Le débat du 4 septembre 2011 : « L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit « , animé par Bernard Benattar.

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Posted on 30th août 2011 by Gunter in Comptes-Rendus

Le débat du 28 août 2011 :  » Destinée et volonté « , animé par Sabine Miniconi.

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Posted on 22nd août 2011 by Gunter in Comptes-Rendus

Le débat du 21 août 2011 : « Ici et maintenant », animé par Jean-Luc Berlet.

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Posted on 17th août 2011 by Gunter in Comptes-Rendus

A écouter quelques échos immédiats post-débat, le débat de ce dimanche 21 août n’a pas rempli les espoirs de tous les participants. Nous n’avons pas assez parlé de ceci, pas assez parlé de ça…. Impossible d’épuiser un sujet aussi banal que « ici et maintenant », le fameux « hic et nunc » dans un « ici et maintenant » de même pas deux heures. Suspendu entre ce qui n’est plus et ce qui n’est pas encore, cet « ici et maintenant » s’avère particulièrement difficile à saisir. S’en préoccuper, une situation « intenable », s’exclame, désespéré, un participant : Le moment présent ne tient pas ! Heidegger s’en serait déjà inquiété : le moment présent s’évapore en passé dès qu’on le touche. Pourquoi donc en parler? L’analogie du présent avec le point théorique « zero » en mathématique est évoqué. Un point ? Non, cela ne plaît à tout le monde. On propose une tâche. Une tâche ? Pourquoi pas une bulle qui nous enveloppe ? La zone de contact avec l’environnement. Bulle : cela fait bondir. « Se retirer dans sa bulle », c’est se désengager, ne pas rencontrer l’autre. La bulle peut protéger, mais devenir aussi prison, c’est vrai. Mais nous avons une sphère d’influence, un périmètre d’action. « Ici et maintenant », peut-être la « zone » de la rencontre possible, limité par la zone de la rencontre impossible. Trop de distance : pas de rencontre possible. Pas assez de distance : intrusion, confusion. Oui, la rencontre a été souvent évoquée, me semble-t-il. Rencontre, par exemple, des temps différents : Le passé infiltre le présent et en fait partie intégrale. L’imagination envoie des antennes vers le future, oriente notre action. Le future fait donc également partie du présent. Ou’ en pensaient les anciens ? Indissociable de l’école d’Epicure, nous dit-on. Profiter de l’instant présent, l’hédonisme, quoi. Avons-nous parlé beaucoup du plaisir ce dimanche? Non, pas vraiment. Que faire de l’instant présent ? N’est-ce pas l’unique « lieu » d’action ? Curieux juxtapposition, dans cette expression, du lieu et du temps. Déjà : comment définir le temps dont l’expérience varie selon la situation? Le lieu, la localisation : Ici : ni en haut, ni en bas, mais là. Par rapport à quel ailleurs? « Ici et maintenant », un instant infiltré par le passé et parasité par l’avenir. En tant qu’adulte responsable, nous avons l’orgueil de pouvoir anticiper l’effet de nos actions du moment au point de chercher à ne pas faire n’importe quoi. On ne peut plus profiter du moment présent comme les enfants qui le dégustent « vierge » de peur, de responsabilités. Malgré les apparences raisonnables de l’adulte, l’expérience montre que, si l’intention est souvent bonne, l’effet de ses actions est bien moins prévisible. Le futur devenu présent nous réserve donc toujours des surprises… qu’il s’agit de recevoir. Oui, le moment présent interroge notre capacité de recevoir. Le débat philosophique du dimanche ne déroge pas à cette réalité. Recevoir dans le cadre du débat philosophique non seulement le discours attendu mais aussi celui qui irrite, qui s’écarte, qui tire dans l’autre direction que celle qu’on avait envie d’entamer. Recevoir le discours de l’autre et le travailler, l’intégrer dans une toile de sens, une pensée cohérente dans l’ici et maintenant d’un débat philo …
Ce travail n’est pas toujours de tout repos. Nous aimerions profiter, au moins le dimanche, de ses moments sympathiques ou nous ressentons le sentiment agréable qu’on appelle « plaisir » et qui signe, à croire Spinoza, « le chemin d’une moindre perfection vers une perfection plus grande ». Mais l’autre borne du développement humain, c’est le sentiment de frustration. On l’aime moins, c’est vrai. A entendre les commentaires de mécontentement à chaud ce dimanche, je me suis dit : le débat n’a peut-être pas plu, mais il a sûrement fait bouger quelques certitudes!

Elke

Le débat du 14 août 2011 : »Dieu est-il mort ?  » animé par Nadia Guemidi.

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Posted on 9th août 2011 by Gunter in Comptes-Rendus

DIEU EST-IL MORT ?

Débat animé par Nadia Guemidi le 14 Août 2011.

Ce matin, l’animatrice : Nadia Guemidi, a choisi le sujet : « Dieu est-il mort ? ». Malgré les problèmes techniques dus au mauvais fonctionnement des micros, nous avons quand même pu réfléchir (sans micros pendant la quasi-totalité du débat !) aux deux concepts : Dieu et la mort.

On a tout de suite pensé à la phrase de Nietzsche : « Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué ! ».

Cependant, dans la société occidentale, beaucoup de personnes croient en l’existence de Dieu : ce ne serait pas : Dieu meurt, mais Dieu demeure !

On a, de plus, parlé de l’idée de Dieu : serait-ce Dieu qui serait mort ou l’idée de Dieu ?

On a aussi parlé des différentes croyances, notamment du polythéisme et du monothéisme. Nous nous sommes interrogés sur le « type » de Dieu dont on veut parler et le « type » de mort : est-ce une mort physique ? Spirituelle ?

Pendant longtemps, dans l’histoire de France, les rois ont gouverné le pays en instaurant une monarchie de droit divin. Le 14 juillet 1789, c’est la prise de la Bastille. Le 21 janvier 1793, Louis XVI est décapité. Cette décapitation ne symboliserait-elle pas le fait que l’on a aussi décapité Dieu ?

Cela voudrait alors dire que Dieu a existé… D’ailleurs, dans la citation de Nietzsche, il y a un présupposé : Dieu a existé puisque « nous l’avons tué ! ».

Quelques petites touches humoristiques ont été ajoutées au débat, notamment la phrase de Woody Allen : « Dieu est mort, Marx est mort et moi-même, je ne me sens pas très bien ».

Par ailleurs, le questionnement sur Dieu peut être un questionnement sur la volonté de puissance. Mais, de quoi parlons-nous dans ce cas ? Serait-ce de Dieu lui-même ou de l’idée de Dieu ?

Finalement, nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité de centrer le débat sur Dieu plutôt que sur l’idée de Dieu.

D’autre part, on a pu évoquer l’idée que Dieu est lié à plusieurs concepts comme la nature, le déterminisme, le hasard et la finalité. Comme ces quatre concepts existent toujours dans notre monde et concernent l’Homme de près ou de loin, on pourrait faire l’hypothèse que Dieu n’est pas mort…

On a aussi parlé de la peur. En effet, la peur nous pousse à réagir et nous plaçons Dieu en rapport avec la peur du moment. Nous ne pouvons pas toujours agir et changer les choses dans notre monde, nous nous servons alors de Dieu : nous l’utilisons comme prétexte… Il s’agirait alors d’un Dieu qui renaît à chaque nouvelle époque, en même temps que l’apparition d’une nouvelle peur.

Il faut quand même rappeler que c’est l’Homme qui a « inventé » Dieu et que l’Homme fait intervenir Dieu lorsque cela l’arrange !

Alors, l’Homme a certainement besoin d’un retour à la rationalité, sans s’en remettre à Dieu pour prendre des décisions. Et, comme Dieu n’est pas définissable, il faut bien que l’Homme combatte ses peurs.

En conclusion, nous avons dit que Dieu sauve l’Homme et que même son idée nous fait plutôt du bien au XXIème siècle. Le XXIème siècle sera-t-il alors spirituel ?

En tout cas, la question de Dieu est toujours un mystère et la question : Dieu est-il mort ? reste ouverte. Même si l’idée de Dieu fait appel à une certaine grandeur, l’Homme n’a toujours pas la perception de Dieu et n’est toujours pas en mesure de le définir.

En tout cas, j’ai trouvé que ce débat était vraiment intéressant, merci beaucoup Nadia !

Nicolas Ségarra.

Le débat du 7 août 2011: « Le réel et la réalité, quelle différence ? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 2nd août 2011 by Gunter in Comptes-Rendus