Débat du 16 Novembre 2014: « Plus de Lois, est-ce plus de Liberté ? », animé par Eric Zernik.

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Posted on 17th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Alors que le problème du Climat et de l’Energie, ainsi que les Evénements Politiques survenus au Burkina Faso, occupaient une place de relief dans l’Agenda du Parlement Européen, l’inquiétude à propos du Développement Durable intéressant particulièrement, de son côté, les administrateurs de la Faculté de Sciences Poe,… au Café des Phares®, les participants présents ont choisi, sous la conduite d’Eric Zernik, de pencher leur curiosité sur la question suivante : « Plus de Lois, est-ce plus de Liberté ? »

Qu’est-ce que le cul a à voir avec le pantalon ?, si je peux me permettre l’expression. C’est-à-dire, quel type de subordination logique aurait-il entre la Liberté et un certain quantum de Lois ou de contrôle Policier ? Quel rapport avec la Loi, la Liberté, et la Police, ne serait-ce qu’en raison de la séparation des Pouvoirs ? La devise « Liberté, Fraternité, Egalité », constitue un Principe Républicain, inscrit sur le fronton de chaque édifice public, et dans l’ordre des trois compétences, (pouvoir Législatif, Juridique et Exécutif, rassemblés dans les mains des représentants du Peuple), chaque citoyen a son X millième de l’autorité suprême qui, pour être reconstituée, nécessite l’addition de toutes les parcelles, la Police ne formant qu’un Quatrième Pouvoir, soumis aux trois premiers car, par expérience, tout le monde sait ce que ça peut bien donner une Police Autonome et libre de ses mouvements (voir la Police de Vichy). L’être humain a toujours eu le sentiment de vivre sous le contrôle de forces qui le dépassent. Persuadé, pourtant, qu’un destin gouverne toutes choses, la Liberté serait une valeur absolue. Illusion ? Fatalisme ? Destin ? Autant se taire.

Mais, c’est parti, mon Kiki ! On démarra, donc, avec « les 10 Commandements, qui nous ôtent la liberté de faire », passant de là au « droit positif », à « Antigone et Créon » et, sans sourciller, « aux Multinationales, comme groupes de pouvoir », ou « les libertés personnelles », « l’attitude de Robespierre, voire, la suspicion généralisée », aussi bien que « la gêne à accréditer la thèse, puisque la démocratie évite l’anarchie, alors que l’on a un devoir d’obéissance », « les lois nazies étant abjectes », faisant complément d’objet, avant de poursuivre :

« Aux USA, tout ce qui n’est pas objet d’interdiction, est permis, tandis qu’en France ce n’est qu’autorisé ». Il fut aussi suggéré de faire la différence entre ‘décrit’ et ‘prescrit’, et évoquée l’anecdote « des camionneurs devant le tunnel interdit à partir d’une certaine hauteur, mais qui pensaient s’en sortir vue l’absence de police », « le Contrat social », « la Liberté Personnelle et la Volonté Générale », « la différence entre sujet psychologique et sujet concret », « les dispositifs policiers qui transforment la Loi en Règlements », aussi bien « que le problème est pire que la solution », … etc., etc..

Gilles nous a gratifiés de son analyse poétique, jugeant que : «… nécessité fait Loi,… que trop de Loi tue la Loi… que la Loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure… à part la Loi de la Liberté… », et la partie fut terminée comme elle a commencée.

L’un :

- Pourquoi un éléphant est-il gros, gris et doté d’une trompe ?

L’autre :

- Parce que, s’il était petit, blanc et rond, ce serait une aspirine.

Carlos