La semaine du 4 au 10 Décembre fut riche en exceptionnels, ainsi que dramatiques événements, tels que le saisissant décès de l’idole du ‘rock’, Johnny Halliday. Pourtant, il faisait beau, ce dimanche, 10 Décembre, ce qui invitait tout épicurien à jouir des délices du temps, qui se présentait favorable a toute déambulation à la campagne ou le long des rivières, divagant sur les problématiques les plus étranges ou persistantes qui préoccupent le MONDE, toujours en quête d’un équilibre qui souvent lui fait défaut. C’est ainsi que les amants de Sophie se sont retrouvés dans ce haut lieu de la pensée, c’est-à-dire, le Café des Phares @, afin de répondre à la taraudante question, posée par un des participants, et qui travailla, dès lors, notre esprit : Avons-nous besoin de héros ? », au cours d’un débat, que Gunter Gohran se chargea d’animer.
Du grecque « hérôs », et dans leur mythologie, le terme se réfère à des demi-dieux… ou grand Homme, divinisé, au quel on prête des exploits extraordinaires, voire, le personnage principal d’une œuvre de fiction, ainsi que, celui qui s’y distingue.
En avons-nous besoin ? Peut-être !!! Nos sociétés se laissent bercer par les chants de Sirènes envoûtantes, tels que la consommation, la vie facile, ou des mœurs douteux, que l’exemple d’Hommes (femmes incluses, évidemment), peut nous encourager à faire des efforts, manifester une détermination, surmonter des sérieuses difficultés, afin de donner du brio à nos jours, sortis, dès lors, d’une effarante morosité !!!
La salle étant, virtuellement, divisée en trois, fond, milieux et terrasse, les nombreux participants, présents, mobilisèrent leur cogitation, afin d’avancer leurs réflexions, dans le but d’exprimer leur assentiment, ou rejet de la proposition, les uns affirmant que « le héros fut Johnny Hallyday » (qui venait de décéder), « l’on n’a pas besoin de héros, figure de l’antiquité », ou « le héros c’est moi », voire, « mes les héros sont ‘Père et Mère’ », «… Obama et Mère Teresa », « Il apparaît dans l’‘Origine de la Morale’, de Bergson », « dans la figure du Christ et du Buddha », que « le type du héros furent les grands Hommes guerriers »… ou encore que « l’on a besoin de connaître le Père, afin de se construire », « Rabelais invitant à décongeler les mots… », « chaque société humaine a su créer ses grands Hommes », « Moi, je pense que l’on a besoin de ‘héros’ comme le Père, tel Churchill, par exemple, qui a fait des bonnes choses !!! », « chaque génération a le culte du héros ‘grands Hommes’ »
Puis, comme habituellement, la parole a été donnée à Gilles, qui résuma le Tout en rimes, et, après quelques sursauts, de pure forme, la séance prit sa fin, tout le monde se trouvant sous le radieux soleil du dehors !!!
J Dans un Asile de Fous, un Inspecteur est avec le Directeur de l’établissement, lorsqu’un patient traverse le couloir, faisant la locomotive : « Tchou… Tchou… » !!!, et avec un sifflet à la main !!!
L’Inspecteur s’excuse, disant, « C’est bien triste de voir ça !!! »
Le Directeur, répond : « Oh, oui, hélas !!! Surtout que je ne supporte pas la fumée !!! »
Carlos
Zub says:
Le héros antique tel que l’éternité le changeait, c’était un imbécile doublé d’une brute aux ordres de l’ordre établi ; il avait effectivement pour modèle Hercule ; les hellénistes trouveront certainement çà un peu court : les autres trouveront ça clair !…
En contrepoint, le héros moderne sera un homme des plus ordinaires qui doute et qui hésite mais qui, finalement, arrivera à briser tous les rêts : tout le monde ayant apparemment-désormais peur de son ombre, jamais être un héros avait été plus facile !?! Bref, pour pouvoir être un héros, il fallait d’abord être un zéro.
7th décembre 2017 at 19 h 22 min
Zub says:
Moderne ou antique, le héros était toujours synonyme de catastrophe publique et domestique ; avoir besoin de héros était donc reconnaître, quelque part, qu’on attendait que ça tourne à la catastrophe pour se bouger et que même en cas de catastrophe, tellement engoncés dans la paresse que nous nous savions être, nous attendions encore qu’un héros vienne nous tirer de la situation…d’outre-atlantique ou d’outre-rhin : c’était finalement la seule chose qui pouvait encore diviser le français : de quel coin de l’horizon se pourrait bien venir son salut !!!
A cette maladie collective du héros et de la catastrophe faudrait-il opposer le culte des pères, des patrices et des frères…des matronnes ou des soeurs.
On aimerait pouvoir opposer la loi au culte du héros…mais pas dans un pays où la loi servait à remplir les prisons et vider les cerveaux !…
Il semblait ici assez chimérique d’arriver à un codex propre à partir de règles électorales faussement claires : oui, quelque part, on avait toujours la démocratie qu’on méritait !…
7th décembre 2017 at 18 h 47 min
Zub says:
…et comment fabriquait-on des pères : fort simplement s’abstenait-on de tout chantage au logement sur les jeunes en âge de procréer : on les logeait d’abord : ils faisaient les bébés ensuite…ou pas : beaucoup d’hommes ne devenait paternel qu’à la cinquantaine…mais ce n’était pas grave, tant qu’on ne visait pas à la quantité ; à la qualité bouchère, faudrait-il dire !…
7th décembre 2017 at 19 h 30 min
Zub says:
Ainsi paraîtrait qu’aux antipodes, existerait un pays sans frontières et sans portes où les petits garçons ne connaissaient rien de leur père : ils étaient éduqués par leurs grands-pères maternels ou un oncle : on appelait ce pays incroyable la mer des chansons.
Ce qui serait ici intéressant de savoir, c’est la capacité comparée de ces régimes matrimoniaux incertains à produire de la chaire humaine, comme le système judéo-romain.
7th décembre 2017 at 19 h 17 min