Le débat du 21 juillet 2013 : « Sommes-nous prisonniers de nos habitudes ? « , animé par Claudine Enjalbert.

2 comments

Posted on 17th juillet 2013 by Gunter in Uncategorized

2 Comments
  1. Gilles ROCA says:

    Sommes-nous prisonnier(s) de nos’ habitudes ?, Claudine’ Enjalbert, Aux Phares,

    habitudes … repères … socle … L’ordinaire … règles … familières … fléchés, banalisés, et confort,
    et prison, sans’ effort,
    nos cloisons, spatio-temporel, rituel, notre’ Auto-détermination, ou, notre … propre … horloge … biologique’, Automatisation, et La routine … répétition, basiques … dignes des-loges’…
    us’ et coutumes … tradition(s), règles statiques … sous contrôle … permanence … des choses … Lieux’,
    en réflexe’, en retrait, prisonnier,
    d’un milieu,
    Au Je … du ballon … prisonnier,
    du Soi, du Moi, L’habitude … L’égo … Le Je … du Soi, du Moi, Le Vieux …
    cérémonieux,
    cérémonie des dieux’,
    et, « cérémonie des’ Adieux »,
    nous sommes … prisonnier(s) … de L’habitude … de nous-même(s), où nous nous sommes réfugiés,
    notre’ intime … dilemme’, Aimanté,
    Limité,
    par La sécurité,
    des murs de notre … propre … privilégiée …
    personnalité,
    c’est Le cas,
    Gilles Roca,

    Cas-fée-Philo des Nés-nus-Phares, 21 juillet 2013,
    de Messidor
    en Thermidor,
    nos’ habitudes … phares … sous nos phares … prisonniers, sur nos’ Ardentes braises,
    et sur Le gril, et dans nos fers,
    d’enfer’,
    il faut Le faire !,
    G R

    17th juillet 2013 at 21 h 41 min

  2. Elke says:

    Comme d’habitude, nous avons fait groupe autour d’un thème choisi dans une liste proposée par les participants. Prisonnier de ces habitudes ? Non, puisque nous sommes libre de venir ou de ne pas venir. La preuve en est que les rangs sont plus clairsemés ce jour d’été que d’habitude. Dés le départ, le débat nous dévoile l’aspect positif des habitudes : cela donne un certain sentiment de continuité, un sentiment de sécurité. L’équilibre est trouvé entre l’environnement est les besoins du sujet, une zone de fonctionnement confortable. Et dans l’espace de sécurité ainsi dégagé pourrait s’ouvrir un véritable espace de créativité. Émergerait là une autre question : qu’est-ce qui nous empêche alors d’être créatif ? Cela nous amène à parler des espaces d’habitudes « contraintes » : le travail, la pression sociale qui restreint notre liberté d’agir. Des habitudes « bonnes pour le regard social », sont-elle toujours « bonne pour soi » ? Comment différencier des bonnes et des mauvaises habitudes ? Fumer, c’est une mauvaise habitude. Pourquoi on n’arrive pas à s’en défaire. Les circuits du plaisir : Le bénéfice biochimique de la cigarette est plus grand en terme de plaisir que le bénéfice économique, par exemple. Le cerveau reptilien est au contrôle qui ne sait pas encore inhiber ses comportements. Le plaisir immédiat prime, l’anticipation dans le futur par le jugement sur un comportement n’est pas encore possible. S’enfermer dans ses habitudes, ce serait alors de rester centré sur ses besoins propres, immédiat, sans pouvoir s’inscrire dans un réseau d’interactions plus large ? Dans une trajectoire de vie qui sait dans le présent anticiper le future? Nous évoquons le repli identitaire quand des groupes isolés continuent à perpétuer des habitudes acquis dans un lieu ailleurs, dans un contexte particulier ou le sens de l’habitude ne s’inscrit plus dans le bon ajustement à l’environnement mais dans la fidélité à une filiation. Quelles sont les motivations pour de telles habitudes qui manifestement heurtent les habitudes du groupe « d’accueil »? Un agrippement au passé parce que le présent est trop difficile et l’avenir trop incertain? Une revendication à la différence ? Quelles sont les « habitudes » vestimentaires acceptables, inacceptables au sein d’une société ? Le lien entre habitude et tradition et culture s’entrouvre. ..
    Le lien sémantique « habitat » et « habitus » construit une structuration du temps et de l’action qui permet de sauvegarder un sentiment de sécurité et de continuité dans l’univers complexe des informations qui ne peuvent être traité tous: s’appuyer sur quelques éléments stables est autant plus important que l’environnement est imprévisible. Le lien entre habitude et contrôle est évoqué. Puisqu’on maîtrise les situations habituelles, le contrôle est peut-être moins nécessaire et c’est la que s’insère l’espace de liberté, de penser à autre chose qu’à l’unique sauvegarde de soi? L’excès de sécurité, on le sait, génère l’ennui. Comment il s’articule avec l’habitude? C’est l’ennui qui nous donne envie de rompre avec les habitudes? Mais la peur du risque est telle pour certains, que même en rompant avec les habitudes, ils recréent des habitudes : chercher partout ou on va la répétition du même : même confort, même alimentation, même type de populations…. Et puis : tout le monde ne s’ennuie pas au sein de ses habitudes. La contrainte des habitudes diminue quand on a fait de vrais choix de vie : choisir son travail, signer un contrat de travail de manière réfléchie, pouvoir adapter son trajet afin de trouver un équilibre sur la crête du « ni trop ni pas assez ». Au terme de ce débat, je me dis qu’il s’agit de créer l’espace d’équilibre et d’ancrer cet espace dans des « bonnes habitudes », ce qu’on appelait jadis la discipline. Savoir se maîtriser et maîtriser l’espace dans lequel on évolue. Non dans une posture d’agrippement et de contrôle d’un espace inerte, chosifié, mais dans une dynamique interactionnelle qui permet de faire la place au changement qui nous traverse, nous, les humains, lovés ou secoués dans un monde vivant en perpétuel changement.

    17th juillet 2013 at 9 h 49 min

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