Le débat du 7 juin 2015 : « La parole nous rend-elle plus libres? », animé par Adrien Syed.

4 comments

Posted on 8th juin 2015 by Carlos in Uncategorized

Les jours s’accumulent les uns sur les autres et, au cours de la semaine, allant du premier au six juin, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a validé l’arrêt des soins à Vincent Lambert, en état végétatif en conséquence de son accident de la route il y a sept ans (ce à quoi sa mère s’oppose), Sepp Blatter accepte enfin de démissionner de la Présidence de  la FIFA, le français Tsonga (30 ans) se trouva éliminé, en demi finale du Tournois de Tennis de Roland Garros, au profit de Wawrinka du même âge. Puis, le 7 juin, au Café des Phares®, avait lieu l’hebdomadaire Débat Philosophique, animé, à l’occasion, par Adrien Syed, qui a choisi pour sujet de discussion : « La parole nous rend-elle plus libres ? »

Il y avait de quoi faire ! « Faire » plus que ce que le Temps nous étant réservé nous le permettait, peut-être. En effet, étymologiquement, « Parole », du latin, « Parabola », désigne une comparaison ou similitude, et, si l’on se rapporte au grec « παραβολη, parabolê », ça recouvre également le sens de rapprocher, juxtaposer. De même pour ce qui est de la « Liberté », en latin « Libertas » aussi bien quen grec « Ελέυτερία, signifiant la faculté d’agir pour soi-même selon ses propres règles de conduite. Un tel ensemble d’affinités s’impose ainsi à l’esprit, nous faisant comprendre l’intérêt que Sartre a accordé aux « Mots » qu’il a su dépiauter dans son œuvre « Les Mots et les Choses ». « La parole » étant un sujet intrigant, donc, a provoqué beaucoup de curiosité parmi les participants réunis dans la salle, qui se sont appliqués à une frénétique tétrapilectomie, histoire de savoir si elle nous rendait plus libres, donc.

C’est ainsi que l’on a entendu dire que « quand on a beaucoup de problèmes, ça explose, et alors la parole s’égarant, après ça va beaucoup mieux », « qu’il s’agit d’un fardeau lourd à porter », demander aussi « s’il n’y a pas d’objet de complément direct », et affirmer « que cela fait penser à un cri » !

Gilles a, de sa verve, remis tout en rimes poétiques, et tout le monde est reparti, langoureusement, prendre un peu de soleil dehors !

Un professeur demande à ses élèves de dessiner des vaches dans un pré, et l’un d’entre eux lui rend aussitôt sa feuille blanche.

- Une feuille blanche, où est l’herbe ?, demande le professeur.

- Les vaches ont tout brouté !, Monsieur !

- Et les vaches, alors ?

- Comme il n’y avait plus rien à manger, elles sont parties !

Carlos