Débat du 4 décembre 2016: « Que peut la culture contre la barbarie ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 5th décembre 2016 by Carlos in Uncategorized

La semaine allant Du 28 Novembre au 4 Décembre 2016, fût parsemée d’événements socio-politiques assez singuliers, tels que le renoncement du Président Hollande à briguer un deuxième mandat, ou tragiques comme le fût l’accident d’aviation en Colombie, décimant toute la prometteuse équipe de football de Chapecoense (Brésil), incroyablement qualifiée pour la finale de la ‘Copa sudaméricana’ durant leur voyage pour disputer cette finale ; ou réjouissantes, comme l’anniversaire d’un artiste, mondialement renommé, Tomi Ungerer, qui fêtait ses 85 ans, signalé avec une Exposition à son Hommage, organisée par d’autres artistes, à Strasbourg. En quelque sorte, le peuple philosophe s’est associé, lui aussi, à ces brillants talents, s’assemblant, comme chaque semaine, au Café des Phares®, cette fois-ci, le dimanche 4 décembre, afin de discuter à propos d’un thème qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur un sujet, en somme assez décourageant, d’un côté, ou euphorisant, de l’autre, c’est-à-dire, se demander « Que peut la Culture contre la Barbarie ? »

Que nomme-t-on la BARBARIE ? Qui sont les BARBARES ? Barbarie, correspond à un manque de civilisation, une déshumanisation, faite souvent de cruauté, voire, férocité…Dérivant, étymologiquement, du grec « barbaros », le terme signifie, tout simplement, un étranger, c’est-à-dire n’appartenant pas à l’empire romain. Le Barbarisme, étant un mot dont l’utilisation désigne l’emploi d’une parole, de façon inappropriéesans oublier, pourtant, que le mixage est plutôt fécond !!! Qu’entend-t-on par La CULTURE ?-(du latin, cultura), sinon l’action de cultiver ? Il est vrai, qu’en raison de structures sociales particulières, et d’activités spécifiques étalées dans le Temps, certains groupes sociaux se sont distingués par un singulier niveau de connaissances dans les domaines les plus encyclopédiques, la Parole (de parabola), étant la faculté de parler(parabolare), articuler des paroles, manifester la pensé.

Ceci dit, la culture, c’est la bonne à tout faire, au niveau des âges historiques, ou la conduite des masses, des entreprises, des organes d’information, des élites sociales. Accessoirement, cela désigne, aussi,un ensemble de connaissances acquises dans un certain domaine spécifique, et même dans le soin à dédier à son physique, c’est-à-dire, la gymnastique, sans parler de la culture microbienne, ou des tissus, consistant à développer des micro-organismes sur des milieux nutritifs à cette fin préparés, le culturisme, lui, préparant le corps à une esthétique corporelle qui rejoint l’hédonisme, sans oublier celui qui déclare « lorsque j’entends le mot ‘culture’, je sors mon révolver ».

Il a été dit, va savoir pourquoi, que « la mixité donne occasion à des viols et crimes qui me choquent !!! » sic !!! « en a marre des ‘moïstes’ et leurs ‘livres rouges’ », cité « Costas Axelos, ainsi que son ‘Capitalisme et Barbarie’ », et, tout à l’avenant, « les Aztèques, Montesquieu,… « je remarque qu’on parle de la culture comme étant la conséquence des interactions de différents groupes d’humains », donc un constat, alors que si on prétend que cela permet de lutter contre la barbarie, cela devient un moyen, un outil. Daniel fit une synthèse du Tout et, une fois que Gilles nous a gratifié de ses rimes, après quelques frémissements de pure forme, encore, la salle se désemplit, des uns restant encore à égrener des idées, dehors, tandis que d’autres partirent faire leurs emplettes sur le Marché attenant. Le fait est que, quelques instants après, il n’y avait plus une seule idée planant, devant le café des Phares, ni de parole tombée dans les oreilles d’un sourd qui, d’aventure vint à passer par là, les esprits étaient déjà ailleurs, tournés vers le Marché attenant, où, les corps ayant aussi leurs besoins, ils se sont déplacés afin de faire leurs emplettes.

- Comment distingue-t-on une fourchette d’un écureuil ?

- On met les deux, en bas d’un arbre ; celui qui monte c’est l’écureuil !!!

Carlos