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Bonjour à vous, qui vous intéressez à la philosophie. Sachez que vous pouvez trouver sur ce site, le compte rendu des débats qui ont lieu au Café des Phares (Paris, Place de la Bastille), chaque dimanche de l’année, et auxquels rien ne vous empêche d’ajouter vos propres commentaires. Par ailleurs, d’autres rubriques sont en mesure de vous aider à vous orienter quant aux activités et autres événements philosophiques de la cité et du monde en général.

Le webmaster.

Nouvelles reflexions (philosophiques ?) autour de l’Euro 2016, par Pierre Mille

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Posted on 25th juillet 2016 by Gunter in Divers |Textes

Commentant un des matches de l’Euro 2016, Daniel Riollo disait sur BFM TV d’Antoine Griezmann qu’il était un « anti-héros » et un « Gavroche ». Selon lui, au départ on n’a pas voulu en France de « Grizou », car chétif, vulnérable, de corpulence moyenne et banal, tel un Messi, ne correspondant pas au profil souhaité.
Mais il s’est avéré de match en match que Griezmann incarne plus que tout autre actuel tricolore l’esprit français : force de la faiblesse, candeur dans le combat, intelligence créatrice, engagement sans faille, ressources intérieures transcendant les limitations physiques du corps.
L’autre nouvelle star française, Olivier Girou, est plutôt de type anglo saxon, d’une puissance physique toute américaine: son tatouage, sa coupe de cheveux, sa barbe, dénotent d’une préoccupation narcissique typique des canons de l’économie libérale. Giroud a perdu son essence française dans sa personnalité, son apparence. Il pourrait être de n’importe quel pays européen, surtout nordique, et on l’aurait facilement confondu durant la compétition avec des joueurs islandais, irlandais, gallois, suédois, etc.
Il y a entre Giroud et Cristiano Ronaldo une correspondance pour ce qui est de l’impératif de performance, la discipline, la rigueur dans le travail, la recherche de l’excellence personnelle, mais chez le Portugais, ces qualités viennent d’un héritage culturel et social, voire traditionnel, tandis que chez le remplaçant de Benzema, cette éthique provient plus d’une conformité au système libéral, d’où une perte de son authenticité nationale et culturelle. Ronaldo est moins agressif dans sa représentation publique, il équilibre héritage personnel et image publique cosmopolite.
Lionel Messi quant à lui incarne le premier de la classe, un ultra performant mais dénué d’âme, symbole de l’élitisme utilitariste post-moderne type GOOGLE, APPLE (performances et créativité exceptionnelles mais au sein d’un ordre déshumanisant). Manquant de personnalité, il pourrait être apatride.
L’Argentin est le symbole du totalitarisme de la performance qui ne se préoccupe que des sujets qui renforcent la puissance du système leur conférant privilèges, renommée et pour les meilleurs, un statut factice de génie.
Au contraire, Griezmann, parce qu’il n’en avait pas les atouts physiques au départ, est l’incarnation de la performance sur une base plus démocratique, dans le cadre de laquelle chaque élève de la classe, même le plus médiocre, peut avoir accès à l’expression de son génie propre. Griezmann est le self made man parti de rien et arrivé au sommet, qui ne compromet pas son intégrité et son authenticité, mais en impose par sa valeur propre. C’est l’authentique génie ou tout du moins, le génie à la française, tel Napoléon.
Karim Benzema est lui l’expression de la jeunesse française issue de parents immigrés et influencée par l’antiracisme des années 80, celui-là même qui est toujours porteur d’un fort ressentiment à l’encontre de la société française. Ce ressentiment l’exclut de l’unité du groupe. Les contraintes individualistes du sport de haut niveau renforcent ce sentiment d’exclusion mais en le présentant comme un atout individuel et non un obstacle à la cohésion et à l’efficacité d’un groupe.
L’équipe de France de football, les Bleus, étant plus grande que la simple somme des individualités qui la constituent (a contrario du Brésil à certaines époques), les joueurs -aussi talentueux soient-ils- qui ne se fondent pas dans cette unité handicapent plus qu’ils ne contribuent à l’excellence du groupe.
Le joueur d’origine algérienne incarne une fracture sociale et la tentation communautariste, un modèle social aux antipodes du modèle français républicain.
Une fois l’unité des esprits retrouvées au sein du groupe, la France peut s’élever au rang des meilleurs. Sans cette unité, elle est condamnée à errer.

Pourquoi Deschamps -t-il pu réussir là où Blanc avait échoué ? Le départ de Blanc du PSG avec une rémunération exorbitante indique que ce dernier est un membre privilégié du système économique qui récompense ses bons élèves. Il ne pouvait donc retrouver les valeurs d’unité et le lien social français au sein de son groupe de joueurs et a maintenu des éléments communautaristes tels que Benzema et Ribéry.
Deschamps, plus ou moins inconsciemment, garde ces valeur-là ancrées profondément en lui. C’est autour de lui que les événements se sont produits pour retrouver une « vraie » équipe de France, en tout cas une équipe qui corresponde au modèle français de vie en commun (auto-destruction de Benzema, blessure de Ribéry).
Son insistance pour conserver Evra, leader du vestiaire, titulaire prouve que, pour lui, la cohérence du groupe, et donc l’unité, est supérieure à l’efficacité individuelle pour espérer réussir.
C’est l’énergie globale du groupe qui est privilègiée et non l’association de prodiges techniques.

(Avec J.S.)

Le débat du 24 juillet 2016 :  » Faut-il réenchanter le monde ? », animé par Eric Auzanneau.

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Posted on 21st juillet 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 17 Juillet 2016: « Quelles sont les limites de la remise en Question? », animé par Jo Strich.

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Posted on 18th juillet 2016 by Carlos in Uncategorized

17 Juillet !!! C’était le jour de Sainte Charlotte, dont la Culotte, va savoir pourquoi, est convoitée, au point qu’un dicton en témoigne… « Sainte Charlotte, ôte lui sa Culotte ! » D’autres événements, bien moins graveleux, mais extrêmement tragiques, avaient eu lieu, une poignée d’heures auparavant, à Nice, où, au cours des réjouissances de la Fête Nationale du 14 Juillet, eu lieu un attentat qui, attribué à l’organisation terroriste ‘Daesch’, coûta la vie à 84 citoyens de différents nationalités et fît de nombreux blessés.  Bien sage, le peuple philosophe, des simples curieux, ou des amateurs de rébus, se sont massés quelques jours après, au Café des Phares®, pour, atour de Jo Strich, l’animateur mandaté pour le faire, essayer de trouver une réponse au casse-tête qu’il avait choisi parmi une quinzaine d’autres, c’est-à-dire, une question dont l’énoncé se résumait au fait de savoir : « Quels sont les limites de la remise en question ? »

Qu’est-ce que « remettre en question », et, y a-t-il des Limites pour le faire, c’est-à-dire, des Réserves au fait de s’y employer ?

LIMITE, on sait ce que c’est que c’est ! Il s’agit d’une ligne qui sépare deux propriétés privées, deux territoires contigus de nationalités différents, ou plans d’eau les baignant, par exemple, voire même,  la profondeur des Océans, ou la durée à ne pas dépasser pour une certaine tâche.

REMETTRE EN QUESTION, consiste à reconsidérer, sur d’autres aspects, plus ou moins pertinents, les tenants et aboutissants d’un certain projet ou problème.

D’après notre Sujet, il s’agirait, donc, en ce qui nous concernait, de savoir, dans quelle mesure pouvait-on contester la question posée !!!

C’est une idée qu’en général n’afflue pas à l’esprit (contester le défit d’ordre logique qui nous est posé sur place) mais, plutôt le justifier et le réconforter à tout prix, et ainsi fût !

Les uns prétendaient que « sans limites on ne savait pas où l’on allait », et que,  « sans but il n’y a pas d’action possible », d’autres que «le port de la cravate était apanage des prédateurs », d’autres que « des gars bien élevés partaient faire le ‘Djiad’ », quelqu’un ajoutant que « l’Homme n’a pas besoin des autres pour survivre », un deuxième « qu’il est un ‘loup’ pour le ‘loup », « qu’il obéit aux lois de la Nature », et tout à l’avenant, comme le fait « qu’en Inde on souffre du sida en masse », « que pour certains, cesser de fumer est mourir, pour d’autres c’est le contraire » , « que des uns meurent le ventre vide, d’autres le bide plein », « que la paix durable n’est pas souhaitable », et tout à l’avenant !!!

Gilles nous fit part de ses observations, ponctuées de rimes et, après quelques balbutiements de plus, la séance fut terminée…

P/S : La veuille, au Studio 104, avait eu lieu le « « Débat mensuel » qui, animé par Daniel Ramirez, a porté sur la question de Hobbs, c’est-à-dire, « L’Homme est-il un Loup pour l’Homme ? » …  Le Débat fut enrichissant, quoique… il ne ‘Faut pas exagérer’… Peut-être, au cours des nuits de ‘Pleine Lune’, le hurlement des Chiens ou des Loups peut, éventuellement,  l’évoquer ! Evoquer le : « Houou… Ouououououououou…» de ces bêtes !!! Sinon, à force d’éducation, apprentissage du respect réciproque, et du travail d’Organisations Internationales chargées de veiller à la Coopération et à la Concorde entre les Nations, bien que précaire, un certain esprit de Paix règne dans le concert des Nations !!!

Carlos

La langue du poète

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Posted on 11th juillet 2016 by Gunter in Tribunes

La Langue’, une’ expression,
de communication,
et comme’- un … Lien, social,
humain, qui Vient, cordial,
intime … convivial,
universel … crucial,
« on n’habite pas’ un pays’,
on’ habite’ une Langue », Cioran,
La Langue’ est’ une … femme, hardie,
dont L’homme’ est’ un’ errant …

La Langue’ est transgression …
des Limites … des mots,
La Langue’ est transcendance …
de La Loi des mots,
une … métamorphose … transfiguration …
de mots denses … qui dansent,
et de La Langue … Le Langage …
qui … L’engage’,
Gilles Roca

« Quel est le plus gros mensonge de notre époque », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 11th juillet 2016 by Carlos in Uncategorized

L’actualité de la Semaine, allant du 4 au 10 Juillet 2016, se réduisait à l’engouement du Globe Entier, vers un autre sphérique, le Ballon Rond, qui enflammait les Populations de pratiquement tous les pays de la Planète, au cours du Championnat Européen de la Modalité, une fois le « Brexit » mis entre parenthèses, attendant des jours meilleurs. Et pourtant, quelque chose inquiétait le peuple philosophe qui, réuni au Café des Phares®, prit à cœur le souci de tirer au clair « Quel est le plus gros Mensonge de notre époque ? », au cours d’un débat choisi et animé par Gérard Tissier. Vaste Programme, pour un Pari assez banal et futile, en réalité, le fait de connaître la taille du plus grand des « Bobards », de nos jours, le siècle XXI de notre ère, comme s’il s’agissait d’un Diamant, d’un Désert, d’une Forêt, d’une Pyramide, ou d’un Championnat de Foot, qui attirent des foules bien plus impressionnants, au demeurant !

Mais, puisque le Philosophe ne recule devant rien, et s’intéresse aux causes, même les plus futiles, comme celle de savoir où va l’eau de la Mer à marée basse, ou se cachent les Nuages par ciel bleu, voire les Etoiles pendant le jour, par exemple, l’illustre Assemblée a pris à cœur le Pari !

Qu’est-ce qu’un Mensonge ? Il semble que c’est le contraire de la Vérité ! Or, par définition, celle-ci s’enracine dans le mot « ALITHEIA », c’est-à-dire, à la lettre, « le non-mensonge », en raison de l’ « a », privatif ! Ca se « mordait la queue », telle celle du Serpent qui se la ronge, et est devenu symbole de l’Infini !!! La question restait donc entière, puisqu’il s’agissait de savoir, quelle est la plus grande entourloupe de nos jours, thème dépourvu de fin !!!

De quoi pourrait-il bien s’agir, bon sang, ce Mensonge si gigantesque ?

Vue l’absurdité, et hors propos du SOUCI, plusieurs idées furent exprimées, tournant, comme souvent, à côté de la plaque, telles : « La Religion est l’opium du Peuple », ou « La Démocratie, est un but à atteindre par la Société Libérale », voire, « Plus un Mensonge est grand, plus il est crédible », « quoique, pour qu’il y ait Mensonge,  il faut quelqu’un pour y croire »,  « l’exemple de l’Ironie Socratique » nous approchant de notre raison d’être là !

Jusqu’à ce que l’heure, raison de toutes les cogitations, mette enfin un terme à l’exercice,  c’est à Gilles qui fut laissé le soin d’en faire son interprétation poétique !

« Ma mère m’a dit, que le sein gauche donnait du lait, et le droit du chocolat ! J’y ai cru, jusqu’à la fin du collège… » Signé : SOPHIE !!!

Carlos

Le débat du 3 juillet 2016 : « Peut-on briser les rêves du peuple en lui disant la vérité ? », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 3rd juillet 2016 by Gunter in Uncategorized

Le débat du 26 juin 2016 : « Le sacré et le savoir. », animé par Pascal De Oliveira.

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Posted on 22nd juin 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 19 Juin 2016: »Notre Monde est clos, mais notre Désir est infini », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 21st juin 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la Semaine allant du Lundi 13, au Dimanche 19 Juin, pas mal d’événements sociaux-politiques, chargés parfois de tensions tragiques, eurent lieux à Paris, tels que des Grèves empreintes d’un caractère violent, d’autres plutôt joyeuses, comme la poursuite du Championnat Mondial de Football, parsemé, néanmoins, se résultats moyens mais suffisants, en ce qui concerne l’équipe nationale française, quoique avec des fâcheux problèmes avec l’hooliganisme. Indifférent à Tout ça, soucieux de trouver des réponses éclairées à ses questions métaphysiques, le peuple philosophe s’y est diligemment employé le Samedi 18, au Forum 104, puis le lendemain, dimanche, 19, au Café des Phares®, afin de cogiter, là, sur une problématique quasi transcendantale, au cours d’un débat qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur l’affirmation : « Notre Monde est clos, mais notre Désir est infini ! ».

Comme par hasard, c’était la fête de Saint Romuald, (Ier siècle) dont les « visions » comportaient une échelle qui l’amènerait jusqu’au ciel… Pourtant, restant « les pieds sur Terre », voyons, déjà !!! Qu’entend-on, par Monde, Clos, Désir ou Infini?

1) Le Monde est…  (de «Mundus ») :

a) ensemble de ce qui existe… OK !

b) ce qui est bien fait, exceptant Dieu, lui même ! Pourquoi pas !

2) Clos, fermé, achevé… voire, un Terrain cultivé et clôturé par des haies. Très bien !

3) Désir, l’envie d’obtenir quelque chose, pour son plaisir ! Parfait !

4) Infini, ce pour quoi on ne peut concevoir aucune limite ! Sans doute !

Pourtant, que faire avec un « oui… mais… » ?

On a commencé remarquant « que l’on cherche ce qui nous manque ». C’est naturel ! Que « l’on cherche le sens ». Il vaut mieux ! Evoqué « la ‘flèche du Temps’ ». Tant qu’à faire ! Puis, ‘à hue et à diable’, on a trouvé qu’ « en matière scientifique on cherche la relation entre la ‘cause’ et ‘l’effet’ », et que « Tout a un sens ! », que « l’Effet est ‘l’assassiné’ la Cause étant ‘l’assassin’ », que « l’on passe, là, d’Aristote à la Métaphysique Quantique », que « le Monde se fait et se défait, sans que l’on sache pourquoi », que « les scientifiques sont plus modestes que les philosophes », « qu’un sens, fait appel à un autre sens… », « l’Idée de ‘Patriotisme’ », par exemple, etc., etc…

En somme ! Débat assez riche, en ordre dispersé…

Pour en finir, Gilles nous a gratifié de ses Vers inspirés et, après quelques balbutiements, encore, la session fût terminée, suivie du convivial échange d’idées, devant un verre, dehors  !

Les Statistiques sont aux Chefs, ce que  le Réverbère est à l’Ivrogne! Elles les soutiennent, plus qu’elles ne les éclairent!

Carlos

Débat du 19 juin 2016: »Notre Monde est clos, mais notre désir est infini », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 21st juin 2016 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la Semaine allant du Lundi 13, au Dimanche 19 Juin, pas mal d’événements sociaux-politiques, chargés parfois de tensions tragiques, eurent lieux à Paris, tels que des Grèves empreintes d’un caractère violent, d’autres plutôt joyeuses, comme la poursuite du Championnat Mondial de Football, parsemé, néanmoins, se résultats moyens mais suffisants, en ce qui concerne l’équipe nationale française, quoique avec des fâcheux problèmes avec l’hooliganisme. Indifférent à Tout ça, soucieux de trouver des réponses éclairées à ses questions métaphysiques, le peuple philosophe s’y est diligemment employé le Samedi 18, au Forum 104, puis le lendemain, dimanche, 19, au Café des Phares®, afin de cogiter, là, sur une problématique quasi transcendantale, au cours d’un débat qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur l’affirmation : « Notre Monde est clos, mais notre Désir est infini ! ».

Comme par hasard, c’était la fête de Saint Romuald, (Ier siècle) dont les « visions » comportaient une échelle qui l’amènerait jusqu’au ciel… Pourtant, restant « les pieds sur Terre », voyons, déjà !!! Qu’entend-on, par Monde, Clos, Désir ou Infini?

1) Le Monde est…  (de «Mundus ») :

a) ensemble de ce qui existe… OK !

b) ce qui est bien fait, exceptant Dieu, lui même ! Pourquoi pas !

2) Clos, fermé, achevé… voire, un Terrain cultivé et clôturé par des haies. Très bien !

3) Désir, l’envie d’obtenir quelque chose, pour son plaisir ! Parfait !

4) Infini, ce pour quoi on ne peut concevoir aucune limite ! Sans doute !

Pourtant, que faire avec un « oui… mais… » ?

On a commencé remarquant « que l’on cherche ce qui nous manque ». C’est naturel ! Que « l’on cherche le sens ». Il vaut mieux ! Evoqué « la ‘flèche du Temps’ ». Tant qu’à faire ! Puis, ‘à hue et à diable’, on a trouvé qu’ « en matière scientifique on cherche la relation entre la ‘cause’ et ‘l’effet’ », et que « Tout a un sens ! », que « l’Effet est ‘l’assassiné’ la Cause étant ‘l’assassin’ », que « l’on passe, là, d’Aristote à la Métaphysique Quantique », que « le Monde se fait et se défait, sans que l’on sache pourquoi », que « les scientifiques sont plus modestes que les philosophes », « qu’un sens, fait appel à un autre sens… », « l’Idée de ‘Patriotisme’ », par exemple, etc., etc…

En somme ! Débat assez riche, en ordre dispersé…

Pour en finir, Gilles nous a gratifié de ses Vers inspirés et, après quelques balbutiements, encore, la session fût terminée, suivie du convivial échange d’idées, devant un verre, dehors  !

Carlos

Débat du 12 Juin 2016: « Est-ce qu’un Robot peut apprendre la moralité? », animé par Claude Grognet.

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Posted on 14th juin 2016 by Carlos in Uncategorized

Au-delà l’Ouverture de l’Euro de Football, organisé par la France et mobilisant aussi bien des centaines de Policiers que des Hooligans, ce qui cause l’énervement de tout le monde, du point de vue politico-social, on registrait, dans le Pays, le Congrès de la CGT, le fait que Mme Rama Yade brigue l’élection Présidentielle, pendant que les responsables de la CGT font pression sur le Gouvernement  à propos de la Loi du Travail et que, malgré les Manifestations qui se multiplient, la Direction d’Air France résiste aux grévistes, assurant 80% des Vols prévus, alors que la RATP se trouve paralysée par la pénurie de carburant, les Raffineries travaillant au ralenti, ainsi que les Centrales Nucléaires qui accusent, elles, une baisse considérable de leur Production… Rien n’a empêché que, le Dimanche 12 Juin 2016, sans sourciller, les habitués du Café des Phares® se soient vu confier la tâche de résoudre la question : « Est-ce qu’un Robot peut apprendre la Moralité ? », au cours d’un Débat animé par Claude Grognet.

D’après les Ephémérides, on fêtait la Saint Guy, né en Sicile et martyrisé d’abord à 12 ans sous le règne de l’Empereur Valérien, pour refuser d’adorer les idoles, et ensuite par Dioclétien qui lui a fait infliger des violentes tortures aboutissant à son décès. Immoral ! C’est au IX siècle, lors du transfert de ses dépouilles vers Saint Denis, que son nom fut lié à la guérison d’une maladie nerveuse dégénérative, la Chorée de Sydenham, ou danse de Saint Guy, consistant dans le fait que la victime produisait des mouvements aussi brusques qu’incontrôlables, considérés, au Moyen-Âge comme une Possession démoniaque, raison pour laquelle on finissait, en général, par brûler vives ces victimes. Immoral !

Cherchant des solutions mécaniques, sans état d’âme, les Hommes se sont tournés, alors, vers les machines, la Robotique ! Mais, « Qu’est-ce qu’un Robot ? », en fin de compte ?

Issu du terme tchèque analogue, et signifiant « travail », le mot fut introduit dans la littérature par Karel Kapek (1890-1938) dans un de ses romans, dont le contenu serait l’« automatisme », qui pourrait remplacer ou prolonger les fonctions humaines, et même des Jeux ou Joutes comme au Brésil la « Capoeira », au Japon « Happy Danse », au Chili « Danse Chuva ». Pourtant, la question persiste ! Est-ce qu’un Robot peut apprendre la Moralité ?

A quoi cela lui servirait ? En sent-il la nécessité ? Sait-il lire, écrire, ouïr ? Communiquer ? A-t-il des soucis éthiques ? Fut-il programmé pour cela ? Quelle est sa durée de vie ? Qui sert-il ? A-t-il une famille ? Vit-il en Société ? Prend-il des transports en commun ? Est-il affilié à la Sécu ou a la CGT ? Paie-t-il des Impôts ? On s’en fout !

Les Participants présents ont fait de leur mieux pour s’en sortir de la façon la plus aisée, les uns disant que « le Robot n’est pas concerné par la morale », ou « jugeant que l’enjeu est un problème encadré par l’éthique », ou qui « concerne la morale ancienne », voire « le marché de Google », se demandant « de quoi parle-t-on, des Machines ou des Hommes ? », « transformer l’Homme en ‘programme artificiel’ », « les 10 Commandements se trouvent dans l’ordinateur… », « évoqué le mythe de Golem (la mystique et mythologie juive d’un Être artificiel humanoïde, fait d’argile, dépourvu de parole et de libre arbitre, façonné pour assister et défendre son créateur) », « le fait qu’il n’a pas ‘ses règles’, pas de morale, ni de crises de foi », « qu’à la SNCF, il n’a pas de place réservée,  etc., etc… On voit le genre… et la motivation !!!

Finalement, la Partie arrivant à son terme, Gilles conclut l’exercice au moyen de ses rimes et, après quelques sursauts, supplémentaires, chacun désemplit la Salle, soucieux d’aller, au marché, en face, faire ses emplettes pour le week-end !

- Quel est le point différenciant un ‘Robot’ des ‘Spaghettis’?

- Il n’y en a pas !!! Tous les deux sont aux tomates  !!!

Carlos

Le 12 juin 2016, le débat sera animé par Claude Grognet.

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Posted on 8th juin 2016 by Gunter in Uncategorized

Débat du 5 Juin 2016: « Si rien ne nous sauve, la Poésie nous sauvera », animé par Christophe Baudet.

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Posted on 7th juin 2016 by Carlos in Uncategorized

Alors que, en raison d’une exceptionnelle crue de la Seine, due aux fortes pluies tombées, au cours de la semaine sur la Capitale, Paris se trouvait envahie d’eau et traversée par des tas de camions des Pompiers, chargés de prêter main forte à la population, en toute sérénité, au Café des Phares®, en présence des habitués du lieu, se déroula, le 5 Juin 2016, le traditionnel Débat philosophique, hebdomadaire qui, animé ce jour-là, par Christophe Baudet, portait sur l’affirmation de Jean Pierre Siméon, fondateur du Festival ‘Le Printemps des Poètes’, et empreinte d’une extrême confiance : « Si rien ne nous sauve, la Poésie nous sauvera ».

C’était vite dit, d’autant plus que, tranquillement assis devant sa boisson, aucun participant ne se sentait en péril, même s’il n’y avait pas dans la Salle, adonnée à l’exercice intellectuel hebdomadaire de haut vol, un seul gilet de sauvetage, ou l’ombre d’un canot !

Pourtant, vu le calme qui régnait sur place, certainement il était question d’un Danger auquel nous étions, sereinement sûrs de pouvoir  faire face !!! De quel Danger pourrait-il bien s’agir, duquel il était question de se sauver, la dernière issue étant la Poésie ?

Quelle Poésie ? La versification s’oppose à la prose, et évoque tout ce qui ne relève pas de la simple conversation, des grands théoriciens s’y étant exercés depuis l’antiquité et des traités de philo écrits en vers furent commis, un travail minutieux dû au fait que l’unité d’écriture est la syllabe, ce qui donne origine à des textes hexasyllabes, octosyllabes, décasyllabes… jusqu’à l’alexandrin (12 syllabes), Verlaine employant des vers impairs, en raison de sa préférence pour les sonorités, au détriment de la rime.

Il ne nous restait, donc, que le loisir d’en inventer un… ou plusieurs moyens de s’infliger des frayeurs, d’imaginer un Danger !!! De se faire Peur…, en attendant le Sauveur, en l’occurrence la Poésie !!! Et c’est ainsi que l’on a fantasmé,  les uns « sur le réel, dont le langage aurait du mal à estimer la portée », sans se référer à un quelconque effroi, auparavant ! Puis, on a cherché de l’aide, du côté du « signifiant et du signifié » des formules à même de repousser l’épouvante d’une soudaine Babel, ou la « stupéfaction », et même « l’imagination », dans la « poésie », par exemple, ou « Nietzsche, qui aurait une dent contre Kant », « arrivant tranquillement jusqu’à Hegel », « l’Histoire étant le lieu où Tout se passe », sans oublier le fait que « Jésus a expulsé les marchands du Temple », ou le génie d’ « Arthur Rimbaud, Descartes et Pascal », jusqu’aux « moments d’écriture aussi bien dans l’invention, la découverte, voire dans la réceptivité », et « le plaisir de la lecture, une éthique de l’être », « la beauté d’une fleur étant irremplaçable », comme « l’invisible de l’Infini, une Universalité qui nous réunit Tous ». Ouff !!!

Mais, il y avait là, aussi, un caractère prophétique ou eschatologique qui semblait fonder l’effroi. Il faut dire, en effet, que, « Devoir » est un nom masculin dérivé du latin « debere », pris substantivement, et que, en tous cas, il s’agit de ce à quoi la Loi, morale et sociale, oblige d’une manière générale chaque citoyen, qu’il s’agisse de Justice ou de Charité, Kant faisant la distinction entre le Devoir inconditionnel d’essence la Morale, et le Devoir conditionnel, relatif à la Conduite la plus convenable par rapport à un « péché », soit-il originel ou pas. En tous cas, il y a, là, une appartenance au Monde Intelligible, exprimé par le simple Concept, celui qui dans l’Action naturelle, désigne un phénomène, qui est la cause finale de nos actions, en dehors des « Devoirs de Mémoire », comme celui que l’on a, à l’égard des Victimes de la Guerre, alors que les Bourreaux sont humainement indignes, « Etre » se distinguant de « Devoir être » , c’est bien clair!

La Salle a réagit, faisant noter que déjà « Nietzsche se plaignait de Kant », « que l’Histoire est le lieu où les choses se passent », « que Jésus a expulsé les Marchands du Temple » ! On a, aussi, « fait référence à Baudelaire, Verlaine et Rimbaud », ainsi qu’à « Pascal ou Descartes et leur religiosité », voire « ‘La démarche poétique’ de Jacques Sojcher ! » D’autres se demandaient « si les gens qui parlent de poésie savent ce que c’est », ou si ceux qui se réfèrent « à la ‘réceptivité’, saisissent qu’il s’agit-là, d’un moment sublime entre le poète et le philosophe », « de l’invisible », « de l’infini », « de l’émotion » !!!, etc…

Enfin ! Gilles, le poète, a eu raison de TOUT… et, le soleil nous ayant accueilli, dehors, plein de caresses, au bout de ses rayons,… chacun s’est senti satisfait de ses câlins !!!

Un alpiniste glisse, au cours de son escalade et, pris d’effroi, crie : « Au secours ! Il y a quelqu’un ? » Une voix se fit entendre : « Je suis ton Ange gardien ! Rattrape toi à l’une des racines ». Celle-ci commençant à céder, il s’exclame, alors : «  Il y a quelqu’un d’autre ??? »

Carlos