Débat du 9 Novembre 2014: « Faut-il promettre? », animé par Michel Turrini.

1 comment

Posted on 10th novembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Que de tracas ! Aux USA, le Président Obama se trouve en difficulté, à l’occasion des élections de « demi-mandat », tandis que François Hollande s’est exercé à faire une Conférence de Presse, adressée aux français, en vue de l’aider à remonter sa Cote de Popularité, au plus bas dans les sondages, et alors qu’au Moyen Orient on ignore comment remettre les wagonnets sur les rails, afin d’établir une situation de Paix, condition de progrès dans une région qui en a bien besoin, le 9 Novembre 2014, au Café des Phares®, Michel Turrini a entreprit d’animer le Débat du Jour, pour lequel il choisît comme thème, entre une dizaine d’autres propositions, la question : « Faut-il promettre ? »

Quelle question !!! « Promettre », tel quel ! Qui plus est, « Faut-il! » Pour quoi faire ? Se donner au salutaire exercice de gruger sans scrupules son vis-à-vis ? Ca ne mange pas de pain. Où est l’intérêt philosophique d’une telle question, si l’on peut facilement y répondre par ‘oui’ ou par ‘non’, sans conséquence directe, que l’on soit quelqu’un d’intègre ou bonimenteur ? Elle est bien bonne ; l’art pour l’art ? Il ne s’agit pas du doute transcendant « To be or not to be », « Promettre ou ne pas promettre ». Non ! Il y va du fait de « Promettre », sachant que « ce qui est promis est dû ! », au cas où l’on tient à avoir une bonne réputation. Où est le problème, si tout l’univers n’est que ça, la Promesse tacite que demain tout sera là, comme au premier jour, tant que l’Apocalypse, avec ses Cavaliers et tout, ne s’annonce pas ? Nous aurions, donc, pu nous demander, plutôt, « Faut-il ‘tenir’ ses promesses! », chacun s’obligeant à orienter sa vie, dans le souci de, librement, « tenir sa parole », …ou pas, et j’entendais déjà, Georgette Plana, chantant : « Promesses, Promesses/ Hommage à ceux qui les tiennent. / Je te promets la Lune,/ Je te promets monts et merveilles ; / Promesses, promesses ! »

Le fait est que « la Chose » est partie, comme toujours, sur les chapeaux de roues…, sans plus de précautions que ça… C’est-à-dire, se demander « qu’est-ce qu’une « Promesse » ! A quoi engage-t-elle, explicite ou tacitement, étant un fait constaté dans la vie quotidienne de chacun, dès que le réveil sonne pour nous tirer du lit, afin de nous envoyer à l’action, regagnant nos différents postes de travail ? Le phénomène se trouve si présent, aussi bien dans la nature, sous forme de « prémices », tel que sont nommés les premiers produits de la terre, ainsi que les premiers nés du troupeau, offerts, autrefois De quoi se mêle-t-on, donc, si les promesses n’engagent que ceux qui les tiennent, et qui sont un acte commun, libre, légitime, de tout temps usité, sans causer aucun doute ?

En fait, c’est le « Faut-il » qui moisit l’agrume, par son côté « injonction », ou imposition, tacite, alors qu’une « Promesse » est un engagement délibéré, réfléchi, intentionnel, voulu, avec donc l’intention de le tenir, constituant ainsi, l’affaire de chacun, sans préjugé moral. Mais, faute de merles on mange des grives, et c’est parti, mon kiki !

« Il y a une sorte de moralisation dans le faut-il », constata quelqu’un et, à partir de là, Ricoeur fut appelé à la rescousse, avec la question subsidiaire, « qu’est-ce qu’une bonne vie », « estimée, en général à cent ans », de laquelle on est passés « au mariage », fidélité que « l’on ne peut pas promettre, puisque l’on n’en a pas la certitude », le sujet étant jugé « intéressant et, à la divinité, en gage, ou témoignage d’amour, en raison du prodige constaté, à l’évidence. profond », alors que d’autres « se demandaient s’ils tiendraient jusqu’au bout », voire « où va-t-on avec 10 euros par jour », ou différenciant « celui qui promet de celui qui reçoit la promesse », « sentiment lié à l’espoir », « que Nietzsche parlait de ‘promesses d’amour’ et pas de ‘sentiments », « le chaos s’installant dès qu’il n’y a pas de promesses », d’autres estimant « qu’il ne faut jamais rien promettre », car « on ne sait pas si le soleil va se lever demain », même si « Dieu connaissait Abraham et Abraham Dieu », le « tout étant une question de confiance », « Nietzsche (encore) étant d’avis qu’il faut se faire confiance à soi-même », « étant donnée sa vitalité ». « C’est une question de Foi », « comme deux et deux font quatre », ou « le juge qui dit ‘racontez-moi votre vie, et j’y trouverai des éléments pour vous condamner à mort ». « On peut raconter des fonds et des merveilles ».

Tout étant passé en revue, Gilles déclama sa poésie : « Objectif, finalité/ Tenir parole/ En Acte/ Où l’on va de son Être… »

Un peintre chez son Galeriste :

- Alors, comment ça se présente, au niveau des ventes ?

- J’ai une bonne, et une mauvaise nouvelle…

- Quelle est la bonne ?

- Un homme est passé, me demandant si vos œuvres prendraient de la valeur après votre mort, et, comme je lui dit que « oui ! », il a tout acheté.

- Wow !!!! Génial !!!!! Et quelle est la mauvaise ?

- C’était votre médecin !

Carlos