« Homo Lupus Homo », jugea, sévèrement Thomas Hobbs, partisan d’un matérialisme mécaniciste, considérant que l’Homme est, naturellement, mû par le désir et la crainte, devant, dès lors, renoncer à ses droits, au profit d’un souverain absolu, qui ferait régner l’ordre, … l’État. En effet, au cours de la semaine allant du 8 au 15 décembre 2018, on a assisté à des violences dans toute la France, notamment à Paris, en marge de la manifestation des ‘Gilets Jaunes’, et autres troubles sociaux. A l’étendue internationale, le 10, le Président Emmanuel Macron prend la parole, afin d’ainsi, désamorcer la situation… faisant la promesse, entre autres, d’augmenter de 100 euros, le salaire des travailleurs qui touchent le SMIC, et l’annulation de la CSG pour des centaines de retraités. Le 11 décembre, on constate que, pour beaucoup de mécontents, cela reste insuffisant, et qu’ils se disent prêts à poursuivre le Mouvement pendant plusieurs mois, si nécessaire. Entre temps, un attentat eut lieu à Strasbourg, un individu ayant ouvert le feu dans le Marché de Noël, causant la mort de 5 personnes, et blessant 12 autres, certaines assez gravement, tandis que le meurtrier, en cavale, était abattu par les policiers sur lesquels il s’était mis à tirer. A l’étendue mondiale, la COP24 s’est réunie, afin de rechercher des mesures, permettant l’application de l’Accord de Paris, dont le but est de ‘lutter contre le réchauffement climatique’.
Conscients de tout ça, réunis au Café des Phares@, le 16 décembre 2018, les amants de Sophie, ont jugé, et débattu la réflexion de Pascal Bruckner à propos de l’actualité : « Celui qui commet des violences, n’est plus une victime, c’est un Barbare », au cours d’un débat, animé par Pascal de Oliveira.
Voyons !!! VIOLENCE, du latin, ‘violentia’ (ce qui produit ses effets avec une force extrême, brutale… ; VICTIME, aussi du latin ‘victima’ (personne blessée ou tuée, au cours d’une guerre, un accident, une rixe…, ou offerte, comme sacrifice, à une divinité… ; BARBARE, du grec, ‘barbaros’ (étranger), contraire au bon goût, en somme, quelqu’un d’inhumain !
Les assistants se ruèrent sur les concepts les plus aisés, et les faits plus réels, allant du ‘lorsque l’on s’éclaire, tout le reste est dans le noir’, ‘j’ai un peu peur de la tournure que prend le débat’, ‘on peut dire n’importe quoi, sur la violence’, ‘on peut faire dire aux mots, tout ce que l’on pense’, ‘je frémis devant l’agressivité des rapports sociaux’, ‘un Homme, ça s’empêche’… ‘la psychanalyse, malaise, ou symptôme d’agressivité’ ? ‘La violence est un poison’, d’après René Girard’, ‘les Gilets Jaunes font tourner en rond, la violence’, parce que Tout ça, c’est absurde’, ‘si l’on reste à René Girard, la Résistance est une violence’ ; victime innocente’, ‘à part les violences culturelles (idées), il y a la Loi du Talion, et ses dérives’ ; ‘l’État légitime-t-il, la Violence ?’ ; ‘Je pense aux ‘suffragettes’, le vote des femmes, a été acquis par la violence’…
Le TEMPS ayant raison de TOUT, une fois que Gilles ait fait sa synthèse en vers, après quelques balbutiements de pure forme, les fous de Sophie se sont trouvés dehors, refaisant le monde !!!
Un barbare entre dans une Taverne, et va vers la serveuse, lui disant :
- Je vous prie de m’excuser, Madame, d’avoir mis le feu à votre établissement, avoir déclenché une rixe, et avoir essayé de vous violer…
- Mais, s’exclame-t-elle, vous n’avez fait rien de tout cela !!!
- C’est vrai, fait-il, mais attendez que je sois à mon quinzième verre !!!
Carlos
ROCA Gilles says:
Celui qui commet des Violences n’est plus’ une _Victime’; est’- il, Vraiment’, un barbare’?, Aux Phares, Pascal De Oliveira, Animateur phare’,
* « il ne serait pas’ exagéré de définir La Violence _
comme’- une force faible », Vladimir Jankélévitch, Le pur et L’impur, « La Violence _
peut’ Avoir de L’effet sur Les natures serviles _ mais non sur Les’ esprits’ indépendants », Ben’ Jonson’, Chaque’ homme’ A son’ humeur … surtout Le mors Aux dents …
[ Le barbare ... L’Autre ... L’étrange’- et ... différent ...
Voire ... L’errant ... migrant ... L’immigré ... L’immigrant ... ]
* … qui commet des’ Actes’ inhumains, contre L’humanité, La diversité, « Le barbare, c’est, d’Abord, celui qui croit’ À La barbarie », Claude Lévi-Strauss, Race’ et Histoire, qui sait …
qu’ elle croît’, ou, décroît … Les raisons de La Violence … ce qui en constitue L’essence,
Viol _ Abus de force _ qui enfreint Le respect, « totalitaire paix » … [ un - des - sens’... ] …
démesure, hybris’, un « pharmakon’ », « remède’», ou, délivrance, Versus’, poison, Violence,
* L’homme’ est foncièrement’ Agressif, Freud’, La Violence’_
intersubjective’ et sociale, René Girard, « Violence fondatrice »,
de La persécution … Allah … subversion radicale de La Violence, fécondité … de La Violence, La Lutte des consciences, en Vue de La reconnaissance’,
Apologie de La contre – Violence _
révolutionnaire’, des Damnés de La terre _ Sartre _ Franz Fanon, Violence _
dès La naissance _ contre-Violence … créatrice’,
* en’ Amour, en’ humour … « La Violence’
Amoureuse’ et Légitime », Pascal, Blaise, de La Violence’
À L’Affrontement, illégitimité de La Violence,
choix de La réflexion et du dialogue’, « instrumentale » _ par nature _ La Violence’
est destructrice _ de tout pouvoir concerté, refus de La Violence,
méthode pour Agir sans Violence, La résistance’
civile’, Aux’ Antipodes de La Lâcheté, et, de La soumission, À La domination,
résistance – combat, transgression – subversion, délivrance’- émancipation, Libération …
* morale’ et politique, Gilles’- est – jaune …
rit jaune, Le « gilet jaune’ » _ c’est notre bouc’- émissaire,
comme’ dirait Michel Serres, on Le serre’, il nous sert … La solution du désespoir,
contre La Violence d’État, dans’ un’ état de désespoir,
Le refoulé de L’Agressivité, La force Vitale _ non La brutalité, sujet / objet _ Adéquation,
À cause’/ effet _ rétribution … de signification … en justification …
rencontre _ Lien qui Vient, et, À brûle-pourpoint …
rencontre des « ronds-points » … Celui qui commet des Violences … réagit’…
À La Violence … La sublime … L’âme’- agit … __serviteur, Avocat,
Gilles Roca,
Cas-fée – File’- eau … des [ nés – nus – ) Phares, 16’ décembre 2018’, en Frimaire’,
en ce changement d’ère, « du peuple – L’ère », J-L M & G R ____
19th décembre 2018 at 9 h 29 min
Zub says:
Rassurez-vous : on est toujours le barbare de quelqu’un : pour les lymphatiques, ce seront les agités ; pour les agités, ce seront ceux qui les regardent se faire tabasser, du fond de leur canapé-télé ; pour les ouvriéristes, ce seront tous ceux qui veulent consommer chinois sans avoir à se soucier des conditions de travail en CHINE…et pour les grands trouillards, le barbare, ce sera le reste du monde sans exception.
Vous reconnaîtrez les lieux de violence à ce qu’ils sont entourés de grilles…et si votre oeil tombe sur un joli jardin, sachez que ce ne sont ni les arbres ni les fleurs qui allaient se mettre à marcher à la faveur de la nuit !!! Le prisonnier, c’était simplement vous.
A propos de la trop fameuse grille du coq, on attendait toujours la version du camarade GROSSOUVRE !…
Historiquement, barbare était une insulte xénophobe et raciste grecque : il n’est donc pas certain que ce fût un bon départ, pour méditer !?!
Institutionnellement, force est de constater qu’en 1958, le pouvoir délibérant était surtout au VATICAN…en 1968, à WALL STREET…en 2028, peut-être à PEKIN : pour que la fonction délibérante revint au palais bourbon et sur les quais de seine, faudrait-il installer une dose raisonnable d’instabilité afin d’obliger édiles et groupies à sortir de la pensée automatique, facteur de violence.
Dose d’instabilité et dose de proportionnelle n’avaient rien à voir entre elles, évidemment !…!
19th décembre 2018 at 22 h 11 min