La triste nouvelle du décès de Gérard Tissier…

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Posted on 24th octobre 2017 by Gunter in Uncategorized

Bonjour,

J’ai le regret de vous annoncer le décès de notre ami et compagnon de route, Gérard Tissier, le 21/10/2017, suite à une maladie gastrique.
Gérard est l’un des plus anciens animateurs des cafés-philo de France, il est resté dans la mouvance depuis le début, ayant créé des cafés-philo, le Bullier (1995) et le Sélect Montparnasse 1996/1998. Il a animé le Café des Phares depuis les années 90. Gérard a beaucoup participé à l’association Philos, fondée par Marc Sautet, et en général à la mouvance des cafés-philo ; nous avons mis en place avec lui différents formes d’expérimentation de méthodes d’animation différents. Il a animé aussi des cafés-philo en banlieue parisienne et des nombreuses fois le ciné-philo à l’Entrepôt à Paris.
Gérard a travaillé dans le monde du marketing, de la publicité, de la finance et des assurances. Il s’est investi dans le développement personnel et le coaching, les sciences humaines, la psychologie, la sociologie. Il se définissait lui-même comme un autodidacte en philosophie, mais il avait une vaste culture incluant les « classiques , l’histoire politique (il était passionné de la Révolution française), les pensées religieuses, l’ethnologie, l’éthique et toute sorte d’études sur la société contemporaine, la condition humaine et la subjectivité dans le monde actuel.

Il se définissait aussi comme un « « ex-soixantehuitard » ; il écrivait de la poésie ; il s’est intéressée et pratiqué la méthode des histoires de vie et le coaching senior. Il chantait comme ténor dans une chorale ; dernièrement il s’est investi comme responsable d’un club d’échecs pour les enfants dans la commune de Charenton.
Une cérémonie de crémation sera célébré ce jeudi 26 octobre à 15h au Crématorium De La Fontaine Saint-Martin (cimetière de Villeneuve Saint-Georges), 7 avenue de La Fontaine Saint Martin, 94460 Valenton.

Daniel Ramirez

1 Comments
  1. Nadia says:

    “Ce que c’est que la mort” – Victor Hugo
    Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez.
    On voit ce que je vois et ce que vous voyez ;
    On est l’homme mauvais que je suis, que vous êtes ;
    On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ;
    On tâche d’oublier le bas, la fin, l’écueil,
    La sombre égalité du mal et du cercueil ;
    Quoique le plus petit vaille le plus prospère ;
    Car tous les hommes sont les fils du même père ;
    Ils sont la même larme et sortent du même oeil.
    On vit, usant ses jours à se remplir d’orgueil ;

    Salut Gérard. Une amie
    On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe,
    On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la tombe.
    Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu
    Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,
    Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres
    De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ;
    Et soudain on entend quelqu’un dans l’infini
    Qui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est béni,
    Sans voir la main d’où tombe à notre âme méchante
    L’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.
    On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent
    Fondre et vivre ; et, d’extase et d’azur s’emplissant,
    Tout notre être frémit de la défaite étrange
    Du monstre qui devient dans la lumière un ange.

    24th octobre 2017 at 21 h 22 min

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