Débat du 3 novembre 2019 : « Faut-il être libre pour dire le vrai ? », animé par Claude Pol Grogniet.

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Posted on 4th novembre 2019 by Carlos in Uncategorized

Au-delà de la violence des incendies en Californie, toujours pas maîtrisés, et se rapprochant dangereusement de Los Angelès, en France, malgré les perturbations qui perdurent à la SNCF, au bénéfice des entreprises d’Autocars, les Centres Commerciaux, sont ouverts du lundi 28 octobre, au dimanche 3 novembre. Il y avait, aussi, de quoi se réjouir des ballades en famille, ainsi que de la visite aux Musées, et aux Expos dans les Galeries, sans oublier les minutieux contrôles sur les routes, par la Gendarmerie. D’autre part, Daech confirme la mort de son chef, Al Baghdadi, sous l’assaut des troupes américaines, tout en promettant des représailles et, en France, afin d’inciter à l’arrêt du tabagisme, débute l’action ‘un mois sans tabac’, dont le paquet augmente, encore, de 50 cts, en moyenne. Les fêtes d’Halloween perdurent et, en parallèle, le Peuple honore ses morts, dans les différents cimetières du Pays.

De leur côté, les amants de Sophie se sont retrouvés, au Café des Phares @, le 3 novembre, afin de, sous la direction de Pol Grogniet, s’entretenir de la question : « Faut-il être libre, pour dire le vrai ? »

Etrange, non ? Même si la maxime fut induite par Camus ! Pas étonnant, étant donné que, étymologiquement, la Vérité est un ‘non-mensonge’, c’est-à dire, ‘alitheia’ ! Pourquoi, afin de parler vrai, serait-il nécessaire d’être libre ? On en déduit qu’un prisonnier cache la vérité, automatiquement ! (n’avoue JAMAIS)… et que l’on ne pourrait mériter la confiance de quiconque, car son nez rougirait ? Un prisonnier serait condamné à ne jamais être cru ! Triste destin, quoiqu’il en fût sa faute ! Jamais de pardon ?

Il fut ajouté ‘le doute sur notre capacité à connaître ce qu’est la Liberté, car nous sommes façonnés par notre culture’, et ‘le désir de garder une certaine autonomie’. Avides de Vérité, les participants se sont démenés pour trouver quelque chose de convenable, qui arguant que ‘même Camus, ou Jean Paul Sartre, hésiteraient à s’exprimer à propos d’une telle définition’.

D’autres ont persisté, affirmant que 2+2, ça fait 4, exactitude partout constatée, ou que, ‘pour Hegel, c’est l’ivresse qui constitue le vrai’ !, voire, ‘aujourd’hui, tout le monde est libre de contredire l’opinion de l’autre’, et ‘qu’il n’y a pas de vérité qui tienne’! On a avancé, également, ‘que la Terre est ronde’ et, aussi, ‘la bourse ou la vie’, ‘tout dépendant du rôle social’… ou que ‘Simone Weil parle de violence, dans le Droit, impersonnel,’ voire, ‘Sommes-nous sûrs que la Terre existe ?‘, puis, ‘Michel Ange qui adjura ‘Parla’, au Moise qu’il venait de sculpter’ !

Enfin, Gilles nous a gratifié de son poème et, après quelques ajouts de pure forme, tout le monde se trouva dehors, sous un soleil radiant !

:-) Un coq revient au poulailler, avec un œuf d’autruche, et convoque ses poules, s’exclamant : « Alors, mes Dames, au travail ! Voilà ce que produit la concurrence ! »

Carlos