lui, exprime, tout simplement, l’hypothèse d’un possible, ou la capacité de le créer. Pour sa part, Avoir, a le multiple sens de : 1, posséder, 2, acquérir 3, disposer de… 4, éprouver !

Alors ? Revenons à nos moutons, dans l’interrogation, La Violence peut-elle avoir raison ?, il  paraît être question du souci d’évaluer la capacité d’agir d’un type d’ETAT d’ESPRIT, dépourvu de « Vouloir », donc, causé par des circonstances particulières, et dépourvu de vouloir, donc, face à des expérience aléatoires, elle ne peut RIEN ! Elle n’a pas de Vouloir, ni des capacités pour formuler un Jugement, et encore moins … des qualités intrinsèques ou critères moraux pour le faire. C’est un état constitutif des choses qui, de surcroît, est à même de TOUT bouleverser, lorsque, pour ce-là, les conditions nécessaires se conjuguent. Ce sont les animaux, et même les êtres inanimés, comme les Conditions atmosphériques, qui exercent leur violence instinctive, physique, ou naturelle, au point de bouleverser l’Habitat, et même, le Travail constructif et patient, élaboré par ses congénères, pourvus d’Intelligence et de Logique ! Qu’a-t-on fait ?

Inspirés de Max Weber, les uns se demandaient, « s’il ne s’agissait pas, là, d’un état de nature », d’autres,  « de Folie ! », d’autres encore « se référaient à Lacan », « à l’Ignorance ! », « à la Signifiance ! », d’aucuns évoquant même, « la Nature », « les Instincts », « les années 70 », «  la Consommation »,  «  la difficulté à porter un Jugement », que « son père était Pallas, sa mère Styx, le fleuve des enfers, et sa sœur Niké », voire, établissant la différence entre «généalogie et morale », « la force et la suprématie militaire », tout en se demandant si « un Etat peut réagir par la violence, au cas où un Martin Luther King se lève, démontrant que la violence est relative », et « le cas d’’Exodus’, un pays, le Danemark s’étant abstenu de toute persécution sur les Peuples ciblés » ! « Badiou, naturellement, fut aussi évoqué, pour son analyse des processus de violence », et l’on fait remarquer que « si l’on avait stoppé Hitler, toute cette hécatombe n’aurait pas eu lieu »…

Bref ! Comme toutes choses ont une fin, le Débat est arrivé à son terme, une fois que Gilles l’a transformé en Poésie !!!

:-) L’expérience est cette chose merveilleuse, qui vous permet de reconnaître une erreur, quand vous la faites à nouveau…

Carlos

Débat du 27 mars 2016: « Peut-on se libérer de l’Etat? », animé par Gregory Dabadie.

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Posted on 29th mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Exceptionnellement, nous avons deux compte-rendus, celui habituel de Carlos et celui d’Emmanuel Mousset, ex-animateur aux Phares et à St. Quentin dans l’Aisne, qui nous a rendu visite.

Chaque instant est un renouvellement de l’Univers, raison pour laquelle il n’y a pas de jour sans ses peines et, au cours de la semaine allant du 21 au 27 Mars, pas mal d’eau a coulé sous les Ponts de Paris, tandis que dans ses Rues, et dans le Monde, bien de drames ou tragédies se déroulaient, telles celles des ignobles attentats à Bruxelles (revendiqués par Daech) causant la mort d’une trentaine de personnes et provocant au moins deux cents de blessés, deux des Kamikazes étant morts, un troisième, toujours recherché, les réseaux terroristes montrant de nombreuses ramifications en Belgique, Allemagne,  Italie, Pays-Bas et France, où l’une de leurs actions a été déjouée. Ailleurs, l’armée Syrienne a repris Palmyre, et Radovan Karadzic a été condamné à 40 ans de détention par TPIY, en raison des génocides et autres crimes de guerre contre l’Humanité, pratiqués au cours du Conflit en Bosnie.

Attentifs, pourtant, à Tout ce qui concerne l’Humain, les amateurs des Débats qui ont lieux au Café des Phares®, s’y sont réunis le dimanche 27, pour s’entretenir d’un sujet spécifique, en l’occurrence, politique, formulé par la question fatale : « Peut-on se libérer de l’Etat ? », au cours d’un Débat animé par Gregory Dabadie.

Voyons ! L’ETAT serait-ce un MALHEUR, … une HORREUR, de laquelle nous aurions à nous débarrasser, comme de la Peste ? La « Liberté », on sait ce que c’est ! C’est la situation de celui qui n’est sous la contrainte ou la dépendance de personne… et, étymologiquement, se « Libérer », provient du latin ‘liberare’ (‘liber’=LIBRE), Victor Hugo entendant « qu’elle commence là où l’ignorance finit. En tous cas, les Humains en jouissent en vertu d’un triple Droit : 1) Naturel, 2) Civil, 3) Politique, voire Moral.

L’« Etat », lui, a une double signification : a) Organisation politique et juridique d’un Territoire, Historiquement légitime ou, b) En vertu d’une Conquête, la coordination des actions à entreprendre afin de maintenir l’Ordre, des Sujets étant soumis à la Gouvernance d’un Roi, d’un Prince, d’un ou d’un Chef d’Etat, historiquement légitime, ou c), par un « Coup d’Etat ».

« Peut-on s’en libérer ? » La réponse est NON, à moins de vivre en ANARCHIE, un noble idéal de transformation de la société, assez ardu à mettre en pratique, sur lequel beaucoup d’intellectuels se sont interrogés, tels Georges Woodcock, Proudhon, Stirner, Jean Jacques Rousseau, Bakounine, ou Tolstoï, qui répandirent largement leurs idées, aussi bien en Russie, qu’en France, en Espagne et en Italie.

Qu’en avons-nous fait ?

Les uns dirent que « ça fait penser aux Lois sur le Travail », d’autres « aux Entreprises qui en font le commerce », « qu’il y a des Etats dictatoriaux », que « nous vivons dans un royaume de morts », « que la Commune de Paris a avorté », « que l’Etat c’est à chacun de le ‘faire tous les jours’», que « l’Etat, c’est nous, mais nous sommes passifs », un autre « que nous partons d’un préjugé négatif, alors que les Etats ne sont pas tous les mêmes », ou que « ce sont les ‘énarques’ qui se trouvent au pouvoir, au bout du compte » …

Enfin ! Dans l’ensemble, on partait d’un préjugé plutôt négatif, jusqu’à ce que l’heure romantique arrive et que Tout devienne Poésie, dont Gilles prit le soin.

- Quelle est la différence entre une mini-jupe et un bon discours ?

- Il y en a pas ! Ca doit être assez court pour maintenir l’attention… et assez long pour couvrir l’essentiel !!!

Carlos

Et voici le compte-rendu d’Emmanuel Mousset :
Hier matin, au café philo des Phares, place de la Bastille à Paris, l’animateur était un jeune prof de philo, Grégory Darbadie, enseignant à Aulnay-sous-Bois et auteur de l’ouvrage « Paris Philo », paru l’an dernier (vignette 1). Surprise : il m’apprend qu’il a vécu à Saint-Quentin, de 6 mois jusqu’à l’âge de 5 ans et demi place de l’Hôtel de Ville ! Autre coïncidence : il habite à Pantin, où j’ai vécu de nombreuses années. Il a mis en place, dans la bibliothèque municipale de cette ville, un café philo. Le monde est petit, plein de chassés-croisés inattendus.

J’étais en bonne compagnie (vignette 2) : à mes côtés, mon ami Gunter Gorhan, l’un des fondateurs historiques de ce premier café philo, au début des années 90. Nous avons eu le plaisir de l’accueillir plusieurs fois à Saint-Quentin. A notre table, Jean-Jacques Rousseau s’était invité (à droite, en costume d’époque). Sujet de la séance : Peut-on se libérer de l’Etat ? Plusieurs courants de pensée, souvent opposés, répondent pourtant positivement à cette question : les anarchistes révolutionnaires, les libertariens ultralibéraux, les décentralisateurs girondins. Paradoxe pour paradoxe : Karl Marx, qui a inspiré malgré lui des régimes totalitaires, espérait, dans sa société communiste, un « dépérissement de l’Etat ».

N’y aurait-il que Louis XIV qui s’en fasse le défendeur ? « L’Etat, c’est moi ! » fait-on dire au monarque absolu. C’est une boutade : un Etat, ce n’est jamais une seule personne, ni même quelques-unes, mais un ensemble vaste et indéterminé d’institutions, d’administrations, de lois, de territoires et de fonctionnaires. C’est une machine ou un appareil, qui pose le problème de son utilité, de son utilisation et de ses dysfonctionnements. Nietzsche qualifie l’Etat de « monstre froid » : c’est un nouveau paradoxe, car un monstre a le sang chaud, et c’est ce qui le rend dangereux. Hobbes file aussi la métaphore monstrueuse, en parlant de Léviathan.

Il a été aussi question de Montesquieu, Engels (son ouvrage « L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat », association intéressante), Platon (le « noble mensonge », l’appelle-t-il dans son livre « La République »), jusqu’à La Fontaine, sa fable « Le loup et le chien », où il est montré qu’il vaut mieux être un loup famélique et libre qu’un chien gras avec collier. Mais de quel Etat parle-t-on ? Entre Etat de droit, Etat providence ou Etat autoritaire, les variantes sont nombreuses. Milos Forman, laissant le communisme pour le capitalisme, a eu cette formule : « J’ai quitté un zoo pour la jungle ». Le choix est-il entre le fouet du dompteur ou les mâchoires du fauve ?

Aujourd’hui, nous avons l’impression ambivalente qu’il y a de moins en moins d’Etat (nous déplorons son retrait, son impuissance, son inefficacité) alors qu’il y a, de fait, de plus en plus d’Etat (subventions, réglementations, aides de toute sorte). Ne faisons-nous pas l’Etat à notre image ? Il est la projection de nos rêves, de nos fantasmes, de nos angoisses. L’Etat, c’est moi ? Contre le souverain de droit divin, le café philo des Phares s’est institué en Commune de libres citoyens, proclamant plutôt : L’Etat, c’est nous !l’investissant, à petite échelle, de la souveraineté populaire.

Selon la tradition, c’est notre ami poète (vignette 3) qui a conclu nos discussions, pour nous montrer, en bonne poésie, qu’il y a une ivresse des mots, dont il faut à la fois se réjouir et se défier. La philosophie a aussi ses limites.
Pour voir les photos et commentaires, son blog : http://jaitantdechosesavousdire.blogspot.fr/2016/03/letat-cest-nous.html

Débat du 20 Mars 2016: « L’image? De quel droit? », animé par Pierre-Yves.

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Posted on 22nd mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la Semaine allant du 14 au 20 mars, la Police Belge a procédé à Bruxelles  à l’arrestation de Salah Abdeslam, principal responsable des attentats du 13 Novembre à Paris. Le Parlement Européen s’est vu dans la nécessité de mettre un peu d’Ordre dans la dérive des Intérêts Financiers, d’aménager la Politique concernant les mouvements migratoires à l’intérieur de l’espace Schengen, qui compte 26 états Européens, et de réformer le critère des « Visas » à accorder aux candidats à immigration, en même temps qu’il est demandé aux entreprises internationales de communication, telles que Apple, Google, Ikea et McDonald, dont l’Administration est basée dans des Paradis Fiscaux, de se mettre en accord avec la Loi des pays où elles exercent leurs activités, évitant ainsi le risque d’être assignées en Justice…. Au Café des Phares®, le 20 Mars 2016, eu lieu le dominical Débat Philosophique qui, animé par Pierre-Yves Delpon, porta sur le sujet suivant :« L’Image ? De quel Droit ? »,

Etrange question… que vient faire le ‘droit’ dans cette galère… mais, enfin ! Il faut de Tout pour faire un monde ! Pour revenir à l’«Image », du grec,ikov’ (icône) il s’agit, bien entendu, de la reproduction visuelle d’un objet réel ou imaginaire, et la doctrine catholique dans son livre phare, La BIBLE (Ancien et Nouveau Testament) les admet telles que ces Êtres seraient apparus à des ‘Visionnaires’, comme un Dieu barbu, de la même façon qu’il est arrivé, autrefois à Daniel, Isaïe, Jérémie, ou Abraham… préconisant l’arrivée d’un Messie… ou, plus récemment la Vierge, à Lourdes (France)… ou Fatima (Portugal), à des ‘Voyants’, accrédités comme tels, souvent des jeunes Bergers, « Idolâtres », désignant les adorateurs d’Idoles, c’est-à-dire, des faux dieux. Le « Droit », de son côté, consiste en une Matière Législative (Privée ou Publique), selon les situations qu’il faut régir et que, dans les civilisations modernes s’étend à la Consommation, à la Concurrence, voire, à l’Environnement, quoique adossées au Droit général, dans les Dictatures. En tous cas, il oriente la conduite des gens chez les peuples civilisés, d’après la nécessité de réglementer la vie en commun, suivant un Epithète exprimant, normalement, la franchise, l’honnêteté, la loyauté, bref, la sincérité!

Il y avait, donc, de quoi faire et, une fois que, selon le souhait de l’animateur, « la parole fut divisée en ‘première et deuxième prise’ » ainsi fût, les uns commençant par dire « que la source de toute information est ‘face book’», d’autres soutenant que « l’inspiration vient da la ‘Colombe’, dite ‘Saint Esprit’ », ou arguant que « le ‘Concile de Trente’ (1217) a proclamé la liberté de le faire, le seul critère étant la ‘beauté’ ». D’autres continuèrent donnant à savoir que « l’Image, elle-même est une métaphore», que « Platon en faisait », que « le ‘voyeur’se cache pour ‘mater’ (reluquer) », qu’il « s’agit d’un langage juridique », « Robert Doisneau plaçant les ‘amoureux’ devant la ‘tour Eiffel’ », « Si cette image n’est pas moi, que puis-je en faire ? », « Filme ou Photo, un certain rapport apparaît, l’artistique, et celui de l’intime », « deux choses à distinguer, l’‘utilisation’ de la cigarette, et l’‘utilisation’ de l’image, comme, par exemple, lors d’un attentat », « il y a toujours des excès possibles », « si vous photographiez la Vénus de Milo, et en faites des cartes postales, la législation européenne vous tombe dessus »…

Visiblement on était à bout de souffle… et, heureusement, l’heure d’en terminer, arrivant, Gilles fit part de sa pertinente interprétation lyrique et, le publique évacua la salle, satisfait de ce temps dédié à l’AMOUR de la SAGESSE !

Un individu, complètement saoul, sort du Bar, fait 5 mètres, se cogne contre un poteau, et tombe par terre. Il se relève, se retape le poteau, plusieurs fois de suite, et finit par rester sur le sol, clamant : « Bon ! Je vais attendre que tout le monde soit parti !!! »

Carlos

PS:

Comme Dessert, ceux qui l’ont bien voulu, sont partis à l’Entrepôt, pour assister, dans le cadre d’un Ciné-Philo, au  film « Bad Boy », dont l’intéressant Débat qui l’a suivi, fut animé par Daniel Ramirez.

C…..

Débat du 13 mars 2016: »L’énigme est-elle la pertinence de nos croyances? », animé par Christoph Baudet.

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Posted on 15th mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 6 au 13 Mars 2016, le public a appris que le patron du Medef, Pierre Gattaz, s’est déplacé au Maroc en visite à son homologue, que le Projet de Loi sur le Code du Travail qui, tiraillant patrons et classes laborieuses, patientait sur la table du Ministre de Tutelle, Manuel Valls, malgré ses efforts pour trouver un compromis dynamique à leurs problèmes est toujours impopulaire et l’objet de fortes manifestations car considéré défavorable aux intérêts des Travailleurs… tandis qu’aux USA, qui risquent l’effondrement économique, des mesures d’assainissement furent prises, en Europe, le VIN a la Cote, les stations de ski, ne chôment pas, la Corse charme les touristes et, à Paris, le Festival du Film CON fait succès ! Le Moral parait donc Bon et, au Café des Phares®, de son côté, le 13 Mars eu lieu l’habituel Débat philosophique hebdomadaire qui, animé par Christophe Baudet, porta sur le sujet : « L’énigme est-elle la pertinence de nos croyances ? »

Pour y répondre, il faut comprendre, déjà, que L’Enigme est mystère à déchiffrer, tandis que La Croyance implique l’adhésion, spontanée, à une Idée, ou Fait ! Beaucoup d’Artistes et Intellectuels s’y sont intéressés, tels que Salvador Dali composant l’« Œuvre d’Hitler », Gustav Doré « L’Enigme », et « L’Enigme d’Einstein », problème de Logique que 98% des Mathématiciens n’arrivent pas à résoudre.

Quoiqu’il en soit, les langues se sont décousues, et gonflé d’Idées le discours collectif, les uns affirmant que « sans croyance on ne peut rien créer », que « la croyance est une posture sociale, une certitude sans preuves, et on risque de partir sur des exemples d’erreurs, car l’on est croyant, et pas …

(Ici, j’ai abandonné volontairement la salle, tellement j’étais dérangé par le mode ciblé de distribution de la parole.)

Finalement, Gilles pointa, certainement, ses propres considérations poétiques (….) et, les amateurs de Cinéma se sont déplacés jusqu’à l’Entrepôt, afin d’assister, dans le cadre du CINE-PHILO, à la projection du film « Lobster », (Heleno-Britanique), suivie d’un débat, très enrichissant, animé par Daniel Ramirez.

- Que dit un aveugle auquel on donne une feuille de papier de verre ?

- Je ne comprends rien ! C’est écrit trop serré !!!

Carlos

Débat du 6 mars 2016: « Pourquoi ‘La Liberté guidant le Peuple’, est symbolisée par une femme, dans le tableau d’Eugène Delacroix? », animé par Alain Glorian.

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Posted on 7th mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la Semaine du 7 au 13 Mars 2016, « Semaine dédiée à la Cause Nationale du Rein », malgré l’hostilité de son Groupe Parlementaire et des Syndicats Nationaux, le Président de la République Française, Monsieur François Hollande, a remis la Légion d’Honneur au Prince héritier de l’Arabie Saoudite, une fronde populaire demandant la suppression du projet de loi réformant le Code du Travail caractérisé par une douteuse dérive libérale soutenue par le Premier Ministre Emmanuel Valls. Tandis que l’ex-gestionnaire de la charge, Nicolas Sarkozy, était reçu à l’Elysée, Bruno Le Maire, forçant le pas dans la même direction et, aux USA, le milliardaire, Donald Trump, continue sa marche vers la Présidence des USA. Le 6 mars 2016, au Café des Phares®, l’animateur, Alain Glorian, choisissait pour thème du Débat hebdomadaire, la question de savoir « Pourquoi La Liberté, guidant le Peuple’, est symbolisée par une Femme, dans le tableau d’Eugène Delacroix ? »

On aurait pu imaginer quelque chose de moins incongru, comme interrogation, puisque, quitte à représenter, par une Allégorie, cette Emancipation de l’Homme (La Liberté), synonyme de Délivrance, Audace, Hardiesse, nous nous retrouverions, forcément, à bras avec de tels noms du genre féminin. Il en irait de même, mais inversement, si l’on utilisait une Allégorie pour parler de l’Assujetti, l’Entravé, le Prisonnier, l’Esclave,  termes, du genre masculin, qui seraient alors, forcément représentés par des Hommes, comme il est le cas, d’ailleurs, avec « Le Génie » qui surplombe la Colonne de Juillet, Place de la Bastille, et est censé représenter l’esprit divin président à la naissance, ou la puissance créatrice, voire, une capacité particulière que Schopenhauer désignait ‘Volonté’, perpétuant nos ‘Représentations’, le génie de l’espèce étant une sorte de ruse de la raison, et le ‘malin génie’, imaginé par Descartes, afin de prouver que rien ne pourra anéantir la certitude du « Cogito ».

Mais, enfin… Peut-être qu’il s’agit-il là, d’une Messe, dont le but est, tout simplement, de communier des mains de Sophie sous les deux espèces, la « Parole et l’Ouïe », et ainsi fut !

Nous avons, donc, entendu dire qu’il « s’agissait d’un rêve », « d’une attitude romantique », que « le féminin est sexy, et en rapport avec la ‘libido’ », « la sœur étant ‘la Violence’ », que « les ‘trafiquants d’armes’ sont des Femmes », que « dans la tradition allemande, les Femmes nous tirent vers le haut, un idéal différent des français, férus de Politique », que « Mozart clamait : ‘la Donna est ‘mobile’ », « le poète Chénier chantait : ‘L’art d’aimer’, ‘Anémone’, ‘Charlotte Corday’, ‘Fanny’ », et tout à l’avenant, tel « ‘la femme’ transformée en ‘homme’, et vice-versa… », « 80% des chansons font hommage à la gente féminine… à commencer par Rimbaud, car elles sont inspiratrices ! », « Badiou et ses allégories » n’étant pas oublié, bien sur, « Quoiqu’il y ait des femmes avec des tempéraments d’hommes et vice-versa », « la mémoire de Joaquim Gauck, appelant à ‘faire table rase, du passé !’, afin de bâtir une nouvelle nation allemande », « de … »,  « de … » … !

Enfin… Arrivée l’heure d’en terminer, Gilles déclama sa lyrique finale… et tout termina en beauté !!!

- Quelle est la différence entre la Statue de la Liberté, et ta chemise ?

- ???? Pas d’idée…

- La Statue de la Liberté est colossale… et ta chemise est sale au col !!!

Carlos

Débat du 28 Février 2016: « Peut-il y avoir des moyens sans fin?, animé par Gregory Dabadie.

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Posted on 1st mars 2016 by Carlos in Uncategorized

Débat du 28 Février 2016 : « Peut-il y avoir des moyens sans fin ? », animé par Gregory Dabadie.

La semaine du 22 au 27 février 2016 fut prodigue en événements politiques. En Syrie, une trêve précaire a été signée, pour permettre l’acheminement de nourriture et secours dans les villes assiégées.  De son côté, le Président François Hollande s’est fait hué violemment au Salon de l’Agriculture alors qu’il tentait d’amener un soutien moral aux cultivateurs en détresse, tandis que les forces de l’Ordre procédaient à l’évacuation des réfugiés politiques de  la « jungle de Calais » ; en Iran les élections ont vu la victoire des Réformateurs laissant espérer un changement de régime. Au Café des Phares®, le 28 de ce mois, eu lieu l’habituel Débat Philo qui, animé par Gregory Dabadie, porta sur le sujet « Peut-il y avoir des Moyens sans Fin ? »

Projet ambitieux mais, pas clair !!!

A) Pour l’Entendement, les FINS justifient les moyens. Point !

B) Par contre, pour la Logique, les Syllogismes, sont censés obtenir une réponse conséquente à une assertion, à partir des deux Prémisses d’un Jugement (Mineur, ou Majeur), se trouvant à égale distance, de valeurs conditionnelles, entre deux extrêmes desquels on déduit une CONCLUSION, cohérente !

C)  Pour la Compréhension, ce n’était de surcroît pas très clair, non plus, « sans Fin », pouvant être entendu comme « éternellement », ou « sans but précis » !!! Bien qu’il y ait à distinguer et considérer quatre aspects, au moins,  c’est-à-dire : 1- le TEMPOREL (La Durée : Début, Milieu, et Finalité d’une Action précise). 2- le SPACIAL (Lieu d’Entrée, Permanence ou de Sortie où elle se produit)… 3- le MORAL (But d’une Action, voire Doctrine, profane, religieuse ou même, personnelle, y présidant) et, encore, 4- PSYCHOLOGIQUE (Le terrain où la FAUTE germe, et la COULPE se produit, avec toute sa charge d’Affects et « responsabilité » produite par l’« Engagement »).

D) Pour l’Esprit, ça n’allait pas mieux, l’Ambiguïté étant manifeste, du fait que       l’Existence n’a pas un SENS préalable !!! Alors ? Ambivalence ou Equivoque ?

Au Diable l’Avarice !!!

Il a été dit que : « la Technique, est sans désir », évoqué Machiavel, à propos de ‘Moral’, Klausewitz, au sujet de « La Guerre », l’Allemagne « en souvenir des Conflits provoqués », Heidegger « en raison du système de Pensée y faisant référence », et quelqu’un finit par se demander « comment peut-on sauver la Liberté », quelqu’un d’autre mettant en cause « Dieu, duquel nous nous détournons », ou « invitant à changer la quête du Sens », voire à « distinguer les ‘fins des moyens’ », « le rôle de Pablo Escobar », « la Belle Otero », « Anne Hidalgo », « l’Homo Faber », « la main et le cerveau », «  le cardiologue », « l’Homo lupus Homini », « Alain Badiou », « le but nous éclaire, mais nous empêche aussi de voir », etc., etc…

Gilles mit fin à la Divagation, au moyen de ses rimes… et, après quelques balbutiements encore, la séance fut levée…

Un type discute son copain :

- Ces jours-ci, ça va mal !  Ma femme passe ses soirées à faire le tour des Bars de la ville !

- Elle est alcoolique ?

- Non ! Elle me cherche !

PAR LA SUITE, au Cinéma l’Entrepôt, le film « Le voleur de Bicyclettes », de Vittorio de Sica, fut le sujet du Ciné-Philo du jour !!!

Carlos

Débat du 21 février 2016 : « L’épanouissment personnelle, est-il source de générosité ? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 17th février 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 14 Février 2016: »La souffrance peut-elle se dire? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 15th février 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine allant du 8 au 13 février, après la démission de Christine Taubira, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, le Premier Ministre de la République Française, Manuel Valls a procédé à son deuxième remaniement ministériel : Jean-Jacques Urvoas étant nommé en remplacement de MadameTaubira, et Audrey Azoulay prit la place de Fleur Pellerin à la Culture, Jean-Marc Ayrault revenant en à la place de Laurent Fabius aux Affaires Etrangères, trois Ecologistes rentrent dans le gouvernement. Dans le domaine du Sport, le Match de rugby France-Irlande, s’est soldé par la victoire des gaulois par 10 à 9, tandis que, sur le terrain religieux, le Pape François, faisait une visite au Mexique, afin de rencontrer le Patriarche local, et qu’en Syrie, le Président, Bachar Al Assad continue de détruire son peuple et son pays tout en prétendant contrôler le ambitions de Daech, groupe terroriste local ! Le 13 février 2016, au Café des Phares®, avait lieu un débat philosophique de plus, « La souffrance peut-elle se dire ? »,  que, l’animateur du jour, Bruno Leucoris, a choisi comme sujet de réflexion pour ce moment-là.

Quelle urgence métaphysique, d’exprimer sa douleur, par la parole !!! Si cela est nécessaire, je dirais qu’elle peut, non seulement se dire, mais, être exprimée ou, du moins, se faire sentir, et doit même être verbalisée, car elle est signe ! Symptôme de quelque chose qui ne fonctionne pas bien ! Il ne s’agit pas forcément d’une pathologie ou d’un secret de famille, voire médical ! Non ! Tout le monde a ses moments, autant de souffrances que de joies et bien être ! C’est la condition des mortels, pourtant, notre devoir est de les soulager, en soi… et autour de sa personne, ou de s’en réjouir, lorsque TOUT va bien !

Du latin, « souffere », « souffrance » signifiant, « placer sous », ou « supporter », même, le terme en question, est devenu synonyme de « douleur » physique ou morale, et consiste, en l’occurrence, dans la traduction russe, « stradania », voire, une valeur morale.
Lié à « pathos », le mot a, également, le sens de « passio », c’est-à-dire, « tolérer », « se résigner », …au fond, une souffrance capable, par ailleurs, de nous rendre meilleurs que nous ne le sommes !

Quel avantage a-t-on à le « dire »… voire, « exprimer par la parole », le confesser, énoncer, annoncer, avouer, rapporter… ou, au contraire, le taire, en garder silence, cacher, museler? Cela dépend, en fait, des rapports sociaux que l’on souhaite avoir, ou de la personnalité (ouverte ou intériorisée que l’on possède).

En tous cas, l’assemblée des participants s’en est diversement exprimée, et, alors que les uns disaient « le ‘zéro’ souffrance est impossible », d’autres affirmaient que « SI », d’autres encore que, « aujourd’hui, quand on souffre, on accuse », « nn »… quelqu’un ayant même évoqué le nom de Alain Finkelkraut, pêle-mêle avec « je souffre, donc j’accuse », « la péridurale », quelqu’un d’autre « le fait qu’aujourd’hui l’on se cache, lorsque ça va mal »,  « la psychanalyse, façon Freud », « Nietzsche », « Sartre », « Claudel » et la maxime « un philosophe ça s’empêche », (détournement du verdict de Camus, ‘un Homme, ça s’empêche’), « l’enfer c’est les autres », « la transformation »,  « le rachat par le sacrifice du Christ », « sa Résurrection », plus les dires d’Alain Badiou, Saint Paul, Claudel,   etc.

Pour terminer, Gilles nous a gratifié de son résumé poétique de l’exercice intellectuel : « En souffrance, la vie… Désir, Douleur, joie… Croix… Zéro… Essence »… et voilà !

Comme dessert cultural, nous avons assisté, dans la salle de spectacles l’Entrepôt, à un Ciné-Philo qui, présenté et animé par Daniel Ramirez, avait pour titre « Demain », discours cinématographique sur les alternatives envisageables pour la société future…

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En enfant va vers sa mère en pleurant, et elle lui demande : « Mais qu’est-ce que tu as ? »

- C’est Papa qui s’est donné un coup de marteau sur les doigts !!!

- Il n’y a pas de quoi pleurer ! Au contraire, tu aurais du rire !!!

- C’est ce que j’ai fait !!!

Carlos

Débat du 7 Février 2016: »Au nom de mon Idéal, un crime est commis; suis-je responsable? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 9th février 2016 by Carlos in Uncategorized

Les Jours se suivent, mais ne se ressemblent pas, et les Semaines se chargent d’événements socio-politiques, parfois inquiétants, comme la crue de l’immigration, observée au Moyen Orient, et accompagnée parfois de problèmes de proxénétisme, ainsi que des vols de voitures, aux conséquences tragiques, tel que l’on a pu l’observer à Villeurbane (Rhône) où, en raison de cela, deux hommes furent abattus par la Police. D’autres occurrences se chargent de cocasserie, tel le cas d’une maman dont on a retrouvé l’alliance, dans le ventre de son bébé, ou celui du détournement d’argent repéré par la Cour des Comptes… Enfin. L’âme portée à l’introspection, d’aucuns se préoccupent plutôt de métaphysique, et vont se trouver au Café des Phares®, comme ce fut le cas le 7 Février 2016, afin de participer au Débat philosophique dont le thème, choisi par l’animateur du jour, Michel Turrini, parmi une douzaine de sujets proposés, porta sur: « Au nom de mon idéal, un crime est commis ; suis-je responsable ? »

Il est notoire, que Le Crime est un thème idéal pour chaque romancier, et il y en a qui s’en sont exprimés de façon magistrale à ce propos, comme Fiodor Dostoïevski, qui a commis des romans philosofico-psychologiques, tels que : « Crime et châtiment », « Les Frères Karamazov », et « L’Idiot », ou Léon Tolstoi, auteur de « Guerre et Paix ».

Mais, qu’est-ce qu’un « Crime », un «Idéal » , la « Responsabilité », d’abord ?

Le Crime, (du latin, crimen), est un mot du vocabulaire juridique, créé en 1929, signifiant une Infraction punie par la Loi d’une peine afflictive, ou infamante, et s’opposant au simple délit.

L’Idéal (du grec, idea), à son tour, se référerait à quelque chose d’accomplie, parfaite, exemplaire, et que l’on s’impose, en général, comme un but à atteindre.

La Responsabilité (du Latin, respondere), exprime, finalement, le fait de s’acquitter d’un engagement pris, ou de se porter garant de quelqu’un, voire, quelque chose, vis à vis de ses propres compromis.

Et voilà, pour la Sémantique ! Mais… quid du point de vue Pénal ? Hannah Arendt s’en est magistralement expliquée, là-dessus, dans « La Banalité du Mal », à propos du procès d’Eichmann… Le fait est que, n’étant pas omniscient, ‘Je suis’, néanmoins, responsable de toutes les conséquences de Mes Actes, l’Humain se logeant, donc, dans chacun d’entre eux!

Qu’en avons-nous tiré ?

A’ Hue et à Dia, Pêle-mêle, nous voilà partis sur « la chanson de Jean Ferrat, ‘Ma France’ », « les mystifications des pays laïques », ou « quelque chose qui aurait à voir avec l’Idéal, disons, l’Idéologie », le « Tout le monde est responsable », « Soit-il chrétien ou musulman », « Thora, Evangile ou Coran », même combat, « Le silence de Pie XII, au sujet de la Shoa», « Le besoin qu’a l’Individu de se justifier », « Le Calcul étant plus important que l’Idéal », « L’Impératif de Kant exprimé dans ‘Crime et Châtiment », « L’explication du Marxisme», « Les actes terroristes comme résultat de la concurrence entre groupes rivaux», « ‘La Bande à Baader’ ayant porté un coup à la laïcité », « L’Idéal lié à l’Autorité, et au refus de comprendre », « Staline et Hitler sont des criminels, agissant au nom des idéaux… », « Daladier et Chamberlain n’ont pas osé déclarer la guerre à Hitler », « Nous ne sommes pas des dieux ; l’Idéal n’est pas l’oppression », « l’Islam est une religion du désert… là-bas on n’est pas plus malheureux qu’ici ! », « René Girard s’en est bien expliqué là-dessus, à propos des religions archaïques », « Spinoza invite à ‘ne pas rire, ne pas pleurer, mais comprendre »… etc., etc.

L’heure arriva, où Gilles a mis, pratiquement, fin à l’événement, au moyen de ses vers empreints d’« ‘idéal’, idée à voir… à comprendre, … Responsabilité…actée !!! »

Il ne nous restait qu’à aller prolonger la réflexion dehors… ce qui fût fait, dans le bon ordre !

Dans un avion sur le point de s’écraser, une femme se lève en folie et crie : « Si je dois mourir, je veux mourir comme une vraie femme ! »

Elle enlève tous ses vêtements, avant de continuer ; « Y a-t-il, ici, un vrai homme qui puisse me faire sentir comm’ une vrai femme ? »

Un homme se lève, alors, enlève sa chemise et la lui tend, disant :

- Tiens ! Repasse ça !!!

Carlos

Débat du 31 Janvier 2016: « Qu’est-ce que l’Identité Révolutionnaire? », animé par Gunter Gohran.

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Posted on 1st février 2016 by Carlos in Uncategorized

« Et pourtant elle tourne ! »… Paris a reçu la visite du Président Iranien, Hassan Rohany, question de faire quelques courses, comme 118 Airbus, et accepter l’installation du constructeur automobile, PSA, dans son pays, tandis qu’aux USA, à l’approche des Echéances Electorales, les américains se souciaient de savoir qui devront-ils amener au Pouvoir, Donald Trump ou Hillary Clinton ? En France, François Hollande, Alain Jupé ou une des représentantes du FN, se posant, de leur côté, la même question… alors que, des Négociations de Paix, en ce qui concerne la Syrie faisaient de légers progrès, malgré la pression constante de DAESH qui y poursuit ses odieux massacres… Enfin ! Imperturbablement, le 31 janvier2016, le Peuple Philosophe, poursuivait au Café des Phares®, ses introspections philosophiques hebdomadaires qui, animées par Gunter Gohran, ce jour là, portaient sur une pressante question…, à savoir, « Qu’est-ce que l’Identité Révolutionnaire ? »

Ahhh ! Ahhh ! Il serait important de savoir, déjà, ce qu’est une Révolution, à laquelle l’on s’identifierait avec une telle passion, que l’on viendrait à s’en en identifier de façon si entière, avant de se lancer dans le tourbillon des paroles difficiles à contenir, et dont le but serait d’en verbaliser, des sentiments tout à fait personnels !!!

IDENTITE’ (de « idem »), est un mot qui désigne deux choses identiques, c’est-à-dire, semblables mais distinctes.

REVOLUTION, (du latin, « revolvere »), signifie un retour en arrière, désignant, ainsi, un cycle par lequel un astre, par exemple, retourne au point de départ sur son orbite, d’après les ‘temps cycliques’ de Platon, où « l’éternel retour » Nietzschéen, par rapport au temps linéaire ! En politique, sous influence de l’anglais « Revolution », le mot désigne un changement brutal (« Umwälzung », en allemand), c’est-à-dire, un bouleversement, sans retour, au point de départ, alors que l’on a confondu, souvent, « révolution » et « évolution » pour traduire un tel changement, notamment chez Machiavel.

En effet, l’esprit révolutionnaire fait partie du caractère frondeur de chacun des individus qui désirent se débarrasser du joug imposé par ceux qui voudraient les dominer. C’est ce qui arriva au XVIII siècle, lorsque Tocqueville, orphelin à 13 ans a, influencé par la lecture de Karl Marx et Engels, voulu instaurer, la transformation de son Pays, action connue, depuis, par « La Révolution Française », première Vague d’une Tempête Emancipatrice qui a déferlé sur Toute l’Europe, jusqu’aux Amériques.

Indifférents au fait, mais diligents et pointilleux, les participants ont fait part de leurs sentiments à ce propos, les uns disant que : « identité et révolution sont antinomiques », d’autres affirmant que, « selon Régis Debré, les idéaux révolutionnaires deviennent désir de consommation », d’autres encore, qu’elles suivent des cycles prédéterminés, Révolution des Lumières, Révolution Française, … d’Identité Nationale, Rouge, …Verte, …Spirituelle, …en Soi, … et des diverses envolées lyriques, tant que l’heure permettait de le faire , telles que « la chanson de Jean Ferrat, ‘Ma France’!

Quelqu’un a répété les propos de Galilée ‘et pourtant elle tourne’, quelqu’un d’autre a évoqué la Révolution astronomique, et d’autres encore, la Révolution des Lumières, ou de l’Ouganda tandis que des pessimistes maintenaient qu’«aucun Peuple n’est révolutionnaire », d’autres « divisaient l’Identité ‘en deux’ », d’autres encore « y voyaient une ‘spirale’ », « la créativité qui bouge », ou  « un retour au point de départ », et même que, « évoquant Badiou, la Révolution fait appel au désir » , sans oublier « l’appel à la force de l’âme, propre à la Révolution Bouddhiste !

Le fait est que l’on n’a pas épargné des efforts d’imagination, jusqu’à ce que l’heure arriva de fermer les volets, non sans que Gilles ne donne son interprétation poétique du Moment Intellectuel qui nous a occupé pendant 105 minutes : « Identité/ Subjectivité ; Singularité/ Différence ; Belle/ Rebelle ; Jeunesse / Toujours Sagesse » !!!

J’ai su, par la suite, qu’une fois dégagée la Salle, un Type est rentré dans le Café, s’exclamant : « Coucou ! C’est moi ! » Or, vérification faite, il ne s’agissait pas de lui !!!

Carlos

Débat du 24 janvier 2016: « Expliquer, c’est justifier », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 26th janvier 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 18 au 24 du mois de janvier, pas mal d’événements ont eu lieu, aussi bien dans le monde, qu’en France, les plus notoires étant le « Forum Economique Mondial » de Davos, en Suisse, où se sont réunis 2.500 leaders internationaux, entre lesquels, le Premier Ministre français Emmanuel Valls qui s’y déplaça ainsi que le ministre de l’économie E. Macron, le Président Hollande allant manifester également sa présence en Inde, afin de commémorer la Révolution d’Indépendance de cette vieille possession anglaise, et tenter de vendre nos Rafales. Pendant ce temps-là, au Café des Phares®, avait lieu, comme chaque dimanche, un Débat Philosophique qui fut animé par Gérard Tissier, lequel a choisi pour notre réflexion, parmi une dizaine d’autres propositions: « Expliquer c’est justifier ». Point ! Encore une Affirmation ! « Ca, c’est cela ! »… et voilà !!! Nous pouvions rentrer à la maison ! La « Messe » était dite !!! Et pourtant, personne ne s’est retiré, levant le Siège, mais a suivi respectueusement l’Office que chaque dimanche, à genoux, les fidèles de l’Evénement viennent suivre, recueillis à l’intérieur de la Place Forte constituée par la Bastille.

Mais, voyons ! Expliquer c’est quoi, au juste ? Du latin « explicare », cela désigne l’action de « désembrouiller », « exposer clairement »…, ce qui est le propre de l’Homme, inquiet de son « Dasein »  !!!

Et Justifier ? Egalement du latin « justum facere », c’est-à-dire, établir une certaine « façon de faire », conforme à la morale ou au droit, le terme cherchant à ne laisser aucune des ses actions sujette à l’arbitraire, source de malentendus!

Et c’est parti, comme en 40 !

« Il faut distinguer la Pensée de l’Action », « Les historiens ne sont jamais d’accord entre eux, envisageant tous les scénarios pour ne pas le faire », « rappelons-nous l’attentat, en Iran, contre le Shah Reza Pahlavi d’Iran (colonie anglaise depuis le XVIII siècle), perpétré par l’Ayatollah Khomeiny, désireux d’y installer une théocratie Chiite », « et celui qui s’attaqua à l’« Hedomadaire Charlie », « la Parole est un Acte, comme le rappelle Heidegger », « expliquer est impossible… on interprète, et on ne pense qu’à ‘bouffer’, ‘boire’, ‘baiser’ », « Nul ne peut faire le Mal, volontairement », « ‘Comprendre’, c’est commencer à désobéir », « C’est difficile d’assumer les fonctions d’autrui », « l’Homme, c’est ‘œil pour œil, dent pour dent ; la Loi du Talion », en général, ce sont les innocents qui trinquent », «  Hegel dit, que le coupable a le Droit d’être puni ! », « Le Peuple demande à ce que sa sécurité soit assumée, etc., etc. ….

Pour terminer la mêlée, Gilles fit part de son condensé poétique, « … Pour qui ?… Pourquoi ?… Expliquer ! Expliquer encore… » et, après quelques balbutiements supplémentaires, la séance fût levée !!!

Enfin !

Deux canards nagent dans une mare, et l’un fait : « Coin ! Coin ! »

-Merde !, fait l’autre ! C’est justement ce que je voulais dire !!!

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Comme Dessert, nous avons eu, à « L’Entrepôt » une séance de « Ciné-Philo », animée par Daniel Ramirez, suite à la projection du film « El Club » : Histoire d’une communauté de Prêtres qui, mis à l’écart par le Vatican, à la suite des scandales de pédophilie, ainsi que de collaboration avec la Dictature, se trouvent rattrapés par ce Passé !

Carlos

Débat du 17 Janvier 2016: »‘Métaphore’est-elle ‘Vérité’ »? Quel lien? », animé par Claudine Enjalbert.

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Posted on 18th janvier 2016 by Carlos in Uncategorized

Les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas… C’est ainsi que les USA ont établi, enfin, un Accord sur le Nucléaire avec l’Iran, ayant comme effet l’arrêt de l’Embargo économique pesant sur lui, alors qu’une attaque Djihadiste, au Burkina Fasso faisait 29 morts, dont 3 français qu’y travaillaient et, en Syrie 135 tués, au cours d’une attaque de Daesh, en plus des 400 civils enlevés ! « Homo lupus hominem » ! Pendant ce temps, en France, un professeur Juif, portant la Kippa était attaqué à la machette par un gamin turc de 15 ans, qui regretta, par la suite, ne pas avoir réussi à le tuer.  Comme habituellement, chaque Dimanche, les fans de Philosophie se sont trouvés réunis au Café des Phares®, le 17 Janvier 2016, afin de participer au Débat du jour, animé, pour la circonstance, par Claudine Enjalbert, qui choisît, pour nos cogitations intellectuelles, le sujet : « ‘Métaphore’ est-elle ‘Vérité’ ? Quel lien ? »

Sachons que « Métaphore » est un mot issu du grec « metaphora », signifiant au sens propre, « transport », et, au sens figuré, « déplacement de l’un à l’autre ». Pour ce qui est de la « Vérité », le terme provient du latin, « verus » s’opposant au ‘faux’, alors qu’une proposition qui n’est pas vraie, n’est pas nécessairement fausse, appartenant donc à la catégorie des indécidables, et laissant, ainsi, place au « doute », attitude philosophique par excellence. Côté grec, celle-ci est désignée par la formule « aliteia », à la lettre, ‘non mensonge’, en raison de l’ « a », privatif!

Circulant dans Tous les Sens, la parole se déplaça vers là où elle était requise, et c’est ainsi que l’on a entendu… de TOUT !!! Que « Bergson y voyait une rivière formée de gouttes d’eau », « que cela faisait partie du langage métaphorique habituel », « un rapport avec la polémique », « l’Homme métaphore de lui-même, d’après Octàvio Paz »,  « un beau Navire », quelqu’un ayant proposé, sans le faire, d’établir la Différence entre Métaphore et Symbole !, quelqu’un d’autre suggérant une analogie de ‘la Balance et la Justice’! ou encore « Métonimie, en tant que relation avec la Mère (Mer ?) »

Usant d’Audace, l’un donne deux exemples, le premier étant celui de l’abandon des ‘Colonies’, l’autre du choc des civilisations à ‘Cologne’ ! ou même du Caire !!!, offrant ainsi l’occasion à un troisième de se référer, bêtement, à ‘Miss Vatican’! Puis, arrive la question fatale :« Y a-t-il, là, dans cette question, un vrai enjeu, si dans le langage Tout est Métaphore… Un ‘arbre’ n’est pas le mot ‘arbre’ ; le mot nous renvoie à autre chose. En poésie, c’est différent : dans ‘un sac de crabes’, il n’y a pas de crabes ! Platon parlait de ‘Mythes’, mais les Mythes ne sont pas la Vérité ! On synthétise ! », ce à quoi, il fut opposé l’argument de « l’‘Enjeu’ que chacun est à même de trouver, se déterminant, entre ‘métaphore’ et ‘concept’ !!!

Des participants ont fini par admettre « qu’il s’agissait-là, d’un « sujet compliqué , car dans la Vie il y a répétition », et parfois « abus de Métaphore », « Tautologie », « Violence Symbolique, si l’on suit Lacan », ou même fut évoqué « l’Homme comme métaphore de lui-même, selon Pascal », voire,  « l’Eglise au centre du Village » …

Parfois, on se demande ce TOUT ça a un Sens ! Si cet alignement d’Avis ou de Sentences, ne dépendent plus d’une nécessité de « donner de la voix », que d’une Réflexion, trop immédiate, qui n’a pas eu le temps de mûrir, mais qui trouve être, LA’, le moment ou jamais, pour satisfaire son ‘EGO’ !

Le fait est que l’on ne sort pas de l’endroit, avant l’heure allouée à ça, et sans que Gilles ne rende compte de sa cogitation poétique, qui fut, à l’occasion, traduite par : « Métaphore ! Transport ! Identité !… Le facteur qui sonne toujours deux fois ! Procédé d’apprenti… sage… si bien nommé !!! »

« La vitesse de la Lumière étant supérieure à la vitesse du Son, bien de Gens ont l’air brillant, jusqu’à ce qu’ils ouvrent la bouche. » (Lao Tseu)

Carlos