Débat du 16 Février 2014: « Peut-on vivre avec Philosophie ? », animé par Aloïs Sandner.

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Posted on 17th février 2014 by Carlos in Uncategorized

Ayant assisté, avides d’exploits, aux succès de la France aux cours des Jeux Olympiques d’Hiver à Sotchi, en Russie, ainsi qu’à l’incroyable prouesse d’un sauteur à la perche, Renaud Lavillenie, qui, ayant atteint 6,16 mètres a établit un nouveau record du monde du saut à la perche, et suivant en même temps la Virée diplomatique de François Hollande aux USA, le Peuple français a pris connaissance aussi de la remise du Rapport de la Cour des Comptes à la Présidence, alors que les amis de « Sophie » s’intéressaient, particulièrement, au Débat « Peut-on vivre avec Philosophie ? », qui eut lieu le dimanche 16 Février 2014, au Café des Phares®, s’efforçant de creuser la question qui leur fut soumise au cours de la séance qu’Alois Sandner animait, ce jour-là.

Ça nous travaille. Au fond, on peut tout, sauf avaler un parapluie et l’ouvrir dans le ventre, ou danser frénétiquement sur une tête d’épingle. Pourtant, le dernier 22 Décembre, la studieuse assemblée qui fréquente le Comptoir philosophique de la Bastille avait déjà glosé sur le thème « Le monde finira, rien n’est moins indubitable ! », puis, ce Dimanche-ci, elle vint à se demander si nous sommes à même de philosopher au quotidien, alors que l’ancien précepte, établit par Aristote, se soucie de ne pas mélanger les torchons et les serviettes, proposant un ordre des priorités de la « vie bonne » : « Primo vivere, deinde philosophari », (« d’ABORD vivre, et philosopher, APRES »), c’est-à-dire, accepter en priorité le fait d’exister pour de vrai, tout simplement, avant de nous livrer à des raisonnements, élégants, peut-être, mais incapables de nous faire oublier nos tracas, ce qui avait amené aussi Karl Marx à juger « que nous avons déjà assez pensé le monde et qu’il nous faudrait à présent le transformer », une façon de chambouler notre manière de l’appréhender, comme, plus tard, le préconisa également Arthur Rimbaud, dans « La lettre du voyant », jugeant que « Je est un autre »… et, « si le cuivre s’éveille clairon, il n’y y a rien de sa faute », question de dire que l’Homme ne vit uniquement que « de pain et d’eau fraîche ».

Il fut observé que « vivre ‘avec’… et vivre ‘la’…, ce n’est pas la même chose… », et quelqu’un d’autre nota « que les deux vont bien ensemble, le tout dépendant dans quelle région du globe (orient ou occident) on se place ». « J’habite face ‘Au Père la Chaise’ et me souviens qu’en Algérie il fallait enterrer tout de suite les morts qui représentaient une menace… », « il y a une vie après la mort », « vue la célébrité de Picasso on ne peut pas parler de sa mort ». « Il y aussi la notion de dette », « la certitude que d’autres existent, même si je ne suis plus là », « on célèbre les morts, pas la mort ». On évoqua le « ‘Viva la muerte’ crié dans l’Université de Salamanca par un franquiste, auquel Miguel de Unamuno a répliqué par un discours resté célèbre, suivi « des poussières d’étoiles que nous serions », « rien ne se perd, rien ne se créée, tout se transforme », « mourir ce n’est pas facile », « c’est une ritournelle ».

L’heure fatale arriva, Gilles fit l’éloge de nos échanges puis, pour qu’il n’ait le dernier mot, l’ultime intervenant assena que « mort et vie, tout a un sens ». 

En quête de « Vérité philosophique », un quidam partit par monts et par vaux à la recherche d’un gourou, trouvé enfin quelque part dans une grotte au Pendjab, et lui demanda « Comment vivre avec Philosophie ? »

- Le secret de la Vie du Philosophe se trouve dans une tasse de thé…, lui dit-il.

- Quoi ? J’ai fait tout ce chemin pour savoir « comment vivre avec philosophie » et vous me dites que cela se trouve dans une tasse de thé ?

Le gourou hausse les épaules, et marmonne :

- Alors, ce n’est peut-être pas dans une tasse de thé !

 Carlos