Débat du 12 Avril 2015: « Quels sont les enjeux d’une mort sous anesthésie?

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Posted on 13th avril 2015 by Carlos in Uncategorized

La semaine ayant été prodigue de vie, mouvement et déplacements, dont le plus notoire fut celui du Président François Hollande à Alger et Tlemcen, en  République Algérienne, où il s’est risqué à affirmer que « la reprise est là », sans oublier l’achat à la France de quelques « Rafales » par le Gouvernement Indien, ou la victoire obtenue par le Kénian Mark Korir dans le Marathon de Paris, le souci manifesté au Café des Phares®, au cours du Débat qui eut lieu le 12 Avril 2015, fut un peu plus terne, voire morbide, se posant la question de savoir, « Quels sont les enjeux d’une mort sous anesthésie ? », au cours d’une controverse conduite par Bruno.

La manœuvre était tout simplement motivée par le souci de s’interroger, finalement, à propos des tenants et aboutissants constituant la Proposition de « Loi Claeys-Leonetti » sur « La Fin de Vie », récemment adoptée par l’Assemblée Nationale.

Bien que le Suicide soit interdit par les Instances Religieuses, quoique ayant été pratiqué, individuellement, par maints Philosophes, Hommes Libres ou Désespérés, en raison de problèmes personnels paraissant insurmontables, il est concevable d’au moins y songer, l’Euthanasie étant une façon d’y mettre aisément un terme, et tel fut le cas, abondamment commenté, celui de Vincent Lambert. Suite à un accident de la route, il se trouva plongé dans un état d’inconscience assez long et précaire pour, en accord avec sa famille, prendre la résolution de cesser l’absorption de toute nourriture, le but essentiel étant de ne pas laisser le moribond livré à lui-même, dans ses Derniers Instants, lui manifestant des sentiments d’attachement et de respect, l’Expiration constituant, elle, la Fin du Voyage.

Est-on compétant pour le décider, une fois qu’il y a des moyens passifs pour le faire ?

Comme il est permis d’au moins y songer, le linge, ad hoc, fut lavé en famille et, comme habituellement, on a eu droit à tout, souvent, hélas, à côté de la plaque :

« Est-on compétant pour en juger ? », « La Loi du 17 mars l’interdit ! », « la Carte Vitale a tout informatisé, et s’impose au médecin », « il y a des questions économiques en jeu ; ça peut durer longtemps ! », « le cerveau, lui, ne survit que quelques instants », « on pourrait inscrire, peut-être, ce désir quelque part ! », « La Loi n’arrive pas par hasard ; ce sont des questions économiques, le système des retraites est en faillite, et il faut réduire le nombre de gens pris en charge », « la Transplantation d’organes est strictement contrôlée », « le problème est difficile à résoudre, et tout le monde sait que l’on peut finir parler sous la torture » ; Saint Pierre ayant trahi son Maître pour moins que ça », « et cliniquement, ça se passe autrement ! ». Il était Temps de dégager !

Gilles a fait son interprétation poétique de la question et, la salle étant dégagée, les fans de sport se sont penchés sur les barrières, admirant le dévouement des coureurs…

Dans une Galerie d’Art, un type aborde une fille, et lui demande de sortir avec lui Dimanche.

- Non, Dimanche, je me suicide !

- Et que faites-vous, Samedi soir, alors ?

Carlos