Débat du 19 Octobre 2014: « Elever l’impuissance jusqu’à l’impossible. », animé par Alois Sandner..

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Posted on 20th octobre 2014 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du 13 au 19 Octobre, on a constaté que tout ne va pas pour le mieux en ce monde, puisqu’en Octobre on s’attend à une nouvelle éclosion du virus Ebola qui atteindra même les USA, une violente tempête de neige s’est déclenchée au Nepal, alors que Hong Kong s’enfonce dans une dangereuse crise économique et qu’en France, on assiste, dans sa course à l’Elysée. Il en ressort, également, qu’au Synode de Rome, l’Eglise Catholique ne s’accorde point sur la doctrine à suivre à propos des couples divorcés ou homosexuels, tandis que, déterminée dans sa course à l’Elysée, Marine le Pen fait, de plus en plus, parler d’elle. C’est peut-être la raison pour laquelle, au Café des Phares®, les participants  réunis ont choisi pour thème de leur débat : « Elever l’impuissance jusqu’à l’impossible » (sic), animé par Alois Sandner.

Constat, ou Défi ? Interrogation, ou Affirmation ? Périphrase ou Hyperbole ? va savoir !

D’abord, hélas, il ne s’agissait point là d’une question, en effet, mais d’une simple affirmation, constatation, souhait, destin ou fatalité, susceptible d’avoir, au demeurant, un dénouement décevant, en deçà de nos espoirs, tel ce qui s’est passé avec Icare, en raison de ses ambitions immodérées, face à son défi hasardeux, pari, gagné pourtant, par Louis Blériot (25/8/1909) traversant pour la première fois le Canal de la Manche en 27 minutes. Arriver à l’impossible, tout en étant impuissant pour le faire. Chapeau !

Désolé, mais nous étions mal partis pour répondre au contenu d’une telle question, d’autant plus que, comme si l’on prétendait joindre « la faim à l’envie de manger », il s’agissait de chercher à faire en sorte que « l’impuissance atteigne l’impossible » et, risquant de nous enfoncer dans le terrain de la psychanalyse, constater, dès lors, un déficit sémantique de nature à nous égarer. Puis, il faut avouer de surcroît que, par ailleurs, l’assertion relève d’une naïveté déconcertante, l’expérience nous enseignant que s’élever dans l’air à l’aide seulement de ses propres membres, est impossible, et nous étions, dès lors, invités à jeter nos béquilles, et à nous confier donc au seul sortilège de l’improvisation : essayant de Hausser…, Eriger, donc, l’« Impuissance jusqu’à l’Impossible »,  effort probablement voué à l’échec ! Et pourtant…

Beaucoup d’idées ont été avancées, telles par exemple : « Il y a des choses qui semblent impossibles, ou invraisemblables, comme la vitesse de la lumière », « En Chine, autrefois, il n’y avait pas d’autorité », « impuissance équivaut à ‘passivité’ », « trois voies sont laissées à l’Autorité : 1) La voie légale, 2) La manière psychologique, 3) L’attentisme, ou façon politique », et, si tout échoue, La Terreur. Puis, on a ajouté : « le recours à la clandestinité », la « mention de Badiou et Lacan », « qu’il faut parer à l’échec scolaire des enfants » et, étant donné que « Dieu est le seul être à même de résoudre tous les problèmes », sachant que « l’‘impossible’ n’est pas français » (slogan de Mai 68), « l’important serait d’arriver », « ‘La Salamandre’ d’Allan Tanner », et tout à l’avenant… « le « ça ira, de 1789 », se trouvait à même de faire l’affaire…

Gilles a, finalement mis un terme à la l’extravagance que la raison a plaisir à se permettre, de façon hebdomadaire, clamant, pour terminer, que : « … impossible n’est pas français », et la salle fut évacuée dans les instants qui suivirent.

- Est-ce que c’est impossible, pour les tigres, d’attaquer, lorsque l’on porte une lampe électrique ?

- Ca dépend, si tu arrives, ou pas, à prendre, en même temps, ta lampe… et les jambes à ton cou!

Carlos