Débat du 23 Novembre 2014: « L’Avenir, on ne l’attend pas, comme un train; on le fait! », animé par Gérard Tissier.

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Posted on 24th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Sur le terrain Politique, la Semaine de la Solidarité Internationale fut un événement de relief, de ces jours-ci, de pair avec d’autres faits moins glorieux, tels que le Congrès de l’UMP, qui promettait d’être houleux en raison du coût de la dernière Campagne Présidentielle, (le sport du « smart phone piégé » se propageant dans toutes le couches de la Société) ou, les déboires du Président Hollande, victime d’une atteinte à la vie privée par le biais  de photos,  prises va savoir par qui… Quoi qu’il en fut, le 21, les amateurs de vin ont a goûté joyeusement le ‘Beaujolais nouveau’, et le dimanche, 23 Novembre 2014, nous avons, sans sourciller, fait face au Débat philosophique hebdomadaire qui eu néanmoins lieu, au Café des Phares®, Gérard Tissier, qui l’animait, ayant choisi pour thème « L’Avenir, on ne l’attend pas, comme un train ; on le fait ! ».

« On le fait ! » Quelle prétention ! Peut-on le « FAIRE », l’Avenir ? Fabriquer de la temporalité ? C’est le plus banal des constats que, s’opposant au Passé, l’Avenir est un Moment FUTUR, dans la flèche du Temps, le Présent étant couramment évalué à 3 secondes à peine. Dès lors, on peut à la rigueur l’observer, dans la trajectoire convenue du Soleil, ou le « Lire », puisque Stephen Hawking en a écrit « Une Brève Histoire », et les diseuses de Bonne Aventure en font un métier, le décryptant dans les lignes de la main. Et pourtant, en fieffés bonimenteurs, nous nous prêtions l’arrogance d’affirmer, sans sourciller, être capables de le FAIRE, en regardant passer les rames de Métro, peut-être, ou en croisant des aiguilles de Tricot, entretien pratiqué durant les Heures d’attente devant la Guillotine. Pourquoi pas ! Ce qu’y est sûr, c’est que l’on a, toujours, tout essayé pour le retarder, le Temps, au point de lui causer des plis semblables à ceux d’un accordéon, des rides ! Ou, alors, des encoches, comme l’on constate dans les Puzzles, par exemple ; ce jeu de patience destiné à occuper les désoeuvrés, dans la reconstitution d’un Train Fantôme, de l’Arc du Triomphe, ou de la Place de la Bastille, entre autres, voire, en jouant au Billard, aux Echecs, ou au Babyfoot, nous demandant « Quelle était la couleur du Cheval Blanc de Napoléon ? », et… Aux Micros Citoyens ! :-), au lieu de nous poser des questions métaphysiques !

Mais, ne point faisant la fine bouche, les philosophes, ou simples assistants, présents, ont puisé dans leurs ressources, affirmant que « Octavio Paz conseillait aux jeunes de ‘ne rien attendre’ du XXI Siècle, mais que celui-ci attendait tout d’eux », que « Sacha Guitry considérait la nuit comme étant la terrible certitude du lendemain », « Saint Augustin, dans ‘Philo Magazine’ : ‘ce que existe, c’est la durée’». Puis, quelqu’un proclama que : « le Présent, on le fait, certes, mais, de quel Avenir nous parle-t-on ? », et quelqu’un d’autre affirma « qu’il y a ‘avenir’ et ‘projet’. Or, tout le monde se souvient de la ‘fin du monde’ promise pour l’an 2000 », ou de « Heidegger considérant que le temps qualitatif c’est celui de l’Avenir, ‘Être sur le point d’agir’, l’être humain étant ‘un projet jeté’» dans « une existence qu’il n’a pas choisi », « que chacun doit trouver sa place », « est-ce que le ‘on’ représente un ‘collectif’ ? », tandis que d’autres jugeaient que « l’‘avenir’ est un passe-temps », entre « pessimistes et optimistes »

Puis, le temps venu, Gilles mit fin à la séance, déclamant sa poésie : « … ».

Le mari :

- Qu’est-ce qu’il y a à manger, ce soir ?

Puis :

- Qu’est-ce qu’il y a à manger, ce soir ?

Et encore :

- Qu’est-ce qu’il y a à manger, ce soir ?

La femme :

- Pour la troisième fois, du poulet !

Carlos

Débat du 16 Novembre 2014: « Plus de Lois, est-ce plus de Liberté ? », animé par Eric Zernik.

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Posted on 17th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Alors que le problème du Climat et de l’Energie, ainsi que les Evénements Politiques survenus au Burkina Faso, occupaient une place de relief dans l’Agenda du Parlement Européen, l’inquiétude à propos du Développement Durable intéressant particulièrement, de son côté, les administrateurs de la Faculté de Sciences Poe,… au Café des Phares®, les participants présents ont choisi, sous la conduite d’Eric Zernik, de pencher leur curiosité sur la question suivante : « Plus de Lois, est-ce plus de Liberté ? »

Qu’est-ce que le cul a à voir avec le pantalon ?, si je peux me permettre l’expression. C’est-à-dire, quel type de subordination logique aurait-il entre la Liberté et un certain quantum de Lois ou de contrôle Policier ? Quel rapport avec la Loi, la Liberté, et la Police, ne serait-ce qu’en raison de la séparation des Pouvoirs ? La devise « Liberté, Fraternité, Egalité », constitue un Principe Républicain, inscrit sur le fronton de chaque édifice public, et dans l’ordre des trois compétences, (pouvoir Législatif, Juridique et Exécutif, rassemblés dans les mains des représentants du Peuple), chaque citoyen a son X millième de l’autorité suprême qui, pour être reconstituée, nécessite l’addition de toutes les parcelles, la Police ne formant qu’un Quatrième Pouvoir, soumis aux trois premiers car, par expérience, tout le monde sait ce que ça peut bien donner une Police Autonome et libre de ses mouvements (voir la Police de Vichy). L’être humain a toujours eu le sentiment de vivre sous le contrôle de forces qui le dépassent. Persuadé, pourtant, qu’un destin gouverne toutes choses, la Liberté serait une valeur absolue. Illusion ? Fatalisme ? Destin ? Autant se taire.

Mais, c’est parti, mon Kiki ! On démarra, donc, avec « les 10 Commandements, qui nous ôtent la liberté de faire », passant de là au « droit positif », à « Antigone et Créon » et, sans sourciller, « aux Multinationales, comme groupes de pouvoir », ou « les libertés personnelles », « l’attitude de Robespierre, voire, la suspicion généralisée », aussi bien que « la gêne à accréditer la thèse, puisque la démocratie évite l’anarchie, alors que l’on a un devoir d’obéissance », « les lois nazies étant abjectes », faisant complément d’objet, avant de poursuivre :

« Aux USA, tout ce qui n’est pas objet d’interdiction, est permis, tandis qu’en France ce n’est qu’autorisé ». Il fut aussi suggéré de faire la différence entre ‘décrit’ et ‘prescrit’, et évoquée l’anecdote « des camionneurs devant le tunnel interdit à partir d’une certaine hauteur, mais qui pensaient s’en sortir vue l’absence de police », « le Contrat social », « la Liberté Personnelle et la Volonté Générale », « la différence entre sujet psychologique et sujet concret », « les dispositifs policiers qui transforment la Loi en Règlements », aussi bien « que le problème est pire que la solution », … etc., etc..

Gilles nous a gratifiés de son analyse poétique, jugeant que : «… nécessité fait Loi,… que trop de Loi tue la Loi… que la Loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure… à part la Loi de la Liberté… », et la partie fut terminée comme elle a commencée.

L’un :

- Pourquoi un éléphant est-il gros, gris et doté d’une trompe ?

L’autre :

- Parce que, s’il était petit, blanc et rond, ce serait une aspirine.

Carlos

Débat du 9 Novembre 2014: « Faut-il promettre? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 10th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Que de tracas ! Aux USA, le Président Obama se trouve en difficulté, à l’occasion des élections de « demi-mandat », tandis que François Hollande s’est exercé à faire une Conférence de Presse, adressée aux français, en vue de l’aider à remonter sa Cote de Popularité, au plus bas dans les sondages, et alors qu’au Moyen Orient on ignore comment remettre les wagonnets sur les rails, afin d’établir une situation de Paix, condition de progrès dans une région qui en a bien besoin, le 9 Novembre 2014, au Café des Phares®, Michel Turrini a entreprit d’animer le Débat du Jour, pour lequel il choisît comme thème, entre une dizaine d’autres propositions, la question : « Faut-il promettre ? »

Quelle question !!! « Promettre », tel quel ! Qui plus est, « Faut-il! » Pour quoi faire ? Se donner au salutaire exercice de gruger sans scrupules son vis-à-vis ? Ca ne mange pas de pain. Où est l’intérêt philosophique d’une telle question, si l’on peut facilement y répondre par ‘oui’ ou par ‘non’, sans conséquence directe, que l’on soit quelqu’un d’intègre ou bonimenteur ? Elle est bien bonne ; l’art pour l’art ? Il ne s’agit pas du doute transcendant « To be or not to be », « Promettre ou ne pas promettre ». Non ! Il y va du fait de « Promettre », sachant que « ce qui est promis est dû ! », au cas où l’on tient à avoir une bonne réputation. Où est le problème, si tout l’univers n’est que ça, la Promesse tacite que demain tout sera là, comme au premier jour, tant que l’Apocalypse, avec ses Cavaliers et tout, ne s’annonce pas ? Nous aurions, donc, pu nous demander, plutôt, « Faut-il ‘tenir’ ses promesses! », chacun s’obligeant à orienter sa vie, dans le souci de, librement, « tenir sa parole », …ou pas, et j’entendais déjà, Georgette Plana, chantant : « Promesses, Promesses/ Hommage à ceux qui les tiennent. / Je te promets la Lune,/ Je te promets monts et merveilles ; / Promesses, promesses ! »

Le fait est que « la Chose » est partie, comme toujours, sur les chapeaux de roues…, sans plus de précautions que ça… C’est-à-dire, se demander « qu’est-ce qu’une « Promesse » ! A quoi engage-t-elle, explicite ou tacitement, étant un fait constaté dans la vie quotidienne de chacun, dès que le réveil sonne pour nous tirer du lit, afin de nous envoyer à l’action, regagnant nos différents postes de travail ? Le phénomène se trouve si présent, aussi bien dans la nature, sous forme de « prémices », tel que sont nommés les premiers produits de la terre, ainsi que les premiers nés du troupeau, offerts, autrefois De quoi se mêle-t-on, donc, si les promesses n’engagent que ceux qui les tiennent, et qui sont un acte commun, libre, légitime, de tout temps usité, sans causer aucun doute ?

En fait, c’est le « Faut-il » qui moisit l’agrume, par son côté « injonction », ou imposition, tacite, alors qu’une « Promesse » est un engagement délibéré, réfléchi, intentionnel, voulu, avec donc l’intention de le tenir, constituant ainsi, l’affaire de chacun, sans préjugé moral. Mais, faute de merles on mange des grives, et c’est parti, mon kiki !

« Il y a une sorte de moralisation dans le faut-il », constata quelqu’un et, à partir de là, Ricoeur fut appelé à la rescousse, avec la question subsidiaire, « qu’est-ce qu’une bonne vie », « estimée, en général à cent ans », de laquelle on est passés « au mariage », fidélité que « l’on ne peut pas promettre, puisque l’on n’en a pas la certitude », le sujet étant jugé « intéressant et, à la divinité, en gage, ou témoignage d’amour, en raison du prodige constaté, à l’évidence. profond », alors que d’autres « se demandaient s’ils tiendraient jusqu’au bout », voire « où va-t-on avec 10 euros par jour », ou différenciant « celui qui promet de celui qui reçoit la promesse », « sentiment lié à l’espoir », « que Nietzsche parlait de ‘promesses d’amour’ et pas de ‘sentiments », « le chaos s’installant dès qu’il n’y a pas de promesses », d’autres estimant « qu’il ne faut jamais rien promettre », car « on ne sait pas si le soleil va se lever demain », même si « Dieu connaissait Abraham et Abraham Dieu », le « tout étant une question de confiance », « Nietzsche (encore) étant d’avis qu’il faut se faire confiance à soi-même », « étant donnée sa vitalité ». « C’est une question de Foi », « comme deux et deux font quatre », ou « le juge qui dit ‘racontez-moi votre vie, et j’y trouverai des éléments pour vous condamner à mort ». « On peut raconter des fonds et des merveilles ».

Tout étant passé en revue, Gilles déclama sa poésie : « Objectif, finalité/ Tenir parole/ En Acte/ Où l’on va de son Être… »

Un peintre chez son Galeriste :

- Alors, comment ça se présente, au niveau des ventes ?

- J’ai une bonne, et une mauvaise nouvelle…

- Quelle est la bonne ?

- Un homme est passé, me demandant si vos œuvres prendraient de la valeur après votre mort, et, comme je lui dit que « oui ! », il a tout acheté.

- Wow !!!! Génial !!!!! Et quelle est la mauvaise ?

- C’était votre médecin !

Carlos