Débat du 26 Avril 2015: « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du Monde », animé par Michel Turrini.

1 comment

Posted on 28th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

Que de malheurs ! Le Séisme annoncé pour le Népal, a effectivement eu lieu à Katmandou, avec un bilan désastreux, notamment  pour des vies humaines, tandis qu’en Libye la situation politique se dégrade, provoquant une immigration désordonnée sur les côtes de la Sicile qui a déjà coûté des centaines de victimes naufragées, et qu’en Indonésie, pour des faits discutables, un français de 51 ans, Serge Atlaoui attend son exécution dans le couloir de la mort à Cipinang, les participants présents au Débat du 26 Avril 2015, au Café des Phares®, qu’animait Michel Turrini, portèrent leur dévolu sur une affirmation encore : « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du Monde ».

Ce précepte est attribué à Confucius, et fut aussi utilisé par Albert Camus dans « L’Homme Révolté », (‘mal nommer un objet, c’est ajouter aux malheurs de ce monde’), voire, maintes fois verbalisé, auparavant, par d’autres philosophes, dont Chomsky, qui poursuivait « …ne pas les nommer c’est nier notre humanité », lui-même étant victime de l’opprobre en France.

Mais, bien que souvent, dans notre « messe » hebdomadaire, des participants s’obligent à « parler », et surtout à « parler pour ne rien dire », il faut considérer que le « silence est d’or » étant souvent plus éloquent que des dizaines de paroles, raison pour laquelle les religieux font fréquemment un « jeûne » de mots, au cours de « Retraites », faites d’examen de conscience et de « bouche cousue ».

Le « Quiproquo », issu du langage pharmaceutique, est un « Malentendu » qui mène prendre une chose pour une autre, ou quelqu’un pour son semblable, le tout étant préférable au fait d’ignorer, si l’on suit Ferdinand de Saussure, qui insiste, lui, sur l’acte de la communication, le Dialogue. Analysons, donc, l’élément linguistique « DIA », indiquant Séparation, Distinction, sans oublier les Qualités du Langage, qui exige Clarté, ni, si l’on veut peaufiner, les Figures de Style (allégories, anaphores, chiasmes, ellipses, euphémismes, hyperboles, métaphores,  oxymores, antiphrases, etc.) ou encore des Sketches humoristiques, comme celui de Raymond Devos,

Là, dans notre « Forum », c’est chacun pour soi, ainsi, ‘tirant à hue et à dia », nous avons récolté des : « Sois heureux et tais-toi », « est-ce une affaire de morale ? », « Faut-il cultiver notre Jardin ? », « Pourquoi le ‘Barça’ a battu le ‘PSG’ ? », ou « différencier : 1) « Les philosophes qui ne s’appliquent qu’à définir les mots ! » 2) « à mettre les faits d’un côté », suivis, dans la foulée « du ‘Mariage gai’ », « l’Indiscipline du Monde Economique qui exige ‘efficacité’ et ‘rentabilité’, ainsi que « la différenciation entre ‘terroristes’ et ‘héros’, lors des attentats à caractère revendicatif », intervention amendée dans la foulée, par le correctif «  c’est l’effet qui compte, selon que cela se passe dans le terrain protégé par l’Islam, ou par les USA et ses alliés », ce à quoi ont succédés, « la différenciation entre ‘signifiant et signifié’, et l’appellation d’un ‘chat un chat’ »;  .

Ca commençait à tourner en rond, mais la Montre vint mettre fin à la polémique, non sans que Gilles troque l’aridité de la controverse, récitant son interprétation de la colle, au sujet de laquelle nous avons brûlé un soupçon de notre matière grise : « …Mensonge, imposture, lupanar…

Au commencement d’un Débat Philosophique, un Ange apparut à l’animateur lui proposant de choisir pour thème la « Sagesse », la « Beauté », ou l’« Euro ». Celui-ci choisit « La Sagesse ». Un éclair traversa la salle, et l’animateur fut pétrifié, une auréole sur la tête, les yeux rivés sur son micro. Un participant lui chuchota à l’oreille : « Dis quelque chose ! ». Alors, l’animateur murmura : « J’aurais dû choisir l’Argent »

Carlos

Le débat du 19 avril 2015 : « L’imagination est-elle plus importante que le savoir ? », animé par Adrien.

0 comments

Posted on 14th avril 2015 by Gunter in Uncategorized

Débat du 12 Avril 2015: « Quels sont les enjeux d’une mort sous anesthésie?

3 comments

Posted on 13th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

La semaine ayant été prodigue de vie, mouvement et déplacements, dont le plus notoire fut celui du Président François Hollande à Alger et Tlemcen, en  République Algérienne, où il s’est risqué à affirmer que « la reprise est là », sans oublier l’achat à la France de quelques « Rafales » par le Gouvernement Indien, ou la victoire obtenue par le Kénian Mark Korir dans le Marathon de Paris, le souci manifesté au Café des Phares®, au cours du Débat qui eut lieu le 12 Avril 2015, fut un peu plus terne, voire morbide, se posant la question de savoir, « Quels sont les enjeux d’une mort sous anesthésie ? », au cours d’une controverse conduite par Bruno.

La manœuvre était tout simplement motivée par le souci de s’interroger, finalement, à propos des tenants et aboutissants constituant la Proposition de « Loi Claeys-Leonetti » sur « La Fin de Vie », récemment adoptée par l’Assemblée Nationale.

Bien que le Suicide soit interdit par les Instances Religieuses, quoique ayant été pratiqué, individuellement, par maints Philosophes, Hommes Libres ou Désespérés, en raison de problèmes personnels paraissant insurmontables, il est concevable d’au moins y songer, l’Euthanasie étant une façon d’y mettre aisément un terme, et tel fut le cas, abondamment commenté, celui de Vincent Lambert. Suite à un accident de la route, il se trouva plongé dans un état d’inconscience assez long et précaire pour, en accord avec sa famille, prendre la résolution de cesser l’absorption de toute nourriture, le but essentiel étant de ne pas laisser le moribond livré à lui-même, dans ses Derniers Instants, lui manifestant des sentiments d’attachement et de respect, l’Expiration constituant, elle, la Fin du Voyage.

Est-on compétant pour le décider, une fois qu’il y a des moyens passifs pour le faire ?

Comme il est permis d’au moins y songer, le linge, ad hoc, fut lavé en famille et, comme habituellement, on a eu droit à tout, souvent, hélas, à côté de la plaque :

« Est-on compétant pour en juger ? », « La Loi du 17 mars l’interdit ! », « la Carte Vitale a tout informatisé, et s’impose au médecin », « il y a des questions économiques en jeu ; ça peut durer longtemps ! », « le cerveau, lui, ne survit que quelques instants », « on pourrait inscrire, peut-être, ce désir quelque part ! », « La Loi n’arrive pas par hasard ; ce sont des questions économiques, le système des retraites est en faillite, et il faut réduire le nombre de gens pris en charge », « la Transplantation d’organes est strictement contrôlée », « le problème est difficile à résoudre, et tout le monde sait que l’on peut finir parler sous la torture » ; Saint Pierre ayant trahi son Maître pour moins que ça », « et cliniquement, ça se passe autrement ! ». Il était Temps de dégager !

Gilles a fait son interprétation poétique de la question et, la salle étant dégagée, les fans de sport se sont penchés sur les barrières, admirant le dévouement des coureurs…

Dans une Galerie d’Art, un type aborde une fille, et lui demande de sortir avec lui Dimanche.

- Non, Dimanche, je me suicide !

- Et que faites-vous, Samedi soir, alors ?

Carlos

Débat du 5 Avril 2015: « L’émotion et les émotions, à quel prix? », animé par Nadia Guemidi.

2 comments

Posted on 6th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

La ligne politique à établir dans les rapports Hommes-Femmes étant un des soucis majeurs de la Société Contemporaine, beaucoup de Gestes Publics et Manifestations d’Encouragement à la Bonne Entente eurent lieu dans ce sens, au cours de la Semaine écoulée, en même temps que l’Attention à réserver à l’Emploi des Jeunes, pour lesquels des actions spécifiques ont été réservées, tandis qu’au Café des Phares®, le 5 Avril 2015, avait lieu l’habituel échange de vues sur un sujet philosophique, à propos de « L’émotion, et les émotions, à quel prix ? que l’animatrice, Nadia Guemidi, a choisi parmi 11 autres.

Sachons, déjà, qu’à l’origine du terme « Emotion », il y a le verbe Latin « emovere », « faire sortir hors de », pour lequel, le Grec emploie le mot «σǔγκίνσή» et, en ligne de mire, nous trouvions la Sensation, le Sentiment ou la Sensibilité, affectant l’Âme et les Passions, voire, la Conscience ou, creusant bien, même la Douleur ! Tout cela, a t-il un Prix ? Voyons ! Regardons-en, déjà, la Liste, ou les Etiquettes, qui en général changent selon les saisons, quoique, dans le Catalogue Général des Emotions, on trouve au moins deux centaines de ces Affects. Je suppose qu’elles n’on pas toutes les mêmes origines, que leurs buts différeraient et que, leurs effets ou conséquences, n’étant pas similaires, leur Prix serait donc à déterminer, certainement, ou à comparer d’après une liste à consulter, affichée, néanmoins, on ne sait pas où. C’est ce que fait l’acheteur averti, puisque, peut-être, comme toute marchandise, la valeur de l’Emotion dépendrait des Saisons ou, tout simplement, de l’Offre et de la Demande !

L’auteur du Sujet a confié que, celui-ci, serait lié à « une recherche sur l’Âme », supposant que l’on en a une, ce qui paraît logique, mais il a aussitôt soulevé le soupçon du premier intervenant :

Il se demandait si, « lorsque l’on sait ce que c’est qu’‘une ‘Emotion’, un ‘Sentiment’, ou une ‘Sensation’, le verbe ‘Sentir’ ne surgit-il pas, aussitôt, dans le sens de ‘Percevoir’ ou ‘Eprouver ‘ ? Y a-t-il un prix à payer ! »

Puis, comme habituellement, se sentant obligé d’apporter son grain de sel, tout le monde s’est exprimé… untel  jugeant que « c’est l’amour, la passion, etc. », tel autre « qu’il est difficile d’en parler d’une façon quantifiée », d’autres encore « que c’est le fait de voir des gens studieux », ou «  le 11 Janvier/ 11 Septembre : la Révolution Russe… », voire « la Rencontre, e-movere », « l’avis de Castoriadis (l’erreur de Descartes) », « l’erreur propre à l’Homme », « ‘une agitation interne momentanée’, d’une part, de l’autre, un état affectif vécu dans la durée», ou encore « ‘émotion’ = joie collective ; ‘sentiment’= contentement individuel », alors que pour d’autres, il s’agissait « d’un rapport entre ‘joie’ et ‘souffrance’ (sœurs jumelles), d’après Nietzsche », « le fait d’avoir une bonne retraite », « le Marché, inflationniste des œuvres d’Art », «  Le ‘sublime’, si l’on suit Schopenhauer », «  la Cote des Artistes »,

Gilles en a fait son interprétation lyrique de la Transaction, et l’Affaire fut conclue en bonne entente et dans la belle Humeur.

Un Gendarme fait arrêter un Automobiliste, vient jusqu’à sa portière et lui dit :

- Papiers !!!

- Ciseaux !!!, lui répond l’autre. J’ai gagné !

Carlos

Le débat du 29 mars 2015 : « Pourquoi l’express de 10h15 est-il toujours l’express de 10h15 (même si les wagons, les passagers, etc. ne sont pas les mêmes) ? », animé par Alain.

0 comments

Posted on 1st avril 2015 by Gunter in Comptes-Rendus |Uncategorized

Au cours de la semaine, un Pilote d’Airbus A320, de la Compagnie Germanwings, après s’être enfermé dans la cabine de son appareil, l’ a envoyé volontairement contre la montagne, entraînant avec lui 149 personnes dans la mort. En France, les citoyens s’adonnaient consciemment à leur devoir électoral, tandis que le Président faisait une visite de courtoisie à son homologue Tunisien. C’était du lourd. Alors, pour alléger, peut-être, un peu l’atmosphère, au Café des Phares®, comme des petits enfants, les participants présents ont fini par « Jouer au Train », au cours du Débat-Philo du 29 Mars 2015, l’animateur, Alain Lecoris, ayant choisi pour thème du jour : « Pourquoi l’Express de 10h,15 est-il l’Express de 10h,15, si les wagons ne sont pas les mêmes ? » que, si mon souvenir est bon, il dit avoir lu, dans un bouquin…
PEU IMPORTE !!!! Oubliant l’histoire de « L’Homme qui regardait passer les trains», de Georges Simenon, essayons de décliner, néanmoins, le truisme proposé, comme s’il s’agissait d’une devinette, et regardons de plus près !!! « PAS LES MÊMES WAGONS » ! « LES MÊMES » que Quoi ? que Quand ? que Quels autres ? Est-il si intrigant, au niveau de la pensée, qu’une Composition Ferroviaire change le matériel roulant, selon les besoins du Trafic, plutôt que d’obéir tout simplement à la Pendule ou au Prospectus ? Désolé, mais, ça fait un peu, « L’Homme qui regardait passer les trains » ! En effet, il se trouve que, dans les campagnes, les paysans se rendent compte de l’heure qu’il est, lorsque passe l’Express de 10’15, indifférents à la couleur des wagons, et encore plus aux passagers qui voyagent dedans. Chaque chose change, « PANTA REI » !
… Effectivement, l’Horaire ne varie point, sinon il n’en serait pas un !!! Le Matériel Roulant, OUI ! Il le peut.
En outre, (quoique les Temps affichés sur le Panneau Indicateur de la Gare, ou votre Fiche Horaire, ne soient pas une PROMESSE, et n’aient rien à voir avec le confort, apparence ou dissimilitude du Matériel Roulant circulant sur la Voie X ou Y d’une Station Ferroviaire, voire d’Autocars), étant donnée la disparité du Trafic quotidien, (qui va des ‘Wagons Tombereaux’, remplis de ferraille, aux ‘Wagons de Luxe’ ou même ‘Wagon-lit’). Pour la bonne régulation d’une telle Circulation, UN PLAN de Roulement est pré-établi, avec des horaires bien définis, faisant en sorte qu’un Train ne quitte pas une Gare, sans que celui se trouvant dans la suivante ne l’ait dégagée, le tout à l’aide de téléphones propres au réseau, de drapeaux, sifflets, morse, etc., et, selon des Codes bien définis. Vue cette nécessité, je me remémore, à l’occasion, le spectaculaire accident arrivé en Gare de Montparnasse, le 22 Octobre 1895, la Locomotive ayant éventré toute la façade pour rester suspendue de la hauteur d’un deuxième étage, sur la Rue de Rennes. Enfin ! N’importe quel Môme est capable de faire la distinction entre le Prospectus et le Film qui va être projeté ; ce n’est pas le Prospectus du Cinéma (ou l’Horaire des Trains) qui fait rêver ; c’est le Voyage !
Le fait est, donc, que chacun a voyagé dans sa tête, laissant savoir que « ça paraît évident ; suis-je toujours le même ? », ou affirmant « l’importance du sujet », dès qu’il nous interroge sur « l’authenticité d’un vrai changement », « que l’on change de plus en plus de tout : de voisin, de maison, ou de femme », ou même, « évoquant « le groupe ‘rock’ les ‘Players’ », jugeant que « c’est vieux comme le monde », voire la chanson « Non, je n’ai pas changé… » de Julio Iglesias, déclarant même que « c’est un sujet important, puisque l’on change de plus en plus de tout », « l’avion qui s’est écrasé, se serait-il écrasé avec un équipage différent ? », « le changement de sexe », «  le fait qu’en nous, le fond profond ne change pas », « Vivre sa ‘doxa’, c’est très vague », « la nécessité de trouver un nouvel équilibre », « à chaque changement polymorphique se présente un problème d’entropie », « Qu’es-ce que le Temps Universel ? », « Le drame du manque de mots qui nous habite ».
Enfin, « A’ chaque tête, son avis » !!!!