Le débat du 31 juillet 2011 :  » La résistance peut-elle être un refus de la démocratie ? » animé par Claudine Enjalbert.

5 comments

Posted on 26th juillet 2011 by Cremilde in Comptes-Rendus

 

La poésie, au temps des présocratiques, n’était pas distincte de la philosophie.

La révolution socratique, autrement dit la coupure entre mythos et logos, ou en termes plus contemporains : « la coupure épistémologique » n’avait pas encore fait ses ravages mortifères…

Donnons donc au poète la responsabilité de rendre compte de nos échanges dominicaux :

Peut’- on dire que La résistance’ est’ un refus de La démocratie ?,       Claudine Enjalbert,

 

entre L’indignation et L’Acte’- engagement,

La résistance’ est’ un, Vivant, Levain, ferment,

une Levure-fondation, un fondement,

de La démocratie, c’est’ un comportement …

un choix, de dire NON, de désobéissance’,

et d’un refus … en conscience …                                         

de L’injustice’, et du mensongeL’imposture, hypocrisie, de L’un …des …sens’!,

en prenant Le risque … de se jeter’ À L’eau … de celle … de celui … qui se Lance …

qui plonge’, et qui se compromet, en soi, une’ exigence’,

un jugement, une démarche’, et, en confiance’,

une révolte’, opposition, qui naît’, éclot … jaillit, explose’, en soi, propre révolution,

un moyen, inventé, d’Arriver’À ses fins, en recherche’, une quête … manifestation,

innovante’, et en Vue … d’Aboutir À sa fin … faire’ face … tenir  tête’, Aux manipulations, Aux’ influences, À toute forme de pression,

À toute’ indignité, La résistance’ est  transgression, Au « désordre’ établi »

elle est « Appel d’urgence », Au changement, d’option, de L’existence’, essence’,

et …sens’, de L’existence’, et Vie …Vent  de Libre … résistance … naît …sens

À La transformation,

sociale’, en progression,

et, du pain sur La planche’, À  « faire’ … forger » ( Vincent Roca ), À L’établi,

 

Avec PierreMendèsFrance’,

en La France’, en Sous-France’,

et dans  La Résistance

France Libre de  de Gaulle’, enActe … La Parole … d’espérance,

 

« Je porte, toujours, en moi, intacte’, et pure, comme’ Le diamant,        La flamme,

de La révolte »,                      Claude Cabanes, L’Humanité, …                L’Âme,

de La résistance, « fidèle rebelle », À mon enfance,

propre révolution …                                                                                     Gilles Roca,

 

« Combat, de Franc-tireur, de La Résistance’

À … notre Libération »,

 

Cas-fée-Philo  des  nés-nus-Phares,                        31 juillet 2011, ces-jours  de  Thermidor,

de résistance phare’, …                                 et de Libération, Le  terme’…y …dort !         G R

5 Comments
  1. Gabriel says:

    Une chose gênante : on ne précise aucunement dans l’énoncé, résistance de la part de qui . Si le sujet se réfère aux évènements du monde arabe , on est forcé d’admettre que c’est le peuple qui résiste ( c’est un échantillon d’opinions diverses ) . Le terme  » démocratie  » nous amène à considérer la démocratie en tant que projet idéal à atteindre et non pas un régime corrompu…La démocratie c’est donc la souveraineté du peuple .
     » La résistance est le refus de la démocratie  » devient :  » Le peuple s’oppose à la souveraineté du peuple  » . Quand on voit les milliers de manifestants et leurs demandes, on se doute bien que cette phrase est fausse . Il ne s’agit pas de résistance mais de révolte car la période d’acceptation, de silence ,de connivence parfois ,a duré trop longtemps . On trouve les mots révolte, rebellion, révolution , mais pas résistance .

    26th juillet 2011 at 17 h 22 min

  2. carlos says:

    De quoi a-t-on discuté ? Voyons !!!!! La résistance n’est pas une forme de gouvernement ! Sa raison d’etre est de s’opposer (s’il le faut) à tous les systèmes politiques, de l’autocratie à la république, en passant par la démocratie. C’est une autre histoire. Le pantalon n’a rien à voir avec les fondements…

    26th juillet 2011 at 23 h 06 min

  3. Elke says:

    Je ne sais pas de quoi on a parlé dimanche dernier, je n’y étais pas non plus. Bien entendu, le mot « résistance » a du activer les souvenirs liés au mouvement d’opposition déclenchée par l’occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale. Mais fondamentalement, il y a à considérer que chaque objet dans le monde, qu’il soit vivant ou inerte, dispose d’une certaine résistance qui lui permet d’assurer son état, rester un « objet » identifiable par sa forme et une certaine continuité d’existence. « Résister » vient du verbe latin « se tenir ferme ». En ce qui concerne les « objets » animés, cette fermeté doit être souple pour permettre la transformation nécessaire dans tout processus de croissance, qualité essentiel du vivant. D’où la nécessité pour l’homme d’interroger de façon permanente sa façon de « résister ». Pour moi, la question par conséquence n’est pas tant « qui » résiste, mais plutôt à quoi on résiste et comment. Nous résistons à des « forces contraires » (une force qui s’attaque à l’intégrité de l’objet) en opposant une force plus forte, ou nous cherchons à dériver les forces contraires, voire les utiliser à nos propres fins. L’homme est passé maître à utiliser les forces externes pour palier à sa faiblesse constitutionnelle! Le titre du débat suggère qu’on puisse « résister » à la démocratie. Définissons la démocratie comme une forme particulière de «l’être ensemble ». Forme dans laquelle la « place » des « objets » qui composent la société démocratique, est définie par un certain nombre de règles. Résister à la démocratie, cela sera alors le refus de ces règles. Maintenant, il se trouve qu’une règle fondamentale en démocratie consiste justement à pouvoir débattre, de mettre en question les règles existantes. Ceci induit sûrement des sentiments d’insécurité. Qui dit insécurité (menace de l’intégrité de l’organisme) dit « mobilisation de forces pour s’opposer ». C’est ainsi que dans toute société fait surface régulièrement la tendance à vouloir en finir avec le conflit qui est pourtant constitutionnel de la vie tout court. Résister à la démocratie, ce serait de refuser le conflit, le débat. Une démocratie sans débat, sans conflit n’est plus « démocratie ». Une démocratie n’est plus démocratie si elle se met à refuser la transformation de certaines règles, transformation rendue nécessaire par le changement du contexte, du à l’émergence incessante de nouvelles configurations problématiques. Vient ici une nouvelle interrogation : qu’est-ce qu’un problème en contexte de fonctionnement démocratique? Ce qu’est « problème » pour l’un (un salaire insuffisant, par exemple) n’est pas un problème pour l’autre (qui profite d’un salaire indécent, par exemple). Par malheur, le débat démocratique est plus souvent alimenté par la voix de celui qui touche un salaire indécent puisqu’il a le temps de débattre de ses problèmes (par exemple un taux d’imposition excessif qui mettrait en danger sa fortune…) pendant que la personne au salaire insuffisant passe son temps à chercher à joindre les deux bouts pour boucler son mois (un vrai exploit qui peut forcer l’admiration!). L’exemple récent de la vie du mouvement philo au café des phares nous montre la difficulté de définir un problème et nous montre comment la transformation des règles induite par le constat d’un problème peut générer de nouveaux problèmes insoupçonnés! La résistance saine doit savoir distinguer entre « vrai » et « faux » problème. Vaste débat….

    26th juillet 2011 at 9 h 22 min

  4. Grün, says:

    C’est terrible! Elke continue à ne voir dans l’opération autoritaire et totalement anti-démocratique, pour le coup, que  » la transformation des règles induite par le constat d’un problème peut générer de nouveaux problèmes insoupçonnés!  » Alors il s’agit de « la transformation de règles par le constat d’un problème »? Et le constat par qui? Vous ne vous êtes pas posé la question?
    Et quel problème? Cela non plus vous ne vous l’avez pas posé?
    Hitler, qui je n’aime pas citer, mais vous avez fait allusion à la résistance en Allemagne nazi, a aussi « changé les règles par le constat d’un problème » (le « problème juif », selon leur terminologie). Mais qui l’avais constaté? Bien sûr, cela a généré « des nouveaux problèmes insoupçonnés », pour quelques millions de personnes !
    Ce qui est terrible est l’insignifiance de la langue. Quand rien ne veut dire grand chose.
    Manque de contenu et de compte-rendu, vous donnez la parole au versificateur, soit ! Il a dit quelque chose qu’il faudrait quand même retenir:
    « un refus … en conscience …
    de L’injustice’, et du mensonge … L’imposture, hypocrisie,… »
    On peu se demander à laquelle faisait-il allusion…

    26th juillet 2011 at 16 h 58 min

  5. Elke says:

    Grün, la vie continue au café philo. Pourrions-nous enfin arrêter cette polémique récurrente et nous centrer sur les sujets proposés? J’essaie tout simplement de contribuer au débat malgré l’absence de compte rendu qui se font rare en ce temps estival. Je note que vous utilisez mes arguments: puis-je en déduire qu’ils n’étaient pas si mauvais? Ne pourriez-vous pas accepter en toute simplicité que je n’ai pas la même perception que vous de la réalité du changement qui a eu lieu au café des phares? Je ne peux y voir, avec la meilleure volonté du monde, une manœuvre anti-démocratique. Bien au contraire! J’ai pu constater aujourd’hui la richesse d’un débat animé par un « nouveau » qui a bien voulu prendre le risque du changement. Il dispose d’un cadre de référence différent que les animateurs habituels, et en cela, il est source d’enrichissement pour tous. Résister à ce changement là? Pourquoi donc? Je pense devoir utiliser mes forces pour des combats plus sérieux!

    26th juillet 2011 at 22 h 31 min

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