Débat du 16 décembre 2018 : « Celui qui commet des violences n’est plus une victime, c’est un barbare », animé par Pascal de Oliveira .

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Posted on 19th décembre 2018 by Carlos in Uncategorized

« Homo Lupus Homo », jugea, sévèrement Thomas Hobbs, partisan d’un matérialisme mécaniciste, considérant que l’Homme est, naturellement, mû par le désir et la crainte, devant, dès lors, renoncer à ses droits, au profit d’un souverain absolu, qui ferait régner l’ordre, … l’État. En effet, au cours de la semaine allant du 8 au 15 décembre 2018, on a assisté à des violences dans toute la France, notamment à Paris, en marge de la manifestation des ‘Gilets Jaunes’, et autres troubles sociaux. A l’étendue internationale, le 10, le Président Emmanuel Macron prend la parole, afin d’ainsi, désamorcer la situation… faisant la promesse, entre autres, d’augmenter de 100 euros, le salaire des travailleurs qui touchent le SMIC, et l’annulation de la CSG pour des centaines de retraités. Le 11 décembre, on constate que, pour beaucoup de mécontents, cela reste insuffisant, et qu’ils se disent prêts à poursuivre le Mouvement pendant plusieurs mois, si nécessaire. Entre temps, un attentat eut lieu à Strasbourg, un individu ayant ouvert le feu dans le Marché de Noël, causant la mort de 5 personnes, et blessant 12 autres, certaines assez gravement, tandis que le meurtrier, en cavale, était abattu par les policiers sur lesquels il s’était mis à tirer. A l’étendue mondiale, la COP24 s’est réunie, afin de rechercher des mesures, permettant l’application de l’Accord de Paris, dont le but est de ‘lutter contre le réchauffement climatique’.

Conscients de tout ça, réunis au Café des Phares@, le 16 décembre 2018, les amants de Sophie, ont jugé, et débattu la réflexion de Pascal Bruckner à propos de l’actualité : « Celui qui commet des violences, n’est plus une victime, c’est un Barbare », au cours d’un débat, animé par Pascal de Oliveira.

Voyons !!! VIOLENCE, du latin, ‘violentia’ (ce qui produit ses effets avec une force extrême, brutale… ; VICTIME, aussi du latin ‘victima’ (personne blessée ou tuée, au cours d’une guerre, un accident, une rixe…, ou offerte, comme sacrifice, à une divinité… ; BARBARE, du grec, ‘barbaros’ (étranger), contraire au bon goût, en somme, quelqu’un d’inhumain !

Les assistants se ruèrent sur les concepts les plus aisés, et les faits plus réels, allant du ‘lorsque l’on s’éclaire, tout le reste est dans le noir’, ‘j’ai un peu peur de la tournure que prend le débat’, ‘on peut dire n’importe quoi, sur la violence’, ‘on peut faire dire aux mots, tout ce que l’on pense’, ‘je frémis devant l’agressivité des rapports sociaux’, ‘un Homme, ça s’empêche’… ‘la psychanalyse, malaise, ou symptôme d’agressivité’ ? ‘La violence est un poison’, d’après René Girard’, ‘les Gilets Jaunes font tourner en rond, la violence’, parce que Tout ça, c’est absurde’, ‘si l’on reste à René Girard, la Résistance est une violence’ ; victime innocente’, ‘à part les violences culturelles (idées), il y a la Loi du Talion, et ses dérives’ ; ‘l’État légitime-t-il, la Violence ?’ ; ‘Je pense aux ‘suffragettes’, le vote des femmes, a été acquis par la violence’…

Le TEMPS ayant raison de TOUT, une fois que Gilles ait fait sa synthèse en vers, après quelques balbutiements de pure forme, les fous de Sophie se sont trouvés dehors, refaisant le monde !!!

:-) Un barbare entre dans une Taverne, et va vers la serveuse, lui disant :

- Je vous prie de m’excuser, Madame, d’avoir mis le feu à votre établissement, avoir déclenché une rixe, et avoir essayé de vous violer…

- Mais, s’exclame-t-elle, vous n’avez fait rien de tout cela !!!

- C’est vrai, fait-il, mais attendez que je sois à mon quinzième verre !!!

Carlos