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Bonjour à vous, qui vous intéressez à la philosophie. Sachez que vous pouvez trouver sur ce site, le compte rendu des débats qui ont lieu au Café des Phares (Paris, Place de la Bastille), chaque dimanche de l’année, et auxquels rien ne vous empêche d’ajouter vos propres commentaires. Par ailleurs, d’autres rubriques sont en mesure de vous aider à vous orienter quant aux activités et autres événements philosophiques de la cité et du monde en général.

Le webmaster.

Débat du 8 Mars 2015: « Doit-on, constamment, remettre nos certitudes en question? », animé par Georges Sefinal.

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Posted on 10th mars 2015 by Carlos in Uncategorized

A « La solitude du coureur de Fond », il conviendrait d’ajouter l’angoisse du Premier Ministre, Manuel Valls face au péril Lepéniste, ainsi qu’à propos de la Présentation du nouveau Projet de Loi sur la Santé, et de tout le Monde libre, en général, en raison du danger chaque fois plus probable d’un Ben Laden Saharien. En sus, il serait question d’une Grève annoncée par la SNCF, de laisser participer les Patrons aux décisions de la Banque Centrale, et de la colère des familles des victimes du vol fatidique MH370, choquées par l’absence d’informations sur cet accident, de la part de Malaysia Airlines. Paisiblement, au Café des Phares®, le 8 Mars 2015, avait lieu l’habituel Débat Hebdomadaire animé, ce jour là, par Georges Sefinal, le thème, surgit d’on ne sait pas où, étant « Doit-on, constamment, remettre nos certitudes en question ? »

CONSTAMMENT !!!!! Persévérance ou Fidélité ? Il n’y a pas là, un peu trop d’ambiguïté ? Ca voudrait dire, dans un cas, que « l’on se plaint de ne pas » et, dans l’autre, que « l’on exige de » ? … 1) D’avoir des occasions où l’on se sentirait forcés d’agir par l’exigence de nos CERTITUDES, au lieu de feindre les ignorer ! 2) D’être confrontés à d’autres instants à la frustration, en raison de l’accablant constat d’être Mutilés par la mise en doute de cette même CERTITUDE ! La crainte qu’un jour un de nos truismes, ne nous permettrait plus de bouger, de construire, et il y aurait, là, une exhortation à le faire ? Trop de zèle ? Ou excès d’esbroufe ? Si l’on rejoint les deux cas par le même fil logique, cela voudrait dire que l’on n’a pas un moment pour agir, faire, construire ! Ou serait-ce le contraire ?

Les participants au débat ont jugé que « selon Descartes, il faut mettre en cause toute certitude », ou demandé à « savoir s’il s’agit d’un principe moral ou rationnel », « quel est le gain ‘à remettre en cause’ par rapport à « conserver », « qu’en allemand il y a deux ‘réels’ ; un qui est efficient, l’autre qui siège dans le tribunal de la raison, et qu’ainsi, il y aurait deux niveaux, l’un individuel (flexible), l’autre collectif (comprendre son époque)», « qu’il ne faut pas avoir des certitudes, mais des convictions », « ‘constamment’, ça ne veut rien dire », « … il faut penser aux attitudes d’Einstein et de Newton », « que sur le plan de la chimie « ça équivaut à retourner sa veste, changer d’avis, et ne pas persévérer dans ses idées », « il faut considérer deux niveaux, l’individuel et le collectif, ainsi que leur flexibilité », « les certitudes peuvent prêter à la fermeté », « méthodologiquement, pour arriver à une synthèse, il faudrait considérer l’Espace et le Temps, alors qu’Uranus, fut le premier père sans père… »

Puis, à l’heure dite, Gilles nous fit part de son commentaire poétique, terminant par une assertion de Nietzsche :

« … Ce n’est pas le doute, mais plutôt la certitude qui rend fou !»

- Quel est ton signe du zodiac ?

- Cancer !

- Tu as du pot !

- Pourquoi ?

- Le Scorpion, s’il se coiffe, il est mort !

Carlos

Au R.V. Saint Germain » salle en sous-sol, 88 bd St. Germain, Paris 5ème, Site web philosciences.esy.es

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Posted on 10th mars 2015 by Gunter in Informations |Manisfestations - Abécédaire

Tous les 4ème jeudi du mois à 18h30. Animatrice : Nadia Guemidi
Jeudi 25 janvier à 18h30 au Rendez-vous Saint Germain, 88 bd Saint Germain, métro Cluny – La Sorbonne (salle en sous-sol), Alain Glorian fera un exposé sur la phrase d’Einstein « Le plus incompréhensible, c’est que le monde soit compréhensible », suivi d’un débat.

Débat du Premier Mars 2015: « Partir de Rien, pour parler de Tout », animé par Adrien Syed.

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Posted on 1st mars 2015 by Carlos in Uncategorized

Quoique prémisse naturelle du Printemps, le mois de Mars ne soit, hélas, pas toujours fleuri, la saison a tout de même commencé dans un fébrile bouillonnement. En effet, « Côté Cour », des vagues gelées se faisaient voir sur l’Atlantique et, phénomène étrange, « Côté Jardin », une femme, née homme, donna naissance à des jumeaux. Puis, « Côté Palais », comme par hasard, un adversaire de Vladimir Poutine était étrangement assassiné en Ukraine. Enfin, « Côté Terrain vague », ‘Boko Haram’, Groupe Sunnite affilié à Al-Qaïda, prônant le ‘Djihad’ et pratiquant la prise d’otages, ainsi que les attentats suicides, semant le carnage chez les populations civiles de toute confession, a froidement agit au Nigeria, ainsi qu’au Cameroun dans ce but, précisément ! C’est ainsi que le premier Mars 015, séduit par le regard à porter sur tous ces phénomènes concernant l’Humain, le peuple philosophe prît le chemin du Café des Phares®, pour y assister, au Débat « Partir de Rien pour parler de Tout ! », animé par Adrien Syed.

Pflac ! Drôle de trôlée, « Partir de rien pour parler de Tout », c’est-à-dire, un départ médiocre dans la vie, constituerait le Sésame nous permettant de babiller, causer à tort et à travers, donnant libre cours à notre logorrhée, afin de nous prêter un rôle pas trop étriqué, et brillant ainsi en société, avec toutes les mondanités qui lui sont propres. Bavarder ? S’égosiller comme une PIE ? « To be or not to be » ? Peut-être, faut-il toujours partir de Rien pour arriver à quelque chose, étant entendu que l’écart, n’est pas le vide, mais le plein, allongé, si nécessaire, par un « soupir », car, sans ça, il n’y aurait pas d’harmonie, ne serait-ce qu’en musique!

Le pianiste David Tudor a joué, en 1952, dans John Cage Concert Hall, à Woodstock, une partition de John Cage, nommée « 4’33’’ », c’est-à-dire, la durée du morceau. Assis sur son tabouret, l’artiste plaça sous les yeux la partition, et souleva le couvercle du clavier, indiquant le début du mouvement, pour, le rabattant ensuite, l’ouvrir aussitôt, dans le but de commencer le deuxième Temps, et ainsi de suite jusqu’à la fin. Le public râlait, grommelait des injures, mais, son père gravait tout sur une cassette et, en effet, pendant le Premier Mouvement on entend la brise berçant la feuillée des chênes dehors, dans le Deuxième, on distingue des grosses goutes de pluie martelant sur le toit de la salle puis, dans le Troisième, on perçoit les clameurs ou quolibets des gens quittant l’endroit. Il s’agirait d’une Cabale ? La fin de Babel ? La débrouille face au Châtiment qui a viré en Confusion des Langues ? Le mot d’ordre serait, dès lors, Parler de Rien, faisant feu de Tout bois ?

On ne s’est pas gêné, au Phares, pour le faire, dans le désordre, et pratiquer tous les amalgames, partant de « la singularité vers la généralité », par l’évocation de tas d’exemples, allant « des Bouddhistes, qui font le Vide, en Soi », à « Freud et Socrate (‘Tout ce que je sais, c’est que je ne sis rien’) », faisant remarquer que « le silence n’est pas le vide », donnant « l’exemple de Descartes, lequel prétendait que ‘Rien’, amène à Dieu », celui de Raymond Devos étant que « ‘Rien, ce n’est point rien, mais, Trois Fois Rien, c’est déjà quelque chose’ », ou rapportant que « Rien, ce n’est pas Zéro mais une méthodologie », vu qu’« imaginer des choses est se projeter ». «  Le ‘rien’ serait le Peuple », pour les uns, « quelqu’un qui réussit », pour d’autres, et même « le Bébé, arrivé au monde avec toutes ses potentialités », ou encore, qu’un certain « compromis est observé entre les langues »… A l’heure convenue, Gilles a rappelé la Roue de la Vie, qui va « …du Silence à la Parole, puis à l’Action ! Du Rien au ‘Un’, et du ‘Un’, au ‘Tout’… »

Comme disait mon Grand-Père, « L’Existence précède l’Essence » et, celui qui en est d’accord est un Existentialiste. Sinon, il existe quand même, mais étant, essentiellement, en dehors du coup.

Carlos

Le débat du 22 février 2015 : « La liberté doit être égale, sans quoi elle est un privilège », animé par Irène Herpe-Litvin.

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Posted on 18th février 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 15 Février 2015:  » L’Homme mérite-t-il la Démocratie »?, animé par Michel Turrini.

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Posted on 16th février 2015 by Carlos in Uncategorized

Quoi de neuf ? Deux violents attentats ont été perpétrés à Copenhague contre les participants à un colloque sur la liberté d’expression et une synagogue, provoquant 2 morts et 5 blessés mais, pour notre bonheur psychophysique, des médecins du CHU de Besançon viennent de mettre au point un vaccin « anti-rechute », alors qu’ailleurs, le Procès Strauss Khan reprenait prosaïquement son cours, le Président Hollande se proposait de rencontrer son homologue allemand, Madame Merkel, au sujet de la question soulevée par les plus récents événements en Ukraine, tandis qu’un énième scandale financier se fit jour, en raison des sommes d’argent transitant frauduleusement de la Banque HSBC vers la Suisse, et que l’on commémorait la mémoire de Louis Pergaud, auteur de la cocasse « Guerre des Boutons » tué au début du conflit de 14-18. Revenant à nos Moutons, le 15 Février 2015, au Café des Phares®, Michel Turrini animait le Débat du jour, et se proposait, donc, de répondre à la question « L’Homme mérite-t-il la Démocratie » ?» , thème choisit par lui-même entre une dizaine d’autres.

Pourquoi tant de suspicion ? C’est pour ça que le boulanger se lève à minuit ? Encore une désastreuse défiance provoquée par le « politiquement correct », c’est-à-dire, douter de ce que l’Humain a créé, lui-même, afin d’organiser intelligemment la vie en commun, suggérant qu’il s’agirait, là, d’une perle jetée à des cochons. Mais, comme convenu, l’on restât une petit’heure devant son « express », discutaillant à l’abri du temps morose du dehors ; l’Homme mérite-il… Or, il n’était pas question d’un cadeau ! Ce n’était pas l’affaire d’un « biscuit » que l’on donne à un chien de chasse, ou d’une surprise venue d’ailleurs, disons d’un visiteur arrivé de l’espace pour nous rendre visite ! NON ! il s’agissait de la Démocratie, méritée, ou pas !!!, alors que c’est l’Homme, lui-même, en toute conscience qui l’a imaginée et battu pour elle, la DEMOCRATIE, parmi toutes les façons possibles de conduire les Humains, certain que c’était CA qui lui convenait au mieux ! Personne n’ignore que, conçue en Grèce, elle apparaît donc comme la plus équitable, voire la forme la plus achevée de gouvernement imaginée par l’Homme, considérant, « par définition », tous les Êtres Humains égaux, et souverains, devant les mêmes Lois, choisies par eux, à la majorité des voix. Que cache ce parangon, « Mérite », sinon le souci de donner à entendre ce qui flatte les oreilles du poltron occasionnellement digne d’une récompense, accordée pour un comportement démontré conforme à des objets idéaux hors du commun, ce qui est donc déjà en contradiction avec la définition et le propos de la « Démocratie ». En effet, l’« Homme », on sait ce que c’est, … « animal rationnel… etc. », tandis que « mériter » se dit de quelqu’un qui, par son exceptionnelle conduite, à l’occasion d’un drame affectant un individu ou une communauté apparaît comme digne de reconnaissance, et on n’ignore pas les marchandages ou appels du pied d’aucuns, pour que la « Patrie apparaisse reconnaissante », obligée à l’égard d’individus plus ou moins influents dans son essor, en dépit de leurs agissements, la Démagogie, étant l’opération politique qui consiste à s’emparer du pouvoir par le moyen de la flatterie et de promesses, c’est-à-dire, faisant entendre au Peuple ce qu’il désire entendre, au lieu de ce qu’il doit savoir, étant l’arme secrète de tout politicien, pour peu qu’il soit ambitieux.

La chose fut débattue, et rebattue…

On a essayé de définir, étymologiquement, le mot Démocratie, puis nous sommes vite partis en marche désordonnée‘« Vu ce qui se passe dans le Monde, et sur les réseaux sociaux, ce n’est pas ‘jojo’! », évoqué « Jules César, républicain, mais pas démocrate », rappelé « qu’aujourd’hui, trois partis principaux représentent 20% des votants », mentionné « les trois vertus cardinales : Foi, Espérance et Charité », évoqué le fait que « des gens souffrent de la faim au Mali, au Tchad, etc. »

A l’heure dite, Gilles a terminé la controverse, transformant la prose en poésie, et tout finit en beauté !

- Dis, donc, sais-tu qu’il y a deux types de Démocratie ?

- Ah, bon ? Lesquels ?

- Celle du « Ferme ta Gueule! » Et celle du « Cause toujours ! »

Carlos

Débat du 8 Février 2015: « L’intériorité est-elle un leurre? », animé par Claudine Enjalbert;

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Posted on 9th février 2015 by Carlos in Uncategorized

La semaine du 1 au 8 Février, s’étant illustrée par le gouffre politique et les gesticulations des pays intéressés dans la poursuite des douteux efforts de Paix en  Ukraine, mobilisant, à cet effet, la présence des Présidents Hollande et Poutine, ainsi que de la Chancelière allemande, Madame Merkel, sans parler de la folie actuelle consistant à « mourir et tuer » pour Allah. Le 8 Février 2015, au cours de leur traditionnelle cogitation, au Café des Phares®, les habitués du lieu ont choisi de prendre pour sujet de leur Débat, la question : « L’Intériorité est-elle un leurre ? » Discussion que Claudine Enjalbert s’est chargée d’animer, tandis que Line Hachem croquait talentueusement tous les intervenants, actifs ou attentifs.

Leurrer, abuser, berner, duper, semblent être de malveillantes épithètes, pour qualifier l’effort de dialoguer avec autrui. Ca paraissait fort de café, puisque l’Intériorité consisterait plutôt dans la recherche d’une certaine spiritualité, en vue d’une élévation de l’âme, susceptible de nous mettre en phase avec nos semblables, et il aurait fallu trouver, peut-être, un autre terme, s’il fallait la dénigrer.

Si le corps est un Lieu où se manifestent, aussi bien le Plaisir que la Souffrance, et qu’en dehors de ça Tout serait Illusion, il faudrait s’armer de nouveaux concepts qui en tinssent compte. Sans que cela ait été mentionné, Kierkgaard et Wittgenstein s’étaient déjà intéressés au « Mythe de l’Intériorité », jugeant que le langage, incohérent, a du mal à en traduire le sens, alors que ce qui donne valeur à nos mots ne serait pas les pensées, mais l’usage que l’on fait des termes qui véhiculent ces mêmes cogitations.

Afin d’en faciliter l’analyse, nous aurions pu nous demander, déjà, ce que l’on entend par « Intériorité » et, tant qu’à faire, par « Leurre » également. C’est indéniable, que « l’Intériorité », s’impose dans toute démarche intellectuelle, ou d’ordre moral, voire religieuse. Il s’agit, en somme, d’un état d’âme, recherché dans le but d’atteindre le Sublime, dans la plus désintéressée des hypothèses ! De son côté, un « Leurre », c’est un Abus, un Piège, une Duperie, de préférence séduisante, consistant à ATTIRER l’Autre, par des Apparences, propres à l’induire en Erreur… avec de l’Erreur L ! « Le Moi est une illusion », le proclamait déjà, Ernst Mach (philosophe et physicien autrichien) ; un simulacre, en somme ! Et, si mesuré à l’Intériorité, quelque chose de déloyal, indigne, objectivement bas !

Cela a donné du grain aux « Matières Grises », qui ne se sont pas privées de le moudre, et on a entendu donc dire : que « l’intérieur vient de l’extérieur », « qu’il s’agissait d’une phrase de Pascal », que, « quand je suis avec moi, je suis avec un ami », que, « dans un film policier, le flic et le gendarme jouent un ‘rôle’, semblable à celui du ‘garçon de café’, imaginé par Sartre », que « nous sommes des diamants, ‘diamans’ », qu’« avoir la banane J c’est pareil à la grimace L », que « dans le théâtre antique, ‘personne’ était un masque », que « la parole est une moulinette, pareille au ‘moulin à prières’», « que nous sommes dans la fiction », « qu’une fois à l’intérieur, on ne peut plus sortir »

Ce que Gilles clôt, évoquant « le désir de rôle… ‘persona’ sous un masque, ou…la beauté derrière le rideau »…

Devant un Lion, dans la savane, un prêtre supplie Dieu :

- « Seigneur, inspirez des sentiments chrétiens à ce fauve ! »

Aussitôt le Lion se met à genoux, et prie :

- Mon Dieu, bénissez ce repas ! Amen.

Carlos

Débat du 1er Février 2015: « La Démocratie peut-elle Tout se permettre? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 2nd février 2015 by Carlos in Uncategorized

La nouvelle année se traduit, en Europe, par un inquiétant retard à l’allumage, évident dans les difficultés provoquées par l’état des finances Grecques, et en France, en raison de l’austérité imposée au Pays par la Troïka, Paris souhaitant développer en particulier l’Aide au Logement, tandis que Bonn envisage d’autres urgences et qu’aux USA, malgré ses promesses, Obama devient impuissant à régler les problèmes auxquels, afin de se faire élire, il avait dédié autrefois ses intentions « prioritaires ». Alors, au Café des Phares®, parmi les sujets proposés, l’animateur, Daniel Ramirez, a choisi d’office le souci suivant : « La Démocratie peut-elle Tout se permettre, pour se maintenir en vie ? », entre les propositions faites, pour le Débat du 1 Février 2015.

Jeu de dupes, ruse, ou UNE drôle de question issue de « l’école du rire », qui supputerait l’abus de pouvoir au sein d’un système politique dont les rennes sont tenues par l’ensemble de tous les sujets, et qui, afin de survivre, s’abreuve du sang impur, de leurs ennemis ? Pourquoi pas, tant que l’on y est, suggérer de se couvrir d’un « Chapeau melon » et chausser « des bottes de cuir » afin de survivre, passer inaperçu ? Commençant par le commencement, on pourrait aussi se demander aussi à quel jeu l’on joue, avec un type de colle posée, en général, à des « bizuts » mais, à bon entendeur, demi mot, et admettons qu’il y était certainement question de se porter au chevet d’une Démocratie abusive, en raison de son âge et que, donc, une fois instruits de l’importance des Biens à récupérer par Testament, faire un rapide calcul, c’est-à-dire, s’il n’y a rien, comme patrimoine légué, se donner bonne conscience, tout de même, apportant des bombons ou, charitablement, les premiers secours, voire, l’« Extrême Onction » à cette pauvre Démocratie, autrement dit, « faire feu de tout bois », à l’aide de bouteilles d’oxygène, restant à son chevet, si jamais le pire venait à se produire…

On pouvait, aussi, si d’aventure l’on constatait qu’il y a tout intérêt à ce que « Mami Démo » dégage, l’y aider d’un coup de pouce, faisant en sorte que ses jours s’achèvent, sans trop de souffrances, dans la paix du Seigneur, la troquant pour l’Anarchie qui, au moins ne prend pas l’individu pour un mulet !

Evidemment, des solutions ne manquèrent pas, allant de : « l’oxymore » (en réalité synonyme de niaiserie, ou expression de l’inconcevable), « ruse de ses ennemis », « la Démocratie n’est pas la Liberté »,  opinion suivie de l’interpellation : « la Démocratie est-elle un être vivant ? » « … faite par les Hommes ? », « ou indéfinissable », « ou Démagogie », alors qu’il nous faut avoir le « souci de distinguer ‘Démocratie’ et ‘République’ », « ainsi que Censure positive et négative », même le « Daesch et l’Irak » étant appelés à faire preuve de vie…

Enfin, l’intervention du poète Gilles est restée sur son papier… ou dans sa gorge L

En quête de Vérité, un Homme entreprend un long voyage afin de trouver un gourou. Arrivé en sa présence, il pose la question de savoir « Comment faire pour se maintenir en vie ? », et il lui répond :

- En buvant du thé !

- Quoi ? Je suis venu de si loin, pour apprendre que, pour se maintenir en vie, il suffisait de boire du thé ?

Haussant les épaules, l’autre lui répond :

- Alors, ce n’est pas en buvant du thé !

Carlos

Débat du 25 janvier 2015: « Parler, uniquement, si c’est plus beau que le silence! », animé par Gunter Gorhan.

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Posted on 27th janvier 2015 by Carlos in Uncategorized

Il se peut que le Monde aille MAL! En effet, au cours de la semaine mouvementée qui vient de se terminer, des églises de diverses confessions ont entamé des jours de prière pour un retour au calme social, notamment au Burkina-Faso, à bras avec son projet de décentralisation… Par ailleurs, les grands de cette Terre vont se rendre en Arabie Saoudite… pour des funérailles, celles de son roi ! Puis bien ou mal, le candidat de l’Extrême Gauche Grecque, Alexis Tsipras devint premier Ministre de son pays… Le fait est, qu’imperturbables devant tous ces ébranlements, les habitués du  Café des Phares® se sont accrochés au sujet du Débat qui eut lieu le 25-1-015, et que Gunter Gohran a choisi d’animer: « Parler, uniquement, si c’est plus beau que le Silence ! »

Je suppose que la proposition se fonde sur une maxime d’Euripide « Parle, si tu as des mots plus forts que le silence ! », ce qui a un sens. Autrement, ce n’est pas évident ! Comment juger la parole à l’aune d’une beauté, (toujours subjective), du Silence ? Ou alors, verrait-on là, au fond, une invitation à en finir avec le côté futile de certains propos dans nos bavardages hebdomadaires, un ramdam destiné souvent à sous-estimer les réels dessins du Silence songeur, …créateur ? A moins qu’ il ne s’agisse d’un souci de mesurer, en somme, l’élégante discrétion liée aussi bien au Mutisme qu’à la désinvolture du Verbe, à partir du moment où, dans les deux cas, il est question d’une belle audace ! On sait, par exemple, que le Silence équivaut, en Solfège, au fugace, passager, bref, momentané, mais point négligeable « Soupir », se mesurant au Constant, au Tout, à l’ensemble des Signes porteurs d’une émotion qui nous étrangle, au point d’éventuellement provoquer des Larmes, écoulement destiné physiologiquement à irriguer le globe oculaire, certainement, mais plein de Sens par ailleurs.

En d’autres mots, comme il a été dit, citant Heidegger, « l’écoute serait la naissance des dieux, un bruit intérieur que l’on ressent dans les salles de concert » si le Silence n’est pas aussi beau et utile que ce que l’on a l’intention de faire croire, la communication ne peut pas avoir lieu, et dès lors autant te taire pour de bon ! « Be quite » ! Ca ne paraissait pas être le cas, et on a vu s’ouvrir les vannes des glottes, quoique, d’après Abu Hourayra, ‘c’est la moisson de la langue qui, le plus souvent, jette les gens en enfer’ et, au Portugal, on conseille à celui qui veut parler, de ne pas le faire avant de donner sept tours avec la langue dans sa bouche. Au fond, bien que l’on dise « la parole est de l’argent », il s’avère que « le silence est d’or », et Parler, n’a pas bonne presse ; c’est assimilé à « dégobiller », ou simple outil de « camelots », ou « colporteurs », tandis que « Fermer sa gueule », ou « …la male » serait synonyme de sagesse, …quoique l’appel à le faire s’obtienne en criant « la Barbe ! », et faire taire l’autre, soit l’équivalant de lui « couper la chique », « lui clouer le bec », « lui couper le sifflet », le condamner, somme toute, à sacrifier l’organe de la parole, par un strict « bouche cousue ». Appelant à la rigueur, l’animateur rappelle que, souvent « on ne trouve pas les mots pour le dire, alors que la Poésie y arrive », donnant ensuite la parole à Gilles, qui souligne  « … l’hospitalité de la parole décelée dans le silence… renaissant à son histoire ».

Moralité :

« La Parole est d’argent », mais « Le silence …endort ! »

Carlos

Débat du 18 janvier 2015: « Qu’allons-nous perdre, en perdant la mort? », animé par Bruno Leucoris.

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Posted on 19th janvier 2015 by Carlos in Uncategorized

Après avoir participé à l’émouvante et gigantesque démonstration populaire, en soutien à la Liberté d’Expression ainsi qu’en témoignage de la douleur pour les victimes occasionnées par les actes terroristes ayant frappé « Charlie Hebdo, des policiers et des otages juifs,  Paris a reçu la visite de John Kerry (secrétaire d’Etat au sein du gouvernement de Barack Obama), regrettant son impossibilité d’être là, à ce moment si bouleversant,  peut-être, plutôt parce que ça sentait le roussi ; on ne sait jamais L. Du côté du Café des Phares®, le 18 Janvier 2015, Bruno Leucoris se proposa d’animer un Débat pour lequel il a, lui-même, imposé le sujet de son choix, c’est-à-dire : « Qu’avons-nous perdu, en perdant la Mort ? »

Qu’« Il faut aimer pour vivre », on le savait déjà, depuis le débat du 21-12-014, animé par André, alors, ajoutons y une couche, et voyons « qu’en est-il de la Mort ? »

Peut-on égarer la Mort, tel si l’on se trouvait allégé de son portefeuille, ou l’on avait oublié son parapluie quelque part, et qu’en sus cela nous surprenne ? Certes, « Vivre, c’est perdre » (ce qui est une autre paire de manches)… Là, estime A. Compte Sponville, il s’agit d’être privé de la possession de quelque chose qui dans la Vie ne cesse de grandir, (et on va jusqu’à en calculer l’« espérance » ou ‘désespoir’ de son étendue), bien qu’à chaque instant on meure à soi, à l’autre, …et au Monde, enfin. Au fond, on perd, sans cesse, puisqu’il n’en restera Aucun, l’Eschatologie s’intéressant à la destination dernière de l’Homme…, voire de l’Humanité, au cas par cas, tel celui de Vincent Humbert, jeune Homme tétraplégique, aveugle et muet, suite à un accident de la route, dont le désir était de mourir, ce que lui était interdit par la Loi ! (Finalement, c’est sa mère qui a eu le courage d’enfreindre celle-ci, avec l’aide d’un médecin, mettant un terme à tant de souffrances inutiles).

Prodigues d’idées, les participants au débat ont évoqué de nouveau la « tragédie de ‘Charlie Hébdo », ajoutant « que l’on est vulnérable, mais on peut donner quelque chose à l’autre », constatant « le poids de la mort dans certaines cultures », témoignant d’« avoir vu des Hôpitaux sans Morgue », « entendu qu’il y a des Sociétés où la condition de la mort n’est pas simple », et constatant que « …même le médecin s’y résigne », « la ‘MORT’ étant sortie de notre vocabulaire, au point qu’aucun journal ne l’écrit », d’autres prétendant « qu’il ne s’agit pas là, d’une perte, main d’un gain », ou même que « la Notion est à revoir », puisque, « bien que ça dérange beaucoup de personnes », « la Mort est dans la Vie, et la Vie dans la Mort », « consistant, même, autrefois, en quelque chose de religieux, séparé, donc », ou « restant une affaire de famille », au point que, « dans certains pays on en faisant, d’ailleurs, une ‘fête’», dès qu’il « s’agissait de l’Au-delà ».

On y a ajouté, alors, « la Mort de Dieu », puisque que « Dieu l’a voulue », et le fait, pour l’Homme, « d’aspirer à ‘une jeunesse éternelle », révélant qu’au « XIX siècle, les funérailles étaient l’occasion pour les ‘opposants’ au régime (dont Victor Hugo ou les Communistes) de, réunis discrètement dans le cortège, y comploter sans danger »…

Mais, revenant à nos moutons, voyons voir ! Qu’estimons-nous avoir perdu, avec la mort ?

Puis, résumant cet ordre d’idées, qu’est-ce que : ÊTRE ? D’après le Dico, c’est un Nom masculin, désignant une créature, un individu, une personne.

PERDRE ? Perdre, c’est « égarer »… « Perdre la vie » équivalant à cesser d’exister !

Que pense-t-on TROUVER ? L’Espérance de vie s’agissant d’un Sentiment portant à considérer quelque chose comme devant se réaliser, Vivre « Être-là », en tant que créature, individu, personne, puis la VIE s’avérant comme la Propriété Essentielle des êtres organisés, qui évoluent de la naissance à la mort, et l’EXISTENCE (ex-sistere), le fait de sortir de Soi, donnant libre court à son Être ?

MORT ? (voir, « mourir » ou arrêt du « MOI ») …et là, on ne joue plus, et on ne perd pas, on ne s’égare point ! C’est bel et bien, La CAMARDE ! La MORT, un concept qualifiant l’état d’un organisme biologique qui a cessé de vivre, c’est-à-dire, se trouve en état de rupture dans la cohérence du processus vital.

Les participants au débat, ont entendu que : « en tous cas, avec la Mort, on perd la vie et que l’on risque, là, de tout perdre », « Peut-on vivre éternellement ? », « la ‘Mort’, substantif, ou verbe ‘mourir’ ? »,

Ne point oubliant pourquoi étions là, qu’en est-il de la Mort ? C’est le poète William Blake, à propos d’un bateau qui quitte le port, s’écrie : « il es parti ! Vers où ? … D’autres vont le voir arriver, ailleurs, s’exclamant : « le voilà ! »

Gilles eut le mot de la fin : « … il s’agit de mort, comme un rat qui crève… il y a des morts vivants et des assassins de l’âme… », puis, après quelques trébuchements encore, la séance fut levée…

- Marie !!! C’est l’anniversaire de notre mariage. On tue le cochon !

- Mais !… Il n’y est pour rien, la pauvre bête !!!

Carlos

Débat du 11 Janvier 2015: « Peut-on tout dire ? », animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 12th janvier 2015 by Carlos in Uncategorized

Peut-on parler de tout ? Evidemment que ‘OUI’ ! Les mots passent ! Volent, tels des oiseaux. Ils migrent, comme les hirondelles, ou les cigognes, et quoi de plus beau qu’une envolée de mots au sarcasme Voltairien, par exemple. Il en va autrement du travail de PLUME soit-il écriture ou dessin. L’écrit reste, aussi bien que le dessin, la peinture, les arts en général. C’est en raison de cela que l’Opinion publique Mondiale s’est unie dimanche, afin de manifester publiquement son rejet de l’odieuse tragédie qui, semblable à l’effondrement des « Tours Jumelles » à New York, eut lieu à Paris dans la Rédaction de « Charlie Hebdo », objet d’une « Fatwa », (avis religieux musulman), décimant ses créateurs, « coupables » d’avoir le goût de l’introspection et de l’humour. Puis, comme si cela ne suffisait pas, il y a eu 5 victimes supplémentaires, une Policière Municipale et 4 autres personnes abattues dans un Super Marché casher, pour la seule raison de leur judaïté supposée. 17 victimes au total ! C’est, certainement en raison de cela que, « bouche bée », les participants aux Débats du Café des Phares®, dont le moyen de communication est la parole, ont choisi de philosophiquement se demander, le 11-1-015, « Peut-on tout dire ? », sujet que Nadia Guemidi était chargée d’animer.

Se retenir provocant en général de pénibles constipations, la sagesse conseille donc de « DIRE », de « parler de TOUT »… de s’exprimer de façon claire, précise, avec ironie au besoin, car effectivement « l’On peut Tout dire, … mais pas à n’importe qui », sans doute ! Cependant, au cours de la « Manif » évoquée plus haut, par esprit de solidarité les participants arboraient ostensiblement des autocollants mentionnant « Je suis Charlie » ! « Charlie » parce que je suis vivant, ou « ‘Charlie’ vit, quelque part, en moi ? ». En clair, « Je suis un autre », pensé Rimbaldienne, ou instant poétique, faisant face au dogme. Or, là on ne peut pas être ‘l’autre et le même’ ; on ne peut pas faire l’économie du Deuil, sans risquer la dépression, le suicide, au lieux d’essayer de comprendre toute la gravité du Moment, une Pathologie « borderline ». En effet, c’est étant ‘un autre’, que je peux avoir de la compassion pour quelqu’un distinct de moi, lui manifester mes sentiments… ma peine, puis faire son Deuil, et reprendre son flambeau éventuellement ! 

Or, la question laissait entendre une réticence, c’est-à-dire, il vaudrait mieux savoir se taire, peut-être, si l’on veut dormir tranquille sur ses deux oreilles.

C’est ainsi que les participants présents ont jugé « qu’il ne faut pas heurter les convictions des autres », « la Stalinisation »,  « nous sommes, culturellement, les héritiers de 1789 »… puis on a évoqué Edgar Morin », une dame allemande se plaignant, par ailleurs, de « se trouver face au dilemme : accepter la réalité, ou respecter les convictions de chacun ».

L’animatrice évoquant l’hypothèse que « les caricaturistes auraient voulu inviter les citoyens à la réflexion », un intervenant précisa « que Charlie n’avait fait que répéter les Canards du Danemark », un autre, que « Diderot avertissant que si nous n’osons pas ‘dire’, demain on ne pourra ‘rien dire’ », le suivant rétorqua que « ‘dire’, oui ! Mais ‘écrire’, j’irais pas jusque là », un autre que « c’était un coup pour rien, la majorité des musulmans ne lisant pas les journaux », « que l’Islam n’est pas au même niveau que les chrétiens, juifs ou laïcs, car nous vivons en démocratie », un autre encore « que l’on peut tout ‘dire’, à la rigueur, mais ‘pas l’écrire’, ETC., ETC.

Finalement, Gilles mit un terme à la polémique, au moyen de sa lyrique « Tout dire, dit-elle ; tout dire, dit-il… c’est la lutte finale… Conviviale !… »

Une petite fille arrive à l’Ecole avec un gros bandage sur la tête.

Inquiète, la Maîtresse lui demande :

-Que t’est- il arrivé ?

-Une abeille m’a piquée !

-Mais, c’est un bandage énorme pour une toute petite piqûre !!!!

- Papa l’a tuée avec une grosse pelle !!!!

Carlos

Débat du 4 janvier 2015: « Ni rire ni pleurer, mais comprendre », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 5th janvier 2015 by Carlos in Uncategorized

A peine entamée la nouvelle année, commencèrent les déboires, notamment, avec le crash d’un avion de « Malaisie Airlines », aux abords de Bornéo, et les galères, dues à l’ardue évacuation d’un bateau de croisière ayant prit feu, et de deux autres, chargés de migrants clandestins venus de Syrie qui, abandonnés par les passeurs, au moment d’une la tempête, furent envoyés se fracasser contre les côtes, dans la Mer Adriatique. Ce n’est pas toujours la cause à « pas de chance ». Vas-y piger quelque chose.

Or, afin de renouer avec nos activités philosophiques dominicales, eut lieu, le 4 janvier 2015, au Café des Phares®, l’habituel débat hebdomadaire, dont le sujet choisi, fut justement, « Ni rire, ni pleurer, mais comprendre ! », que Gérard Tissier se chargea d’animer.

Encore une affirmation, alors que nous venons là, pou nous poser des questions ? Cette phrase, « ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre », est une injonction, plus qu’une maxime, attribuée à Spinoza, le philosophe invitant, ainsi l’interlocuteur, à mettre de côté ses émotions, lorsqu’il s’agit d’étudier, objectivement un problème, les rires et les larmes faisant, certes, partager les souffrances ou le bonheur d’autrui, mais mettant en difficulté le raisonnement, car, effectivement, il paraît que les zones cérébrales, responsables de la pensée analytique, s’activent, certes, mais en empêchant l’empathie (et inversement). Une étude fut faite à l’Université de Ohio (USA), 45 étudiants étant chargés de résoudre deux types de problèmes humains, l’un faisant appel à l’ « empathie », l’autre au « raisonnement », et il est apparu que l’activation  des zones associées à l’empathie était désactivée, lorsque celles faisant appel au raisonnement logique l’étaient aussi; par contre, en situation normale (lorsque le sujet n’est pas focalisé sur un problème précis), les deux réseaux peuvent être activés sans mal.

C’était peut-être trop de sable pour notre brouette, alors, nous détournant de la problématique, ainsi que de la distinction à faire entre « comprendre » et « entendre » (être attentif à…), on a, comme souvent, improvisé, les uns arguant qu’il s’agissait, là, « d’une réaction aux manipulations des émotions », « comprendre, bien sûr, mais pourquoi pas ‘rire’ ou ‘pleurer’ ? », « …ça soulage », « ça dépasse l’entendement », «  si l’on dit ‘ni ça, ni cela’, mais quelque chose, ça ne veut pas dire que cette chose annule les autres ; c’est une hiérarchie, une compatibilité », un « déterminisme ». Et l’on a poursuit, affirmant que l’« on a besoin de rire et pleurer, sans toujours comprendre », ou jugeant la « formulation étrange, terminant par ‘mais’, alors que l’on veut ‘être heureux’ » (sic), d’autres arguant que « l’énonciation exacte serait, ‘quand il s’agit de l’humain, il faut distinguer ‘piger’ de ‘comprendre’ », « ne pas aller du pleurer au rire », « je suis d’accord ;  on peut comprendre quelque chose que l’on n’arrive pas à résoudre », « ça ne sert à rien de pleurer », « Spinoza disait que la girouette ne savait rien du vent », «  les émotions collectives, arme des Etats Fascistes, selon Gustav le Bon, repris par Freud », «  un best-seller ayant évoqué : Spinoza avait raison, contre Descartes », l’un affirmant « que l’on va trop vite dans l’interprétation », l’autre soutenant qu’« il faut ‘piger’ et intégrer les affects », un troisième « qu’il est nécessaire de distinguer entre ‘cause efficiente’ et ‘cause finale’ », ou encore que « Socrate, sachant qu’il allait mourir, a dormi tranquille toute sa nuit, dans son lit », voire, « qu’il y a deux Spinoza, l’un à comprendre, l’autre à interpréter »… Finalement, qualifiant le débat de ‘grande qualité’, l’animateur a remercié le publique pour son écoute », et mit un  terme à la séance, alors que des voix réclamaient  la voix du « poète », Gilles, … qui a mis fin au vain exercice.

François : Arthur, je t’appelle de la voiture, avec mon portable.

Arthur : Sois prudent. Ils viennent de dire, à la radio, qu’il y a un cinglé qui roule à contresens.

François : Un cinglé ? Moi, j’en vois des centaines, mon pote !

Carlos

Débat du 28 décembre 2014: « L’Histoire a-t-elle un sens ? « , animé par Hadrien.

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Posted on 29th décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

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