Débat du 12 février 2017: « Le travail est-il source ou entrave à la liberté ? », animé par Gunter Gorhan.
Justifiant, peut-être, l’adage de Plaute, ‘l’Homme est le Loup de l’Homme’, repris par Hobbs, sous la formule, on peut entendre que la « ‘Guerre’ est une constante dans les relations entre les Humains », et c’est exact. Elle se répand partout, comme des draps tendus au soleil, bien que les humains aient d’autres ‘chats’ à fouetter. Ainsi, le 12 Février a eu lieu la réunion des divers groupes participant aux commissions parlementaires de Bruxelles… Là, des nouvelles règles, visant à optimiser le contrôle des voitures à sortir, furent examinées, dans la confusion, hélas, des diverses langues propres à les formuler…En France, le « Pénélope ‘gate’ » continua à remuer les foules, et, par ailleurs, un sérieux dérapage des forces de l’ordre enflamma les banlieues. De son côté, le Peuple philosophe se réunit, le dimanche, 12 Février 2017, au Café des Phares®, afin de s’adonner à l’habituel Débat Philosophique, dont le thème fut : « Le Travail est-il source ou entrave à la Liberté ? » choisi, parmi une dizaine d’autres propositions, par Gunter Gohran, qui allait l’animer.
Il faudrait, dès le début, se mettre en mémoire, l’étymologie du mot « Travail » qui, enraciné, dans le terme latin, « TRIPALIUM », signifie, tout bonnement, un instrument de TORTURE !!!, …et point le ‘mérite d’un Salaire’. Tout serait dit !!! La « Liberté » n’y étant pour que dalle, dès qu’elle brandit le drapeau tricolore, et porte un « Bonnet phrygien » !!!
Mais, rien de tel ne s’est passé, bien au contraire. La Générosité de quelqu’un a, d’emblée, fait savoir que l’on « peut se sentir Bien, dans son Travail », quoiqu’un autre, voulut mitiger ces propos, « établissant la distinction, entre ‘Produit brut’, et le ‘Processus de production’ », quelqu’un d’autre encore, songeant « au But !!! ». Puis, furent évoquées les « ‘Lois du Travail’ », la « ‘Nécessité’ de gagner de l’argent! », « Les Lois qui l’encadrent », quelqu’un finissant par lancer, « faudra bien que l’on en cesse, un jour, avec ces ‘corvées’ qui sont autant d’atteintes à la Liberté ; je suis homme, et fou. J’assemble, et dissemble… », « le Travail évolue, mais pas vers le Bien ». « On n’a pas la Liberté de travailler ou ne pas travailler », disait l’un, « Moi, je suis à la Retraite, et ça m’est insupportable », disait l’autre.
« Il faut en finir avec l’Esclavagisme », sortait de la « bouche de quelqu’un, « Je me sens mieux à glander qu’à bosser », venait de celle de son voisin ! Chaque Tête sa Sentence, au bout du compte !!!
Enfin !!! Comme Henry Salvador, nous pourrions entonner ‘Le Travail c’est la Santé, Rien faire c’est la conserver »… Ou alors, au contraire, telle la ‘Fourmi qui s’adresse à la Cigale’ : « Vous chantiez, j’en suis fort aise…, Eh bien… dansez, maintenant !!!
Au Ciné-Philo, nous avons assisté à la projection du film : « La fille de Brest », basé sur « le scandale du Médiator », médicament qui s’avérait facteur de maladies cardiaques mortelles, et de la lutte d’un intègre médecin, contre le Laboratoire qui le produisait.
J Un ouvrier se présente au directeur d’une usine, pour un entretien d’embauche !
- Mille Euros par mois, et une machine qui fait la moitié de votre travail, ça vous va ?
- Ca colle !!!, répond l’autre. Mais il faudra ajouter une machine de plus !
Carlos
Le débat du 5 février 2017 : « L’utopie, une nécessité aujourd’hui ? », animé par Adrien Syed.
L’utopie, une nécessité, Aujourd’hui ? Adrien Syed’, Aux Phares,
« L’imagination Au pouvoir ! » « Mai 68’- de L’insurrection À La résurrection »,
Jean Cardonnel, J C, j’y sais … « L’utopie, ce n’est pas L’irréalisable …
c’est L’irréalisé », Théodore Monod, mon’ Air, ma terre, mon’ eau … Thomas’ More’,
De optimo reipublicae statu deque nova insula Utopia, Utopie, projection, créAction …
inconcevable’… un – concevable … horizon, imaginable’…
À – venir, futur … opposé Au passé … délavé … Vieux sépia, La – vie … qui s’efface, mort …
L’utopie, de contingence … nécessité, contingence … naît – cécité, Utopie naît … Vision,
du monde … L’Autre … soi, naît … co – naît – sens’… Affleure’… une’ éclosion,
ma foi, « dehors Les gestionnaires ! »,
Georges Casalis’, « La périphérie, c’est Le centre », debout Les Visionnaires !,
« L’homme’ qui songe’ est’ un dieu ; celui qui raisonne’, un mendiant », Hölderlin’,
L’utopie … Aux mille’- yeux … L’utopie … du Voyant, Ailes … de nos racines,
contingences’… innées, nécessité … Acquis … À – qui ? À nous, humanité,
qui naît … co – naît, contingences … moyens, nécessité … La fin, finalité,
Aussi, Le fondement, de L’homme’- humanité,
projet, L’humain, en devenir, impossible … L’ effet,
un – possible … Les – faits, Les – fées …
penchées … sur nos berceaux … jusques’… À nos tombeaux … suscités’… et … res’- suscités, c’est La philosophie … de notre, humain, défi, maintenant’ et ici …
mais non, mais non … mais si !,
de La réalité … de personnes’- alitées … jours couchés …
Aux radicales’… Ailes … de La Nuit debout … « comme’- un … bruissement d’Ailes », Aragon, En Vol … Vers Le réel …
Lumière … Vérité … de L’ À – venir … réel … bout’à bout … débouché …
« soyez réalistes !, demandez L’impossible ! », Mai 68’… un – possible,
hors du Lieu, hors de L’espace – temps, hors du temps … L’ Homme … Le monde’- Humanité – Femme … haletant, Ailleurs et Nulle part, un possible … de notre part, où dynamique’…
est notre’ esquisse, Homme’ utopique’,
utopie … respiration, d’où … nécessité … Aujourd’hui, comme toujours, Actualité …
je respire … j’Aspire … j’inspire … m’inspire’,
et, Au bout de L’utopie, cher’ William’… J’expire,
découverte’, invention … est … notre création,
L’utopie, c’est Le peuple’… « À – venir en commun » *, intuition, perception,
rêve’- Ailé … révélé, L’homme – projet, Ami, L’homme’, À naître’, insoumis * … Acté,
contre … L’Affront national … Le front international … Le front de L’humanité,
intime’, universelle … convivialité, et … d’ Hamon … en’ Aval … pas si Benoît … que ça … notre … « Dormeur du Val » … A R … doxa … paradoxa …
« La possibilité d’une’ île »,
M H, La possibilité d’un Gilles, serviteur … Avocat,
____Gilles Roca, /_
Débat du 29 janvier 2017: « Peut-on être vertueux, sans nécessairement être heureux? », animé par Nadia Guemidi.
Au cours de la semaine allant du Lundi 23 au 29 Janvier 2017, pas mal d’événements socio-politiques ont eu lieu dans le monde, toujours secoué par la VIE dont il est animé. C’est ainsi que l’éclairage public fut coupé à plusieurs reprises en raison de fortes intempéries, que le Parlement Européen procéda à une Enquête sur la Fiscalité et Capacité Budgétaire dans la zone Euro, ainsi que sur l’usage des Armes à feu, tandis que l’Agence du Commerce International, se prononça sur l’Accord économique global AECE/CETA-CANADA, négocia la prise en charge des déchets municipaux et les émissions de Gaz dans le secteur Automobile, les Politiciens se sont préoccupés de la dette publique, et du blanchiment de l’argent ‘sale’, alors qu’en France éclatait le scandale politique ‘Fillon’ au cours de la Course à l’Elysée. Au Café des Phares®, le 29 Janvier, le Peuple philosophe s’intéressa à la question « Peut-on être vertueux, sans nécessairement être heureux ?» (qui, parait-il vient de Kant), au cours d’un Débat que Nadia Guemidi a choisi pour sujet de discussion du jour.
Pas besoin d’être grand clerc, pour savoir que la Vertu (du latin, ‘virtus’), consiste dans une Constante_Disposition de l’âme à faire (actif) le Bien et éviter le Mal, tandis que ‘Être heureux’, (également du latin ‘augurium’), désigne l’Etat d’esprit dans lequel se trouve quelqu’un qui est satisfait de son Sort, (passif), du fait qu’il lui est favorable, et le rend aussi gai qu’optimiste. L’un est, donc, ACTIF (latin ‘activus’= qui manifeste de l’énergie)… l’autre PASSIF (également du latin ‘passivus’= susceptible de souffrir, pâtir, supporter patiemment les contrariétés).
Qu’en avons-nous fait ? Les uns se sont référé à Spinoza, à Kant, à Socrate, au ‘Courage’, aux efforts à fournir, afin d’atteindre la perfection, ainsi qu’à l’Extase, au ‘désir de faire le bien’, d’Être en accord avec soi-même… D’autres se sont demandé « où l’on en est, en ce qui concerne le ‘terrorisme, aujourd’hui’ ? ». Il y en a qui ont ajouté qu’« il nous faut faire des sacrifices », « toute vertu est un événement plus ou moins heureux » « Il faut des efforts pour s’éloigner du mal »
Pour terminer Gilles transforma en rimes le contenu de notre Débat, et nous sortîmes prendre le soleil qui brillait, dehors, de tous ses feux !!!
N/B
La veille, 28, a eu également lieu, au Studio 104, un Débat Philo qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur le thème : « Peut-on dire que l’Opinion transforme le Réel ? », et qui a donné lieu à une discussion, fort intéressante, au cours de laquelle furent évoqués, le caractère équivoque de la « DOXA », et autres aspects que prend la vie de chaque jour, interprétée par la presse ou les outils audiovisuels de diffusion, d’après le niveau collectif ou privé, voire les Sondages politiques ou économiques, influencés par les différents types d’Intérêt, ‘Tolérant’ ou ‘Intolérant’.
Enfin :
- Avec une chemise de nuit, aussi courte et transparente, dit la vendeuse, vous ne pourrez pas vous défendre…
- En fait, dit la Dame, je n’ai pas du tout envie de jouer à la défense, mais à l’attaque !!!
Carlos
Débat du 22 janvier 2017: » Faut’il laisser le Temps au Temps? », animé par Bruno Leucoris.
La semaine, allant du lundi 16 au dimanche 22 janvier, fut illustrée par des élections (à scrutin secret), à mi-mandat, du Président du Parlement Européen, pour les deux prochaines années, ainsi que par la chasse au blanchiment de l’argent, placé dans des Paradis Fiscaux, et que par l’Aide au Réfugiés ou Immigrants, châtiés par la rude vague de froid qui fustige l’Europe. Etrangers à tout ça, droits dans leurs bottes, les amants de Sophie se sont trouvés au Café des Phares®, afin de tirer au clair la question : « Faut-il laisser du Temps au Temps ? », au cours d’un Débat animé par Bruno Leucoris.
Cela serai-t-il une bonne idée ? Qu’en ferait-il (lui, le temps) de ce plus de Temps ? Ou le consommerait-il ? Si, disposant de plus de Temps, le Temps arriverait-il à la lassitude, ou en profiterait-il ? S’il s’agissait de moins de Temps, comment finir ses Journées ? « Le Temps, le Temps ! Le Temps n’est rien d’autre, le Tiens le miens, celui que l’on voit naître… », s’en fichait Charles Aznavour !!! Mais, qu’est-ce que le Temps, finalement ? Du latin, ‘Tempus’, il s’agit d’une dimension du réel qui rend possibles et intelligibles les transformations, et qui, à la différence de l’Espace, est irréversible, dans ses strictes dimensions de Passé, Présent et Futur, Bergson l’opposant à la Durée, saisie, elle, par l’Intuition, ayant comme borne inférieure l’instant, et supérieur l’infini, Thomas d’Aquin en distinguant le Temps mondain, le Temps spirituel, puis l’Eternité, alors qu’ Aristote le considérait comme faisant partie du mouvement, antérieur et postérieur, des moments, instants, temps durs, temps où ‘les poules avaient des dents’ mesuré par des horloges, années, et fractions d’années, que l’on peut ‘perdre’, ou gagner, utile en musique, dans les moteurs, dans la Vie en général, le perdant ou le gagnant, le perdre à le gagner, moments, instants, temps durs, temps de la marine à voile, de la machine à vapeur, temps grammaticaux, (absolu, relatif, présent, passé futur), universel, relatif, du Big-bang, de Planck, de Poincaré, local, immémorial, Laps de Temps, Flèche du Temps…
Qu’en avons-nous fait ? Les intervenants sont, comme habituellement, partis en éventail, tirant à ‘hue et à dia’, chacun y allant de sa petite marotte, du genre : « ‘il faut donner, aux survivants, le Temps de faire leur ‘Deuil’ », « Le ‘Marxisme’ est différent de la ‘Commune’ !!! (???) », « On est dans la réaction, alors que ça se passe tout seul!, quoi !!! », « Les manifestants contre Donald Trump se sont ridiculisés !… », « On peut le faire, si, l’on est une femme… »,
Parfois, on se demande… L, mais enfin, … le jeu, librement accepté, peut amener sur les sentiers les plus incroyables, puisque, collectivement consentis…
Gilles nous a exprimé, en rimes, le résumé de la séance et, pour terminer la journée en beauté, nous nous transportâmes à l’Entrepôt, afin de nous interroger sur une autre thématique, assistant, dans le cadre du Ciné-Philo, à la projection du film « Réparer les Vivants » (sur le don d’organes post-mortem), suivi d’un nouveau Débat, animé, alors par Gérard Tissier.
J Un homme s’adresse à Dieu l’interpellant :
- Seigneur, qu’est-ce, pour Toi, un Million d’€ ?
Une voix lui répond :
-Un million d’Euros, n’est pour moi, qu’un centime d’€ !
L’autre insiste :
-Seigneur, qu’est-ce que pour Toi, l’Eternité ?
La réponse lui parvient :
- L’Eternité, pour moi, n’est qu’une seconde !!!
- Peux-Tu, fait l’autre, me donner, alors, un Centime d’€
- Oui, dans une Seconde !!!
Carlos
Débat du 15 Janvier 2017: « Nommer les Choses », animé par Pascal de Oliveira.
Au cours de la semaine allant du Lundi 9, au samedi14 janvier, eut lieux le Premier débat des primaires de la gauche à la Présidence de la République,7 candidats ont présenté leur programme, en France, eurent lieu, aussi, le début des soldes d’Hiver, les Grandes Assises de l’Agriculture, organisées par la Confédération paysanne d’Alsace, le Championnat Mondial de Handball, ainsi que les élections professionnelles pour les TPE, les Rencontres de Strasbourg, à propos de nos rapports avec le Temps, diverses rencontres sportives de Volley, Football, Basket, de Hockey sur glace, ou encore la mise en place de Vigilance accrue, dans plusieurs régions, par rapport au Verglas. Le 15 du même mois, au Café des Phares ®, prit place le traditionnel Débat philosophique du Dimanche qui, animé par, Pascal de Oliveira, portait sur le Sujet : « Nommer les Choses ! »… tout court !!! Nommer ! Il ne s’agissait point d’une inquiétude philosophique, ni d’un titre de Roman de Gare, mais d’une affirmation, dont on se demandait quel serait l’‘à-propos’ !!! Cela pourrait être : ‘Le film à aller voir, au Cinéma !’, ‘Désigner celui qui se promène nu, en Hiver !’, voire, même, ‘Ce que l’on n’ose pas dire !’. NON !!! « Nommer les Choses », tout prosaïquement, tel Adam, auquel Dieu les présentait, au fur et à mesure, lors du sixième jour de la Création ! Comme des Bébés, qui ne marchent pas encore, et balbutient, à peine, l’indicateur pointant dans le vague… ‘dà… dà…’, les parents, intrigués, se demandant si l’enfant, a faim, ou essaie-t-il de marcher !!!
Qu’à cela ne tienne ! En ce Lieu, on Fait Feu de Tout Bois, telle est l’envie de se sentir exister dans la Foule et, n’osant pas dire que ‘le Roi va nu’, le Public philosophe, donc, s’est attelé au Sujet, afin de bien l’encadrer, le petit doigt le long de la couture du pantalon!!!
Nous avions, donc, deux mots ! Or, « avec un seul mot frais, on peut traverser le désert, d’une journée », tel que l’affirme Aimé Césaire !!! C’était Byzance !!!
NOMMER, terme qui veut dire distinguer par un nom ; dénommer !!! CHOSE, vocable qui, en général, désigne ce qui est concevable comme objet unique.
Le tour était joué… et pourtant, bien que, si l’on était pour la tâche préparés, nous aurions pu évoquer « Les mots et les choses », œuvre de Michel Foucault, ou « La Chose », du langage voluptueusement crypté, désignant l’acte sexuel. Au lieu de cela, on a jugé, tel était le Jeux, « que l’on a des efforts à faire », et nous sommes demandés « de ‘qui’ est-il le nom, étant donnée la double acception : ‘matérialisée’, et ‘idéalisée’ », tout en évoquant ‘Orwell 1884’, ‘les mystères de la Guerre’, ‘Abondance’ », quelque chose « de ‘Polysémique’ planant dans l’air », de même que « la différence entre Homme et Objet », « ‘Nommer’ les choses, revenant à les posséder (?)» (Alors que ce fut le Travail d’Adam, au sixième jour de la Création).
Finalement, Gilles expédia LA CHOSE au moyen de ses rimes et, après quelques balbutiements de pure forme, encore, la fête fut terminée.
J En avançant, j’ai cassé le feu arrière de la voiture qui me précédait. J’ai donc, reculé ! Mais, en reculant, j’ai cabossé le pare-choc du véhicule qui me suivais ! Je suis sortis, pour remplir le Constat. Malencontreusement, en sortant, j’ai renversé un Cycliste, avec ma portière ! C’est tout ce que j’ai à déclarer aujourd’hui !!!
Carlos
Débat du 8 Janvier 2016: « Le vrai Mystère est dans le Visible, bien plus que dans l’Invisible », animé par Claudine Enjalbert.
Au cours de la semaine allant du Lundi, 2, au 8 Janvier, pas mal d’eau a coulé sous les Ponts, en raison des fortes pluies tombées dernièrement. Dans le domaine Politique, il y en allait, de même, les Candidats à la Présidence de la République Française, s’affairant à se montrer sous leur meilleur jour, face aux électeurs, ainsi qu’au Calendrier inclément, les propositions enchanteresses faisant le reste, au demeurant. Portant sur le Monde un regard plutôt analytique, persévérant, le peuple amant de Sophie, se déplaça jusqu’au Café des Phares®, le dimanche, 8, afin de répondre à une affirmation, encore, ce qui, au demeurant, rendait absurde la raison pour laquelle nous nous y étions déplacés, notre ministère consistant à répliquer à une assertion donnée, de la façon la plus logique possible. Le thème du Débat, qui était animé par Claudine Enjalbert, nous assenait, donc, que : « Le vrai mystère est dans le visible, bien plus que dans l’invisible ! » Voilà !!!
Or, il ne s’agissait, là, que d’une citation masquée d’Oscar Wilde, et point de religiosité, autant le dire !!! Pourtant, puisque nous y étions, nous y sommes restés, le temps de dérouiller les méninges, peut importe avec quoi.
Voyons, donc, ce que c’est qu’un Mystère ! Il paraît qu’il s’agit de quelque chose qui, inaccessible à la raison humaine, constituerait, par conséquence, un Secret… une Enigme, voire, une Cachotterie, en somme Sibylline. Visible et Invisible, cela va de soit, se réfère à tout ce que notre regard peut, ou ne peut point identifier. Dans une telle situation, la seule réaction, logique, vis-à-vis de la proposition, serait de répondre : « Et alors ? »
Cependant, afin de ne pas s’être déplacé… pour des prunes, inidentifiables, au demeurant, les uns éventèrent que « Dieu a créé l’Homme à son image », d’autres, « qu’il n’y a pas de mystères », d’autres encore « doutant de leur propre existence », que « cela concerne x ou y », « que cela se réfère à la mode de s’emparer du Corps », Bachelard étant évoqué, de même que Oscar Wilde, en désespoir de cause, ainsi que l’incontournable Badiou, et même « la ‘Mélodie’, qui n’est pas l’ensemble des notes réunies » !
Pour finir, Gilles nous a gratifié de son interprétation poétique et, quelques instants après, Tout notre Verbiage s’est trouvé dilué dans l’éphémère du Temps, l’Espace s’étant vidé, derechef, de Toute Pensée Active !!! Qu’est-il arrivé au ‘Visible’ ? Mystère et Boule de Gomme !!!
Au Téléphone :
- On me dit que l’on va me passer quelqu’un, et puis je n’entends que de la Musique !!! Alors, je raccroche !!! Je ne cause pas avec la Musique !!!
Carlos
Débat du 18 Décembre 2016: « Sauver la Planète!!! Sommes-nous, vraiment prêts à changer nos habitudes? », animé par Claude Grognet.
Un gigantesque ‘Big-Bang’ présidant à l’expansion de l’Univers, il y a 14 milliards d’années, d’après la théorie de Chuck Lorre et Bill Prady, l’expression, elle-même, étant créée par le physicien anglais Fred Hoyle, puis ironiquement colportée par l’américain Edwin Hubble, il semblerait clair, que ce gigantesque chamboulement bouleverse les consciences, soucieuses de garder l’Ordre Initial, attribué à un Dieu Créateur, qui aurait accomplit la Besogne, en sept jours, l’Homme (philosophe) compris. Sentant l’œuvre, Gigantesque, en danger, il s’en soucie comme de la prunelle de ses yeux, ou d’un Monument National en péril. Voilà pourquoi, peut-être, le Débat du Café des Phares®, daté du 18-XII-016, portait sur le sujet : « ‘Sauver la Planète’ !!! Sommes-nous, vraiment prêts à changer nos habitudes ? », animé par Claude Grognet.
« Sauvons la Planète ! », à n’importe quel prix !!! Il s’agit, tous comptes faits, d’un cri d’alarme, suivi d’une interpellation culpabilisante, notre mode de vie roulant la Planète jusqu’au bord de l’abîme et, l’y laissant, sens dessus dessous, abandonnée, au gré du vent, et des girouettes déboussolées… au cas où nous ne changions d’Attitude, c’est-à-dire, Maintien du corps, Allure, Manières… conservant une attitude digne, enfin. Cela suffirait-il pour Tout remettre à l’endroit ? C’est ‘bien peu de choses, comme m’a dit, mon amie la rose, encore ce matin’-…là !!!
Plus de peur que de mal !!! La science s’amuse, ce qui n’est pour me déplaire, car j’aime bien m’amuser aussi !!!
Quoiqu’il en soit, l’Amant de la Sagesse, en a profité pour en faire un thème de discussion, car c’est parlant que nous pouvons nous entendre !!! Il fut donc fait appel au « devoir de faire un effort », « d’éviter le gaspillage », évoqué « le devoir de lucidité », « de sauver le monde, ensemble », « remplacer le désir par le bonheur et la joie, comme nous y invite Spinoza », « évitant le raz-de-marée », « est-ce que l’on court, vraiment, à tout ça ? », « la Conférence de Barcelone, sur le climat, a eu lieu dans une salle climatisée », « Je pense qu’il n’y a rien à changer, j’ai arrêté de manger de la viande », « le Monde irradie depuis 200.000 ans, on a eu le charbon et, dernièrement, deux guerres »… « on est devant deux situations, la Guerre, c’est-à-dire, la Souffrance, ou le Rêve ».
C’est ainsi, donc, que, coup de machette par ci, jets d’eau, par là, l’incendie fut maîtrisé et, au bout d’une heure, il n’y avait plus de flamme, pas même dans les brûleurs de la cuisinière à gaz.
Gilles pût, tranquillement, nous faire part de ses considérations poétiques, et le public abandonna, finalement, les lieux, souriant, comme habituellement…
D’un air préoccupé, quelqu’un m’a dit :
- Je me demande si, à moyen terme, le changement climatique n’aura pas des conséquences sur les Pizza Quatre Saisons…
Carlos
Débat du 11 Décembre 2016: « Qu’est-ce qu’un Père? », animé par Nadia Guemidi.
Au cours de la semaine que vient de passer, beaucoup d’eau a coulé le long des berges qui la contiennent, contourné les points accidentés de sont lit, ou passé sous les ponts qui la surmontent. En effet, les députés ont légiféré sur l’Assurance chômage, la grève des travailleurs au sol y a cloué 4.400 avions en Allemagne depuis une semaine. Politiquement, le Brexit apparaît comme un renard dans le poulailler, les auteurs de bandes dessinées se sentent mal croqués, de nouvelles matières sont employées dans l’alimentation. Le processus cognitif procède de même, en quête de nourriture spirituelle et, dès qu’une question impertinente se pose à lui, le philosophe étant friand de tels exercices, se réunit chaque dimanche au Café des Phares®, où le 11 Décembre, Nadia a pris à bras le corps, l’animation du débat dominical qui, par elle choisi, se traduisait par : « Qu’est-ce qu’un Père ? »
Je craignais un débat sur les ébats au lit, quoique, avec un Fils et un Saint Esprit, suivi du « ora pro nobis », nous nous trouverions, à partir de là, dans le domaine du religieux, pouvant sérieusement, ou pieusement, prier pour les pauvres pêcheurs, sauvant ainsi, non seulement notre âme, mais beaucoup d’autres, de l’enfer, où parait-il, on brûle… de douleur, et point de désir.
Alors ? Qu’est-ce qu’un Père ? Naturel, ou Adoptif ? Marié ou Concubin ?
L’Impair, ne pouvant pas être divisé par deux, car il ne produirait jamais des nombres entiers, autrement, il s’agirait d’une maladresse choquante… Choquante, certes, mais qui pourrait éviter, par ailleurs, des commérages désobligeants sur les mœurs de l’un ou de l’autre.
Enfin !!!
Toute la maisonnée, empreinte d’une impressionnante piété filiale, s’est dévouée, afin de contribuer, d’une façon ou une autre, à l’essor de la structure familiale, les uns déclarant, bien inspirés que « c’est le Monsieur auquel je dis ‘Papa’ !!! », d’autres, « que c’est un modèle, que l’on peu suivre, à bon ou mauvais escient » !!! Sans oublier le « ‘Big Brother’, remplacé chez nous par l’Etat », « point d’extrême convoitise, à en juger par l’affrontement électoral Sarkozy/Ségolène », quelqu’un d’autre « au sein de sa propre structure familiale : le père, souriant, lorsque tout va bien, la mère, assurant quant tout va mal », « Patrick Sébastien, adopté par une famille », et « un gars qui, ayant un fils, devenu fasciste, se demanda pour quoi il l’avait créé ».
La balle, revenant au centre, le premier arrivé au micro, y cracha que « le modèle du Père n’est pas le même tout le Temps, depuis 1905 »,
Quoi qu’il en fut, la parole a très bien circulé, car le vent était favorable, et l’on a entendu
L’arbitre ayant sifflé la fin de la Partie, Gilles y a mis son point d’orgue, et la salle s’est tranquillement désemplie…
Sentence chinoise ; « Frapper la tête contre un mur, ne consomme que 150 calories par heure… En plus ça occupe !!!
Carlos
Débat du 4 décembre 2016: « Que peut la culture contre la barbarie ? », animé par Daniel Ramirez.
La semaine allant Du 28 Novembre au 4 Décembre 2016, fût parsemée d’événements socio-politiques assez singuliers, tels que le renoncement du Président Hollande à briguer un deuxième mandat, ou tragiques comme le fût l’accident d’aviation en Colombie, décimant toute la prometteuse équipe de football de Chapecoense (Brésil), incroyablement qualifiée pour la finale de la ‘Copa sudaméricana’ durant leur voyage pour disputer cette finale ; ou réjouissantes, comme l’anniversaire d’un artiste, mondialement renommé, Tomi Ungerer, qui fêtait ses 85 ans, signalé avec une Exposition à son Hommage, organisée par d’autres artistes, à Strasbourg. En quelque sorte, le peuple philosophe s’est associé, lui aussi, à ces brillants talents, s’assemblant, comme chaque semaine, au Café des Phares®, cette fois-ci, le dimanche 4 décembre, afin de discuter à propos d’un thème qui, animé par Daniel Ramirez, portait sur un sujet, en somme assez décourageant, d’un côté, ou euphorisant, de l’autre, c’est-à-dire, se demander « Que peut la Culture contre la Barbarie ? »
Que nomme-t-on la BARBARIE ? Qui sont les BARBARES ? Barbarie, correspond à un manque de civilisation, une déshumanisation, faite souvent de cruauté, voire, férocité…Dérivant, étymologiquement, du grec « barbaros », le terme signifie, tout simplement, un étranger, c’est-à-dire n’appartenant pas à l’empire romain. Le Barbarisme, étant un mot dont l’utilisation désigne l’emploi d’une parole, de façon inappropriée…sans oublier, pourtant, que le mixage est plutôt fécond !!! Qu’entend-t-on par La CULTURE ?-(du latin, cultura), sinon l’action de cultiver ? Il est vrai, qu’en raison de structures sociales particulières, et d’activités spécifiques étalées dans le Temps, certains groupes sociaux se sont distingués par un singulier niveau de connaissances dans les domaines les plus encyclopédiques, la Parole (de parabola), étant la faculté de parler(parabolare), articuler des paroles, manifester la pensé.
Ceci dit, la culture, c’est la bonne à tout faire, au niveau des âges historiques, ou la conduite des masses, des entreprises, des organes d’information, des élites sociales. Accessoirement, cela désigne, aussi,un ensemble de connaissances acquises dans un certain domaine spécifique, et même dans le soin à dédier à son physique, c’est-à-dire, la gymnastique, sans parler de la culture microbienne, ou des tissus, consistant à développer des micro-organismes sur des milieux nutritifs à cette fin préparés, le culturisme, lui, préparant le corps à une esthétique corporelle qui rejoint l’hédonisme, sans oublier celui qui déclare « lorsque j’entends le mot ‘culture’, je sors mon révolver ».
Il a été dit, va savoir pourquoi, que « la mixité donne occasion à des viols et crimes qui me choquent !!! » sic !!! « en a marre des ‘moïstes’ et leurs ‘livres rouges’ », cité « Costas Axelos, ainsi que son ‘Capitalisme et Barbarie’ », et, tout à l’avenant, « les Aztèques, Montesquieu,… « je remarque qu’on parle de la culture comme étant la conséquence des interactions de différents groupes d’humains », donc un constat, alors que si on prétend que cela permet de lutter contre la barbarie, cela devient un moyen, un outil. Daniel fit une synthèse du Tout et, une fois que Gilles nous a gratifié de ses rimes, après quelques frémissements de pure forme, encore, la salle se désemplit, des uns restant encore à égrener des idées, dehors, tandis que d’autres partirent faire leurs emplettes sur le Marché attenant. Le fait est que, quelques instants après, il n’y avait plus une seule idée planant, devant le café des Phares, ni de parole tombée dans les oreilles d’un sourd qui, d’aventure vint à passer par là, les esprits étaient déjà ailleurs, tournés vers le Marché attenant, où, les corps ayant aussi leurs besoins, ils se sont déplacés afin de faire leurs emplettes.
- Comment distingue-t-on une fourchette d’un écureuil ?
- On met les deux, en bas d’un arbre ; celui qui monte c’est l’écureuil !!!
Carlos