Dialoguons…

4 comments

Posted on 2nd novembre 2010 by Cremilde in Dialogues

Anciens et futurs visiteurs, ici, vous pouvez inscrire vos répliques, vos suggestions, vos souhaits, votre esprit curieux…, que vous soyez érudit ou non.

°°°°//°°°°

Les Choses ne sont pas ce que nous croyons,

nous regardons et nous nous regardons et attribuons un sens/signification à nos regards et pensées.

J’aime à croire que nous donnons utilité au regard (…ne soit que quelques instants durant la tranquillité de nos temps agités) pour se voir, s’apercevoir de la réalité qui nous entoure. Regardant une chaise, automatiquement, nous assumons que cette « chose » est une chaise. Le défi que je propose va dans le sens d’essuyer de notre esprit (pensée, entendement) toutes les préconceptions et jugements pour que, quand nous regardons une chaise, nous puissions voir le monde avec d’autres yeux.

Je lance ce défi parce que je crois que, et avec une autre perspective du monde, nous réussirons à mieux voir autour de nous…

4 Comments
  1. Gunter Gorhan says:

    Crémilde, est-il possible « d’essuyer de notre esprit (pensée, entendement) toutes les préconceptions et jugements » ? C’est une grande question.
    Quant à moi, je pense (avec Hans- Georg Gadamer, père du courant philosophique appelé « l’herméneutique ») que la seule chose que nous puissions faire c’est de devenir conscients de nos « préjugements », selon sa terminologie. Etant devenus conscients, d’autres préjugements (plus « larges », moins étriqués) prennent la place. Ainsi, nous nous élevons de façon spiralique, sans jamais atteindre le sommet d’une vision enfin « objective », « sub specie aeternitatis » (point de.vue de l’éternité ou de Dieu)
    Nous importons toujours dans notre perception/compréhension du réel, de l’objet et d’autrui, notre subjectivité. Celle-ci peut s’élargir sans fin, sans jamais arriver à un état sans limites. Autrement dit, « l’homme passe infiniment l’homme »(Pascal) sans qu’il puisse un jour se dire : j’y suis arrivé définitivement, je n’ai plus à me dépasser : (im)-posture du sage ?
    C’est cela que signifie pour moi « rester vivant « spirituellement » », objectif prioritaire d’une philosophie vivante.
    La philosophie, à mes yeux, doit veiller à ce que ce processus soit sans fin, que la question « qu’est-ce que l’homme ? » ne trouve pas de réponse qui le fixerait ; cf. Nietzsche : « L’homme est l’animal non fixé ».

    2nd novembre 2010 at 12 h 57 min

  2. Elke Mallem says:

    En faisant mon petit tout sur les sites du café des phares, j’ai découvert la disparition de quelques contributions sorties de ma plume. Cela me préoccupe : je voudrais bien comprendre.
    J’apprécie cet espace d’expression pour affiner ma pensée. Tous les textes publiés y contribuent. Le processus est toujours le même : je réagis à (réaction reptilien : attrait, rejet), je considère (j’aime, je n’aime pas) puis j’apprécie : d’accord, pas d’accord…. et j’engrange : l’expression de l’un enrichit la capacité de penser de l’autre. Même les polémiques, les jugements de « valeur » concernant les uns et les autres « donnent » quelque chose, ont un effet, et à chacun de travailler avec ces effets. L’avantage des échanges épistolaire : le mot écrit reste et il est plus facile de maintenir le contact « coûte que coûte ». Dépasser ma répulsion, revenir pour considérer l’objet de ma peur, de ma colère. Or, quand je constate la disparition d’un de ses textes, c’est comme si on faisait disparaître la personne qui l’a écrit. Le fantasme de l’inacceptation plane, et c’est un fantasme inconfortable. Il sera peut-être utile d’afficher les règles d’expression et les modes de modération pour ne pas générer ce genre de « floue ».

    2nd novembre 2010 at 7 h 49 min

  3. Vanderhoost Julien says:

    Salut à tous, moi, ce que j’en dis: vis ta vie c’est assez dûr pour certains ; pourquoi chercher compliqué alors qu’on peut faire simple (pas toujours). Parfois la réponse n’est pas loin

    Julien

    2nd novembre 2010 at 21 h 06 min

  4. Vanderhoost Julien says:

    Ce que j’en dis , c’est que parfois, la solution n’est pas loin et c’est tout;bye

    2nd novembre 2010 at 21 h 14 min

Laisser un commentaire