Un gigantesque ‘Big-Bang’ présidant à l’expansion de l’Univers, il y a 14 milliards d’années, d’après la théorie de Chuck Lorre et Bill Prady, l’expression, elle-même, étant créée par le physicien anglais Fred Hoyle, puis ironiquement colportée par l’américain Edwin Hubble, il semblerait clair, que ce gigantesque chamboulement bouleverse les consciences, soucieuses de garder l’Ordre Initial, attribué à un Dieu Créateur, qui aurait accomplit la Besogne, en sept jours, l’Homme (philosophe) compris. Sentant l’œuvre, Gigantesque, en danger, il s’en soucie comme de la prunelle de ses yeux, ou d’un Monument National en péril. Voilà pourquoi, peut-être, le Débat du Café des Phares®, daté du 18-XII-016, portait sur le sujet : « ‘Sauver la Planète’ !!! Sommes-nous, vraiment prêts à changer nos habitudes ? », animé par Claude Grognet.
« Sauvons la Planète ! », à n’importe quel prix !!! Il s’agit, tous comptes faits, d’un cri d’alarme, suivi d’une interpellation culpabilisante, notre mode de vie roulant la Planète jusqu’au bord de l’abîme et, l’y laissant, sens dessus dessous, abandonnée, au gré du vent, et des girouettes déboussolées… au cas où nous ne changions d’Attitude, c’est-à-dire, Maintien du corps, Allure, Manières… conservant une attitude digne, enfin. Cela suffirait-il pour Tout remettre à l’endroit ? C’est ‘bien peu de choses, comme m’a dit, mon amie la rose, encore ce matin’-…là !!!
Plus de peur que de mal !!! La science s’amuse, ce qui n’est pour me déplaire, car j’aime bien m’amuser aussi !!!
Quoiqu’il en soit, l’Amant de la Sagesse, en a profité pour en faire un thème de discussion, car c’est parlant que nous pouvons nous entendre !!! Il fut donc fait appel au « devoir de faire un effort », « d’éviter le gaspillage », évoqué « le devoir de lucidité », « de sauver le monde, ensemble », « remplacer le désir par le bonheur et la joie, comme nous y invite Spinoza », « évitant le raz-de-marée », « est-ce que l’on court, vraiment, à tout ça ? », « la Conférence de Barcelone, sur le climat, a eu lieu dans une salle climatisée », « Je pense qu’il n’y a rien à changer, j’ai arrêté de manger de la viande », « le Monde irradie depuis 200.000 ans, on a eu le charbon et, dernièrement, deux guerres »… « on est devant deux situations, la Guerre, c’est-à-dire, la Souffrance, ou le Rêve ».
C’est ainsi, donc, que, coup de machette par ci, jets d’eau, par là, l’incendie fut maîtrisé et, au bout d’une heure, il n’y avait plus de flamme, pas même dans les brûleurs de la cuisinière à gaz.
Gilles pût, tranquillement, nous faire part de ses considérations poétiques, et le public abandonna, finalement, les lieux, souriant, comme habituellement…
D’un air préoccupé, quelqu’un m’a dit :
- Je me demande si, à moyen terme, le changement climatique n’aura pas des conséquences sur les Pizza Quatre Saisons…
Carlos